III- Le comportement infirmier d'ordre éthique et émotionnel :
Quelque soit le milieu de soins dans le quel il travaille, l'infirmier peut être appelée a soigner
des patients séropositifs, en plus de traiter des problèmes physiques causées par cette
infection.
L'infirmier devra faire face à des problèmes d'ordre éthique et émotionnel : la peur de
contracter l'infection, les responsabilités professionnelles, les valeurs en cause, les
confidentialités ; le stade de développement, des patients et des soignants naturels et le
pronostic généralement défavorable.
Dans la majorité des cas, le patient séropositif a un comportement reprouvé par la société.
Si les comportements vont à l'encontre de ses principes, l'infirmier aura peut être des
réticences à l'égard du patient séropositif. En outre les professionnelles de la santé ont
souvent peur de contracter l'infection même s'ils ont reçu de l'information au sujet de la
prévention et malgré le faible risque de transmission au personnel soignant. Pour avoir une
attitude plus rationnelle l'infirmier doit réévaluer ses convictions et ses valeurs. Il peut
également consulter le code de déontologie professionnelle pour résoudre les questions qui
peuvent influer sur la qualité des soins administrés aux patients infectés.
CONDUITE A TENIR FACE A UN ACCIDANT D'EXPOSITION AU SANG ET AU
LIQUIDE BIOLOGIQUE
I- Soins immédiat : ils sont urgents
- Nettoyer à l'eau et au savon la piqure; blessure ou projection sur peau lésée puis rincer
abondamment et désinfecter longuement 3-5minute avec une solution de dakin (eau de javel
diluée au 10°) ou à défaut avec de l'alcool 70° ou Bétadine pure.
- En cas de projection sur muqueuse ou yeux : rincer 10minute avec de sérum physiologique
puis désinfections avec un collyre antiseptique (yeux).
II- Recherche du statut sérologique : VIH-VHB et VHC du patient.
Recherche du statut sérologique : VIH-VHB et VHC du patient dont le liquide biologique est
une source de contamination potentielle.
Il convient de retrouver ces données dans le dossier des patients ou de les faire en urgence
(avec le consentement du patient : Anticorps anti HVC ; Anticorps anti HIV ; Ag HBS ;
l'interrogatoire du patient ou de son entourage recherchera aussi d'autre états infectieux plus
rares : septicémies ; paludisme... ; et son appartenance a un groupe a risque (VIH).
III- Evaluation du risque de contamination :