LE JOURNAL DE L'ASBL ŒUVRE FÉDÉRALE L E S A M I S D E S A V E U G L E S Périodique trimestriel • N°4/2009 Bureau de dépôt : Mons 1 Sommaire Rencontre 2 Lady Maya Si la “Résidence Comtesse Madeleine d’Oultremont” m’était contée Chronique Médicale 2 3 Dépistage des troubles de la réfraction oculaire chez l’enfant 3 4 Glossaire La vie de l'asbl Le Centre de transcription et d’adaptation Une récompense bien méritée pour Claude Cassez, le professeur d’éducation physique du club sportif des Amis des Aveugles Dons et legs 4 4 2009 Edito Chers Amis lecteurs, Je reviens à l’instant d’une visite à la « Résidence Comtesse Madeleine d’Oultremont » en passant par les bâtiments « Princesse Paola » désormais réservés aux handicapés du Service Résidentiel pour Adultes, en passe d’être rénovés, et en traversant le parc du site où batifolaient 4 chiots labrador, surveillés par l’équipe du chenil et ce parcours m’a réchauffé le cœur en ce qu’il m’a permis de vérifier l’adéquation des services de l’A.S.B.L. à son objet social. La Résidence a quasi atteint son seuil d’hébergement et, ma foi, il y fait très agréable. Le SRA dispose de plus d’espace pour permettre à ses protégés de se livrer à ses activités sociopédagogiques et notre Centre de Formation de Chiens Guides répond parfaitement aux attentes des futurs maîtres d’un chien formé. Que demander de plus sinon de continuer sans relâche une tâche exaltante mais difficile qui pose quotidiennement des questions qui ne peuvent se résoudre que par la solidarité et l’efficacité d’une équipe soudée qui, à travers la Belgique, au départ de GHLIN et de KOKSIJDE, s’efforce d’améliorer l’ordinaire des non et malvoyants qui s’adressent à elle. Je remercie de la sorte les quelque 150 équivalents temps plein qui collaborent à l’œuvre, assistés de bénévoles admirables de dévouement sous la houlette et le contrôle vigilant du Comité de direction, fidèle émanation du Conseil d’administration et partant de l’Assemblée générale. Mais toutes ces heures passées, ces tracas endurés, ces soucis lancinants à force de considérer la fatale diminution des interventions publiques accompagnées de contrôles pointilleux, ne seraient rien si ne s’y vérifiait, à l’instar d’un baume compensateur, la générosité constante dont vous faites montre chers Amis lecteurs. Bravo ! Malgré les restrictions de toute nature qui vous tombent dessus et de celles qui s’annoncent, vous êtes là, répartis dans toutes les villes et campagnes du pays, à continuer à nous encourager. Ce sont des choses qui ne peuvent s’oublier en même temps qu’elles obligent : les responsables de l’A.S.B.L. entendent vous rendre compte de leur gestion et de leurs projets. Je vous détaillerai ceux-ci lorsqu’ils seront en état d’être présentés à savoir début 2010. Edito D’ici là, chers Amis lecteurs, je vous présente mes meilleurs vœux à partager en famille avec tous ceux qui vous sont chers. Le Président, J. GILLAIN Oeuvre Fédérale “Les Amis des Aveugles” rue de la Barrière 37-39 B-7011 Ghlin Tél.: 065/40.31.00 Fortis 270-0395750-43 « L a d y M AYA » Il y a 20 ans, Blanche, alors jeune mère de famille, peu épaulée par le père de ses enfants, décide de demander un chien guide aux Amis des Aveugles pour pouvoir être autonome et s’occuper pleinement de son fils et de sa fille. Lady partagera ainsi sa vie pendant 15 ans en lui rendant de bons et loyaux services mais surtout en lui apportant la complicité et la fidélité d’une véritable amie. Les trois dernières années de sa vie, Lady n’était plus très en forme et Blanche a décidé de lui octroyer une vraie retraite. Jusqu’à son dernier souffle, Lady a fait partie intégrante de la famille et a été ‘dorlotée’ par sa maîtresse. Aujourd’hui encore, Blanche ‘parle’ à sa fidèle compagne et lui raconte ses petites histoires comme si elle pouvait toujours l’entendre et la comprendre. Il y a 10 ans, Blanche a rencontré