À VPPB -

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revue de presse spécialisée
résumé
et
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d’articles
sélectionnés
Oto-rhino-laryngologie
À PROPOS DES VPPB POST-TRAUMATIQUES
Les vertiges positionnels paroxystiques bénins
(VPPB) post-traumatiques se rencontrent dans
les suites d’un accident de voiture avec traumatisme crânien (avec ou sans perte de connaissance) ou “coup du lapin”, mais également
dans les accidents plus banals de la vie courante (chute d’un escalier, glissade dans la rue,
etc.).
L’examen du délai de survenue des troubles
révèle un pic de fréquence maximale dans les
heures et les jours qui suivent le traumatisme
initial, mais aussi d’autres pics de fréquence
non négligeable vers le 15e, 30e et même 90e
jour. En d’autres termes, les VPPB peuvent
n’apparaître, chez certains patients, que deux
ou trois mois après l’accident ; ce qui n’est pas
sans conséquence au plan médico-légal !
A. L’Héritier, M. Toupet, S. Heuschen. Les vertiges positionnels paroxystiques bénins (VPPB) post-traumatiques. La Lettre d’ORL 1999 ; 242 : 27-8.
ARSENAL THÉRAPEUTIQUE “ANTIRHUME”
Face à cette affection, ô combien banale, seuls
les traitements symptomatiques sont
efficaces : l’interféron ne peut empêcher la
réplication virale que s’il est administré avant
que n’apparaissent les symptômes, et les
autres antiviraux, malgré des résultats prometteurs in vitro, n’ont pas fait la preuve de leur
efficacité chez l’homme.
Parmi les traitements symptomatiques “antirhume”, il convient notamment de citer :
– les antihistaminiques H1 (en mesure de diminuer la rhinorrhée et les éternuements) ;
– les anticholinergiques locaux (en règle générale efficaces sur la rhinorrhée mais conduisant
parfois à une sensation désagréable de sécherresse nasale voire à des épistaxis) ;
— les vasoconstricteurs par voie orale ou par
voie nasale (ces produits ne doivent être prescrits que pour de courtes périodes et après
avoir pris soin de vérifier la pression artérielle
du malade) ;
– les anti-inflammatoires non stéroïdiens (efficaces sur les céphalées) ;
Correspondances en médecine - n° 1 - mai 2000
– la vitamine C (à même de réduire légèrement
la durée et l’intensité des troubles, mais dont la
posologie optimale reste à déterminer) ;
– et les inhalations (traitements très populaires... mais ayant donné des résultats contradictoires lors d’essais cliniques).
M. François. Traitement du rhume. La Lettre d’ORL 1999 ;
247 : 19.
LES SINUSITES INFECTIEUSES DE L’ADULTE
Au cours du Rhinoforum qui s’est tenu les 22 et
23 novembre 1999 à Poitiers, les Drs A. Ferrand
et C.H. Mercier ont présenté les résultats d’une
étude observationnelle menée auprès de
193 médecins généralistes, au cours d’un symposium organisé par les laboratoires Aventis.
Sur 755 patients inclus, l’âge moyen était de
40 ans et la répartition égale entre les deux
sexes. L’étude a montré une bonne cohésion
entre le diagnostic de sinusite aiguë porté par
les médecins généralistes et la définition proposée par les experts, c’est-à-dire l’association
d’une douleur faciale, d’un symptôme nasal
(congestion, rhinorrhée) et d’un signe infectieux. Tous les patients (97 %) ont reçu un antibiotique, la plupart des patients ont eu une
prescription associant des traitements par voie
générale et locale.
Au cours de ce symposium, R. Jankowski a présenté les recommandations élaborées par deux
groupes d’experts internationaux. La prise en
charge des sinusites est assurée dans la majorité des cas par des médecins généralistes. Le
diagnostic repose sur des critères cliniques, les
radiographies ne sont pas indispensables au
diagnostic dans les formes simples. La distinction entre sinusite aiguë et poussée de réchauffement est fondée sur l’existence de signes
intercritiques. On parle de sinusite récidivante
s’il y a plus de quatre épisodes aigus par an. Le
traitement instauré de manière probabiliste
doit être actif pour les épisodes aigus, sur
Haemophilus influenzae, Streptococcus pneumoniae et Moraxella catarrhalis en tenant
compte de la résistance aux antibiotiques. Dans
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les poussées de réchauffement des rhinosinusites chroniques, l’antibiotique doit également
être actif sur les staphylocoques dorés et sur
les germes anaérobies. Il n’y a pas de recommandations précises sur les traitements asso-
sélectionnés
ciés, la durée de traitement arbitrairement préconisée est de 10 à 14 jours.
