DATATION RELATIVE DES ROCHES ET DES
La datation relative permet de
positionne
montagnes) ou des évènements
biologiques
relatif de ces évènements est fondé sur
des
1. Lecture d’
une carte géologique
Les couleurs portées sur une carte géologique correspondent aux âges des roches sédimentaires ou à la nature des
roches magmatiques et métamorphiques. Les roches sédimentaires sont datées relativement les unes par rappo
autres, chaque étage portant un nom évoquant le lieu où il fut décrit pour la première fois.
2. Les
principes de la chronologie relative
PRINCIPE DE SUPERPOSITION :
Le principe de superposition permet d’
ordonner
horizontalement. Il s’applique à toutes les
volcaniques).
Lorsque plusieurs strates sédimentaires
inférieure, mise en place la première, est la plus âgée.
Il faut souligner que dans le cas d’
unique de ce principe ne permet pas de dater
Coulée de lave à Hawaï.
La coulée recouvrant la route est plus jeune
DATATION RELATIVE DES ROCHES ET DES
ÉVÈ
NEMENTS G
positionne
r dans le temps des évènements
géologiques
biologiques
(crise Crétacé Tertiaire) les uns par rapport
aux
des
principes géométriques et paléontologiques.
une carte géologique
Les couleurs portées sur une carte géologique correspondent aux âges des roches sédimentaires ou à la nature des
roches magmatiques et métamorphiques. Les roches sédimentaires sont datées relativement les unes par rappo
autres, chaque étage portant un nom évoquant le lieu où il fut décrit pour la première fois.
principes de la chronologie relative
ordonner
un ensemble de couches superposées
suppos
roches qui présentent des structures stratifiées
ou
Lorsque plusieurs strates sédimentaires
(ou coulées volcaniques)
sont superposées, la strate
inférieure, mise en place la première, est la plus âgée.
Ici, la strate 1
est située sous la strate
De même, 2
est plus ancienne que
Le principe de
superposition
des sédiments
se déposent, ou qu'il y a une succession de
coulées volcaniques, la
strate
vieille que celle qui se trouve au
événements
tectoniques qui conduisent une disparition de la
relativement des strates.
La coulée recouvrant la route est plus jeune
.
.
Oligocène de Manosque. S
uperposition de strates sédimentaires (calcaires
puis lignites puis calcaires). Les couches supérieures sont les plus jeunes
NEMENTS G
ÉOLOGIQUES
géologiques
(formation dune chaîne de
aux
autres Le positionnement
Les couleurs portées sur une carte géologique correspondent aux âges des roches sédimentaires ou à la nature des
roches magmatiques et métamorphiques. Les roches sédimentaires sont datées relativement les unes par rappo
rt aux
autres, chaque étage portant un nom évoquant le lieu où il fut décrit pour la première fois.
suppos
ées s’être déposées initialement
ou
roches sédimentaires et roches
sont superposées, la strate
(ou coulée)
est située sous la strate
2 et est donc plus âgée.
est plus ancienne que
3.
superposition
peut s'énoncer ainsi : « lorsque
se déposent, ou qu'il y a une succession de
strate
située le plus bas sera plus
vieille que celle qui se trouve au
-dessus. »
stratification initiale l’application
uperposition de strates sédimentaires (calcaires
puis lignites puis calcaires). Les couches supérieures sont les plus jeunes
PRICNCIPE DE RECOUPEMENT :
Lorsque deux structures géologiques se recoupent, la plus récente recoupe la plus ancienne.
Une intrusion granitique se mettant en place par cristallisation d
pl
us jeune que les roches encaissantes. Ce principe de recoupement s
la montée d’
un magma étant toujours postérieures à la formation des roches traversées.
La formation d’un pli ou d
’une faille e
Paysage d’Islande.
La route recoupant la coulée de lave du XV
jeune que la coulée
de lave. Cette coulée remplissant partiellement la vallée
est plus jeune que la formation de la vallée.
Lorsqu’une strate repose à l’
horizontale sur des strates
deux ensembles, on parle de
discordance
formation plissée et érodée est
antérieure
Route de Las Vegas à la Vallée de la Mort.
Terrains volcano
affectés p
ar une faille. L'ensemble est recouvert par une coulée de laves non
affectée par la faille. La faille est donc postérieure aux terrains volcano
sédimentaires mais antérieure à la coulée de lave.
Lorsque deux structures géologiques se recoupent, la plus récente recoupe la plus ancienne.
Une intrusion granitique se mettant en place par cristallisation d
un magma au cours de son
us jeune que les roches encaissantes. Ce principe de recoupement s
applique aux filons et aux cheminées volcaniques,
un magma étant toujours postérieures à la formation des roches traversées.
’une faille e
st plus récente que celle des roches qu
’ils affectent.
Ici, la faille F
affecte les strates
est donc plus récente que 2
mais plus ancienne que
«
Un événement (intrusion
discordance, érosion
) qui provoque un changement dans la
géométrie
des roches est postérieur à la dernière strate qu'il
affecte et antérieur à la première strate non affectée.
La route recoupant la coulée de lave du XV
e
siècle est plus
de lave. Cette coulée remplissant partiellement la vallée
Région des Sables d'Olonne (Vendée)
foliées, recoupées par un filon granitique sans foliation ni plissement. Le filon
est donc plus jeune que les roches métamorphiques.
horizontale sur des strates
plissées, érodées,
on a une zone de contact anormale entre ces
discordance
: une couche très ancienne est alors
en contact avec une cou
antérieure
à la strate horizontale
non affectée par le plissement.