son amoureux d’aujourd’hui, devenu d’ailleurs son mari. Forte de leur entraide, de leur complicité et de leur autonomie à deux, Blanche n’a pas demandé de nouveau chien après la disparition de Lady. Son mari et elle pouvaient se déplacer à deux « bras dessus, bras dessous » et Blanche avait réappris à utiliser sa canne. Elle pensait que d’autres personnes pouvaient avoir plus besoin qu’elle d’un chien guide et ne voulait pas les en priver. Malheureusement, il y a deux ans, un drame de la route a endeuillé la vie de Blanche. Elle a alors commencé à avoir très peur des voitures, elle a perdu ses repères, était désorientée, avait des difficultés à se concentrer ; Blanche avait perdu confiance. Comme elle est d’un tempérament autonome, elle voulait continuer à se débrouiller seule, à avoir des activités mais tout prenait des proportions démesurées. Même pour se rendre dans des endroits connus, pour prendre le bus, pour aller déjeuner avec son amie, voire même aller au magasin au bout de la rue… elle avait peur, préférait rester à la maison ou prendre des taxis pour tous ses moindres déplacements. Blanche s’est dit que cela ne pouvait pas durer. Elle en a discuté avec l’assistante sociale de l’asbl et puis avec le psychologue et tous deux se sont accordés pour lui conseiller de reprendre un chien. Son mari a sans doute été le premier rassuré. Il n’aimait pas savoir Blanche seule à la maison ou sur les chemins quand il ne pouvait pas l’accompagner. Un jour où elle était de passage à Ghlin, elle est allée rendre visite à Richard qui avait bien évidemment été informé de l’histoire de Blanche et de son souhait d’avoir un nouveau chien guide. Avec beaucoup de diplomatie, comme toujours, Richard est allé chercher Maya pour la lui présenter. Blanche ne saura jamais ce que Richard a confié à Maya mais dès qu’elle est arrivée, elle a mis sa tête sur les jambes de celle qui allait devenir sa maîtresse comme si elle voulait lui dire «Ne t’inquiète plus maintenant je suis là». Blanche est retournée voir sa nouvelle compagne au chenil mais également aux Grands Près à Mons où elle faisait des démonstrations dans le cadre d’une belle opération d’information au grand public (septembre 2008). Fin octobre, elle a pu faire son écolage avec Maya et l’a ramenée chez elle. Maya n’a pas enlevé sa tristesse à Blanche mais elle lui a permis de reprendre goût à la vie, de lui redonner l’envie de sortir, de s’occuper d’elle, …. Blanche et son mari, malvoyant également, suivent des cours de cuisine à Ghlin pour pouvoir faire de bons petits plats à leurs enfants et petits enfants. Ils ont reconstruit leur vie avec Maya et sont très heureux de voir que dans la famille « on se bat » pour garder Maya pendant les vacances ! Aujourd’hui, Maya est la confidente de Blanche, celle qui l’accompagne partout, celle à qui elle explique tout. Maya le lui rend bien. Elle guide sa maîtresse mais surtout la protège. Elle est toujours à ses côtés, se couche sur ses pieds et la devance à la porte d’entrée pour lui dire, par des aboiements différents, qui est de l’autre côté ! Rien ne pourra effacer la douleur de Blanche mais la présence de son chien la réconforte tous les jours. Rencontre Si la « Résidence Comtesse Madeleine d’Oultremont » m’était contée. Terminons-en, une fois pour toute, avec cette histoire de construction vieille de 12 ans déjà, inaugurée le 27 mai dernier et opérationnelle dès le 1 er octobre. Depuis longtemps, l’A.S.B.L. offrait aux séniors non et malvoyants ce que l’on appelait un « home », abritant aussi des handicapés plus jeunes. En gros, les premiers relevaient de l’INAMI, les seconds de la législation alors nationale relative aux handicapés. Ils étaient tous logés, joyeusement confondus dans un bâtiment rénové inauguré en 1981 par SAR la Princesse PAOLA. C’était le home « Princesse PAOLA ». Au gré de la fédéralisation du pays, la