I Mécanisme du cancer
2) Facteurs et risques majeurs
Jusqu'à présent, on ne comprend pas bien ce qui cause les anomalies des cellules et leur prolifération
anarchique. Certains facteurs augmentent le risque de cancer du col de l'utérus.
VPH : le plus important facteur de risque est une infection du col utérin par le VPH. Une
infection par le VPH est l'une des plus courantes infections transmises sexuellement (ITS). On estime que
75 % des personnes en âge de procréer seront touchées au moins 1 fois dans leur vie par une infection
au VPH. Tandis que certains types de VPH causent des condylomes génitaux, d'autres souches du virus
peuvent infecter le col utérin et entraîner des modifications cellulaires anormales qui mèneront lentement
vers un cancer. Il importe de noter que la plupart des femmes atteintes d'un cancer du col utérin ont
souffert auparavant d'une infection par le VPH; toutefois, toutes les femmes atteintes d'une affection
par le VPH ne contractent pas ce type de cancer.
Activité sexuelle : une vie sexuelle précoce (avant 18 ans) a été liée à un plus grand risque de cancer
du col utérin. En outre, certains comportements sexuels (comme de nombreux partenaires sexuels ou un
partenaire ayant de nombreux partenaires sexuels) peuvent accroître la probabilité d'une infection par le
VPH, et par conséquent le risque d'un cancer du col utérin.
Tabagisme : les personnes qui fument courent un plus grand risque de cancer du col utérin et d'autres
cancers. La survenue du cancer du col utérin a aussi été associée au tabagisme et à l'exposition à la
fumée secondaire (la fumée de tabac ambiante). En fait, le risque augmente en fonction de la durée du
tabagisme et du nombre de cigarettes fumées quotidiennement.
Système immunitaire affaibli : notre système immunitaire aide notre corps à combattre les infections.
Par conséquent, les médicaments et les affections qui affaiblissent le système immunitaire peuvent
accroître le risque d'infections par le VPH et la possibilité d'un cancer du col utérin. Les médicaments qui
affaiblissent les systèmes immunitaires sont les corticostéroïdes (à long terme) et les produits
chimiothérapeutiques. Les femmes infectées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) courent
un plus grand risque de modifications précancéreuses dans le col de l'utérus quand elles contractent une
infection par le VPH.
Diéthylstilbestrol (DES) : le DES est une forme d'œstrogène qui a été prescrite entre 1940 et 1971 à
des femmes enceintes. Selon certaines études, les filles de ces femmes courraient un risque accru de
modifications précancéreuses et de carcinome spinocellulaire du col utérin.
L'âge : la plupart des cancers du col utérin, ont tendance à toucher les femmes qui ont moins de 50 ans.
Statut socio-économique : il est moins probable que des tests de Pap soient effectués régulièrement
parmi les femmes qui ont un revenu relativement faible, elles courent donc un risque plus élevé de
cancer du col utérin.
Autres facteurs de risque : d'autres facteurs de risque possibles ont été associés à un risque accru de
cancer du col utérin. Il n'existe toutefois pas suffisamment de preuves à l'heure actuelle pour les tenir
comme des facteurs de risque principaux. Ces facteurs comprennent l'usage prolongé de contraceptifs
oraux (plus de 10 ans), des antécédents familiaux de cancer du col utérin et une ITS dans les
antécédents.
Symptômes et Complications
Des symptômes ne se manifestent pas toujours au cours des phases initiales du cancer du col utérin. Il
importe beaucoup de noter qu'un autre état de santé peut déclencher des symptômes analogues à ceux
d'un cancer du col utérin :
de la douleur durant les rapports sexuels ou un saignement après les rapports sexuels;
un écoulement vaginal séreux d'aspect clair ou nauséabond;
une quantité accrue de pertes blanches;
un saignement vaginal anormal ou un saignotement entre les règles.
