JAN/FEV 14 BIOLINEAIRES Bimestriel 6 RUE THOMAS EDISSON 33160 SAINT MEDARD - 05 56 05 42 24 Surface approx. (cm²) : 1376 N° de page : 85 Page 1/4 Les consommateurs et la cosmétique bio Autour d'une interview • Laurence Wittner de Lobservatoire des Cosmétiques Tout au long de l'année 2014, Bio Linéaires se penchera sur le marché des cosmétiques naturels et bio en donnant la parole à des experts, spécialement interviewés à cet effet, qui nous parleront des attentes des consommateurs, du conseil en matière de vente des produits de beauté, de l'ambiance nécessaire dans les magasins, du décodage des étiquettes etde bien d'autres choses encore. Première à répondre à nos questions, sur le thème des consommateurs, de leur attitude face à la cosmétique bio et de leurs attentes en la matière : la journaliste Laurence Wittner, cofondatrice du site d'informations indépendant L'Observatoire des cosmétiques. Comment vous, Mme Wittner, avez-vous été personnellement amenée à vous intéresser à la cosmétique bio/naturelle ? Mon intérêt s'est en fait porte avant tout en tant que journaliste, a la cosmetique en general, au sem de laquelle les produits bio et naturels prennent bien entendu une place importante par l'innovation qu ils apportent et la part également de plus en plus importante qu ils prennent dans la consommation La cosmetique naturelle et bio correspond aune vraie tendance et a une vraie demande de naturahte de la part des consommateurs De plus, elle a fait de gros progres en matiere de galenique et d efficacité, et peut aujourd hui rivaliser avec le conventionnel sur tous les plans sauf peut-être, selon moi, pour les colorations, les apres shampooings et les vernis a ongles Le problème reste néanmoins de définir précisément ce quon entend par « naturel » C'est quelque chose de tres vaste, flou, et qui correspond a des réalités tres différentes selon les parties du monde ll ny a d ailleurs toujours pas de vraie definition légale officielle Mon rôle de journaliste est alors d'aller chercher les informations la ou elles se trouvent, de croiser les sources, le plus objectivement possible afin de faire passer et de transmettre un message complet, crédible, vérifie, si nécessaire sous une forme vulgarisée Ceci afin que les consommateurs aient en mains toutes les cles nécessaires pour choisir les produits qui leur conviennent personnellement en connaissance de cause Cela nécessite de décoder certains elements, comme les tests cliniques, les labels et autres logos, pour que ces consommateurs puissent « s approprier » les informations À quelle(s) occasion^! êtes-vous amenée a échanger avec les consommateurs de cosmetique bio ? Les consommateurs viennent surtout sur le site de L'Observatoire des Cosmetiques, pour poser a nos experts des questions sur les sujets qui les intéressent qui sont tres divers, allant de la compréhension du bio et du naturel a des questions sur des ingrédients précis, sur quel type de produit utiliser avec tel type de peau Ils nous font confiance car le « service » que nous rendons ainsi est reconnu comme une source d information neutre, objective et argumentee, indépendante des marques, des entreprises ou de toute « chapelle » Maîs jai bien entendu également I occasion de discuter avec les consommateurs a d autres occasions, lors de présentations de mon livre par exemple COSMEBIO 8503098300509/GJD/AJR/3 Laurence Wittner est diplômée de L'École Superieure de Journalisme de Lille Apres 15 ans de television (France 3, LCI, Public Senat, France O), elle est devenue journaliste indépendante et sest spécialisée dans le secteur des cosmetiques Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages sur ce thème et notamment de la serie des « Meilleurs Cosmetiques » (editions Medicis), dont les classements sont bases sur les évaluations d un jury d'experts professionnels En 2008 elle a cofonde L'Observatoire des Cosmetiques (wwwobservatoiredescosmetiquescom), un portail d informations indépendant sur le monde de la cosmetique, son actualite, ses produits et les ingrédients qui les composent, a destination du grand public Lin Espace Pro (http //pro cosmeticobs com) a ete cree en 2011 pour les acteurs de I industrie, incluant les informations réglementaires, des veilles concurrentielles, des dossiers techniques, une rubrique «Tendances» L'Observatoire des Cosmetiques est également present sur iphone avec I application CosmeticOBS Maîs j a i surtout d autres sources d'informations, qui vont de la veille reglementaire aux dossiers de sortie de produits en passant par les etudes de tendance les congres professionnels ou les salons D'après ce que vous entendez d'eux, que recherchent aujourd'hui ces consommateurs quand ils achètent de la cosmetique bio ? Et y a-t-il eu une évolution ces dernières années ? Levolution avait déjà commence avant 2005 [annee ou les parabenes sont passes sous les feux de lactualite, NDLR] la cosmetique bio était alors une cosmetique pour des convaincus, des militants, essentiellement parce qu'ils voulaient agir pour une planete meilleure 2005 a vu une accélération certaine et on continue aujourd'hui a surfer sur cette vague, toujours un peu pour le respect de la planete pour un monde plus equitable et en meilleure sante maîs aussi par peur Peur des parabenes et de la chimie en general, peur de ces noms INCI qu'on ne comprend pas Avec par exemple une confusion entre alcool gras et alcool dénature, qui pourtant nont rien a voir ' Cest une reaction humaine si on ne comprend pas quelque chose, on en a peur Et ce d autant plus que les medias en parlent de façon récurrente, avec des discours parfois contradictoires selon les supports D un cote une certaine presse leur promet des produits « miracle », et de I autre, d autres supports alimentent leurs craintes Resultat les consommateurs sont perdus Eléments de recherche : COSMEBIO : uniquement l'association professionnelle de la cosmétique écologique et biologique, toutes citations JAN/FEV 14 BIOLINEAIRES Bimestriel 6 RUE THOMAS EDISSON 33160 SAINT MEDARD - 05 56 05 42 24 Surface approx. (cm²) : 1376 N° de page : 85 Page 2/4 « Pour les vendeurs il est impératif de connaître et de savoir expliquer la richesse des garanties apportées par les labels » Quelles sont leurs attentes, plus précisément, en matière de labellisation/certification ? Celle-ci a-t-elle un sens pour eux ou bien est-elle « accessoire » ? Et quels conseils donneriezvous aux vendeurs de cosmétique certifiée ? Les labels ne sont pas vraiment bien compris Le consommateur sait rarement a quoi ils correspondent, maîs cela le rassure quand même car il est conscient qu'avec tous ces produits qu'on lui promet comme étant « naturels », au moins pour ceux qui arborent un label il acquiert un peu de securite Car si, dans toute la cosmetique, le naturel est tres en vogue sur les etiquettes, il l'est malheureusement beaucoup moins dans les formules Et pour parler du conseil a la vente, il est impératif de bien maîtriser 2 ou 3 points des cahiers des charges, et d'être capable d'expliquer, de façon concrète, ce que ces points précis apportent aux utilisateurs ll ne s'agit pas d'argumenter sur le pourcentage d'ingrédients bio (ce qui souvent na pas vraiment de sens), maîs de pouvoir expliquer le benefice de tel procede de chimie verte ou de l'absence de telle substance interdite ll faut connaître et savoir expliquer la richesse des garanties apportées par les labels, par les procedes d'extraction, pour le bienêtre animal un label ce n'est pas qu un chiffre (le pourcentage de bio ou de naturel) sur une etiquette D'ailleurs, même bio, un produit n'est pas forcement bon pour tous et pour tout Pensons simplement, par exemple, aux allergies Etes-vous d'accord avec ces « experts » qui affirment que la certification naturelle/bio n'a plus vraiment de raison d'être, la cosmétique « conventionnelle » répondant largement aujourd'hui aux attentes des consommateurs ? Il est certain que la cosmetique conventionnelle a beaucoup appris de la cosmetique naturelle Ses formules évoluent, notamment sur la question des conservateurs La cosmetique conventionnelle a « entendu » les demandes des consommateurs et a commence a apporter des reponses On a assiste a beaucoup de « resorties » de produits, dans lesquels les ingrédients décries les plus connus ont ete enlevés les autres restants cependant COSMEBIO 8503098300509/GJD/AJR/3 bien la dans les formules Pour revenir aux conservateurs, la cosmetique conventionnelle se tourne de plus en plus vers les mêmes conservateurs que la cosmetique naturelle Et comme dans la plupart des cas il s'agit de tres grosses entreprises, avec de gros moyens, elles sont aussi en tram de chercher des solutions alternatives, par exemple en créant des systemes de conservation qui ne seront pas « repoussants » sur l'étiquette aux yeux des consommateurs Par exemple en utilisant des flacons airless ou des complexes d'ingrédients (capryl glycine, ethyhexyl-glycerme, glycols ) qui ne sont pas listes officiellement comme conservateurs, ou en jouant sur le ph Au final, des cosmetiques officiellement sans conservateurs, maîs avec un systeme de conservation cohérent, une meilleure tolérance et donc des ventes facilitées ll y a également une evolution des actifs, de plus en plus tires du vegetal Ça fait bien sur l'étiquette, c'est dans l'air du temps et ça aide a vendre, car les produits sont efficaces, maîs cela reste quand même du discours marketing En fait, on assiste a une evolution douce, tranquillement, sous la pression de la cosmetique bio Et comme la demande de la majorité des consommateurs n'est en fait pas clairement définie, la réponse ainsi apportée est suffisante pour le plus grand nombre Maîs la cosmetique bio a pour elle une vision plus globale, plus ethique Elle se préoccupe de la diversite ou ne transige pas avec la synthèse, alors que le conventionnel ne s'en prive pas, en particulier pour les parfums Si le conventionnel met un peu plus de naturel, il garde cependant toutes ses vieilles habitudes en matiere de formulation ' Maîs je rappellerai aussi a tous ceux qui vendent des cosmetiques certifies que ce qu'attendent avant tout les utilisateurs, c'est de l'efficacité, un point dont les certifications ne tiennent absolument pas compte ll ne faut donc pas focaliser sur le label même s'il reste une bonne porte d'entrée, lom d'être négligeable Nous constatons, a L'Observatoire des Cosmetiques, que les produits bio/naturels s'en sortent plutôt bien en matiere d'efficacité ll faut donc aller au delà du « mieux pour la planete » ou « pour la sante », en regardant de pres la composition, les actifs, et argumenter dessus Et apres avoir bien identifie le type de peau du client, ecoute ses attentes en matiere d efficacité (et d'éthique certes) et donc bien cerne son besoin, on trouvera sans problème le produit qui lui donnera satisfaction Et un client satisfait est un client qui revient Question un peu liée à la précédente : la notion même de « cosmétique bio » est-elle bien comprise des consommateurs ? En d'autres mots, n'avez-vous pas l'impression, parfois, que la cosmétique bio dont parlent les fabricants et/ ou les détaillants ne représente pas la même chose que ce que comprennent/attendent les consommateurs ? De façon claire, tout le monde ne parle pas de la même chose Le consommateur aura cependant toujours raison, même si dans les Eléments de recherche : COSMEBIO : uniquement l'association professionnelle de la cosmétique écologique et biologique, toutes citations JAN/FEV 14 BIOLINEAIRES Bimestriel 6 RUE THOMAS EDISSON 33160 SAINT MEDARD - 05 56 05 42 24 Surface approx. (cm²) : 1376 N° de page : 85 Page 3/4 faits il a tort, car au final c'est lui qui acheté Les fabricants sont en tram de s'en rendre compte et l'apparition récente de la certification « NAT » de Cosmebio en est pour moi l'illustration D'où l'intérêt que le consommateur soit bien informe, de façon neutre, ce qui est pour moi aussi le rôle du magasin Neutre par rapport aux marques, maîs avec néanmoins les arguments pour convaincre a point nomme chaque vendeur doit avoir dans son « bagage » plusieurs types d'informations et sortir celle, bien entendu sérieuse, documentée et venfiable, qui correspond au client qu'il a en face Vous vous intéressez de près à l'étiquetage des produits... Celui-ci est-il aujourd'hui