B. Barry d’après M. François. Les sinusites infectieuses
de l’adulte. La Lettre d’ORL 2000 ; 251 : 7-10.
Quelques brèves...
❏ L’oreille victime des loisirs !
Grâce aux efforts de prévention et à la
robotisation qui éloignent les opérateurs des
sources de bruit, les risques de surdité liés
aux expositions professionnelles diminuent
depuis la fin des années soixante-dix.
En revanche, les risques de surdité liés aux
activités de loisirs sont en augmentation :
en quinze ans, le seuil auditif des jeunes
conscrits a baissé en moyenne de 10 dB.
À bon entendeur, salut !
D. Bouccara. L’oreille victime du bruit. La Lettre
d’ORL 1999 ; 239 : 5-6.
❏ Acouphènes pulsatiles
L’hypertension intracrânienne bénigne et
l’athérosclérose carotidienne sont les deux
causes les plus fréquentes d’acouphènes de
type pulsatile.
D. Bouccara. Acouphènes pulsatiles. La Lettre
d’ORL 1999 ; 241 : 33.
B. Frachet. Il faut vivre avec... ou quelques précisions sur l’habituation en matière d’acouphènes.
La Lettre d’ORL 1999 ; 242 : 3-4.
❏ Acouphènes : faut-il vivre avec ?
Cette phrase banale et passe-partout est
fréquemment utilisée (après qu’un examen
spécialisé de recherche étiologique aura été
effectué) au cours du dialogue avec un patient
souffrant d’acouphènes. Est-elle toujours bien
perçue par le malade ? On peut en douter !
Elle est en effet souvent interprétée comme :
“Mon médecin ne me prend pas au sérieux,
considère cette gêne comme imaginaire, est
incompétent ou n’y connaît rien !” Aussi, est-il
essentiel d’expliquer au patient le sousentendu de cette phrase et la signification des
acouphènes, afin notamment de lui faire
découvrir une notion à la fois plus scientifique
et plus efficace, celle de l’habituation.
❏ Rhinites allergiques saisonnières
Le traitement des rhinites allergiques
saisonnières repose aujourd’hui,
en dehors de la nécessaire éviction de
l’allergène lorsqu’elle est possible,
sur l’administration : – en cas de
symptomatologie mineure et occasionnelle,
d’antihistaminiques H1 (non sédatifs) par
voie locale ou générale ; – en cas de
symptomatologie plus sévère,
de corticoïdes locaux, associés si
nécessaire aux antihistaminiques.
Ph. Herman, C. Eloit. Rhinites et rhino-sinusites
chroniques. La Lettre d’ORL 1999 ; 243 : 7-13.
annonceurs
JANSSEN-CILAG (Pariet, Arestal), p. 2, 21 • FÉDÉRATION FRANÇAISE DE CARDIOLOGIE (Fédération),
p. 4 • PFIZER (Amlor, Zithromax, Zoxan), p. 6, 18, 65 • MAYOLY SPINDLER (Meteospasmyl,
Megamag), p. 10, 13 • ARTEM (Daflon), p. 14 • BESINS ISCOVESCO (Thaïs), p. 17 • ASTRA ZENECA
(Zomig), p. 24 • SCHERING-PLOUGH (Nasonex), p. 28 • NOVARTIS PHARMA SA (Institutionnel, Exelon),
p. 32, 57 • WYETH LEDERLE (Effexor), p. 36-37 • NEGMA (Veinamitol), p. 40 • EISAI (Aricept), p. 42 •
UCB PHARMA (Nootropyl), p. 47 • PHARMAFARM (Spagulax), p. 83 • AVENTIS (Pyostacine), p. 84
Photos : ©PhotoDisc
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