Oreille, cerveau, attention, émotions sont indissociables. Comme tous
les organes des sens, l’oreille transmet des informations, en l’occurrence
sonores, de notre environnement à notre cerveau. Celui-ci intégrera les
sons en fonction de son état, il se peut même qu’il pense en entendre
alors que le silence règne. Il peut répondre à ses informations par des
réactions instinctives immédiates souvent émotionnelles ou construire
une réponse complexe après que le message soit passé par notre cortex.
Une partie de loreille nous permet de d’intégrer les informations sur la
position et les mouvements de notre corps. Le défaut de cette fonction
provoque les vertiges.
Entrer dans la sanpar l’oreille, c’est un peu comme tenter de compren-
dre une famille en analysant un seul de ses membres. En médecine in-
tégrative, un organe ne peut être isodu reste de lorganisme. Vous
comprendrez vite le rôle du cerveau, de notre psyché, de l’intestin, de
nos carences ou de nos surcharges dans la santé de cet organe essentiel
à notre quotidien.
Les acouphènes sont un sujet sensible. Trois articles leur sont consacrés.
Des opinions particulières sont présentes dans chacun d’entre eux dans
un esprit intégratif : il est toujours intéressant d’écouter diérents sons
sur un même sujet.
- Prise en charge psychosomatique des acouphènes
par le docteur Anne-Marie Piaut, médecin ORL - page 18.
- Acouphènes et hyperacousie : pathologie et sourance
par le docteur Michel Vertallier, médecin ORL - page 24.
- Interview de Patricia Grevin, acouphènes, les soulager avec la sophrologie
par Alain Giraud, sophrologue - page 36.
Notre façon de marcher peut perturber l’oreille :
- Traitement comportemental des vertiges et des acouphènes
par le docteur Bernard Rosa, médecin ostéopathe - page 26.
Lotite fait partie des pathologies courantes des enfants, les causes et les
moyens de la prévenir ou de la traiter sont nombreuses :
- Otites et micronutrition par le docteur Philippe Tournesac - page 21.
- Lestomac dans les oreilles par le docteur Philippe Tournesac - page 35.
- Voyage homéopathique autour de l’oreille
par le docteur Yves Le Guénédal, médecin homéopathe - page 34.
La diminution de la fonction de perception de l’oreille provoque la surdité. Lap-
pareillage a beaucoup évolué.
- S‘appareiller, vite par le docteur Jean-Michel Issartel - page 28.
- Témoignage : Glamour les prothèses ! par Marielle Issartel - page 29.
- Rééduquer l’audition, est-ce-possible ?
par le docteur Dominique Deslandres, médecin ORL - page 30.
Laltération de la perception auditive joue un rôle dans les capacités d’appren-
tissage. Parfois, il sagit de perturbations nes mêlant hypo et hypersensibilité
à diérentes fréquences :
- Quand les sons aident à apprendre mieux
par Ariane Camus et le docteur Jean-Michel Issartel - page 31.
17
Santé intégrative - n°17 septembre/octobre 10
DOSSIER : OREILLES
Oreilles
L'oreille est le sens préféré de l'attention.
Elle garde, en quelque sorte, la frontière du côté où la vue ne voit pas.
Paul Valéry
L'oreille est le chemin du cœur.
Voltaire
Sophie Barki
DOSSIER : OREILLES
18 Santé intégrative - n°17 septembre/octobre 10
Le point sur la prise en charge
psychosomatique
des acouphènes
Prise en charge psychosomatique des acouphènes Dr Anne-Marie PIFFAUT
d’émotions encore aujourd’hui. Il apparaît alors que les pa-
tients qui ne “guérissent” pas de leurs symptômes, sont très
souvent victimes d’un stress aigu intense, d’un stress chro-
nique ou d’un stress post-traumatique. Les bruits internes se
présentent aussi comme des facteurs de stress surajoutés, “la
petite goutte qui fait déborder le vase”. Les troubles anxio-
dépressifs précèdent, accompagnent ou sont la conséquence
des acouphènes récalcitrants.