législation relative aux handicapés devint matière régionale, de nature décrétale. L’Agence Wallonne pour l’Intégration des Personnes Handicapées – l’AWIPH – vit de la sorte le jour et veilla d’entrée de jeu à prodiguer ses interventions à la mesure d’un budget de plus en plus étriqué et en fonction de critères d’attribution très stricts. Absolument rien à redire à cette politique que du contraire. C’est dans cet esprit qu’il fut enjoint à l’A.S.B.L. de se conformer à la loi et de distinguer les hébergements réservés aux Maisons de Repos de ceux attribués aux Services Résidentiels pour Adultes. L’AWIPH subventionne ceux-ci, l’INAMI finance en partie le séjour de ceux-là mais la Région wallonne contrôle et arbitre la répartition géographique de celles-là. Toujours rien à redire à cela dans la mesure où des contrôles se justifient tant des abus se révèlent dans le chef d’exploitants peu scrupuleux essentiellement préoccupés par l’appât du gain. Un bémol toutefois, la distinction entre trois prétendus secteurs : le privé, le public et l’associatif, la part du lion étant réservée au secteur privé qui gloutonnerie européenne aidant est pour l’heure occupé, par l’entremise de multinationales, de racheter tout ce qui est à vendre. L’A.S.B.L., pendant ce temps, s’est évertuée à se 2 Plein Jour • N°4/2009 conformer à toutes ces exigences en choisissant d’édifier, sur fonds propres, une nouvelle maison de repos qu’elle a décidé d’appeler « Résidence Comtesse Madeleine d’Oultremont » en hommage à cette grande dame qui pendant ½ siècle s’est dépensée sans compter à GHLIN auprès des résidants qui avaient choisi d’y vivre. Le home « Princesse PAOLA », en passe d’être rénové, étant désormais réservé aux services du SRA. Un lecteur attentif devrait ce dire à ce stade : bravo les Amis, vous vous efforcez de satisfaire aux exigences décrétales et qui mieux est sans demander un cent pour le financement de la construction ! Mais pourquoi tout ce temps mis à les réaliser ces exigences ? Sachez à ce propos qu’à l’instar d’un marché persan, existe un marché du lit tout aussi compartimenté : vous ne pouvez pas transférer sans autorisation ministérielle un lit d’un secteur à l’autre quel qu’il soit. L’A.S.B.L. s’est heurtée longtemps à un mur d’incompréhension jusqu’au jour où le Ministre régional compétent a reconnu la spécificité de l’hébergement offert et que ne pouvait pas être admis, à la manière d’un truisme, que les handicapés de la vue devaient être hébergés dans des MRPA ordinaires. Et c’est ainsi que le projet a été couronné de succès. Le 1 er octobre 09, 76 séniors concernés pourront séjourner à GHLIN dans des conditions d’hygiène, de loisir, de confort, d’agencement et de quiétude totales. En outre, 6 chambres dites de court séjour sont à disposition. Toutes les informations, observations et conseils peuvent être directement obtenus auprès de la direction soit par téléphone – 065/40.31.00 – soit par e-mail – [email protected] – ou sur le site www.amisdesaveugles.be. Pour l’heure, presque toutes les chambres sont attribuées à des résidants non et malvoyants venus de toutes les Régions du pays. Mais il en reste et des visites sont organisées pour vérifier les conditions de séjour. Sans doute, rien ne vaudra jamais le regroupement familial mais l’exigüité et le coût des habitations privées jointes aux exigences d’une dispensation de soins appropriée par des spécialistes attentifs et disponibles, doit en l’occurrence prévaloir. Parce qu’indépendamment de tous les avatars inhérents à toute construction de nature immobilière, l’A.S.B.L. s’est heurtée aux obstacles de la répartition géographique dont je viens de vous parler et qui faisait que, « sur Mons », il y avait pléthore de lits. L’A.S.B.L. s’enorgueillit de relever pareil défi. Elle n’a pu y faire face et continuera à le faire que grâce à votre généreuse attention, chers Amis