Ce que j`appelle O U B L I

publicité
Ce que j’appelle
OUBLI
une chorégraphie d’Aurore
FLOREANCIG
CE QUE J’APPELLE OUBLI
On écrit et on efface. On rate et on écrit.
Et on efface, encore et encore.
Effacer n’est pas rien; il reste des traces, si on regarde bien.
Nos vies et nos souvenirs se remplissent de petites morts.
Et c’est ce qui nous rend vivants.
L’oubli est vivant.
Spirale incessante, tourbillon et silence.
Au plus je me perds dans les méandres de l’oubli, au plus je
me, te, nous retrouve.
Aurore Floreancig
ce que j’appelle
OUBLI
Travail poétique d’écriture chorégraphique autour de la notion d’oubli mené par Aurore Floreancig. Le projet confronte trois
interprètes et une musicienne dans un dialogue entre les arts de 40 minutes.
«Ce que j’appelle oubli» est conçu comme un kaléidoscope : tout s’écrit puis s’efface, les corps se croisent et s’entrecroisent,
se confrontent puis s’oublient, se dédoublent et se multiplient. Une poétique émerge qui transforme l’espace et les corps,
interrogeant ce qui fait trace.
Il est également l’occasion d’interroger les limites du corps, d’un temps qui s’étire à une accélération vertigineuse jusqu’à
l’épuisement. La spirale est une figure récurrente de cette recherche chorégraphique, elle s’étend et se déploie, se fait et se
défait sans jamais nous retenir prisonniers.
L’oubli devient alors un potentiel en devenir, laissant émerger, pour reprendre les termes de Deleuze, des «identités nomades».
La première représentation à eu lieu le Jeudi 5 Février 2015, à Danse Création, Marcq en Baroeul.
la compagnie
MOUVEMEN(T)EES
Une première recherche chorégraphique,»Hors là» a été menée en
2013 avec l’artiste Maria Crisitina Kasem dans le cadre d’une résidence
à la Maison Folie de Wazemmes puis dans le cadre du festival de
musique électroaccoustique et chamanique organisé par le chercheur
et compositeur Ricardo Mandolini à l’université Lille 3. Cette pièce
interrogeait les notions de transe et de transformation des corps,
cherchant à travers le vertige et l’épuisement les limites du corps.
La compagnie propose des créations professionnelles, mais le travail de
workshop et d’écriture chorégraphique avec des amateurs est aussi au
coeur de ses objectifs, car l’art est l’occasion de dépasser, pour reprendre
les termes de Jacques Rancières, les possibles et les impossibles, les
capacités et les incapacités, en bref, le dicible, le visible et le faisable.
Une première expérience chorégraphique a été menée dans ce cadre
avec des femmes seniors, à travers une pièce qui explorait les thèmes
de la féminité et du corps vieillissant.
En collaboration avec Jules Leduc, Aurore Floreancig anime aujourd’hui
des soirées «Mouvemen(T)ées» au nouvel espace culturel le 188 à Saint
Maurice Pellevoisin, soirées bimensuelles de jams sessions de danse
contemporaine précédées d’un échauffement d’une heure et quart sur les
thèmes du danser en lien et de l’improvisation individuelle et collective.
Aurore
FLOREANCIG
C’est une première expérience forte en Amérique du sud qui ancre
en Aurore son goût pour l’écriture chorégraphique. Invitée en effet
par l’Alliance Française d’Asuncion, au Paraguay, Aurore compose
pour quatre danseurs paraguayens une pièce courte qui sera diffusée
à l’occasion de la francophonie 2008. Elle rencontre également de
nombreux danseurs et artistes chiliens, avec lesquels elle partage
diverses expériences artistiques, et s’installe au Chili, à Valparaiso,
pendant un an. Elle danse par la suite à Stuttgart en Allemagne
(compagnie Denise Hammeley), puis dans les compagnies régionales
de la métropole Lilloise, Artissés et Caramelo.
