Thème 6 : Procréation
La sécrétion de testostérone ainsi que la production de spermatozoïdes sont contrôlés par l’hypophyse antérieure.
Cette glande sécrète deux hormones gonadotropes (ou gonadostimulines) : la FSH et la LH. La FSH stimule la
spermatogénèse et la LH active la production de testostérone. L’hypophyse est elle-même stimulée par les
neurosécrétions pulsatiles de GnRH par l’hypothalamus.
Figure 5 : Variation des taux hormonaux chez l’Homme en fonction du temps. On notera la sécrétion qualifiée de
pulsatile de GnRH qui entraine des pics de LH et donc de testostérone.
La testéronémie varie légèrement dans le temps : cela est du à une sécrétion et une dégradation permanente. Le
maintien de cette concentration à une valeur stable résulté d’un rétrocontrôle négatif exercé par la Testostérone sur
le complexe hypothalamo-hypophysaire : la testostérone inhibe la sécrétion de GnRH et de LH.
L’hypothalamus est un centre nerveux intégrateur : il intègre des stimuli internes (hormonaux) mais aussi externes
(via les organes des sens) afin de moduler la sécrétion pulsatile de GnRH. Les facteurs environnementaux captés par
les organes des sens peuvent donc influencer le fonctionnement de l’appareil reproducteur et expliquer le caractère
saisonnier de la reproduction de beaucoup d’espèce.
La testostéronémie est détectée en permanence par le complexe hypothalamo-hypophysaire. La testostérone
exerce sur ce complexe une rétroaction négative : ainsi, la testostéronémie est constante.