lecteurs. Soyezen remerciés. J. GILLAIN, Président PRATIQUE CLINIQUE: Dépistage des troubles de la réfraction oculaire chez l’enfant MONIQUE CORDONNIER, MD, PhD COMPREHENSIVE OPHTHALMOLOGY UPDATE VOLUME 7, n° 2 - MARS-AVRIL 2006 Résumé : Il est bien connu que les anomalies de la réfraction* oculaire jouent un rôle déterminant dans la genèse de l’amblyopie*. L’objectif actuel d’un dépistage précoce des troubles de la fonction visuelle est de rechercher ces anomalies de réfraction ainsi que le strabisme et les opacités des milieux intraoculaires. Ce numéro de Update présente une revue de la fréquence des anomalies de la réfraction oculaire dans la population d’âge préscolaire*, du risque amblyogène et des différentes méthodes de dépistage des troubles de la réfraction oculaire, y compris le matériel requis, les coûts et la performance diagnostique. (Comprehensive Ophthalmology Update 7: 63-75, 2006) Mots-clés : facteurs amblyogènes • amblyopie • troubles de la réfraction oculaire • dépistage des troubles de la réfraction oculaire • méthodes de dépistage des troubles de la fonction visuelle Le Dr Cordonnier est affiliée à l’Université Libre de Bruxelles, Service d’ophtalmologie, Bruxelles, Belgique. Adresse de demande de nouvelle publication : Monique Cordonnier, MD, PhD, Université Libre de Bruxelles, Service d’ophtalmologie, 808, Route de Lennik, 1070 Bruxelles, Belgique e-mail : [email protected] Introduction Comme le strabisme* et les anomalies de la réfraction oculaire sont des causes d’amblyopie étroitement liées entre elles, les chiffres attribuant la responsabilité de l’une ou l’autre cause à l’amblyopie dépendent de l’âge des sujets étudiés et de la recherche effective d’anomalies de la réfraction oculaire. Par exemple, une étude1 réalisée en 1966 parmi 1215 enfants belges âgés de six à dix ans a trouvé 52 (4%) cas d’amblyopie. 54% de ces cas étaient causés par le strabisme, et 38% par un trouble de la réfraction oculaire. De même, un traité2 et des revues générales3 antérieurs ont attribué au strabisme le rôle principal dans la genèse de l’amblyopie. Cependant, des études4-6 plus récentes mesurant la réfraction chez des enfants plus jeunes, âgés de trois à sept ans, donnent aux anomalies de la réfraction oculaire un rôle prépondérant dans la genèse de l’amblyopie (Figure 1) : 55% à 65% de cause réfractive à l’amblyopie pour 25% à 45% de cause d’origine strabique. D’autres causes rares de l’amblyopie sont les opacités des milieux intraoculaires, le ptosis* et le nystagmus* moteur7. La discordance entre les études plus anciennes et les études plus récentes émane du fait que les troubles de la réfraction, tels que l’anisométropie* et en particulier l’hypermétropie*, peuvent conduire ultérieurement au strabisme8-12. Comparée à l’ésotropie* précoce survenant avant l’âge de six mois et dont la prévalence est faible (+/1%)8, 13, l’ésotropie accommodative est au moins deux fois aussi fréquente et apparaît le plus souvent après l’âge de deux ou trois ans14, 15. Si les données concernant la réfraction sont inconnues, on peut attribuer à tort une amblyopie à une ésotropie d'origine accommodative. En réalité, c’est le trouble de la réfraction oculaire qui favorise le strabisme et conduit à l’amblyopie. GLOSSAIRE Les mots définis dans ce glossaire seront signalés par un astérisque* lorsqu’ils apparaissent pour la première fois dans le texte du présent travail Fig. 1. Rôle proportionnel moyen (%) des facteurs amblyogènes dans la genèse de l’amblyopie parmi les enfants âgés de trois à sept ans. La correction optique de l’anomalie de réfraction oculaire avant le développement du strabisme peut prévenir tant le strabisme que l’amblyopie8, 12. Un autre point de confusion provient du fait que, si le strabisme survient suite à des anomalies de la réfraction oculaire dans le développement de l’amblyopie, le risque amblyogène