Glaucome ENVI-2012-10-311 - HCP Groupe contrôler ma vue pratiq’santé 110 esplanade du Général de Gaulle - 92 931 La Défense Cedex - RCS Nanterre 440 313 104 ʻʻ ʻʻ je fais Je m’informe : le glaucome, une maladie insidieuse Qu’est-ce que le glaucome ? L e glaucome est une maladie fréquente des yeux qui souvent n’est accompagnée d’aucun symptôme. Elle touche plus de 2 % de la population de plus de 45 ans.(1) Plus de 1 million de Français en sont atteints. (1) L e glaucome à angle ouvert est la forme la plus courante de glaucome*.(2) C’est une forme chronique, insidieuse et indolore, qui se caractérise par une altération de l’évacuation en dehors de l’œil du liquide intraoculaire, appelé humeur aqueuse. (2) Anatomie de l’œil (1, 2) Corps vitré Humeur aqueuse Papille Cornée Pupille Chambre antérieure Nerf optique Cristallin Rétine Conséquences d’une augmentation de la pression intraoculaire (1, 2) ela provoque une augmentation de la pression à C l’intérieur de l’œil, responsable d’une destruction progressive du nerf optique chargé de transmettre les informations reçues par l’œil vers le cerveau. (1, 2) L e glaucome entraîne un rétrécissement du champ visuel qui se restreint progressivement à sa partie centrale (la vision des couleurs quant à elle est épargnée). (1) E n l’absence de traitement, le glaucome peut conduire à une perte de la vue. (2) Altération du champ visuel Élévation de la pression intraoculaire Lésion du nerf optique * L e glaucome par fermeture de l’angle est beaucoup moins fréquent, c’est une forme aiguë, très douloureuse qui nécessite un traitement en urgence.(2) Vision normale Vision altérée par un glaucome Je m’informe : le glaucome, une maladie insidieuse Je m’informe : le glaucome et la conduite Quels sont les facteurs de risque ? Une pression dans l’œil élevée, une cornée fine, une origine africaine, un âge avancé, des antécédents familiaux... Dans une moindre mesure d’autres anomalies peuvent favoriser la survenue d’un glaucome à angle ouvert : traumatismes, infection et inflammation oculaires, stress, tabac, obésité, diabète, HTA, maladie cardiovasculaire, myopie importante, migraine, apnées du sommeil… (1, 3, 4) Dans la plupart des cas de glaucome dépistés à temps et traités : ! La conduite est possible et le demeure (1) Dans le cas de glaucome très évolué avec un champs visuel binoculaire très dégradé : ! La conduite est difficile et dangereuse (1) Comment dépister le glaucome ? I l est primordial que cette maladie des yeux soit dépistée le plus tôt possible pour arrêter son évolution. (2) L e dépistage du glaucome est conseillé à partir de 40 ans, notamment par la mesure de la pression intraoculaire à l’occasion de la prescription par les ophtalmologistes de verres correcteurs pour la presbytie. (4) hez les personnes ayant des antécédents familiaux C de glaucome ou d’autres facteurs de risque, une surveillance ophtalmologique régulière est recommandée tous les 3 à 12 mois. (3) Si le patient constate par lui-même des difficultés de vision centrale (lecture des panneaux dans la rue) ou s’il voit mal sur les côtés, s’il a du mal à se déplacer seul, à descendre des escaliers, à s’orienter, il lui est recommandé d’en parler à son ophtalmologiste et éventuellement de se soumettre à un examen spécialisé vérifiant son aptitude à la conduite automobile. (1) Rappel : après une consultation d’ophtalmologie où la pupille est dilatée pour l’examen, il est impossible de reprendre son véhicule pendant quelques heures. (1) Mon médecin m’a prescrit un collyre anti-glaucomateux Mon pharmacien m’a délivré un collyre générique Quel est l’objectif de mon traitement ? J’ai confiance en ce collyre car : L e traitement médical du glaucome à l’aide de collyre vise à abaisser la pression à l’intérieur de l’œil, cause majeure de la progression de la maladie. (2) e traitement ne va pas guérir le glaucome, mais il a C pour but d’arrêter son évolution. (1) our être efficaces, les collyres doivent être administrés P régulièrement. (1) La plupart des collyres sont prescrits 1 à 2 fois par jour. (1) Il ne faut pas augmenter la fréquence des instillations (prise de gouttes) soi-même, car les collyres sont justement dosés. (1) Le traitement ne doit pas être interrompu sans avis médical. I l contient la même substance active, au même dosage, que le médicament de référence. (1, 5) I l coûte en moyenne 30 % moins cher que le médicament de référence. (6) Son aspect ou sa présentation peuvent changer. (5) Mais, il est contrôlé de la même façon que tous les médicaments : la qualité de fabrication et l’équivalence avec le médicament de référence sont validées par l’AFSSAPS avant la mise sur le marché. (1, 5) La réglementation prévoit que le médecin doit prescrire les médicaments pour lesquels il existe un générique en mentionnant directement le nom de la substance active (Dénomination Commune Internationale). (5) S’il indique sur l’ordonnance le nom du médicament de