RCR et soulagement de l’étouffement Partie 1: document Matériel supplémentaire du CD Les pages pour les notions à retenir, en plus de ce qui est inscrit dans les notes de cours, font référence à ce document. Par exemple: à la page 4 des notes de cours, une référence aux pages 5 à 7 du document Matériel supplémentaire est indiquée. Partie 2: manuel de l’étudiant Les parties et les pages qui sont indiquées font référence au manuel. De l’information complémentaire est ajoutée. 5 objectifs d’apprentissage 5 activités pour aider à atteindre les objectifs CD: matériel supplémentaire Une compréhension de base de l' anatomie et de la physiologie des systèmes vasculaire cérébral, cardiovasculaire et respiratoire est nécessaire pour détecter efficacement les urgences cardiovasculaires et faire la RCR. (Pages 5 à 21) Truc étude: revoir le bloc 2 sur les signes vitaux. •Voies respiratoires •Alvéoles •Composante neuromusculaire •Composante vasculaire Réflexion: lorsque je fais la respiration artificielle, j’administre de l’air expiré. Comment puis-je oxygéner la personne si, lorsque j’expire, j’élimine du gaz carbonique? Air inspiré: 21% d’oxygène au niveau de la mer. ¼ est dirigé vers les poumons. Cet oxygène se diffuse dans le sang. Air expiré: 16% d’oxygène 5% de gaz carbonique et vapeur d’eau Référence page 9, section «Contenu en oxygène». ! " #$ • Le rapport de ventilation à perfusion (V/P) correspond à la relation entre la ventilation et le flux sanguin vers les poumons. •Éviter une ventilation excessive durant la RCR (p.7-8) Chaque insufflation doit durer environ 1 seconde. Durant la RCR, la fréquence doit être d’environ 8 à 10 respirations/minute parce que la perfusion est diminuée pendant la RCR (flux sanguin vers les poumons est d’environ 20% à 30% par rapport à la normale). •Arrêt et insuffisance respiratoires (p.10-11) - Causes (AVC, état de choc, arrêt cardiaque, blessure à la tête, drogues (narcotiques)) - À l’arrêt respiratoire suit l’arrêt cardiaque. •Obstruction des voies respiratoires chez la personne consciente et inconsciente(p.10-11) ! %& Les compressions thoraciques sont particulièrement importantes si le premier choc (défibrillation électrique) est donné quatre minutes après l’effondrement d’une victime d’un arrêt cardiaque soudain par fibrillation ventriculaire. Le cœur Les artères Les capillaires Les veines ' ( ACG ACD AIVG Vue antérieure ACD Vue postérieure ACD: artère coronaire droite ACG: artère coronaire gauche AIVG: artère intraventriculaire gauche ) Des compressions thoraciques «efficaces» sont essentielles pour assurer la circulation sanguine pendant la RCR. Pour que les compressions thoraciques soient efficaces, elles doivent être faites «fort et vite» avec une profondeur de compressions d’environ 4 à 5 cm chez l’adulte. Le thorax doit être comprimé à un rythme d’environ 100 compressions par minute. Il faut laisser le thorax revenir à sa position de repos après chaque compression et s’assurer que les temps de compression et de détente sont à peu près égaux. Il faut minimiser les interruptions durant les compressions thoraciques. Rapport de compressions à insufflations chez l’adulte: 30 compressions pour 2 insufflations. Permet de maintenir une bonne pression de perfusion coronarienne. Les secouristes doivent essayer de limiter tout interruption des compressions thoraciques à un maximum de 10 secondes. * * ( %+, SCA: syndromes coronariens aigus (artère coronaire bloquée par l’athérosclérose ou un caillot sanguin) Angine de poitrine Infarctus aigu du myocarde(IAM) ou crise cardiaque Angine ou IAM? Douleur qui se développe lorsque le muscle cardiaque est privé d’oxygène. Le muscle cardiaque commence à mourir. La gravité dépend de l’endroit où l’artère est bloquée. - . . FV Impulsions électriques chaotiques à travers le cœur. Le cœur arrête de pomper le sang et il se produit un arrêt cardiaque. Entamer la RCR et utiliser un DEA pour éviter l’asystolie. Une bonne RCR alimente en sang et en oxygène le cerveau durant un arrêt cardiaque. Une fois l’asystolie installée, la probabilité d’une réanimation fructueuse devient extrêmement faible. ! %/, 0 Anatomie du SNC •Cerveau (hémisphères, lobes) •Tronc cérébral •Moelle épinière Artères carotides: fournissent 80% de l’apport sanguin au cerveau. Artères vertébrales: alimentent le tronc cérébral. Rejoignent les carotides. 1 Pathophysiologie du cerveau (p.20-21) AVC: arrêt ou blocage soudain de l’alimentation sanguine d’une artère qui alimente une zone cérébrale en particulier. Signes cliniques: perte de sensation, faiblesse, troubles d’élocution et de la vue, du côté opposé. Arrêt cardiaque (apoxie). Signes cliniques: Perte de conscience, pas de réponse à la douleur, etc. Interaction des fonctions respiratoire, cardiaque et cérébrale (p.21) Les compressions thoraciques sont particulièrement importantes si le premier choc est donné quatre minutes après l’effondrement. -' ) * . % &&,&2 Plaques athéromateuses dans les artères coronaires. Angine: symptôme causé par les SCA. Douleur, malaise à la poitrine. 