associé au strabisme, une fois présent, est plus important que celui associé aux anomalies de la réfraction oculaire. Le tableau 1 rassemble des données de plusieurs études1, 8-10, 13, 16-21 pour préciser les risques d’amblyopie et de strabisme relatifs aux principaux facteurs amblyogènes. TABLEAU 1 Le risque d’amblyopie et de strabisme en fonction des principaux facteurs amblyogènes Facteur amblyogène Amblyopie (%) Strabisme 53 Vereecken 1 (enfants 6 à 10 ans) Friedmann 13 (enfants 1 à 2,5 ans) 41 47 Quéré 16 (âge moyen = 7,5 ans) Latvala 17 (enfants 1 à 6 ans) 52 45 Shaw 17 (enfants 1 à 15 ans) Malbran 19 (âge inconnu) 65-70 Anomalie réfractive Risque amblyogène (%) Risque strabogène (%) sous cycloplégie à 1 an à 4 ans à 4 ans Hypermétropie (> 3,5 D) 24 Abrahamsson 20 Atkinson 8 37,5 21 48 45 Ingram 10 Astigmatisme (> 1 D) Abrahamsson 20 7 (5 à 35)* Astigmatisme (> 1,5 D) Ingram 10 9,3 Anisométropie (> 1 D) Abrahamsson 21 10,3 à 28,6* Anisométropie (> 3 D) Abrahamsson 9 60 25 Les études portant sur le strabisme font une estimation de la proportion d’amblyopie parmi les patients présentant un strabisme concomitant chez les enfants âgés de un an à quinze ans 1, 13, 16-19. Les études portant sur le risque amblyogène et strabogène dû aux anomalies de la réfraction oculaire sont menées à différents moments dans la même population (la réfraction est mesurée à l’âge d’un an, le strabisme et l’amblyopie sont évalués à l’âge de quatre ans environ) 8-10,20,21. * Différents scores selon que l’anomalie de la réfraction oculaire diminue, persiste ou augmente entre l’âge d’un an et l’âge de quatre ans. Enfin, bien qu’il y ait de nombreuses preuves que des troubles de la réfraction oculaire précèdent le strabisme et l’amblyopie chez de nombreux enfants, l’inverse peut parfois se produire, ce qui est une cause supplémentaire de confusion : dans l’amblyopie unilatérale, l’œil fixateur, quant à son statut réfractif, devient plus myope, tandis que l’œil amblyope reste hypermétrope, ce qui conduit à une anisométropie secondaire 22. Point fort n°1 Les anomalies de la réfraction oculaire ont un rôle prépondérant dans la genèse de l’amblyopie. Parmi elles, la cause la plus fréquente de strabisme et d’amblyopie est l’hypermétropie forte. Chronique médicale NUMEROS DE COMPTE Vous êtes interpellé par nos différents numéros de compte? Pas d’inquiétude! Ils ont été prévus pour donner à notre administration un meilleur moyen de contrôle sur nos rentrées. Vous n’avez donc aucune crainte à avoir lorsque vous utilisez le bulletin de virement qui est joint à votre périodique. Encore merci pour votre précieuse aide! Age préscolaire: enfant de 6 mois à 5 ans. Age scolaire : enfant de 5 ans à 18 ans. Accommodation: correspond à un changement de forme du cristallin causé par la contraction du muscle ciliaire situé à l'intérieur de l'œil. L'innervation de ce muscle dépend du système parasympathique. L'accommodation permet de focaliser les images plus près du centre optique de l'œil. Elle est nécessaire pour l'activité de lecture chez la plupart des sujets. Elle est aussi nécessaire en dehors de l'activité de lecture chez les hypermétropes car elle permet de compenser partiellement ou totalement ce défaut sans intermédiaire de lunettes. Amblyopie: mauvaise vision par défaut d'expérience visuelle entraînant une anomalie de développement du cortex visuel. N'implique pas nécessairement un défaut de structure de l'œil. Amétropie: état contraire à l'emmétropie, défaut réfractif significatif. Anisométropie: désigne un état réfractif d'un œil différent de celui de l'autre. Astigmatisme: amétropie cylindrique. Défaut réfractif de l'œil responsable d'un flou des repères visuels orientés selon un méridien. Axe: lorsqu'on parle d'astigmatisme, oriente la direction à donner au cylindre pour corriger cet astigmatisme. L'axe se quantifie en degrés, le degré zéro