Les accidents d'exposition au sang aux urgences
PROBLEMATIQUE
Je choisie ce thème parce qu'il se pressente sous forme d'un problème fréquent et peut
provoquer un danger possible à la santé du personnels soignants suite à la transmission de
certains maladies infectieuses comme l'hépatite virale et le VIH ; ensuite l'accident
d'exposition au Sang peut laisser des séquelles comme la chronicité.
L'objectif général de la recherche est l'évaluation des connaissances et des attitudes des
infirmiers lors d'installation d'un accident d'exposition au Sang.
- Est-ce que les accidents d'exposition au Sang et au liquide biologique sont provoqués par
marque de formation pour les personnels soignant ?
Ou bien ils ne pratiquent pas les précautions universelles ?
- Si on offre un nombre de personnels soignant dans le service d'urgence ; la fréquence
d'accident d'exposition au Sang peut diminuer et par la suite l'infirmier ne devient pas
charger par le travaille.
- Si on fait des annonces ou bien un protocole écrit dans le service d'urgence l'infirmier peut
devenir attentif lors de son administration des soins aux patients.
Introduction
GENERALITE SUR LES ACCIDENTS D'EXPOSITION AU SANG ET AU LIQUIDE BIOLOGIQUE.
I- Définition :
Tout contact percutané avec du sang ou liquide biologique après une effraction cutanée
causée par une piqure ou coupure avec instrument souillie.
La définition s'étend aussi aux contacts cutanéo-muqueux avec du sang ou liquide biologique
sur une muqueuse non protégée ou sur une lésion cutanée préexistante autorisant la
pénétration de l'agent infectieux.
Le terme d'accident d'exposition au sang (AES) regroupe habituellement cette contamination
quelqu'un soit le liquide biologique et le mécanisme.
II - Les liquides physiologiques à risque :
- Contact avec les selles.
- Les expectorations.
- La sueur.
- Les larmes.
- Les urines.
- Liquides céphalo-rachidiens
- Liquides synoviaux
- Liquide pleural
- Liquide péritonéal
III- Le comportement infirmier d'ordre éthique et émotionnel :
Quelque soit le milieu de soins dans le quel il travaille, l'infirmier peut être appelée a soigner
des patients séropositifs, en plus de traiter des problèmes physiques causées par cette
infection.
L'infirmier devra faire face à des problèmes d'ordre éthique et émotionnel : la peur de
contracter l'infection, les responsabilités professionnelles, les valeurs en cause, les
confidentialités ; le stade de développement, des patients et des soignants naturels et le
pronostic généralement défavorable.
Dans la majorité des cas, le patient séropositif a un comportement reprouvé par la société.
Si les comportements vont à l'encontre de ses principes, l'infirmier aura peut être des
réticences à l'égard du patient séropositif. En outre les professionnelles de la santé ont
souvent peur de contracter l'infection même s'ils ont reçu de l'information au sujet de la
prévention et malgré le faible risque de transmission au personnel soignant. Pour avoir une
attitude plus rationnelle l'infirmier doit réévaluer ses convictions et ses valeurs. Il peut
également consulter le code de déontologie professionnelle pour résoudre les questions qui
peuvent influer sur la qualité des soins administrés aux patients infectés.
CONDUITE A TENIR FACE A UN ACCIDANT D'EXPOSITION AU SANG ET AU
LIQUIDE BIOLOGIQUE
I- Soins immédiat : ils sont urgents
- Nettoyer à l'eau et au savon la piqure; blessure ou projection sur peau lésée puis rincer
abondamment et désinfecter longuement 3-5minute avec une solution de dakin (eau de javel
diluée au 10°) ou à défaut avec de l'alcool 70° ou Bétadine pure.
- En cas de projection sur muqueuse ou yeux : rincer 10minute avec de sérum physiologique
puis désinfections avec un collyre antiseptique (yeux).
II- Recherche du statut sérologique : VIH-VHB et VHC du patient.
Recherche du statut sérologique : VIH-VHB et VHC du patient dont le liquide biologique est
une source de contamination potentielle.
Il convient de retrouver ces données dans le dossier des patients ou de les faire en urgence
(avec le consentement du patient : Anticorps anti HVC ; Anticorps anti HIV ; Ag HBS ;
l'interrogatoire du patient ou de son entourage recherchera aussi d'autre états infectieux plus
rares : septicémies ; paludisme... ; et son appartenance a un groupe a risque (VIH).
III- Evaluation du risque de contamination :
Cette évaluation est conduite par une personne référent ; en fonction :
· Du mécanisme et de type de blessure : piqure ou coupure profonde = risque maximum.
· Du matériel impliqué dans la contamination : aiguille creuse = risque maximum.
· De la nature de liquide biologique : sang = risque maximum.