2 SCA qui sont les causes possibles à l’angine: •Angine instable (AI) •Infarctus aigu du myocarde (IAM) ' % &3,& Description Causes Symptômes types Traitement - . % &+ & Description Cause générale Conséquences Les « signaux d’alarme » ou les signes avant coureurs d’une crise cardiaque Malaises (thorax, partie sup. du corps) Autres signes: transpiration, les nausées, les vertiges ou l' essoufflement. Les signaux d’une crise cardiaque peuvent se développer chez les deux sexes, même chez les jeunes adultes, en tout temps et en tout lieu. 1 Médicaments et mode d’action (p.32-33) Aspirine (agent antiplaquettaire) Agent fibrinolytique Nitroglycérine Exemple d’incompatibilité médicamenteuse Le déni :réaction mortelle à une crise cardiaque (p.34) Arrêt cardiaque soudain (p.37-38-39) Éléments pouvant entraîner un arrêt cardiaque Cause directe Traitement : défibrillation électrique qui consiste en l’application d’un choc électrique au cœur à travers la paroi thoracique. ' ! Ischémie cérébrale transitoire (ICT) Accident vasculaire cérébral (AVC) Ischémique Hémorragique * -4 L' ischémie cérébrale transitoire, ou ICT, est un épisode réversible de dysfonction neurologique focale qui dure en général quelques minutes. Il peut être impossible de faire la distinction entre une ICT et un accident vasculaire cérébral au moment de son apparition. Si les symptômes neurologiques se résorbent entièrement dans l' heure qui suit, l' événement est catégorisé comme ICT. En fait, la plupart des ICT durent entre cinq et dix minutes et se résorbent complètement. Elle résulte d’une obstruction temporaire dans un vaisseau sanguin et ne cause aucune lésion cérébrale permanente. Indicateur puissant des risques d’AVC. Le ¼ des victimes d’AVC ont préalablement subi une ICT. Pour prévenir: administration d’agents antiplaquettaires comme par exemple l’acide acétylsalicylique. ' ! '#- % 3&,32,33 Définition: perte temporaire ou permanente de la fonction d’une région du cerveau. Il est causé par une interruption du flux sanguin dans le cerveau. Deux types (caractéristiques) AVC ischémique AVC hémorragique Sous-arachnoïdien Intracérébral Anévrisme: masse sanguine formée au contact d’une plaie artérielle (dilatation du vaisseau) par le sang qui s’est échappé du vaisseau. 56 7 '#- * '#- * . 8 . 8 , * 9 8 8 La thérapie fibrinolytique est à éviter. Saignement dans les tissus du cerveau. Majeure partie (88%) des AVC. Saignement à la surface du cerveau. Mène rarement à la mort dans l’heure qui suit l’accident. AVC où les signes sont plus marqués (céphalées plus intenses, nausées et vomissements graves, détérioration plus rapide de l’état etc.) Cause la plus courante: anévrisme. Cause la plus courante: hypertension. Vrai ou faux. Pour être admissible à la thérapie fibrinolytique, les interventions médicales doivent prendre place dans les 24 heures suivants l’apparition des symptômes. : ; ! ! % 3+ Signes et symptômes de l' accident vasculaire cérébral Faiblesse soudaine ou engourdissement du visage, des bras ou des jambes, en particulier d' un seul côté du corps; Confusion soudaine, troubles d' élocution ou de compréhension; Troubles soudains de la vision pour l' un ou les deux yeux; Troubles soudains de la démarche, étourdissements, perte d' équilibre ou de coordination; Maux de tête soudains et graves sans cause connue. Importance de l’éducation des patients à risque et leur famille. Appel au 9-1-1 en cas d’urgence. Images p.53 et 54 < * . % +=,+ Crainte d' exécution imparfaite Peur de la responsabilité Anxiété Culpabilité Crainte de l' infection Crainte des poursuites Modestie Formation Obligation d’intervenir Matériel de protection Ne doit pas retarder l’intervention ) ! Être en santé Équipement de protection Gants Écran protecteur Masque facial ou «de poche» Ballon-masque Technique d’asepsie Lavage des mains Vaccination " ; *. % + ,+& RCR: thérapie unique qui est faite sans l’ordonnance d’un médecin. Elle commence sur la base d’un consentement explicite. Elle doit être commencée sans tarder pour préserver la vie, restaurer la santé et limiter l’incapacité. Ordonnance de non initiation de la réanimation (NIR) NIR: expression utilisée pour signifier qu’aucune mesure de réanimation cardiorespiratoire ne doit être entreprise en cas d’arrêt cardiaque. Rédigée par un médecin suite à une démarche avec le patient. Le médecin a l’obligation de déterminer la capacité de prise de décision du patient et de lui fournir suffisamment d’information pour l’aider à prendre une décision éclairée. Les ordonnances de NIR n’excluent pas l’administration d’autres formes de thérapies médicale salutaire (oxygénation) et les efforts