À des stades plus avancés, des symptômes peuvent se produire à mesure que les tumeurs
grossissent ou envahissent d'autres organes :
une anémie (à l'origine d'un manque d'énergie et d'un essoufflement);
de la constipation;
une douleur pelvienne ou dorsale;
un essoufflement;
des fuites d'urine (une incontinence) ou du sang dans l'urine (une hématurie);
une perte de poids;
une perte de l'appétit ou anorexie;
du sang dans les selles.
Le cancer du col utérin se détecte principalement au moyen du test de Pap.Il s'utilise pour
mettre en évidence un cancer ou des cellules précancéreuses pouvant mener à un cancer. Cet examen
doit son nom à son inventeur, George Papanicolaou.
Le test de Pap est un procédé rapide et simple. Un médecin frotte la surface du col utérin au moyen
d'une petite brosse, ou d'une spatule, pour prélever des cellules. L'examen ne cause habituellement pas
de douleur. Les cellules sont ensuite examinées dans un laboratoire.
Au cas où le test de Pap montrerait une transformation ou des anomalies dans les cellules cervicales, des
examens complémentaires ou des procédés chirurgicaux pourraient avoir lieu. Votre médecin vous dira
quelles analyses ou interventions vous conviendraient le mieux :
un autre test de Pap dans quelques mois pour vérifier si les transformations persistent;
un test de dépistage du VPH peut avoir lieu en association avec le test de Pap pour mettre en
évidence un cancer du col utérin, ou il peut constituer un examen complémentaire si le test de Pap
révèle des anomalies. Étant donné que la majorité des cancers du col utérin commencent par une
infection par le VPH, cet examen permet de détecter la présence du virus dans les cellules
cervicales. Plus précisément, le test de dépistage du VPH établit si une femme est infectée par un
type de VPH susceptible de causer un cancer du col utérin;
une colposcopie qui consiste à utiliser un colposcope (un instrument muni d'une lumière et d'une
loupe binoculaire) pour examiner le col utérin. Un colorant est appliqué sur les tissus pour rendre
les anomalies plus visibles;
une biopsie consiste à extraire une petite quantité de tissus pour qu'elle soit examinée dans un
laboratoire qui confirmera si les cellules cervicales sont bénignes, précancéreuses ou cancéreuses.
À l'heure actuelle, on recommande à la population canadienne féminine âgée de 18 ans à 69
ans (ou de moins de 18 ans ayant une vie sexuelle active) de faire effectuer régulièrement des
frottis cervicaux à des fins de dépistage. Le test de Pap devrait être effectué 1 fois tous les ans ou 1
fois tous les 3 ans, selon les lignes directrices de dépistage en vigueur dans votre province ou territoire,
et les résultats de votre examen précédent. Les femmes qui courent un haut risque de cancer du col
utérin pourraient avoir besoin de tests de dépistage plus fréquents. Demandez à votre médecin à quel
intervalle un frottis cervical devrait avoir lieu dans votre cas.
Le cancer du col utérin se détecte principalement au moyen du test de Pap.Il s'utilise pour
mettre en évidence un cancer ou des cellules précancéreuses pouvant mener à un cancer. Cet examen
doit son nom à son inventeur, George Papanicolaou.
Le test de Pap est un procédé rapide et simple. Un médecin frotte la surface du col utérin au moyen
d'une petite brosse, ou d'une spatule, pour prélever des cellules. L'examen ne cause habituellement pas
de douleur. Les cellules sont ensuite examinées dans un laboratoire.
