Fixe : neurologie : L’EPILEPSIE Définition : o Survenue épisodique d’une décharge : Brusque Excessive Rapide D’une population plus ou moins étendue des neurones o En pratique : la décharge neuronale anormale se traduit au niveau physique par : Des mouvements Des sensations anormales… La crise « classique » : o Tonico-clonique généralisée Perte de connaissance brutale, sans prodrome Décharge de tous les neurones Phase tonique : contraction généralisée avec cyanose et morsure de langue Phase clonique : mouvements synchrones des quatre membres. Coma post critique, stertor Confusion post critique habituelle Retour progressif à la normale Déficit focal post critique à rechercher Durée totale de l’épisode avec la phase post critique : 5 à 10 minutes D’autres crises : o Généralisées : Absences Crises myocloniques Atoniques Toniques Généralisées car impliquent les 2 hémisphères d’emblée o Partielles : Simples sans altération de la conscience Complexes avec altération de la conscience Crises sensorielles : acouphènes, bourdonnements, hallucinations olfactive ou visuelle Crises sensitives : paresthésies subites et perte de sensation d’une partie de son corps. Crises motrices : Crises de Bravaris-Jackson Crise versive : déviation involontaire et rotative de la tête avec rotation des yeux dans le même sens Crise giratoire. Crises complexes : D’ordre cognitif : troubles momentanés de la mémoire avec sensation de déjà vu, vécu. Crise psychomotrice : crise de déambulation forcée par hallucination Crise verbale : discours incohérent qui ne s’arrête pas. Prise en charge de la crise : o En toutes circonstances : Appel Protéger +++ Phase tonico-clonique : Ne pas toucher à la bouche Eviter les chocs Phase post critique : PLS Dégager les voies aériennes Couvrir, rassurer. o A l’hopital : Appel Mêmes règles que précédemment Perfuser (sérum physiologique) en post critique Oxygénothérapie au masque Traiter la crise : Rivotril ou Valium IV, IM ou IR (prescription médicale) si > 5min Canule de Guédel Constantes (Dextro +++). Evaluation aux urgences : o Glasgow, pouls, TA, températures et saturation, Dextro o Antécédents ? o Déficit focal ? o Contexte OH ou toxiques ? o Bilan biologique o Pose voie d’abord o Parage des plaies éventuelles o Surveillance L’état de mal épileptique o Crises subintrantes sans retour à une vigilance normale entre elles o Ou crise prolongée ne cédant pas au traitement de première intention. Urgence vitale = appel réa Les examens paracliniques : 1ère crise o Ionogramme o Bilan inflammatoire o ECG o Scan/ IRM o EEG Enregistrement de l’activité électrique en surface Ryhtme de base Recherche d’anomalies paroxystiques Veille, sommeil, SLI, hyperpnée. Facteurs favorisants : o Manque de sommeil o Ivresse aigue o Ethylisme chronique et sevrage o Prise de toxiques o Sevrage médicamenteux brutal (benzodiazépines) o Prise de certains médicaments o Fièvre (enfants). Attention : o Tout le monde peut faire une crise d’épilepsie dans sa vie o Une crise unique ne peut pas faire poser de diagnostic o L’épilepsie est définie par la répétition de crises. o Il peut s’agir de crises généralisées ou partielles o Elle est la plupart du temps idiopathique o Elle peut révéler une lésion cérébrale Epidémiologie : o Deux pics d’incidences : enfance et adolescence, grand âge o Mais peut commencer à tout âge o Prévalence 0,5 à 1% o 2 à 5% des individus présentent un jour une crise. Examens complémentaires : o IRM o EEG o Vidéo EEG Etiologie : o Idiopathique o Tumeur cérébrale, AVC, toute autre lésion du cortex o Malformation o Cas particulier : éclampsie Règle de vie des épileptiques : o Hygiène de vie (sommeil, sport, …) o Observance du traitement o Eviction des situations « dangereuses » o Commission du permis de conduire.