Le seul jeûne physiologique acceptable est celui de la nuit de
sommeil, entre six et huit heures. Non, entre six heures en été et
douze en hiver. Au-delà, il y a prélèvement sur les réserves, et donc
obligatoirement affaiblissement de l’organisme. Non, l’organisme est
très bien alimenté à partir de ses réserves. ELLES SONT FAITS
POUR CELA. Dès lors, toutes les allégations tendant à faire du jeûne
un régime de prévention, voire même de traitement, sont nulles et non
avenues…Comment se fait-il que des cures de jeûne thérapeutique
sont remboursées par la Sécurité Sociale en Allemagne ?
Le jeûne ne soulage pas la polyarthrite rhumatoïde, ce que d’ailleurs
aucune alimentation particulière ne peut faire, hélas ! Hélas pour les
patients français, confrontés à une telle ignorance. Lisez le Lancet
pour apprendre le contraire. Tout régime d’exclusion, quel qu’il soit,
ne peut que l’aggraver, au contraire. Jeûner n’aide pas à contrôler
l’hypertension. Il suffit de jeûner quelque jours pour voir disparaître
l’hypertension pour quelques mois… En revanche, une bonne
alimentation, appauvrie en sel, et surtout associée à une bonne hygiène
de vie, peut agir. Il convient de faire ceci EN PLUS du jeûne. Non
seulement le jeûne n’apaise pas les maladies inflammatoires (Mais si,
mais si !) de l’intestin, mais il pénalise ces organes qui ont
précisément le plus besoin de nutriments, en quantité énorme, donc
des aliments qui les contiennent, pour assurer leur pérennité, leur
structure et leur fonction, dans la mesure où leur renouvellement est
très rapide puisque nous « changeons » d’intestin tous les huit
jours…Ce monsieur parle en fait de la flore intestinale – qu’il
convient effectivement à reconstituer après le jeûne. Or, un simple
traitement aux antibiotiques la détruit totalement – ce qui n’empêche
pas la médecine de s’en servir abondamment.
S’affamer pour affamer les cellules tumorales et ainsi freiner la
propagation du cancer est un contresens. C’est l’inverse qui se
produit : le jeûne rend l’organisme moins résistant face aux cellules
cancéreuses, justement particulièrement voraces. C’est d’ailleurs
pourquoi certains cancers sont accompagnés d’amaigrissement
important, mettant par lui-même la vie du patient en jeu. Il est alors au
contraire indispensable de « surnourrir » le malade. Ces patients
maigrissent parce qu’ils NE PEUVENT PAS manger après chaque
chimiothérapie, véritable guerre chimique contre l’organisme. Jeûner
trois jours autour de la chimiothérapie fait disparaître les effets
secondaires et en augmente l’effet primaire. Renseignez-vous sur les
travaux de Valter Longo à Los Angeles. Surnourrir un patient du