correspondant au méridien horizontal. Cycloplégie: paralysie de l'accommodation. En clinique, celle-ci est obtenue avec des gouttes qui diminuent la contraction du muscle ciliaire (effet parasympathicolytique). Cylindre: correspond à un des trois paramètres caractérisant la réfraction d'un œil. Le cylindre se quantifie en dioptries et caractérise l'astigmatisme. Il est orienté en degrés par la valeur de son axe qui accompagne toujours une valeur de cylindre. D=dioptrie : unité de mesure des anomalies réfractives. Correspond à l'inverse de la distance focale (en mètres) de l'œil concerné. Emmétropie: état réfractif « idéal» d'un œil qui fait que les images d'objets situés au loin sont exactement focalisées sur sa rétine sans aucun besoin de correction optique ni d'accommodation. Esotropie : désigne un strabisme convergent. Hypermétropie ou hyperopie: amétropie sphérique. Défaut réfractif d'un œil responsable d'un flou global des repères visuels qui sont focalisés en arrière de la rétine. Cette défocalisation peut être en partie compensée par l'accommodation. Myopie: amétropie sphérique. Défaut réfractif d'un œil responsable d'un flou global des repères visuels, les images d'objets situés au loin étant focalisées en avant de la rétine. Nystagmus: désigne un mouvement involontaire de vaet-vient permanent des yeux. Ptosis: terme utilisé pour désigner une paupière supérieure tombante. S'il est important, le ptosis peut constituer un obstacle à la pénétration de la lumière dans l'œil. Réfraction: se rapporte aux caractéristiques réfractives d'un œil (myopie, hypermétropie, astigmatisme). La réfraction d'un œil s'exprime communément par trois paramètres: la sphère, le cylindre et l'axe. Rétinoscopie ou skiascopie : correspond à une technique de mesure de la réfraction. L'examinateur dirige vers l'œil une fente lumineuse à laquelle il imprime un mouvement de va et vient et il analyse la manière dont le fond d'œil réfléchit cette fente lumineuse, celle-ci étant directement liée à la réfraction de l’œil examiné. Sphère: correspond à un des trois paramètres caractérisant la réfraction d'un œil. Elle se quantifie en dioptries et correspond à l'hypermétropie si elle est positive, la myopie si elle est négative. Strabisme: communément parlant, quelqu'un qui a du strabisme est quelqu'un qui louche. Correspond à un désalignement des yeux: un œil fixe avec la macula, l'autre pas. Le strabisme se quantifie en dioptries prismatiques ou en degré. On peut loucher beaucoup ou si peu que cela ne se voit pas. ATTENTION AUX FAUX DÉMARCHEURS! Des personnes malhonnêtes vendent des objets soi-disant au profit des «Amis des Aveugles». C’est inexact. Si vous voulez aider notre A.S.B.L., versez plutôt vos dons au compte de l’Association mais n’achetez rien à ces imposteurs. Plein Jour • N°4/2009 3 La vie de l’asbl Dons & legs Le Centre de transcription et d’aptation Le Braille pour les non-voyants L'agrandissement pour les malvoyants La mission du Centre de transcription est de rendre toute information accessible aux personnes déficientes visuelles. Le travail des copistes consiste, d'une part, à transcrire des documents manuscrits ou imprimés c'est-à-dire de les reproduire grâce à un système d'écriture différent et, d'autre part, à les adapter à ce nouveau système d'écriture qui est le Braille. Trois personnes y travaillent dont une malvoyante. Nous ajoutons également l'aide d'un prestataire extérieur afin de nous assister dans des domaines plus pointus comme l'adaptation scolaire mathématique et scientifique. Grâce à un équipement informatique adapté (ordinateur, scanner, logiciel Braille, imprimante Braille), l'équipe de travail effectue: • des transcriptions destinées aux particuliers. Toute personne handicapée visuelle connue de notre service social peut faire appel à nos services afin de faire adapter l'ouvrage souhaité: romans, ouvrages