9
ou dans la moitié gauche. Pour
particules, nous avons possibilités. Ces possibilités
ou états microscopiques sont toutes équiprobables.
N
2N
2
L’équilibre est atteint lorsque nous avons particules à droite et particules à
gauche. Le nombre de manières de réaliser cette configuration est ; c’est cette
configuration qui est réalisée par un nombre maximum de possibilités. C’est une situation où la
distribution des particules dans la boite est homogène .
2/N2/N2/N
N
C
2°) Système hors d’équilibre :
Considérons le gaz parfait précédent. A l’aide d’une paroi
mobile, nous poussons toutes les particules vers la droite puis
nous enlevons cette paroi. Le système n’est plus alors en
équilibre , mais il va évoluer vers une situation d’équilibre où les
particules sont distribuées de manière uniforme dans le volume
total. Les particules vont passer progressivement à droite
jusqu’à obtenir un état d’équilibre. Ce système étant isolé, tous
les états microscopiques accessibles sont équiprobables. La
probabilité d’un état macroscopique est donc proportionnelle au
nombre d’états microscopiques qui le réalisent.
1=
A l’état initial, le nombre de configurations est 1
. Quand une particule passe à droite, le
nombre de configurations est . Quand nous avons deux particules à droite, le
nombre de configurations est
1
N
CNW ==
)
2
21N
C
NN
W=
= .. … et ainsi de suite, jusqu’à obtenir la
distribution d’équilibre (qui est donc réalisée par le nombre de configurations maximal).
Le système va donc évoluer vers l’état macroscopique le plus probable qui est celui qui est
réalisé par le plus grand nombre d’états microscopiques. D’autre part, nous savons, en
thermodynamique, qu’un système isolé évolue vers une situation d’équilibre où son entropie est
maximale. Il existe donc une relation entre l’entropie du système dans un état macroscopique
et le nombre d’états microscopiques S
qui réalisent cet état, relation que nous pouvons écrire
sous la forme : )(WfS
3 – Entropie statistique :
1°) Expression de S :
La relation précédente étant posée, on peut définir la fonction
en considérant le système
suivant, formé de deux systèmes isolés : l’un d’entropie , de nombre de configurations ,
1
S1
W
l’autre d’entropie , de nombre de configurations .
2
S2
W
On considère la réunion des deux systèmes :
l’entropie totale vaut ( 21 SS
) et le nombre de
configurations total ( 21 WW
). La fonction
doit donc
satisfaire la relation :
11,SW 22,SW
)()()( 2121 WfWfWWf +
Cette relation est vérifiée par la fonction logarithme et
on écrit donc: )(WkLogS
où
est la constante de Boltzmann ; elle vaut : réjoulek deg/10.38,1 23−
=
Cette constante a été introduite pour donner à l’entropie statistique les mêmes unités que
l’entropie thermodynamique. La relation précédente de a été proposée en 1872 par le
physicien autrichien Ludwig Boltzmann (1844-1906). S