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Les pouvoirs publics paient 806 millions d’euros de plus pour ces nouvelles mesures, et ce, de 2015 à
2018 et toujours en faveur du patient.
Ces investissements sont possibles grâce aux accords avec l'industrie pharmaceutique, aux réformes,
aux limitations dans les dépenses et grâce à l'élimination du gaspillage et de la surconsommation.
Le budget des soins de santé augmente de 583,874 millions d'euros en 2017.
La ministre De Block : « Il ne peut pas augmenter davantage vu la situation budgétaire de notre pays.
C’est pour cette raison que nous avons mené des réformes, conclu des accords avec l’industrie
pharmaceutique, éliminé le gaspillage et la surconsommation et limité les dépenses supplémentaires. »
« Et nous demandons un effort supplémentaire à certains secteurs ; une augmentation limitée des
honoraires ou par exemple une légère augmentation du prix des médicaments que la population prend
manifestement trop. Grâce à toutes ces mesures, nous parvenons à garder nos soins de santé très
accessibles - nous sommes numéro un en Europe en matière d'accessibilité selon l'indice européen de la
santé de la Health Consumer Powerhouse ".
"Et nous pouvons rembourser les traitements innovants qui sauvent des vies."
Dans la lutte contre la surconsommation et dans le cadre d'une politique scientifiquement fondée, des
mesures ont également été prises en matière d’antibiotiques, de sprays nasaux et certaines séances de
kinésithérapie sont devenues plus chères.
Le système de tickets modérateurs a également été simplifié. La première année, cela a causé un coût
supplémentaire pour le patient, mais le nouveau système permettra au patient de faire des économies
au cours des années à venir, étant donné que le ticket modérateur ne sera plus indexé.
Au total, le patient devra payer 62 millions d'euros de plus pour les soins de santé et médicaments de
2015 à 2018 inclus.
Baisse des prix des médicaments et suppression des suppléments
En revanche, d’autres frais dans les soins de santé et d’autres médicaments coûteront au total environ
71,4 millions d’euros moins cher de 2015 à 2018.
Cette baisse de prix est le résultat de mesures fixées dans le Pacte d'avenir. Ce pacte comprend une
série d'accords avec le secteur pharmaceutique, dont le 'patent cliff'. Avant, le prix des médicaments
sous brevet baissait très progressivement et lentement. Le 'patent cliff' implique une chute soudaine et
unique des prix de ces médicaments. Ainsi, le prix de 1306 médicaments a chuté au 1er mars 2016.
La mesure « prescrire le moins cher » rendra les médicaments 10 millions moins cher pour les patients
en 2017. Les médecins prescrivent déjà actuellement plus de 50 % des médicaments les moins chers. Au
début février 2017, il leur a été demandé de le faire dans 60% des cas.
En outre, la ministre De Block a également supprimé ou limité certains suppléments qui n'étaient pas en
faveur du patient. Il s'agit de suppléments d'honoraires pour chambres doubles ou multiples en
hospitalisation de jour et en cas de reconstruction mammaire à l'aide des tissus propres à la suite d'un
cancer.
Reconnaissante
Maggie De Block : « Notre politique est axée sur le patient. Et pour moi, notre système de soins de santé
est basé sur la solidarité, et dans ce système, les épaules les plus fortes portent les charges les plus
lourdes. Cela signifie, entre autres, que nous demandons des efforts aux prestataires de soins et à
l'industrie pharmaceutique, et je leur en suis très reconnaissante. Leurs efforts contribuent à faire en
sorte que nous puissions notamment rembourser de nouveaux traitements, innovants mais coûteux,
aux patients gravement malades. »
En 2017, 900 millions d'euros de moins que prévu seront dépensés dans le secteur des soins de santé.