Au cas où le test de Pap montrerait une transformation ou des anomalies dans les cellules cervicales, des
examens complémentaires ou des procédés chirurgicaux pourraient avoir lieu. Votre médecin vous dira
quelles analyses ou interventions vous conviendraient le mieux :
un autre test de Pap dans quelques mois pour vérifier si les transformations persistent;
un test de dépistage du VPH peut avoir lieu en association avec le test de Pap pour mettre en
évidence un cancer du col utérin, ou il peut constituer un examen complémentaire si le test de Pap
révèle des anomalies. Étant donné que la majorité des cancers du col utérin commencent par une
infection par le VPH, cet examen permet de détecter la présence du virus dans les cellules
cervicales. Plus précisément, le test de dépistage du VPH établit si une femme est infectée par un
type de VPH susceptible de causer un cancer du col utérin;
une colposcopie qui consiste à utiliser un colposcope (un instrument muni d'une lumière et d'une
loupe binoculaire) pour examiner le col utérin. Un colorant est appliqué sur les tissus pour rendre
les anomalies plus visibles;
une biopsie consiste à extraire une petite quantité de tissus pour qu'elle soit examinée dans un
laboratoire qui confirmera si les cellules cervicales sont bénignes, précancéreuses ou cancéreuses.
À l'heure actuelle, on recommande à la population canadienne féminine âgée de 18 ans à 69
ans (ou de moins de 18 ans ayant une vie sexuelle active) de faire effectuer régulièrement des
frottis cervicaux à des fins de dépistage. Le test de Pap devrait être effectué 1 fois tous les ans ou 1
fois tous les 3 ans, selon les lignes directrices de dépistage en vigueur dans votre province ou territoire,
et les résultats de votre examen précédent. Les femmes qui courent un haut risque de cancer du col
utérin pourraient avoir besoin de tests de dépistage plus fréquents. Demandez à votre médecin à quel
intervalle un frottis cervical devrait avoir lieu dans votre cas.
Facteurs de risque du cancer du col de l'utérus
Un facteur de risque est quelque chose, comme un comportement, une substance ou un
état, qui accroît le risque d’apparition d’un cancer. La plupart des cancers sont
attribuables à de nombreux facteurs de risque. Le plus important facteur de risque du
cancer du col de l’utérus est l’infection au virus du papillome humain (VPH).
La majorité des cancers du col de l'utérus se développent chez les femmes âgées de
moins de 50 ans. Le cancer du col de l'utérus a tendance à affecter davantage les
femmes d'origine africaine que les Blanches. Les taux de cancer du col de l'utérus
tendent à être plus faibles chez les femmes qui n’ont pas de relations sexuelles, comme
les religieuses catholiques ou les femmes adeptes de certains mouvements religieux
(amish ou mormon par exemple). C'est probablement dû au petit nombre de partenaires
sexuels qu'ont ces femmes, ce qui pourrait réduire leur exposition au VPH.
Les facteurs de risque sont habituellement classés du plus significatif au moins
significatif. Mais dans la plupart des cas, il est impossible de les classer avec une
certitude absolue.
Facteurs de risque connus*
Facteurs de risque possibles
Virus du papillome humain
Tabagisme
Accouchements multiples
Activité sexuelle
Système immunitaire affaibli
Statut socio-économique
Diéthylstilbestrol
Contraceptifs oraux
Antécédents familiaux de cancer du col de l'utérus
Antécédents d'infections transmissibles sexuellement
Facteurs de risque connus
Des preuves convaincantes permettent d’affirmer que les facteurs suivants font augmenter votre
risque de cancer du col de l’utérus.
Virus du papillome humain (VPH)
La majorité des femmes qui développent un cancer du col de l'utérus ont déjà souffert d’une
infection au VPH. Cependant, avoir une infection au VPH ne veut pas nécessairement dire que
vous serez un jour atteinte d’un cancer du col de l’utérus. De nombreux types différents de virus
du papillome humain peuvent infecter le col, mais seulement certains d’entre eux provoquent
dans les cellules des changements anormaux susceptibles de se transformer en cancer.
Apprenez-en davantage sur le virus du papillome humain (VPH).
Tabagisme
Des chercheurs ont constaté la présence d’un lien entre le tabagisme et le développement de la
dysplasie cervicale, qui est un état précancéreux, ainsi que du cancer du col de l’utérus.