de soins avancés en réanimation avant le développement d’un arrêt cardiaque (administration d’anti-arythmiques). - % +3 + Détermination du décès dans un environnement extérieur à l' hôpital (2 exemples) (Rappel: la norme de diligence est d’initier la RCR) Rigidité cadavérique; Lividité; Décomposition des tissus (putréfaction); Traumatisme manifestement fatal (décapitation); Décès sans témoin en présence d’une maladie grave, chronique, en phase terminale d’une maladie mortelle; Ordonnance de NIR valides. Abandon des soins immédiats en réanimation (2 exemples) Rétablissement d’une circulation et d’une perfusion spontanées efficaces; Transfert des soins aux répondants médicaux d’urgence; Transfert des soins à un médecin qui ordonne l’arrêt de la RCR; Incapacité de poursuivre de la part du secourisme; Présentation d’une ordonnance NIR aux secouristes. > ! . * ; Les facteurs de risque se classent en deux catégories de base : Ceux qui peuvent être changés, traités ou modifiés grâce à un mode de vie sain et, quelquefois, à l’aide de médicaments (cigarette, pression artérielle élevée, taux de cholestérol élevé, inactivité physique, diabète, obésité); Ceux qui ne peuvent pas être changés: âge, hérédité, sexe. & Manuel de l’étudiant et complément # = % 3 Chaîne de survie pour adulte (concept de la réanimation) Accès rapide Reconnaissance de l’urgence Appel 9-1-1 RCR précoce Impact direct sur les chances de survie en attendant le DEA Défibrillation précoce Personnel qualifié et autorisation de s’en servir Soins avancés rapides 6 ! Arrêt cardiaque Crise cardiaque AVC Étouffement ! Référence partie 1 (Matériel supplémentaire) • Une fois l’urgence reconnue: • • • • Prendre la situation en main et obtenir le consentement. Appeler les SMU. Ne jamais raccrocher. Personne consciente: la calmer, vérifier les médicaments, proposer de l’aspirine en cas de douleur thoracique, soutenir et réconforter. Personne inconsciente: commencer les manœuvres de RCR. Pourquoi recommande-ton d’offrir de prendre de l’AAS et non de l’acétaminophène ou de l’ibuprofène? !!" # $ $ ' Le système des services médicaux d’urgence (SMU) ou les services préhospitaliers d’urgence (SPU) réunit diverses ressources et personnes d’une communauté, lesquelles sont formées pour donner les premiers soins. Dans plusieurs régions, on compose le 9-1-1. Premiers répondants: dont les policiers, les pompiers ou des personnes oeuvrant dans des domaines spécifiques tels des entraîneurs sportifs ou des personnes formées pour la sécurité au travail. Paramédics: sont des personnes hautement spécialisées en services d’urgence, et qui peuvent souvent donner des médicaments, incluant des médicaments par injection intraveineuse dans certains cas. Ils assurent les soins préhospitaliers les plus avancés. ? Dès que vous décidez d’agir, obtenez le consentement de la personne malade ou blessée. Pour obtenir le consentement, vous devez dire trois choses: Qui vous êtes; Que vous avez une formation en secourisme; Que vous êtes là pour l’aider. Si un bébé ou un enfant est malade ou blessé: Demandez le consentement de l’adulte responsable de l’enfant. Si le bébé ou l’enfant est seul, considérer que vous avez l’autorisation de donner les premiers soins. " %5 " 8 Demander à quelqu’un d’appeler les SMU. Informez-les que la personne a refusé votre aide. Le personnel des SMU évaluera la situation à leur arrivée sur les lieux. N’essayez pas d’aider. Si possible, demeurez tout près. @ % + 0 = Sécurité de la victime et du secouriste Sécurité des lieux Sécurité du secouriste Précautions normalisées (précautions de base) Position latérale de sécurité Position latérale de sécurité - A % & La RCR de bonne qualité améliore les chances de survie d’une victime. Les concepts essentiels pour la RCR de qualité comprennent: Pousser fort et pousser vite: faire des compressions thoraciques à la fréquence de 100 compressions par minute. Permettre au thorax de reprendre totalement sa position de repos après chaque compression. Réduire au minimum les interruptions pendant les compressions thoraciques; essayer de limiter les interruptions à une durée inférieure à dix secondes. Éviter l’hyperventilation. # - Préparation Sécurité des lieux État de conscience 911, demander DEA Positionner la victime 4 parties principales de la RCR Dégagement des voies respiratoires Respiration ( vérification RES, 2 insufflations) Circulation Défibrillation : " A :B' + Principes de la défibrillation précoce (p.29) Structure et fonction du DEA (p.31) % &&& 4 * . % RCR pour les adultes (partie 2) RCR pour les enfants (1 an à l’adolescence) (partie 3) RCR à deux secouristes pour les adultes et les enfants (partie 2 et 5) RCR pour les nourrissons (partie 7 sauf pages 53 à 58) Soulagement de l’étouffement 1 an et plus (partie 8) Soulagement de l’étouffement chez le nourrisson (partie 8)