Prix du livre de philosophie
Comité de lecture des élèves de TL1
Kitsch dans l'âme,
de Christophe Genin
Kitsh dans l'âme, de Christophe Genin
Ce mot universel pourrait équivaloir à « camelote » en français, cependant, ce goût du tape-à-l'œil,
du faux n'a-t-il pas l'avantage d'être ai et reconnu par le plus grand nombre ? « Si l'original est
bien magnétique, le public n'a finalement affaire qu'à des substituts, pourtant chargés du même
magnétisme ». Mais alors pourrons-nous un jour apprécier à leur juste valeur les porte-clefs tour
Eiffel ? La réponse est dans ce livre qui ne compte qu'une centaine de pages.
Pauline Valton
Qu'est-ce que le kitsch ? Dans ce livre, l'auteur traite du kitsch qui initialement fut l'objet d'un
jugement péjoratif et est devenu peu a peu un style artistique apprécié, assumé. Le kitsch fait
référence à la camelote, à des objets de mauvais goût. Cependant, dans ce livre, l'auteur nous parle
du jugement de valeur que nous pouvons porter au quotidien, de notre rapport au superficiel. Quelle
est la vraie valeur d'un set de table avec la Joconde ou d'une petite tour Eiffel pailletée ? Ils
représentent des symboles. « Si l'original est bien magnétique, le public n'a finalement affaire qu'à
des substituts, pourtant chargés du même magnétisme ».
Louise Le Meur & Mélissa Duplan
Le Kitsch dans l'âme est un ouvrage de 125 pages ayant été écrit en 2010 par Christophe Genin. À
travers cette lecture, nous comprenons comment le kitsch est pasde quelque chose de mauvais à
quelque chose d'apprécié au sein de la société et ce, à travers différents éléments et autres. Il est
expliqué dans le livre que le kitsch représente l'accumulation de jolies choses qui atteignent ainsi le
moins beau, le trop, voire le ridicule. Des exemples sont donnés pour nous permettre de rapidement
saisir l'idée. Seulement, il est aussi expliqué que le kitsch n'est pas uniquement une rubrique
esthétique mais bien un phénomène historique, ce qui fait que notre société est traversée de kitsch,
puisque, initialement, il représente quelque chose voulant « faire bien » en imitant le « mieux »
d'une chose supérieure.
C. I.
Kitsch dans l'âme de Christophe Genin (2010)
Christophe Genin, agrégé de philosophie et docteur en lettres, est maître de conférences à la
Sorbonne en philosophie de l’art et théorie de la culture. Ses travaux portent sur l’art contemporain,
ses nouvelles formes émergentes et ses conditions de réception. En 2010, il publie Kitsch dans
l'âme qui porte sur le kitsch et ses plusieurs définitions. Le kitsch a avant tout un côté esthétique.
Toute chose peut être qualifiée de « kitsch », un objet (de décoration ou autre), un vêtement ou
encore un bijou. Ce mot, utilisé à travers le monde, trouve ses origines dans la langue allemande. Il
peut être considéré comme quelque chose de trivial, démodé ou populaire. Il inclut donc un
jugement de valeur.
Nous allons parler d'une phrase extraite de la page 53, « C'est trop kitsch ! ». Cette citation est de
nos jours très utilisée et est presque devenue une expression. Elle peut être exprimée dans plusieurs
contextes. Par exemple, un bibelot peut être qualifié de « trop kitsch ». C'est en général un objet
destiné à la masse (comme un nain de jardin), quelque chose que l'on retrouve un peu partout.
Ce livre ne m'a pas paru simple à lire. Malgré le fait qu'il soit assez court, l'auteur utilisait des
termes que je n'ai pas tout le temps compris. Cependant, les points que je qualifierais de positifs
sont les tableaux explicatifs que l'auteur élabore ainsi que les exemples qu'il utilise pour illustrer ses
idées (des références à Michael Jackson par exemple).
Houria Benyakoub
Revivre,
de Frédéric Worms
Titre : Revivre : Éprouver nos blessures et nos ressources
Auteur : Frédéric Worms
Édition : Flammarion, collection : champs essais
Date : 2012
Commentaire du chapitre : L'art d'oublier et de renaître ?
Dès les premières phrases, de « Puisque la mémoire » à « au sens le plus positif du terme », nous
pouvons penser au film Eternal Sunshine.
Dans ce film, les héros joués par Jim Carrey et Kate Winslet, font appel à une agence qui s'occupe
de la mémoire et efface tous les souvenirs de leurs clients pour qu'ils puissent ainsi revivre, ne plus
souffrir. Mais le héros de Jim Carrey refuse au dernier moment qu'on lui supprime tous ses
souvenirs passés avec son ex petite amie.
Est-ce réellement la bonne solution d'oublier pour revivre ?
Dans ce passage du livre, Frédéric Worms nous explique ce qu'est l'art d'oublier.
L'art d'oublier est un paradoxe mais plus encore.
Pour son explication, il se réfère à de grands auteurs comme John Cowper Powys, Schopenhauer et
Nietzsche. Il montre comment ils ont abordé « l'oubli ».
On apprend d'abord que l'oubli est un « instinct chez l'homme » et que celui-ci a été tenté d'y
renoncer grâce « aux doctrines » pour « s'efforcer à affronter en face les douleurs et horreurs de la
vie ».