La fumée de cigarette contient beaucoup de substances causant le cancer, ou carcinogènes, qui
affectent de nombreuses parties du corps. Des chercheurs ont observé des sous-produits de la
fumée de cigarette dans les cellules qui tapissent le col de l'utérus des femmes qui fument. Ils
croient que ces substances nocives pourraient endommager les cellules et causer un cancer du
col de l'utérus. Le risque d'être atteinte du cancer du col de l'utérus augmente selon la durée du
tabagisme et le nombre de cigarettes fumées chaque jour.
Accouchements multiples
La parité, c’est le nombre de fois qu’une femme a donné naissance à un enfant, ou accouché. On a
établi un lien entre la multiparité, ou accoucher plus d’une fois, et le risque de cancer du col de
l’utérus. Ce risque augmente en fonction du nombre de fois qu’une femme accouche.
Activité sexuelle
Être actif sexuellement signifie plus que d’avoir une relation sexuelle avec quelqu‘un. Ce pourrait
être :
n’importe quel contact cutané (peau sur peau) génital
des rapports sexuels oraux
des relations sexuelles
Toutes les femmes qui ont déjà été actives sexuellement risquent d'être un jour atteintes d'un
cancer du col de l'utérus. Ce type de cancer se développe rarement chez les femmes qui n'ont
jamais été actives sexuellement.
Devenir sexuellement active à un jeune âge peut accroître le risque d’être un jour atteinte d’un
cancer du col. Les chercheurs croient que cette hausse du risque serait attribuable aux
changements qui se produisent dans le col lors de la puberté et qui rendraient cette région plus
vulnérable aux lésions.
Certains types de comportements sexuels peuvent faire augmenter le risque d’infection au VPH
(qui est lié au cancer du col de l’utérus) chez la femme. Avoir des relations sexuelles avec de
nombreux partenaires peut accroître l’exposition au VPH, qui est souvent transmis sexuellement.
C’est pourquoi on a établi un lien entre de nombreux partenaires sexuels et un risque plus élevé
de cancer du col de l’utérus. Cependant, une femme peut être infectée au VPH même si elle n’a eu
qu’un seul partenaire sexuel.
Il semble que les femmes soient également plus à risque de développer un cancer du col si leurs
partenaires masculins ont eu de nombreux partenaires sexuels ou des partenaires féminines
atteintes d’un cancer du col de l’utérus.
Système immunitaire affaibli
Le système immunitaire peut être affaibli par des médicaments immunosuppresseurs pris après
une greffe d'organe pour prévenir le rejet du nouvel organe. Il peut aussi être affaibli par une
infection au virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
L'affaiblissement du système immunitaire peut réduire la capacité du corps à se défendre contre
l'infection et la maladie. Il peut accroître le risque d’une femme d’avoir des infections au VPH et un
cancer du col de l’utérus. Quand le système immunitaire est affaibli, les changements
précancéreux dans les cellules du col sont plus susceptibles de se transformer en un cancer du col
de l’utérus. Des changements précancéreux peuvent se développer plus rapidement en un cancer
du col chez une femme dont le système immunitaire est affaibli, en comparaison de celle dont le
système immunitaire est normal.
Statut socio-économique
Les femmes ayant un faible revenu ont un risque plus élevé d'être atteintes du cancer du col de
l’utérus, surtout parce qu'elles sont moins susceptibles de passer régulièrement un test Pap.
Diéthylstilbestrol
Le diéthylstilbestrol (DES) est une forme d’œstrogène qui a été employée entre 1940 et 1971 pour
traiter les femmes ayant certains troubles lors de leurs grossesses, comme les fausses couches.
On n’a pas approuvé son usage chez les femmes enceintes depuis 1970.
Les filles dont les mères ont pris du DES lors de leur grossesse présentent un risque plus élevé
que la moyenne d'être atteintes d'un type rare de cancer du col de l'utérus appelé carcinome à
cellules claires. Les résultats de certaines études laissent également entendre que les filles des
femmes qui ont pris du DES pourraient être plus à risque de développer des changements
précancéreux dans le col de l'utérus ainsi qu'un carcinome épidermoïde du col de l'utérus.
Contraceptifs oraux
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