Terrains volcano
-sédimentaires
ar une faille. L'ensemble est recouvert par une coulée de laves non
affectée par la faille. La faille est donc postérieure aux terrains volcano
-
Région du bassin de Lodève.
Terrains triasiques horiz
discordance des terrains permiens inclinés de 15°. Le basculement a donc eu
lieu après le dépôt des terrains permiens mais avant celui du dépôt des
terrains triasiques. Il est donc permien terminal.
Lorsque deux structures géologiques se recoupent, la plus récente recoupe la plus ancienne.
un magma au cours de son
ascension, un granite est
applique aux filons et aux cheminées volcaniques,
’ils affectent.
affecte les strates
1 et 2 mais pas la strate 3. Elle
mais plus ancienne que
3.
Un événement (intrusion
magmatique, faille, plissement,
) qui provoque un changement dans la
des roches est postérieur à la dernière strate qu'il
affecte et antérieur à la première strate non affectée.
»
Région des Sables d'Olonne (Vendée)
. Roches métamorphiques plissées et
foliées, recoupées par un filon granitique sans foliation ni plissement. Le filon
est donc plus jeune que les roches métamorphiques.
on a une zone de contact anormale entre ces
en contact avec une cou
che récente. La
non affectée par le plissement.
Terrains triasiques horiz
ontaux recouvrant en
discordance des terrains permiens inclinés de 15°. Le basculement a donc eu
lieu après le dépôt des terrains permiens mais avant celui du dépôt des
terrains triasiques. Il est donc permien terminal.
PRINCIPE D'INCLUSION
:
Les morceaux de roche inclus dans une autre couche sont plus anciens que leur contenant.
Église de San Juan de Paricutin (XVIII
e
siècle), Mexique. L'édifice est englobé
dans la coulée de lave du volcan Paricutin, émise lors de l'éruption de février
1943.
Région d'Albas (Département de l'Aude). Couche de conglomérat X
contenant des galets provenant d'une couche Y. La couche X est plus récente
que la couche Y. Ici Y est du Jurassique et X du Crétacé
PRINCIPE DE CONTINUITÉ :
Ce principe permet de donner un âge sur toute la surface la couche est représentée quelle que soit la nature lithologique de la
couche.
L’âge d’une strate est la même sur toute son étendue. Des roches de nature différentes ont donc le même
âge si elles appartiennent à la même strate.
Ex : la formation de gypse de Montmartre se retrouve à Cormeilles et au nord de la Marne. En ces différents points de la région
parisienne, on retrouve les mêmes formations, identifiables par leur caractères lithologiques (gypse) et situées dans la même
position les unes par rapport aux autres. On admet donc que l’âge de cette couche est le même aux différents endroits on
l’identifie.
PRINCIPE D’IDENTITÉ PALÉONTOLOGIQUE :
Ce principe permet des corrélations à distance entre plusieurs formations sédimentaires. Il est basé sur le
fait que 2 strates contenant le même fossile sont de même âge. L’application de ce principe repose sur
l’utilisation de fossiles stratigraphiques.
Un bon fossile stratigraphique doit :
- Être caractéristique d’une courte période de temps, et donc appartenir à une espèce dont la durée
d’existence à été particulièrement brève.
- Avoir une vaste répartition géographique, pour qu’il puisse se rencontrer en des endroits éloignés les
uns des autres.
- Être abondant, pour augmenter la probabilité de la rencontrer dans une roche sédimentaire.
Ces caractères se rencontrent principalement chez des espèces marines, nageuses, comme les Ammonites, ou
planctoniques, comme nombre de Foraminifères. Par leur abondance, certains microfossiles peuvent constituer des
marqueurs du temps à l’échelle planétaire.
Une datation plus précise peut être obtenue grâce à des associations de fossiles. Les espèces caractérisant un même
horizon biostratigraphique n’ont existé ensemble que pendant une courte durée.
3. L’échelle relative des temps géologique
Les principes de continuité et d’identité paléontologique ont permis d’établir une chronologie relative des temps
géologiques à l’échelle mondiale : « L’échelle stratigraphique des temps géologiques ». Celle-ci est découpée en ères,
systèmes ou périodes, et en étages, unités de temps plus petites. Plusieurs strates superposées peuvent appartenir au
même étage.
Le principe de recoupement permet de préciser l’âge d’une roche sédimentaire située au contact d’une
roche magmatique dont on connait l’âge absolu. Elle est plus récente lorsqu’elle la surmonte, et est plus
ancienne lorsqu’elle est recoupée par elle.
En situant dans le temps les étages de l’échelle stratigraphique, les principes de chronologie relative, associés aux
méthodes de datation absolue, permettent de mesurer la durée des phénomènes géologiques.
ERREURS CLASSIQUES A EVITER :
- L’épaisseur d’une strate ne peut servir à estimer la durée qu’elle représente : en fonction du milieu de
sédimentation considéré, l’épaisseur d’une strate est variable.
- Avant d’utiliser le principe d’identité paléontologique, il faut vérifier que le fossile utilisé est vien un fossile
stratigraphique.
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