Notre mémoire est sélective, elle nous permet d'oublier certaines choses, des petits détails de notre
vie comme une chanson de publicité, la couleur d'un pull.
Certaines personnes oublient après un choc traumatisant.
Dans chaque moment négatif que l'on a vécu, il y a toujours une part de positivité. Si nous devions
oublier pour revivre ce serait inutile puisque après, lorsque l'on revit, nous recommençons, nous
allons faire d'autres erreurs, d'autres choix, un nouveau passé, de nouveaux souvenirs. Cela ne
s'arrêtera jamais.
C'est un cercle vicieux. Il ne faut donc pas oublier pour revivre, il faut vivre avec pour pouvoir
avancer.
Grâce à ce que l'on a déjà vécu nous pouvons recommencer vers une meilleure direction.
Ce que j'ai pensé du livre : J'ai bien aice livre car c'est un livre d'espoir, motivant, positif, qui
nous fait réfléchir. Ce livre est très intéressant. La lecture du livre est rapide, les chapitres sont
courts et l'écriture est fluide et simple à comprendre. Les chapitres ne se suivent pas, on peut donc
les lire selon le sujet qui nous intéresse le plus.
Anne-Lise Pires
Revivre: ou comment réellement éprouver ses blessures et ressources, Fréderic Worms
Ce livre a été écrit par le philosophe et professeur Fréderic Worms à l’École Normale Supérieure en
2012. Il est découpé en quatre grandes parties, elles-mêmes composées de sous-parties.
Ce livre parle de revivre, mais sous différentes formes. Revivre ce que l'on a déjà vécu, c'est-à-dire
se remémorer des bouts de notre vie, être nostalgique. Revivre, c'est vivre au sens de répétition, de
ressassement (revivre un traumatisme). Mais aussi revivre dans le sens de renaître, de prendre un
nouveau départ, tout recommencer.
On a dans ce livre l'opposition entre les blessures et les ressources entre le passé et l'avenir. Être
tiraillé par notre vécu difficile du passé et par la possibilité de tout reconstruire dans l'avenir.
L'auteur veut nous faire comprendre que nos vies ne sont pas figées, que l'existence est mobile,
malléable. L'Homme est doué d'une capacité de se reconstruire, de changer.
En lisant ce livre j'ai ressenti la demande sincère de l'auteur de ne pas rester figé sur un échec ou
une blessure quelle qu'elle soit mais au contraire d'aller de l'avant, de se mélanger à la société, de
revivre...
Emma Guiblain
Revivre : ou comment réellement éprouver ses blessures et ressources
Frédéric Worms, philosophe et professeur à l'école Normale Supérieure, retranscrit à travers ce livre
différentes manière de « revivre ». Mais avant tout, il l'explique. Comment revivre ? Dans quelle
situation ? Pourquoi ?
Durant tout le long de cet essai, Worms s'adresse à nous. Le lien se construit donc vite et nous voilà
lancés dans une lecture passionnante.
En passant par Nietzsche, mentionnant Dante et d'autres grands philosophes, ou en citant des films
récents ou non, il nous explique comment nous revivons et comment ce simple mot « revivre » est
divisé en deux notions et en quoi elles s'opposent.
Il y a revivre ce que l'on a vécu et ressasser ses moments vécus, ses souvenirs. Mais revivre signifie
aussi recommencer tout depuis le début.
« Vivre, c'est revivre » et c'est ce qu'il affirme. Mais c'est également revivre le passé. Un « passé qui
ne passe pas », d'où le titre Revivre : éprouver nos blessures et nos ressources. Et par la suite,
l'auteur rappelle plusieurs définitions.
Jusqu'à la fin de cet essai, on apprend à éprouver réellement nos blessures et nos ressources.
Bien que cet ouvrage ne soit pas découpé en plusieurs parties, les « chapitres » sont plutôt courts et
ne lassent pas la lecture.
Et, arrivant à la fin, nous pouvons fermer l'ouvrage et finalement : se sentir revivre.
Aya Channoufi
Penser la laïcité,
de Catherine Kintzler
Penser la laïcité est un livre qui devrait être lu par tous les lycéens. En effet, celui-ci initie à des
principes et valeurs qui sont omniprésentes dans notre société et sur la scène politique en France.
Ce livre est une mûre réflexion sur toutes les questions auxquelles ce mot renvoie ainsi que tous les
débats qu'il suscite. Le principe de laïcité et le régime laïc sont expliqués pour nous permettre de
comprendre comment l'un est lié à l'autre. Dans un climat tendu face à cette question de laïcité en
France, Catherine Kintzler explique via des exemples simples et connus de tous la place de cette
valeur tant chère à la République française.
Ce livre est très intéressant néanmoins je ne le trouve pas abordable facilement si l'on n'a pas
certaines connaissances en politique. C'est un sujet qui, faisant débat, est donc très compliqué à
traiter.
C'est un livre qui est aussi très enrichissant afin de traiter de la question de la liberté de conscience,
la liberté religieuse. C'est un livre qui m'a permis de comprendre beaucoup de choses dans le cadre
de mon cours de philosophie. Les questions de la culture, de la personne, de la conscience sont
mobilisées et me permettent ainsi d'être armée en exemples pour mes copies de philosophie.
Kenza Daoudi
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