divers, mode d'emploi… et ce en toute langue. • des transcriptions destinées aux organismes publics ou privés. Liste téléphonique, règlement de travail, revue, journal, menus, documents divers… • l'édition en Braille et en grands caractères d'un bulletin trimestriel d'informations sur les activités de l'association, d'informations sociales ainsi que sur tous les renseignements utiles concernant les personnes non- et malvoyantes, "HISTOIRES DE VOIR" (FR. et NDLS). • l'édition en Braille d'un trimestriel ouvert sur l'actualité, "AMITIE NOUVELLE" (FR.). • l'adaptation d'ouvrages scolaires pour des étudiants handicapés visuels qui sont intégrés dans l'enseignement ordinaire. Cette adaptation est faite en Braille ou en grands caractères sur support papier ou informatique. Adaptation individuelle et spécifique pour chaque étudiant afin de satisfaire au mieux leurs besoins et les exigences liées à leurs études. Actuellement, le Centre travaille pour une dizaine d'étudiants de tous niveaux: primaire, humanité et supérieur. Un travail parfois complexe qui demande de nombreuses heures de préparation lorsqu'il s'agit de mathématique, de sciences ou de langues… • l'agrandissement par ordinateur de tous types de documents. Adaptation personnalisée suivant les besoins de chaque individu. mieux les personnes handicapées visuelles qui font appel à nos services avec une priorité absolue pour les étudiants qui rencontrent déjà dans leurs études plus de difficultés que les étudiants voyants. Ces différentes activités ont toutes la même finalité: augmenter l'autonomie des non et malvoyants, et, plus généralement, les aider à surmonter leur handicap en leur fournissant un moyen d'accès aux besoins de loisir, d'information, de culture et d'intégration scolaire ou professionnelle tellement nécessaire à notre époque. Le Centre de transcription est un département de l'Entreprise de Travail Adapté. Il reçoit des subsides de fonctionnement de la part de l'Agence Wallonne d'Intégration de la Personne Handicapée (AWIPH) à la seule condition de se soumettre à la réglementation des Entreprises de Travail Adapté en Région wallonne. Pour tout renseignement complémentaire vous pouvez contacter Mme Bougard au 065.40.31.67 ou par mail: [email protected] Une récompense bien méritée pour Claude Cassez, le professeur d’éducation physique du Club Sportif des Amis des Aveugles Chaque année, dans le cadre du mérite sportif, la ville de Mons récompense des gens qui se dévouent pour animer les clubs sportifs. Cette année, c’est Claude Cassez qui a été mis à l’honneur. Il est professeur d’éducation physique et encadre notre Club sportif depuis 35 ans. Dans un premier temps, les activités se déroulaient au Centre sportif de l’université de Mons. Et elles consistaient en une séance de gymnastique et une séance de natation. Actuellement, l’aquagym et la natation se déroulent chaque mercredi à la piscine de Colfontaine. C’est avec un feeling extraordinaire que Claude anime nos séances. Les exercices se succèdent mais chaque fois adaptés aux capacités de chacun d’entre nous. Merci à Claude pour tous ces exercices qui contribuent à améliorer notre bonne santé et à accroitre notre mobilité. Merci à Claude de nous prodiguer tous ces bienfaits dans un climat de bonne humeur et de convivialité. Merci à la ville de Mons pour cette récompense tellement méritée qu’elle vient d’attribuer à notre professeur d’éducation physique. Chers Amis lecteurs, vous imaginez bien que l'association ne peut complètement satisfaire à son objet social que grâce à votre incessante générosité. Celle-ci peut se manifester de plusieurs façons. Outre les plus connues, celles des donations entre vifs ou testamentaires dont il sera question ci-après, existe celle moins courante et pourtant très simple du "don en nature", acception prise dans son sens le plus usuel en ce qu'elle vise tout objet