LÉCOUTE QUI PERMET DE FAIRE LA PART DES CHOSES
NE SUFFIT PAS TOUJOURS.
ALORS COMMENT FAIRE POUR GUÉRIR DANS CE CAS ?
Lors des premières consultations, les causes présentant un ca-
ractère de gravité éliminées, le praticien se doit de rassurer le
patient en lui apportant des données anatomo-physiolo-
giques lui permettant de se représenter l'oreille dans l'espace
et de comprendre son fonctionnement. Il peut s'aider de ma-
quettes ou d'un schéma et expliquer qu’au sein de l’oreille in-
terne, les cellules de l’Organe de Corti fabriquent
continuellement un bruit dont l'intensité est faible car infé-
rieure à 6 décibels ce qui est très rassurant. On n’y prête pas
attention car ce bruit ne présente aucun intérêt. Les mesures
réalisées ont montré que l’intensité des acouphènes était voi-
sine de 10-15 dB ce qui est très peu. Les “oto-émissions acous-
tiques” circulent de l'oreille interne jusqu'au cortex cérébral
en passant par les centres de la mémoire et des émotions. Ce
bruit montre quen fait le corps est bien vivant. Ainsi toute per-
sonne qui les recherche perçoit un siement dans le silence.
QUEST-CE QUI FAIT QUE
L’acouphène se dénirait comme la perception de sensa-
tions sonores en labsence de tout stimulus extérieur.
Le nombre de porteurs d'acouphènes en France est estimé à
plus de deux millions six cent mille personnes. Un million et
demi en souriraient. Trois cent mille personnes les trouve-
raient insupportables. D’après l'association France Acou-
phènes, environ deux cent mille nouveaux cas seraient à
déplorer chaque année (1). Les très jeunes sont concernés de-
puis l’utilisation des lecteurs de musiques dont l’intensité est
excessive.
COMMENT LE PATIENT PEUT-IL SY RETROUVER ?
Tout patient sourant d’acouphènes doit consulter en pre-
mier lieu un médecin qui éliminera une cause organique. Le
bilan ORL est essentiel. Il permettra déliminer ne serait-ce
qu’un simple bouchon de cérumen, un catarrhe tubaire
conséquence dune rhinite et d’un dysfonctionnement de la
trompe d’Eustache. Il ne faut pas méconnaître une otospon-
giose ou un neurinome de l’acoustique dont le traitement est
chirurgical. De nombreuses autres causes sont à chercher
comme le bruxisme lié à un trouble de l’articulation temporo-
maxillaire orientant vers un stomatologiste ou un chirurgien
dentiste, lesquels conseilleront une gouttière à porter de pré-
férence la nuit.
Une fois les traitements classiques prescrits et jugés ine-
caces, que faire ? Les patients supportent mal le constat d’im-
puissance de leurs médecins : « Habituez-vous », « Vous les
garderez toute votre vie » leur disent-ils. Insatisfaits, ils consul-
tent alors des forums en ligne et les quittent plutôt déprimés.
Peu de praticiens sont formés à la prise en charge intégrant à
la fois les versants psychologique et somatique des acou-
phènes ? Ceci est très regrettable. L'enseignement médical de
psychosomatique n'existe pas en France, ou alors il reste trop
théorique et n'apprend pas à traiter les malades.
La prise en charge intégrative des patients sourant d'acou-
phènes permet de pister les signes annonciateurs d'un
trouble psychosomatique une fois les bilans ORL classiques
réalisés. Le bilan psychosomatique tient compte de la récur-
rence de la plainte. Plutôt que de demander aux patients de
faire avec”, il est important de rechercher ce qui s’est accu-
mulé au l des ans dans la vie des patients et qui reste source
Anne-Marie Piaut, ORL, phoniatre,
sexologue, praticien en TCC et EMDR,
auteur d’un livre qui donne espoir :
« LACOUPHENE dans tous ses états. Psy-
chosomatique ORL ».
