2FAUNE DE FRAli'CE. - PYC:XOGONIDES.
voulu donner également une connaissance de ces animaux 'à'tous les
points de vue et susciter des recherches dans ces diverses directions.
Il y a là de quoi glaner et faire d'intéressantes découvertes. Qu'on
lise
à
ce sujet les très originales observations de 11. LOl\IANsur
les habitudes et la physiologie des Phoxic1tilidillm et les remarques
biologiques substantielles que
.\I~
COLEjoint quelquefois àses travaux
de systématique.
En
voulant lllCttr.e
à
l'épreuve de l'expériencele pré-
sent travail par ladétermination des Pycnogonides provenant de points
très divers de nos côtes, n'ai.je pas eu la surprise de constater que la
distribution de ces animaux, dans notre pays, réservait de faciles
trouvailles? Le champ n'est pas très vaste, mais il promet d'être
fécond; que les jeunes chel'cheurs se mettent
à
l'œuvre, et puisse ce
modeste ouvrage faciliter leur travail!
Conformément à la méthode suivie dans les volumes consacrés
à
la
faune maritime, je me suis borné
à
décrire les espèces de nos côtes
et de leur plateau continental; toutefois, afin de donner une idée
-générale du groupe, j'ai mentionné quelques formes des abysses
lColossendeisJ ou des régions septentrionales voisiIJes (Chaetonym-
pltoll), et l'on trouvera même dans l'ouvrage des notions sur les
espèces d,écapodes, la connaissance de ces espèces étant nécessaire
pour comprendre la classification et la phylogénie des Pycnogonides.
Comme je le disais plus haut, la plupart des figures ont été
empruntée~ aux mémoires de
SABS,
de DOIIHN,certaines aussi aux
travaux de HOEK; avec les tables dichotomiques, ces figures permet-
tront aisément d'arriver
à
la détermination des espèces. La descrip-
tion de ces dernières a été faite aussi brève que possible; 'pour
rendre le travail plus bref encore, j'ai omis de relever dans la descrip-
tion les caractères mentionnés aux tableaux dichotomiques. Qu'on
ne me reproche pas d'avoir négligé la partie éthologique de l'ouvrage;
je l'ai traitée de mon mieux, mais les renseignements qu'on possède
sur ce point sont d'une insuffisance notoire et c'est aux futurs
chercheurs qu'il reviendra de les compléter .
.\u point de vue bibliographique, je me suis conformé plutôt aux,
usages courants qu'aux prétendues réformes qui, sous le prétexte
d'une priOI'ité éminemment discutable, risquent ~e bouleverser une
science qui n'a pas besoin de complications nouvelles. Quand la
priorité est évidente, incontestable, il faut se plier
à
la règle, et c'est