Au début, on débranche l'erlenmeyer et on amorce le siphon B. En raison du principe
des vases communicants, une partie de l'eau du barboteur se vide de façon à ce que le
niveau d'eau devienne le même dans le barboteur et dans le cylindre gradué. Avant
d’ajouter le mélange réactionnel dans l'erlenmeyer, on referme le système et on note
le volume d'eau dans le cylindre lorsque les niveaux d'eau du barboteur et du
cylindre gradué sont égaux. L'augmentation de pression due à l'hydrogène dégagé
provoque un déplacement d'eau vers le cylindre gradué. Le volume d'eau ainsi
déplacée peut être considéré égal au volume d'hydrogène dégagé par les réactions
chimiques, l'hydrogène étant pratiquement insoluble dans l'eau.
À la fin de l'expérience, on égalise de nouveau les niveaux d'eau du barboteur et du
cylindre gradué sans ouvrir l'erlenmeyer contenant le mélange réactionnel dans le but
de mesurer le volume d’eau final dans le cylindre. À ce moment, la pression
atmosphérique, p atm, compense exactement la pression interne du système, laquelle
est due à la pression du gaz hydrogène, p H2 , et à celle de la vapeur d'eau, p H2O :
p atm = p H2 + p H2O
Alors que la pression de vapeur d'eau, p H2O, peut être trouvée selon la température de
l'eau (dans une table disponible au laboratoire), la pression d'hydrogène, p H2 , peut
être transformée en nombre de mole d'hydrogène, n H2 en se servant de l'équation des
gaz parfaits:
n H2 =
pH2 x VH2
RT
où T est la température de l'hydrogène (en K), V est le volume d'hydrogène dégagé
(en L) et R la constante des gaz parfaits (8,3145 kPaL / molK)
L'équation chimique équilibrée de la réaction du zinc nous permet de faire des calculs
stoechiométriques pour déterminer le pourcentage massique de zinc sur des clous
galvanisés déjà pesés.