suffisamment « lisible » pour les consommateurs « moyens » ? « La dérive marketing qui consiste a utiliser des noms dactifs obscurs qui n apportent rien sauf de la confusion est heureusement généralement absente en cosmetique certifiée » La aussi la réponse est non ll est illisible pour deux raisons D'abord la reglementation impose la liste ING, ce qui est bien, maîs avec des resultats contra productifs en lisant ces inquiétants Castor Oil ou Butyrospermum Parka, tous les consommateurs ne savent pas qu'il ne s'agit pas d'huile de castor pour le premier, maîs de ricin, et de beurre de karite pour le second Les quiproquos sont ainsi nombreux J'engage donc les fabricants a trouver sur leurs emballages de la place pour donner cette liste « en clair », au minimum sur la notice interieure s'il n'y a pas de place sur l'étui Et en n'oubliant pas d'être honnête, c'est-à-dire en mentionnant aussi bien les conservateurs que les allergenes possibles, et en évitant les noms obscurs d actifs brevetés qui n'apportent rien sauf de la confusion et auxquels les consommateurs n adhèrent pas Line dérive heureusement généralement absente de la cosmetique naturelle, et qui touche plutôt les produits conventionnels Car la est le second problème qui rend difficile la compréhension des etiquettes la trop grande place prise par le marketing ll faut COSMEBIO 8503098300509/GJD/AJR/3 se contenter de dire clairement que tel ingrédient a tel effet, de façon exacte et crédible Pour moi, il est mutile d'annoncer x % de rides en moins si cela ne se voit pas a l'œil nu Les allégations exagérées sont une mauvaise habitude, prise par certains fabricants, a laquelle ils devraient idéalement renoncer Justement, que pensez-vous des allégations actuelles des marques de cosmétique bio ? Tant sur leurs emballages que dans leurs publicités ou autres supports de communication... Y a-t-il des messages... « inutiles », et à l'inverse des choses qui mériteraient d'être dites, et si oui, comment ? Des messages mutiles il y en a plein A commencer par ces « sans », «sans », «sans » Une telle allégation nes! d'ailleurs pas légale des lors que l'ingrédient est autorise par la loi i Et si elle est tolérée, elle ne doit pas figurer sur le facmg principal Le nouveau Reglement Cosmetique, applicable depuis juillet 2013, définit des « criteres communs » relatifs entre autres aux allégations, le « sans » étant dans ce contexte en discussion et même sous surveillance Un recensement des allégations cosmetiques est en cours au niveau europeen si les fabricants restent raisonnables tout ira bien, maîs si des dérives sont constatées, alors il arrivera pour la cosmetique ce qui sest passe pour I alimentaire, a savoir un encadrement reglementaire tres strict des allégations Encore une fois, il faut que les fabricants disent simplement ce que leur produit fait et avec quoi en langage clair Et la certains fabricants bio ne font pas mieux que les mauvais de la classe du conventionnel ll n'est pas sérieux de mettre en avant deux ingrédients en occultant tous les autres la cosmetique ce n'est pas qu'un seul actif i Le consommateur est un partenaire capable de discernement qui mente de l'attention Raison de plus, pour les vendeurs, de savoir décoder les formules et de pouvoir mettre en avant certains actifs, même s'ils ne sont pas en gros sur l'étiquette Une façon d'aider le client, car celui-ci adore comprendre et apprendre À l'inverse, que pensez-vous de ces marques qui mettent en avant des allégations du type « 90 à 95 % d'ingrédients d'origine naturelle », en « concentrant » dans le pourcentage restant des ingrédients totalement rejetés par les marques certifiées ? Est-ce... honnête vis-à-vis des consommateurs ? Annoncer ces 95 % de naturel n'est pas mensonger en soi Maîs dans ce cas il faut aller plus lom, regarder effectivement de pres les 5 % restants, en recherchant et comparant les informations, et juger si ces ingrédients sont bien ou pas De façon generale, on n'a jamais intérêt a ne pas etre honnête, sur ce point ou d'autres, ni a exagérer, et la je rn adresse autant aux marques qu aux vendeurs ll faut