Des patients l’achètent en nombre
pour lorir aux praticiens leur ayant
dit qu’il n’y avait rien à faire. Il se
trouve en ligne sur unibook.com. Bien-
tôt en librairie édité par L’Harmattan.
Dr Anne-Marie PIFFAUT Prise en charge psychosomatique des acouphènes
DOSSIER : OREILLES
19
Santé intégrative - n°17 septembre/octobre 10
DES PERSONNES
LE SUPPORTENT ET DAUTRES PAS ?
LÀ EST LA VÉRITABLE QUESTION
Le problème vient plus de la façon
dont elles perçoivent ce bruit plus que
du bruit lui-même. La perception de
l’intensité se modie au cours de la jour-
née, de la semaine, du mois, de l’année.
Elle peut être continue ou intermit-
tente. Pour des patients, ce sera plus
fort le matin pour d’autres, ce sera le
soir. Pour certains, ce sera après le sport,
pour d’autres, du fait du repos, après la
sieste ou les repas. Il y a autant de fa-
çons de percevoir l’acouphène que
de patients à traiter.
92 % des personnes consultant pour
des acouphènes sont satisfaites des
soins de leurs ORL.
La plupart du temps les acouphènes
disparaissent spontanément une fois
que les conits à l'origine du problème
sont résolus. Il en est de même de la
plupart des pathologies fonctionnelles.
Pour d'autres personnes, les acou-
phènes sont toujours mais ils ne les
gênent plus. Elles reconnaissent sou-
vent que le problème était ailleurs.
Pour 8 % des sujets porteurs d’acou-
phènes invalidants, il n'est pas rare alors
de retrouver un deuil, une séparation
d'avec un conjoint ou un enfant, un li-
cenciement, des agressions, un harcèle-
ment, des conits non résolus. C’est ce
que l’ORL psychosomaticien va explorer
lors de l'interrogatoire (analyse fonc-
tionnelle).
POURQUOI CE BRUIT
DEVIENT-IL CONSCIENT ?
Il existe plusieurs raisons d'ordre neuro-
physiologique associées à un état émo-
tionnel survenant dans un contexte
psychosocial et environnemental parti-
culier. Les sujets sont tout à fait capa-
bles pour peu qu'on le leur demande,
d'établir des liens entre l'apparition de
l'acouphène et les situations émotion-
nelles de leur vie. Cela demande un
peu de temps.
Elles seront traitées à l’aide des théra-
pies comportementales et cognitives
(TCC), incluant la gestion du temps, le
traitement des conits interpersonnels
ou les troubles l’assertivité(2) aidées de
l'hypnose ou de la relaxation passive ou
dynamique. La thérapie EMDR (Eye Mo-
vement Desenzitisation and Reproces-
sing) encore appelée thérapie par le trai-
tement adaptatif de l’information, est uti-
lisée de façon intégrative quand le sujet
soure de stress post-traumatique.
Avant même de commencer les
séances d'EMDR, on demande au sujet
d'établir une liste des situations les
meilleures et les pires de sa vie. Les si-
tuations les meilleures seront exploitées
en temps que ressources, ce dont les
personnes ont le plus grand besoin
quand elles accèdent au pire. Les prati-
ciens EMDR certiés(3) sont avant tout
des psychothérapeutes conrmés.
