Les tatouages constituent-ils une mesure

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Les tatouages constituent-ils une mesure hygionomiste?
Un peu partout à travers le monde, les tatouages deviennent de plus en plus populaires. C’est
pratiquement devenu une mode de se faire tatouer. Aux États-Unis, par exemple, on estime que
36% des personnes âgées de 25 à 29 ans ont au moins un tatouage sur la peau. Il s’agit d’une
proportion considérable.
D’un point de vue hygionomiste, il est clair que le tatouage n’est pas acceptable. Il ne constitue
rien d’autre qu’une forme de pollution du corps. La peau doit être tenue propre dans la mesure du
possible. Elle ne mérite pas qu’on la souille en lui injectant différentes encres et autres
substances indélébiles, qui la colorent de façon plus ou moins permanente.
À vrai dire, le tatouage est une mesure qui viole l’intégrité de la peau. C’est montrer bien peu de
respect pour son corps que d’accepter d’y recourir. D’autant plus que le tatouage n’est pas sans
danger sur le plan de la santé.
En effet, celui qui se fait tatouer ignore tout des substances qu’on lui injecte dans la peau. Il
n’existe pas de réglementation gouvernementale à ce sujet. On peut utiliser des sels métalliques
(des oxydes, des sulfites, etc.), des teintures, des substances plastiques en suspension placées
dans diverses solutions qui servent à transporter ces produits (alcools dénaturés, méthanol, alcool
à friction, antigel, détergents, formaldéhyde et autres aldéhydes toxiques). Les encres et toutes
ces substances qui les transportent sont injectées de plus en plus profondément dans la peau pour
assurer un tatouage hautement coloré et qui a de moins en moins tendance à s’atténuer avec le
temps.
Les tatouages pourraient contenir des substances pouvant causer des mutations, des
malformations à la naissance et le cancer. Les tatouages peuvent aussi engendrer de graves
réactions allergiques. Pour toutes ces raisons, les tatouages sont donc à éviter systématiquement
chez une personne respectueuse de l’intégralité de son corps et consciente de sa santé.
Document #176
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