référence, le pharmacien pourra le substituer par le médicament générique. (5) Les 3 clés de réussite de mon traitement Comment agit mon traitement ? Il existe différents types de collyres qui abaissent la pression à l’intérieur de l’œil : (1, 2) en facilitant l’évacuation du liquide à l’intérieur de l’œil, en freinant la production du liquide à l’intérieur de l’œil. Dans la plupart des cas, le traitement par collyre suffit. (1) Mais en cas d’échec, il est possible dans un second temps que votre ophtalmologiste vous propose un traitement au laser ou par chirurgie. (1) 1 2 3 Je mets le collyre anti-glaucomateux tous les jours en respectant le nombre et la fréquence des instillations prescrites par mon médecin. (1) Je respecte les consignes pour bien utiliser mon collyre. (1) Je fais surveiller régulièrement ma pression oculaire, mon champ visuel et l’aspect de mon nerf optique chez mon ophtalmologiste. (1) Je suis certaines règles lors de l’instillation de mon collyre Comment bien mettre mon collyre ? 1 2 3 4 Je me lave soigneusement les mains et je m’installe devant un miroir.(1) Je nettoie délicatement, si nécessaire, les sécrétions à l’angle interne de l’œil avec un coton humide ou un coton tige humide. J’ouvre le flacon. Je penche un peu la tête vers l’arrière et avec un doigt je tire doucement la paupière inférieure de l’œil vers le bas tout en regardant vers le haut.(1) 7 8 9 10 Je ferme l’œil et j’appuie doucement avec mon doigt sur le coin interne de l’œil, près de la racine du nez, pendant 1 ou 2 minutes pour garder le collyre au contact de l’œil le plus longtemps possible et éviter qu’il ne s’écoule vers le nez ou la gorge.(1) Je répète l’opération dans mon autre œil si cela m’a été prescrit par mon médecin. Je referme soigneusement le flacon après usage. Je respecte les règles de conservation de mon collyre. i j’ai plusieurs collyres à mettre, j’attends 3 à 5 S minutes entre chaque instillation.(1) En cas de difficultés, je me fais aider par une personne de mon entourage ou j’en parle à mon ophtalmologiste. Comment ne pas oublier mon collyre ? 5 6 Je fais tomber 1 goutte dans l’œil (1 seule goutte suffit).(1) J ’évite tout contact entre l’embout du flacon et l’œil ou les cils.(1) J ’instille régulièrement mon collyre tous les jours au même moment. J ’associe la prise de mon collyre à un acte répétitif de la vie quotidienne (brossage des dents, rasage, démaquillage…), j’affiche un post-it sur mon miroir ou j’installe une alarme sur mon téléphone portable… our lutter contre certains facteurs de risque P ou d’aggravation du glaucome je prends le traitement adjoint que m’a prescrit mon médecin : traitement de l’hypertension artérielle ou du diabète.(1) Je pratique une activité sportive (qui peut faire baisser légèrement la tension oculaire).(1) En revanche, aucun régime spécifique ne permet de réduire la pression intraoculaire.(1) J’évite le tabac et l’alcool, toxiques pour le nerf optique.(1) Je limite ma consommation de café, qui peut augmenter la pression oculaire.(1) Je peux continuer à conduire sauf en cas de glaucome très évolué avec des champs visuels très dégradés rendant la conduite difficile et dangereuse.(1) Je peux travailler sur ordinateur ou regarder la télévision sans risque d’aggravation de mon glaucome. En cas de fatigue visuelle, je fractionne le travail sur écran et je limite le temps passé devant la télévision.(1) Je vois régulièrement mon ophtalmologiste pour surveiller ma pression oculaire, mon champ visuel, l’aspect de mon nerf optique, et adapter mon traitement si besoin.(1) Je m’informe sur les différents types d’interventions possibles (laser, chirurgie) en cas d’aggravation de mon glaucome et de non contrôle par les collyres.(1, 2) Quiz Retenir l’essentiel 1 ou plusieurs réponses possibles Le glaucome atteint quelle partie de l’œil ? a) La cornée b) Le cristallin c) Le nerf optique Le glaucome peut être traité par… a) Le port de lunettes b) Des collyres anti-glaucomateux c) Un traitement au laser d) Un traitement par chirurgie Les collyres anti-glaucomateux peuvent abaisser la pression dans l’œil en… a) Facilitant l’évacuation du liquide dans l’œil b) Freinant la production du liquide dans l’œil Réponses : 1 c - 2 b, c, d - 3 a, b J’apprends à vivre avec mon glaucome (1) Le glaucome. Site Officiel de la Société Française du Glaucome. www.leglaucome.fr (2) Société Française d’Ophtalmologie. Le glaucome. http://www.sfo.asso.fr/fr/07-ophtalmologie/guidemaladie/livret-patient5.asp (3) VIDAL Recos. Glaucome chronique à angle ouvert. Copyright VIDAL 2011. (4) Loi d’orientation de Santé Publique. DGS/GTNDO. Troubles de la vision. Mise à jour 11/04/01. (5) AFSSAPS. Le bon usage des produits de santé. Ce que vous devez savoir sur les médicaments génériques. Juin 2009. www.afssaps.fr (6) L’Assurance Maladie. Remboursement des médicaments et tiers payant. Médicaments génériques et tiers payant. Dossier mis à jour le 4 août 2011. www.ameli.fr