LA SOLUTION
Quand les acouphènes persistent, les
sujets en sourance devraient pouvoir
bénécier d’une prise en charge psy-
chosomatique, or pour l’instant, rares
sont les ORL formés à la psychothérapie
et à la psychosomatique. Les psycho-
logues psychothérapeutes quant à eux,
nétant pas ORL, ne peuvent pas reven-
diquer le titre de psychosomaticien
dans cette spécialité. La solution est une
collaboration entre les ORL et les psy-
chothérapeutes. Par leurs échanges ré-
guliers, les uns formeraient les autres et
Quand les acouphènes persistent, il faudrait une prise en charge psychosomatique
DOSSIER : OREILLES
Prise en charge psychosomatique des acouphènes Docteur Anne-Marie PIFFAUT
20 Santé intégrative - n°17 septembre/octobre 10
de la vie présente, passée et à venir
grâce aux psychothérapies exercées de
façon intégrative. Connaître la partie
enfouie de l’iceberg nécessite du temps,
de l’argent. Il s’agit d’une prise en
charge contractuelle. Une alliance doit
se créer entre les deux partis, cest un
gage de réussite. Cette thérapie
s’adresse à des patients motivés.
En psychosomatique, nous ne traitons
pas seulement des symptômes mais
des personnes dans leur globalité fa-
miliale, médico-sociale, aective et
culturelle.
(1) Ces chires ont été rapportés par
l’équipe lyonnaise du Professeur Lionel Col-
let et Madame Chéry-Croze ex-présidente
de l’association France Acouphènes.
(2) Les techniques d’armation de soi, en-
core nommées « apprentissage des compé-
tences sociales » sont essentielles. Elles
améliorent la conance en soi et l’estime de
soi, participant au traitement de la dépres-
sion.
(3) Les praticiens EMDR doivent être certi-
és par EMDR France qui fournit la liste de
férence sur le site :
www.emdrfrance.org
tion et ne faisaient pas l’objet du traite-
ment. Les personnes sachant mieux
gérer les conits, ont gagné une meil-
leure estime d’elles-mêmes. Elles avan-
cent désormais plus conantes dans la
vie. L'état dépressif a ainsi pu être traité.
LA PRISE EN CHARGE
PSYCHOSOMATIQUE
DES ACOUPHÈNES EST SPÉCIFIQUE
Elle doit être pratiquée par des psycho-
thérapeutes expérimentés en associa-
tion avec les ORL. Le mieux serait dans
un premier temps de former les ORL à
la psychosomatique. Le diagnostic et le
traitement précoces pourraient juguler
l'errance médicale très fréquente
lorsqu'il s'agit des pathologies fonction-
nelles. Les praticiens, les audioprothé-
sistes, les associations, les médias
doivent savoir que la démarche va dans
le sens de l’oubli de ces bruits physio-
logiques en rassurant et non pas en in-
quiétant. L’anxiété aurait plutôt
tendance à les xer dans la mémoire et
donc à les pérenniser. Ceci nécessite de
la part des soignants une connaissance
en anatomie et neurophysiologie de
l'oreille, une formation à la gestion des
émotions, à la solution des problèmes
réciproquement.
Les patients ignorent tout de la psycho-
somatique. Ils viennent parler de leurs
symptômes. Tout un vocabulaire imagé
caractérise les acouphènes. D’un point
de vue qualitatif, savoir quelle est la res-
semblance de l'acouphène avec tous
les noms d’oiseaux ou d’insectes ne pré-
sente que peu d’intérêt mais le patient
a besoin d'en parler. Ce temps d'écoute
fait partie du traitement du moins au
début.
Puis viendra un autre temps le pa-
tient comprendra qu'il y a d’autres
choses plus importantes à traiter,
l’acouphène nétant qu’une sonnette
d’alarme et nalement une amie. Elle
prévient que « quelque chose ne va pas »
et cest ce que nous allons prendre en
compte et traiter. Très vite, il nest plus
question des acouphènes.
Car ce que l’on traite :
Ce sont plus les représentations que
les patients "se font" de leurs oreilles, de
leurs acouphènes ou de toutes autres
pathologies.
– Ce sont les raisons pour lesquelles ils
deviennent intolérables : surmenage,
conits, burnout, stress post-trauma-
tique, agressions associées à un trauma-
tisme sonore ou à des paroles
dévalorisantes, cataclysmes, séquelles
de guerre...
– Ce sont les retentissements émotion-
nels, comportementaux et cognitifs de
ce symptôme qui n’est que la partie vi-
sible de l’iceberg.
