COHOMOLOGIE NON RAMIFI ´
EE DES QUADRIQUES 5
Remarque 2.1. Dans certains cas, on n’a puret´e qu’`a isomorphisme
pr`es ; pour obtenir des isomorphismes de puret´e canoniques, on doit
introduire des variantes de la th´eorie h, `a coefficients dans des fibr´es en
droites. C’est le cas notamment pour les groupes de Witt triangulaires
de Barge-Sansuc-Vogel, Pardon, Ranicki et Balmer-Walter ([3], voir
aussi [35]).
3. Conjecture de Gersten
D´efinition 3.1. Pour tout (p, q), on note Ep,q
1le faisceau associ´e au
pr´efaisceau Zariski
U7→ Ep,q
1(U) = M
x∈U(p)
hp+q
x(U).
On a ainsi pour tout qun complexe de faisceaux
E0,q
1→ E1,q
1→ · · · → Ep,q
1→...
avec les Ep,q
1flasques pour la topologie de Zariski.
D´efinition 3.2. On dit que hv´erifie la conjecture de Gersten sur X
si ce complexe est exact pour tout q.
Si c’est le cas, il d´efinit une r´esolution flasque de Hq, faisceau associ´e
`a U7→ hq(U), et on peut ´ecrire le terme E2de la suite spectrale de
coniveau
Ep,q
2=Hp
Zar(X, Hq).
Th´eor`eme 3.1 (Gabber [6], essentiellement).Supposons que ksoit un
corps infini. Alors, pour que hv´erifie la conjecture de Gersten sur tout
Xlisse sur k, il suffit que les deux conditions suivantes soient v´erifi´ees :
(1) hv´erifie l’excision Nisnevich.
(2) Lemme cl´e. Pour tout n, pour tout ouvert Vde An
k, pour tout
ferm´e F⊂Vet pour tout q∈Z, le diagramme suivant est
commutatif :
hq
A1
F(A1
V)
Z
Z
Z} π∗
x
j∗hq
F(V)
>
s∗
∞
hq
P1
F(P1
V)
A1
V
j
−−−→ P1
V
ZZ
Z~
π
y˜
πx
s∞
V
o`u s∞est la section `a l’infini.
b) La condition (2) est v´erifi´ee dans les cas suivants :