1 - Le NPD-Québec sur l’échiquier politique
Le NPD-Québec est la section québécoise du NPD du Canada. À la
différence des autres sections provinciales du NPD, le NPD-Québec
n’est pas un parti politique provincial reconnu par le Directeur général
des élections de la province.
Le NPD-Québec est d’abord et avant tout social-démocrate et situe sa
démarche dans un cadre fédéral. Contrairement à ce que pensent un grand
nombre de militant(e)s et de député(e)s du Bloc québécois et du Parti
Québécois, les membres du NPD-Québec ne croient pas que l’avènement de
la social-démocratie au Québec passe uniquement et nécessairement par
l’accès du Québec à la souveraineté.
À cet égard :
Le NPQ-Québec vise à instaurer la social-démocratie dans un État fédéral
qui reconnaît aux Québécoises et aux Québécois le droit à l’auto-
détermination.
2 - Démocratie et décentralisation
Dans le passé, la gauche canadienne a toujours défendu le maintien de
normes canadiennes dans l’application des programmes sociaux. Pour
un grand nombre de militants et de militantes de gauche au Canada,
promouvoir une plus grande décentralisation vers les provinces et les
territoires ferait le jeu de la droite. Pour beaucoup de progressistes
canadiens, il serait impossible de promouvoir une certaine dévolution
des programmes fédéraux vers les provinces sans pénaliser certaines
régions plus pauvres du pays qui auraient des difficultés importantes à
financer des programmes sociaux de qualité.
Le NPD-Québec comprend très bien les hésitations de certains membres du
NPD du Canada face à une décentralisation trop poussée des pouvoirs du
gouvernement fédéral vers les provinces. Leurs craintes sont légitimes.
Coopération pan-canadienne
Toutefois, la défense des programmes sociaux ne doit pas uniquement
relever de normes bureaucratiques d’un gouvernement centralisateur. La
défense des programmes sociaux peut aussi être intimement liée à une prise
de conscience des populations locales, lesquelles peuvent construire une
réelle solidarité entre les collectivités rurales et urbaines du Canada sans
toujours passer par un gouvernement bureaucratique et centralisateur.
Peut-on rendre la fédération canadienne plus dynamique ? Peut-on
encourager les gouvernements provinciaux et territoriaux à adopter des
mesures sociales en mobilisant la population des divers provinces et
territoires ?
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