Société Parisienne d’Aide à la Santé Mentale
31 Rue de Liège 75008 Paris
www.spasm.fr
Tél : 01 43 87 60 51
Fax : 01 42 94 91 35
E.T.A.P.
Etude et Traitement Analytique par le Psychodrame
E.T.A.P., fondé en 1984 au sein de la SPASM par Nadine
Amar, Gérard Bayle et Isaac Salem, poursuit trois buts :
Mettre en place des psychodrames individuels et en
groupe
Proposer une formation au psychodrame analytique
Promouvoir la recherche en psychodrame
psychanalytique organisant colloques et
conférences.
ETAP est organisé en deux structures :
Une unité de traitement
Un centre de formation
UNITE DE TRAITEMENT
Le psychodrame psychanalytique est une thérapie qui utilise le transfert comme moteur de la cure afin de relancer les
processus de changement. Il s’adresse à ces patients (enfants, adolescents ou adultes), en grande difficulté pour être en
relation avec eux-mêmes ou avec les autres. Ils ont peur de penser ou de ressentir leurs émotions ou leurs sensations
corporelles. Ils vivent difficilement avec leur vie affective et ne peuvent figurer leurs conflits psychiques.
La présence de plusieurs analystes et l’effet rassurant d’un groupe permettent d’approcher avec tact et mesure ces
difficultés.
Les patients, adolescents ou adultes sont adressés au centre par leur psychiatre. Ils sont reçus en consultation pour un
entretien d’évaluation qui permet de leur proposer le cadre le plus approprié : psychodrame individuel ou en groupe.
Des liens sont maintenus tout le long de la cure avec le psychiatre référent.
Le psychodrame analytique individuel :
Il est centré autour d’un seul patient avec un groupe de thérapeutes comprenant le meneur de jeu et les cothérapeutes,
acteurs potentiels. Les acteurs au nombre de 4 à 8 sont disponibles autour d’une scène fictive où va se produire le jeu
psychodramatique. La règle fondamentale est que le patient pourra tout jouer.
Lors de la séance, tout ce qui vient à l’esprit du patient peut être pris comme proposition de scène : une situation
présente ou passée, vécue ou imaginaire, un rêve, une idée ou une absence d’idée, ou même des entités. C’est au
patient qu’incombe le choix de la scène et du personnage qu’il veut jouer, ainsi que des acteurs pour représenter les
autres rôles. Le meneur de jeu ne joue jamais, il accueille le patient et l’aide à mettre en forme les scènes. Il suspend, à
un moment judicieux, le déroulement de celles-ci. Il intervient sur le jeu, propose un lien avec les séances précédentes
ou donne une interprétation.
Ces moments de reprise par la parole et de rapprochement physique sont féconds ; ils relancent souvent l’activité
associative du patient qui proposera une nouvelle scène. Une séance de psychodrame peut comporter deux ou trois
jeux. C’est le meneur de jeu qui clôt la séance.