notamment savoir dire, « Ce produit n'est pas pour vous », ou encore « Ce produit nest pas cher, c'est un bon hydratant de base, qui garantit en quelque sorte un 'service minimum » Maîs aussi argumenter sur un autre « ll est plus cher, maîs parce qu il a ou fait ceci en plus » Le discours juste inspire la confiance ' Eléments de recherche : COSMEBIO : uniquement l'association professionnelle de la cosmétique écologique et biologique, toutes citations JAN/FEV 14 BIOLINEAIRES Bimestriel 6 RUE THOMAS EDISSON 33160 SAINT MEDARD - 05 56 05 42 24 Surface approx. (cm²) : 1376 N° de page : 85 Page 4/4 Lf f « // manque malheureusement souvent un joli rayon cosmetique dans les magasins bio couvrant un éventail cle besoins assez large » Pour vous, que doit proposer un point de vente « idéal » de cosmétique bio/naturelle ? En termes d'assortiment, de conseils, d'animation, etc. Je répondrai la en tant que femme et cliente des magasins bio La presenced'un joli rayon cosmetique manque malheureusement souvent ll n'est pas forcement nécessaire d'avoir beaucoup de references, maîs il est essentiel de proposer des produits dans lesquels les vendeurs ont confiance, et couvrant un éventail de besoins assez large, pour eviter le « Je n'ai pas ce qu'il vous faut » Par ailleurs, la cosmetique a toujours eu besoin de conseils, et de plus en plus pour la bio ll faut donc avoir au magasin une personne dédiée a la vente des cosmetiques, disponible, avec qui les clients auront plaisir a discuter Cette personne doit être suffisamment formée (quitte a payer pour cela) de façon a ce qu'elle en sache plus sur le sujet que le client, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas i Un bon conseil c'est une vente et, encore une fois, si le client est satisfait, il reviendra Et ce vendeur doit également ne pas oublier que le « service rendu » par un cosmetique c'est aussi un parfum et une texture (certains utilisateurs les préfèrent riches, d'autres légères ) ll faut donc bien comprendre les attentes du client, et ne pas hésiter a proposer des testeurs, car les a priori restent nombreux, surtout de la part de la nouvelle clientele qui cherche du naturel avant de s'intéresser au bio stricto sensu ll ne faut également pas oublier que la plupart des clients viennent dans les magasins bio avant tout pour l'alimentation, et c'est pour cela que le rayon cosmetique doit etre particulièrement attractif, bien en évidence, pas au fond du magasin On ne doit pas avoir a le chercher Quel intérêt y a t-il a « tomber » sur le rayon alimentaire des l'entrée ? On vient pour cela ' En plus la cosmetique c'est joli, cela valorise le magasin Pour conclure, pensez-vous que les magasins bio ontils un « plus » à utiliser/valoriser, par rapport à la GMS, à la COSMEBIO 8503098300509/GJD/AJR/3 parfumerie, à la pharmacie, etc... et si oui lequel/lesquels ? Les consommateurs sont de plus en plus des consomm'acteurs qui veulent savoir et comprendre Les magasins bio possèdent un capital confiance sur lequel ils doivent impérativement jouer Un magasin bio, notamment pour le rayon cosmetique comme dit a l'instant, peut être agréable et attractif, avec un beau rayon beaute et des produits a la qualite certaine En plus, il est engage et responsable, ce qui n'est certainement pas la premiere des qualites de la GMS et pour lequel « convivialité » n'est pas non plus la premiere chose a laquelle on pense Quant a la pharmacie, on y va surtout pour des problèmes de peau Le magasin bio est particulièrement bien « arme » pour vendre la cosmetique naturelle/bio avec competence et engagement Si je n'avais qu'un seul conseil a donner, ce serait « Aimez les produits que vous vendez et partagez votre passion » ! Merci beaucoup Laurence Wittner ! « Aimez les produits que vous vendez et partagez votre passion ' » Donner du -Sens 'Cil Michel Knittel - Manasa Conseil 48 rue du Général de Gaulle F67170Geudertheim Tel./Fax + 33(0)38851 1061 Mobile + 33 (0)6 07 40 75 03 [email protected] Eléments de recherche : COSMEBIO : uniquement l'association professionnelle de la cosmétique écologique et biologique, toutes citations