15. Le relativisme des valeurs est en quelque sorte opposé à l’absolutisme dans valeurs en ce sens
que pour un « absolutiste », une valeur pour toute chose sera présente indépendamment de
l’évaluation de chacun pour un objet, une personne ou toute autre chose évaluable. Pour un
« relativiste », la valeur est donnée par une personne qui évalue une chose. Pour lui quelque
chose qui n’est plus ou pas estimée n’a pas de valeur alors qu’elle en a naturellement et indé-
pendamment pour « l’absolutiste ».
Pour Rolston par exemple la valeur intrinsèque est donnée si quelqu’un a de l’intérêt dans une
chose. C’est-à-dire qu’un objet sans valeur peut obtenir une valeur intrinsèque si quelqu’un à de
l’intérêt et cette chose. Cette valeur intrinsèque est une valeur relative, « elle naît avec la paru-
tion d’un sujet créant une valeur ». La valeur inhérente est, pour Regan, propre à l’objet de va-
leur. Ces objets de valeur possèdent une valeur non sur la base d’une attribution extérieure ou
parce qu’ils correspondent à des intérêts, mais de leur propre droit.
16. Pour Kant, seul les Hommes ont un sens moral. Il considère donc le fait de ne pas brutaliser les
animaux non pas comme un besoin moral envers eux mais envers lui-même car les animaux ne
sont pas des sujet moraux. Pour Schopenhauer c’est par principe qu’on ne devrait pas brutaliser
les animaux et vouloir leur bien et non par exercice. Promouvoir le bien-être et abandonner la
cruauté sont les intérêts défendus par Schopenhauer.
17. La pitié est: la capacité de ressentir la souffrance d’autrui et de souffrir avec la personne souf-
frante et de joindre à cette sympathie la volonté de soulager la souffrance de l’autre. Le pro-
blème que pointe Max Scheler est que l’on n’a nul besoin de s’identifier à l’autre pour ressentir
de la pitié comme Schopenhauer le dit plus loin. Le ressentir ne relève pas de la morale mais est
une connaissance. C’est justement le contraire qui est dit ici, à savoir: compatir est souffrir de la
souffrance de l’autre en tant qu’autre. C’est seulement lorsqu’une différenciation claire est per-
çue entre moi et l’autre que la compassion peut se produire.
18. Nietzsche critique ici le fait que l’homme se prive de son autonomie en se ralliant à un (effet de)
troupeau. L’homme perd donc sa personnalité et tente d’attaquer les grands, les forts et les soli-
taires et les faisant ressentir de la pitié envers eux pour leur faire perdre leur autonomie égale-
ment. Pour lui il faudrait supprimer la crainte, cette crainte que rallie les bêtes vers ce troupeau
et éloigne peu à peu l’homme de lui-même.
19. 1. Quelqu’un porte une responsabilité, il est donc responsable. 2. Quelqu’un assume la respon-
sabilité de quelque chose. 3. Quelqu’un doit rendre des comptes. 4. Quelqu’un agit de manière
responsable.
Bref je ne suis pas arrivé à répondre correctement à cette question…voir donc dans le cours.
20. Hans Jonas définit en fait la peur comme la dernière limite aux activités de l’homme. En d’autres
termes sans la peur, l’homme utiliserait ses connaissances (intellectuelles, technologiques) au-
delà des limites qui mettrait en péril l’humanité par des actes non calculés et irréversibles. La
peur fonctionne en résumé comme le dernier frein pour ne pas dépasser le point de non-retour.
Jonas résume en prêchant l’adaptation de la compétence morale à la compétence émotionnelle,
cette dernière prenant trop souvent le pas sur l’autre, poussant l’homme à agir au-delà de ses
capacités de prévoyance.