mobilier qui peut présenter une utilité pour l'association. Ainsi peut-il s'agir d'ordinateurs, d'appareils électro-ménagers, de meubles meublants qui, en dehors de toute masse successorale, sont susceptibles d'évaluation et donnent par conséquent aussi lieu à exonération fiscale. Ces éléments mobiliers peuvent s'avérer d'une grande utilité pour l'œuvre. Pour le reste, demeure toujours la voie de la donation entre vifs ou celle à cause de mort sous forme de legs. Cette voie vous permet de transmettre la propriété de biens mobiliers - argents, titres, oeuvres d'art, etc - et immobiliers - maisons, appartements ou autres immeubles - au(x) bénéficiaire(s) que vous entendez gratifier. Vous pouvez effectuer un legs en rédigeant un testament olographe qui doit être écrit en entier de votre main, daté et signé. Celui-ci peut être conservé à la maison, déposé dans un coffre, ou mieux, déposé chez un notaire qui vous donnera toujours d'utiles conseils. Toutefois, il est préférable d'opter pour un testament authentique qui est rédigé par un notaire en présence de deux témoins. C'est le document le plus officiel et le plus sûr ; il ne peut souffrir d'aucune contestation. Vous pouvez également faire une donation par acte authentique en faveur de notre A.S.B.L. pour soutenir l'action que nous menons en faveur des personnes handicapées visuelles. TAUX DES DROITS DE SUCCESSION Nous sommes bien entendu soumis aux droits de succession, mais ceux-ci sont réduits. En effet, ils sont de 7% à dater du 23/12/2005 quel que soit le montant du legs ou de la donation. Toutefois, en ce qui concerne la région de BruxellesCapitale, ils sont de 12,5% pour les legs faits aux Associations sans but lucratif qui ont obtenu l’agrément fédéral visé aux articles 104 et 110 du code des impôts sur les revenus; ce qui est le cas de notre Association. Pour plus d'informations sur les libéralités que vous pouvez effectuer au profit de l'A.S.B.L. "Oeuvre Fédérale Les Amis des Aveugles", nous vous invitons à prendre contact avec Madame C. DUFOUR au 065/ 40.31.00. « Je so u ss ig n é (n om , pr én om s, li naissance, eu et d a te adresse), déc de lare faire m ainsi qu’il su on testamen it. Je révoque t tous les testam disposition ents et autres s de derniè re volonté que antérieurem j’ai pu faire ent à ce jour . Je lègue tous mes biens à (nom, prén pa r ex em pl oms et adre e: « L’ Œ u vr sse, e Fé d ér a le Aveugles» A. Le s Am is d S.B.L., rue de es la Barrière, Ghlin) que 37-39 à 7011 j’institue lé ga ta ire universe possible de m lle (il est ettre plusieur s légataires universels). Il(s) aura(o nt) pour ob ligation d’e délivrer le (o xécuter et d u les) legs pa e rticulier(s) - Je lègue à suivant(s): (nom, prén om s et adresse) de …; une somme - Je lègue à (nom, prénom s et adresse) mon coffre; le contenu de - Etc. Fait à (lieu) Dans l'ensemble, nous produisons en moyenne annuellement plus ou moins 250.000 pages. Nos travaux sont soignés et personnalisés afin d'aider au W. MERCIER Responsable du Club Sportif Optelec Place Josse Goffin, 13 1480 TUBIZE Tél. 02/355.80.89 Fax. 050/35.75.64 e-mail:[email protected] www.optelec.be DUVIVIER - SARI SPRL 7000 MONS (shopping Les Grands Prés) Place des Grands Prés 1 tél. 065.34.94.40 [email protected] Assurances - Prêts hypothécaires Financements - Placements 113, rue du Village - 7390- QUAREGNON Tél : 065/76.70.00 - Fax : 065/79.29.57 Neckermann, la référence pour vos vacances.® Par sympathie Oeuvre Fédérale “Les Amis des Aveugles” rue de la Barrière 37-39 B-7011 Ghlin Tél.: 065/40.31.00 Fortis 270-0395750-43 CUVELIER ASSURANCES Rue Jean Jaurès, 10 b - 7350 - THULIN Tél : 065/610.501- 502 - 503 Fax : 065/610.508 Par sympathie 4 Plein Jour • N°4/2009 , le (date) signature» Editeur responsable : M. J. GILLAIN, rue de la Barrière, 37-39 - B 7011 Ghlin Mons - Réalisation : NEWCOM - 071/60.11.33 A propos de dons et legs