Aurore est également diplômée d’une licence en danse et d’un master
2 en musique et danse, master très porté sur les questionnements qui
concernent l’écriture chorégraphique contemporaine, puis se forme en
tant qu’interprète mais aussi au Diplôme d’Etat de Professeure de danse
contemporaine au Centre Chorégraphique National de Roubaix.
Elle décide en 2013 de former sa propre compagnie.
Leo
LEUQUEUCHE
Comédien diplômé de l’école LASSAAD en Belgique (pédagogie Lecoq)
où il a été formé au jeu masqué, au clown, au mime, au bouffon et à la
voix, Léo part vivre au Japon afin de nourrir son travail et de se former au
théâtre de rue. Son passage par fukushima ne le laissera pas indemne
et dès son retour il se lance dans la création d’un nouveau spectacle sur
le nucléaire, avec un univers masqué, chorégraphique et satirique.
Léo a également collaboré au spectacle (dans la recherche de création
mais aussi en tant qu’interprète) «Je suis de dos» d ela compagnie Velum
et en 2011 se lance dans la création d’un tryptique de solos autour des
hommes travestis dan sle théâtre traditionnel japonais, ONNAGATA.
Léo réalise plusieurs happenings chorégraphiques à l’universités Lille
3, participe à divers stages et masterclass en marionnette, théâtre
burlesque mais aussi en danse contemporaine. Il se forme aujourd’hui en
danse dans le cadre des Entrainements Réguliers du Danseur proposés
par le CDC Le Gymnase à Roubaix.
Il est interprète pour le projet «Ce que j’appelle oubli».
Yon
COSTES
Peintre-performer diplômé d’un Master 2 en Arts Plastiques à l’Université
Rennes 2 en 2006, le travail de Yon Costes est basé sur la conjonction
entre le mouvement et la matière, ainsi que sur la porosité des frontières
disciplinaires et esthétiques. Il travaille des codes séculaires et signifiants
pour les déporter et créer des espaces qui s’adaptent aux lieux ou projets
interrogeant le corps et la question de l’héritage.
Autour de la pratique d’expositions, d’installations, de performances,
de vidéos témoins et de réalisations infographiques, les œuvres de Yon
Costes invitent naturellement à faire se partager les savoirs, les cultures
et les disciplines. Il fonde un collectif à Rennes en 2004, ouvre un atelier
d’artistes à Lille en 2009, rejoins l’ensemble de musique contemporaine
strasbourgeois Hanatsu Miroir l’année suivante et contribue à de
nombreux projets en France ou à l’étranger.
Spécialisé dans le domaine martial sur le plan corporel, extrême-oriental
concernant l’esthétique et universitaire concernant l’aspect théorique,
Yon Costes use de ses influences pour évoquer ses racines et sa culture
– celle qu’il s’est construite et celle de l’héritage : « l’Unique qui embrasse
l’Universel ».
Yon costes est interprète au sein du projet «Ce que j’appelle oubli»; il
contribue également à partager sa vision scénographique et plastique
de la danse.
Maria Cristina
KASEM
Compositrice argentine de musique instrumentale et électroacoustique,
poétesse, violoniste et ethnomusicologue, Maria Cristina a gagné de
nombreux prix, comme par exemple le Premier Prix du Concours de
Musique Electroaccoustique de Bourges en 2009 dans la catégorie
Musique à esthétique formelle pour la pièce Las aguas absimales.
Elle a également remporté le Prix Motis ex-equo, octroyé par les
Fondations Destellos (Argentine) et Motus Acousma (France) pour la
pièce électroacoustique Lo inefable en avril 2008.
Maria Cristina est aujourd’hui organisatrice du SIME (Semaine
Internationale de Musique Electroacoustique) et compositeur membre
de la Sacem.
Elle participe à la création sonore et musicale du projet «Ce que j’appelle
oubli».
Quelques photos de
MATTHIAS CREPEL
CONTACT
06 27 55 14 02
[email protected]
Téléchargement