LA TRAGÉDIE DU ROI RICHARD II DE WILLIAM SHAKESPEARE MISE EN SCÈNE JEAN-BAPTISTE SASTRE THÉÂTRE mercredi 23, jeudi 24 et vendredi 25 mars à 20 : 00 maison de la culture, salle Jean-Cocteau durée 2 heures 45 réservation au 0473.290.814 www.lacomediedeclermont.com CONTACT PRESSE Céline Gaubert – t. 0473.170.183 [email protected] direction Jean-Marc Grangier La Tragédie du roi Richard II — 2 La pièce s’ouvre sur un royaume perdu, l’Angleterre de Richard II. Ce monde fantasmé, transposé à la scène par le plasticien Sarkis à la manière d’une architecture imaginaire, grandiose et fragile, rappelle à la fois l’Enfer de Dante et un jardin merveilleux de Lewis Caroll dans lequel les apparences se renversent, les morts vivent, les vivants s’effacent, le roi est « non roi », les traîtres trahissent par fidélité. Créé pour la cour d’honneur du festival d’Avignon 2010, ce grand drame historique de Shakespeare rassemble autour du jeune metteur en scène Jean-Baptiste Sastre, une troupe de comédiens exceptionnels, à commencer par Denis Podalydès, acteur phare de la Comédie-Française. Une nouvelle traduction de la pièce, confiée à la sagacité de Frédéric Boyer, la restitue tel un long poème en prose. L’enjeu n’est pas tant la destitution de Richard II que de dénoncer le dilemme d’une conception archaïque du pouvoir, annonciatrice de notre monde : à trop vouloir se protéger de l’anarchie et de la domination, le pouvoir conduit à davantage de désordre, de folie pulsionnelle. D’un roi injuste, tout puissant, nous découvrons ici l’immense et désespérée douceur d’un homme. La Tragédie du roi Richard II — 3 © Christophe Raynaud de Lage H EN ÉCHO lecture exceptionnelle par les comédiens de La Tragédie du roi Richard II la formidable troupe d'acteurs, dont Denis Podalydès, liront Les Sonnets de Shakespeare dans une traduction inédite de Frédéric Boyer, au verbe résolument direct et contemporain « Il y a chez Shakespeare une vision du monde et du langage qui annonce Lewis Carroll. » – Frédéric Boyer mardi 22 mars à 20:00 maison de la culture, salle Boris-Vian réservation au 0473.290.814 entrée libre La Tragédie du roi Richard II — 4 mise en scène Jean-Baptiste Sastre traduction Frédéric Boyer scénographie avec Sarkis lumière André Diot son André Serré costumes Domenika Kaesdorf dramaturgie Ellen Hammer assistanat à la mise en scène Stefano Laguni technique et production Festival d’Avignon les décors et les costumes ont été réalisés dans les ateliers du Festival d’Avignon avec Denis Podalydès de la Comédie-Française Le roi Richard II Bruno Sermonne John de Gaunt, duc de Lancaster, et Salisbury Jean-Baptiste Sastre Henry (Harry) Bullingbrook, duc de Hereford Bénédicte Guilbert Thomas Mowbray, duc de Norfolk, et une dame au service de la reine Anne-Catherine Régniers La Duchesse de Gloucester Alexandre Pallu Bagot, un jardinier, Le Marshall, le gardien de prison Axel Bogousslavsky Aumerle, fils du duc d’York Yvain Juillard Bushy, un jardinier, Exton Cécile Braud Green, La Duchesse d’York Jérôme Derre York, duc d’York Nathalie Richard La reine Jean Charles Clichet Northumberland Peter Bonke L'évêque de Carlisle Frédéric Boyer Scroope, le palefrenier D production Festival d’Avignon coproduction France Télévisions, Les Gémeaux – Sceaux scène nationale, Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon dans le cadre d’une résidence de création, compagnie Aï, Théâtre de Nîmes, Le Phénix – scène nationale de Valenciennes, Théâtre de la Place – Liège, Ircam-Centre Pompidou avec la participation artistique du Jeune Théâtre national, de l’École nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier Languedoc-Roussillon, du Centre des arts scéniques de la Communauté française de Belgique avec le soutien de la région Île-de-France, de l’Adami, du Théâtre de Saint-Quentin-enYvelines – scène nationale, du CENTQUATRE – établissement artistique de la ville de Paris avec l’aide de MMA et de SCOR La Tragédie du roi Richard II — 5 À PROPOS DE LA PIÈCE Quelle curieuse histoire que celle de Richard Plantagenet, sacré huitième roi d’Angleterre à dix ans, assumant réellement les prérogatives de sa charge à quinze, renonçant au trône à trentedeux, avant de mourir, emprisonné, l’année suivante, en 1400. Quelle fascinante tragédie, quelle étonnante fiction que celle écrite par Shakespeare en 1595, à partir de la vie de ce monarque aux contradictions multiples, aimé et haï, fort et faible, qui se revendiquait à la fois homme et roi, et pas seulement souverain de droit divin. Roi martyr pour les uns, roi faible, capricieux, indécis, injuste pour les autres : tous les qualificatifs ont été employés pour caractériser ce corps royal qui entraînera son royaume dans sa chute. La pièce de Shakespeare témoigne de la fin d’un monde sur les décombres duquel l’anarchie et la barbarie règneront. C’est là toute la contradiction de la conception du pouvoir incarnée par Richard II, qui se fonde sur la peur du désordre et conduit pourtant à plus de chaos et de violence. À l’invitation du metteur en scène Jean-Baptiste Sastre, Denis Podalydès endosse le rôle de ce « roi non-roi » comme il se nomme luimême, ce roi dont la souveraineté est rendue malade par un exercice du pouvoir peuplé d’illusions. La Tragédie du roi Richard