RÉSULTATS
Cette prise en charge intégrative a
prouvé son ecacité alliant les données
de l’ORL et des psychothérapies adap-
tées à chaque cas. Les bénéces sont
généralisables à de nombreuses autres
situations de la vie mais aussi à d'autres
symptômes qui peuvent disparaître
tout comme les acouphènes. Ainsi avec
l’hypnose et l’EMDR, il est arrivé que des
patients traités pour des acouphènes
aient constaté des bénéces aussi sur
les vertiges, les surdités brusques,
l’asthme, le psoriasis, l’eczéma ou les
troubles sexuels. Ces troubles associés
n'avaient pas été évoqués en consulta-
Dr Philippe TOURNESAC Otites et micronutrition
DOSSIER : OREILLES
21
Santé intégrative - n°17 septembre/octobre 10
Otites et micronutrition
Le fonctionnement de notre état interne nécessite l’intégrité de notre état digestif, la pro-
tection de nos cellules et un statut en nutriments adapté à nos besoins.
La Micronutrition étudie limpact des
micronutriments (vitamines, minéraux,
oligoéléments, acides gras essentiels, ...)
sur la santé, évalue les décits et re-
cherche les moyens d’optimiser le statut
micronutritionnel des individus. Elle a
montré son ecacité :
• pour la prise en charge des troubles
fonctionnels qui représentent 80 %
des motifs de consultation ;
en prévention, en contribuant à -
guler durablement les grandes fonc-
tions de l’organisme ;
en accompagnement du traitement
de certaines pathologies, an d’amé-
liorer la qualité de vie.
Il ne sagit pas uniquement de conseiller
quelques vitamines et minéraux, la stra-
tégie générale repose sur trois grands
axes :
Equilibrer l’écosystème intestinal et
améliorer la santé digestive avec les
probiotiques et prébiotiques.
• Protéger l’organisme des agressions
et des eets du vieillissement avec les
protecteurs cellulaires.
Combler les décits liés aux modes de
vie et aux dysfonctionnements de lor-
ganisme, avec des conseils nutrition-
nels et les compléments nutritionnels.
En conseillant des doses physiolo-
giques tenant compte des carences et
correspondant aux besoins quotidiens
de l’organisme, la Micronutrition se dif-
férencie des thérapies utilisant des nu-
triments à très fortes doses ou à très
faibles doses. Cette stratégie, proche de
la physiologie, permet d’éviter les sur-
dosages en certaines molécules qui
présentent un danger certain en cas
d’utilisation sur des périodes prolon-
gées.
EQUILIBRER
LÉCOSYSTÈME INTESTINAL
ET ALIORER
LA SANTÉ DIGESTIVE
L’intestin de l’enfant est immature à la
naissance. L’allaitement maternel per-
met une transition entre la vie intra-uté-
rine de la grossesse et l’alimentation
diversiée de l’omnivore que nous
sommes. Pour de nombreuses raisons,
l’allaitement n’a pas la place qui lui re-
vient. Très souvent, l’enfant est donc
nourri au biberon. En dehors de la qua-
lité du lait maternel, l’allaitement per-
met de privilégier une ore intestinale
riche en bidobacterium alors que le bi-
Les aections ORL, dont les otites font
partie, sont souvent une bonne indi-
cation pour une prise en charge mi-
cronutritionnelle. Elles sont en général
consécutives à des troubles fonction-
nels du système immunitaire ou de l’in-
testin (cf. article l’estomac dans les
oreilles). Elles surviennent souvent chez
des enfants carencés. Leur répétition
nécessite d’établir une stratégie préven-
tive. Même lorsqu’elles nécessitent un
traitement antibiotique et anti-inam-
matoire, l’accompagnement micronu-
tritionnel garde son importance pour
prévenir les rechutes et limiter les -
gâts occasionnés par les médicaments.
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Une analyse détaillée du patient pour une stratégie ecace
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