prend pas en compte la notion de risque. Le paradoxe est que peux de gens sont prêt à payer ne
serait-ce que 20€ (selon aversion au risque des agent) pour participer à cette loterie.
Les théoriciens prennent alors en compte, pour palier l’insuffisance du critère d’espérance
mathématique, le critère d’espérance variance.
2. Le critère d’espérance variance, ou critère Markovitz 1952
La valeur d’une loterie « a » est une fonction croissante de l’espérance et décroissante de la
variance :
Si 2 actifs présentent des espérances de rendements équivalentes, l’agent choisira celui qui a la
variance de rendement la plus faible. Il choisira donc celle qui s’éloignera le moins du taux de
rendement moyen. Parallèlement, si la variance est équivalente il choisira la loterie ou l’actif qui a
l’espérance de rendement la plus élevée. Soit le programme suivant :
E[a] représente la rentabilité, V[a] représente le risque et la différence entre les deux c’est la valeur
de la loterie.
Le principe de transitivité des préférences fonctionne. Si
et
alors
et
par contre la comparaison des actifs a
1
et a
4
dépend de la valeur de .
Plus généralement dès que l’on compare deux a
i
et a
j
tel que l’actif le plus rentable est le plus risqué,
soit
le signe de γ ne suffit plus
γ = degré d’aversion pour le risque, c’est la pente d’une droite d’évaluation dans l’espace (E ;V)
Utilité, valeur de la loterie. Le long d’une droite d’iso utilité, l’utilité est constante
γ