· De l'absence de port de moyen de protection : gants lunettes.
· De l'état clinique et sérologique de patient source.
Un avis médical en urgence est nécessaire dans deux heures si l'évaluation de risque conduit
à un risque réel de contamination VIH ou VHB.
Une proposition de trithérapie peut alors être proposée :
· instauration au mieux dans les quartes d'heures qui suivent l'accident d'exposition de
sang ; d'une trithérapie de prophylaxie dispensée pour les 48 premiers heures.
· Réévaluation à 48 heures et poursuite éventuelle du traitement pour 4 semaines ; ce lot de
trithérapie de prophylaxie est réglementaire à disposition dans chaque service d'urgence.
IV- Démarche médico-légale :
Cette démarche associe :
· la déclaration de l'accident de travail faite au prêt de cadre de service dans les 48 heures
suivant l'accident.
Le certificat médical initial doit bien mentionner le risque biologique.
· un recours au service de médecine du travail pour s'assurer de l'immunité vis-à-vis de
l'hépatite B (anticorps anti HBS) et la mis e en place du suivi sérologique de l'accidenté ; il se
fait selon le schéma suivant :
- Ac anti HIV à J0-8 ; M3, M6
- Ac anti HVC à J0-8 puis surveillance ALAT.
- Ag HBS à J0-8 si le patient est HBS>10MUi
LA PROPHYLAXIE POST EXPOSITION AU SANG ET AU LIQUIDE BIOLOGIQUE
I- Prophylaxie post d'exposition au VHB :
Théoriquement ; l'ensemble des personnels soignant et de laboratoire sont vaccinées contre
l'hépatite B.
Le risque de transmission du VHB au cours d'un accident d'exposition au sang est nul chez
les répondeurs à la vaccination. Il n'est pas nécessaire de pratiquer des rappels de
vaccinations si un titre d`anticorps anti HBS>10UI a été constaté au moins une fois à l'issue
d'une primo vaccination complète à 03 injection (J0 ; M1 ; M6)
Encas d'accident d'exposition au sang :
· Chez une personne non vaccinée ou non répondeuse a la vaccination anti HVB il convient
de :
- faire le plut tôt possible (dans les 48 heures) une injection IM de 500 UI
d'Immunoglobulines humaines anti-hépatite B sauf si patient source identifié Ag-HBS(-)) ;
- et si victime non vaccinée :
Ø Débuter le même jour la vaccination anti-hépatite B
Ø Répéter ces deux injections a un mois ;
Ø Répéter la vaccination à 06mois ;
Ø Surveiller l'acquisition dans le temps des anticorps.
· Chez une personne probablement vacciné n'ayant jamais contrôlé son taux d'anticorps ;
doser le titre anti-HBS et si le taux d'anticorps anti-HBS est <10UI/ml ; le jour ou elle
consulte pour un accident d'exposition au sang ; refaire une injection de vaccin en même
temps que les immunoglobulines et titrer les anticorps après 01 mois.
Si le titre est élevé (supérieure à 10) il est inutile poursuivre la personne est répondeuse et
protégé.
II- Prophylaxie post d'exposition au VIH :
1°) - Décision de mise en route d'une prophylaxie anti-rétrovirale
- En urgence au mieux 4 heures suivant l'accident :
* par le médecin réfèrent VIH préférentiellement.
* par le médecin des urgences (après éventuel avis téléphonique du médecin référant)
- Au delà des 48 heures après d'exposition ; la mise en route d'une prophylaxie post
exposition semble sans intérêt (être exposé inutilement à un risque iatrogène).
Prophylaxie post d'exposition vis-à-vis du VIH : critère de décision
Risque et nature de l'exposition Statut VIH du patient source
Positif Inconnu
Important : piqure profonde, aiguille creuse
de gros calibre dispositif IV Prophylaxie
recommandée Prophylaxie recommandée
uniquement si patient
reconnu à risque 1
Intermédiaire : coupure avec bistouri, piqure
avec aiguille IM ou sous-cutanée aiguille
pleine, exposition cutané muqueuse (avec
temps de contact>15min)
Et exposition <48 heures
Prophylaxie
recommandée Prophylaxie non
recommandée
Minime :
Autre cas
Prophylaxie non
recommandée Prophylaxie non
recommandée
2°)- Autres mesures :
a°) Information a la victime :
- L'évaluation quantification du risque de séroconversion VIH
- Modalités de la prophylaxie post exposition
- Incertitude sur l'efficacité de cette prophylaxie.
- Effets secondaires possibles.
- Expliquer et prescrire une contraception mécanique (préservatif) pendent 3 mois.
- Exclusion du don du sang pendant 3mois (même si prophylaxie post d'exposition
non prescrite)
b°) Bilan en cas de prophylaxie :
NFS plaquette, transaminases, amylase, créatinine
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