II conte sa trajectoire, mais aussi celle, symétrique et malgré tout opposée, d’Henry Bolingbroke, futur Henri IV. Tous deux s’affrontent à mort dans un combat dont l’enjeu principal est la quête du pouvoir, combat qui les conduira l’un et l’autre à une douleur commune. Pour faire entendre aujourd’hui la pièce, l’écrivain et traducteur Frédéric Boyer a fait le choix d’une langue directe, nerveuse, qui rend compte du foisonnement du verbe shakespearien hors de tout romantisme. Un choix qui fait écho au goût de Jean-Baptiste Sastre pour les mots et la littérature. Ce spectacle nous offre leur vision commune de ce poème shakespearien qui hante encore aujourd’hui nos cœurs. Jean-François Perrier pour le Festival d’Avignon La Tragédie du roi Richard II — 6 RICHARD II PAR DENIS PODALYDÈS L'Histoire « Pour leurs contemporains, les pièces étaient de véritables leçons d'histoire. Shakespeare avait vu que ça marchait très bien, et que Christopher Marlowe, avant lui, avait connu d'énormes succès sur ce terrain-là. Il était comme un scénariste d'aujourd'hui qui, découvrant les péripéties du trône d'Angleterre, se dit qu'il y a des histoires géniales à en tirer ! Richard II raconte la déposition d'un roi, elle a une résonnance politique immédiate, qui lui a valu d'être interdite à certaines époques troublée de la monarchie britannique. Mais tous les classiques ont une résonnance politique, il n'y a pas besoin de justifier leur actualité. C'est une question qu'on pose souvent aux gens de théâtre : quel intérêt de monter Richard II aujourd'hui ? Mais on ne demande jamais quel est l'intérêt de lire Homère aujourd'hui, ou d'aller voir un autoportrait de Chardin au Louvre. Par ailleurs, tout le monde peut se voir en Richard, et particulièrement les hommes politiques. Je vais tourner un film de Xavier Durringer sur la conquête du pouvoir par Nicolas Sarkozy. Je vous assure que la soif de pouvoir, comme les absences, les pas de côté que celle-ci, étrangement, provoque, tout est déjà dans Richard II. » La langue Dans notre Richard II, la traduction de Frédéric Boyer est fondamentale. Pour le metteur en scène, Jean-Baptiste Sastre, il s'agit de revenir à un Shakespeare littéraire, à un dramaturge qui est avant tout un poète. Richard II est une des rares pièces intégralement en vers. La traduction de Frédéric Boyer est en vers libre, elle en fait un poème que l'on joue comme une continuité dramatique. C'est un long poème d'entrées et de sorties : le monde entier est une scène. Le traducteur a aussi trouvé dans le texte quelque chose qui lui évoque Lewis Carroll, un jeu fréquent sur les mots, l'art très britannique du non sense. Quand il est dépossédé de sa charge, Richard fait un numéro de clown invraisemblable. On lui pose une question, il répond “ oui, non ”. “ Est-ce que tu es prêt à abdiquer ? ” Il fait tourner son interlocuteur en bourrique par une série de jeux de mot. Il va jusqu'au néologisme : le voilà “ unkinged ”, ce que Boyer a traduit par “ je suis fait non-roi ”. » Le mystère « Si les portraits de Richard sont contradictoires, c'est qu'il devait l'être. Je trouve intéressant de rendre compte de ce mystère. Richard a découvert que le pouvoir était aussi une vacance. Arrivés au sommet, beaucoup d'hommes de pouvoir s'interrogent. Où réside exactement le pouvoir ? Dans la couronne ? Le sceptre ? Les attributs ou leur propre personne ? Richard II raconte l'histoire d'un roi qui passe de son corps glorieux à son corps mortel : il découvre sa propre mortalité. Il appréhende son humanité et s'en fait en quelque sorte le roi. Il se dit le roi de ses souffrances. À la fin, dans la prison, il n'est plus que le roi de ses pensées… » Propos recueillis par Aurélien Férenczi pour Télérama, juillet 2010 La Tragédie du roi Richard II — 7 ENTRETIENS AVEC JEAN BAPTITE SASTRE Jean-François Perrier – Entre le règne de Richard et l’écriture de la pièce, deux cents ans ont passé mais, visiblement, cette histoire parlait encore au public de Shakespeare. Quand Jean Vilar l’a présentée, il s’intéressait au théâtre comme lieu du pouvoir. Qu’est-ce qui vous pousse aujourd’hui à la mettre en scène ? Jean-Baptiste Sastre – L’histoire racontée est celle d’un homme qui se « déprend » du pouvoir d’une façon très mystérieuse, abdication ou déposition. Le pouvoir politique, qu’il soit républicain, monarchiste ou autre, existe toujours et le thème de la prise ou de la perte du pouvoir reste un sujet essentiel. Avec Shakespeare, le corps du roi explose et fait exploser son pouvoir. Le roi s’aperçoit alors qu’il n’est qu’un homme, mais qu’il y a en lui « ce souverain qui est en tout homme », selon la phrase de Joseph Beuys. Le pouvoir, dans cette pièce, représente aussi un fantasme pour ceux qui ne l’ont pas, comme pour Henri Bolingbroke, fasciné par le roi Richard. Ce qui se traduit par des joutes verbales où se mêlent agression et séduction. Pour moi, à la fin de la pièce, c’est un homme que l’on tue et pas forcément un roi. J.-F. P. – Richard est-il un roi qui produit son propre malheur ? J.-B. S. – Shakespeare s’est inspiré, entre autres sources, des chroniques de Jean Froissart, l’un des plus importants chroniqueurs de l’époque médiévale, dont les écrits ont constitué l’expression majeure de la renaissance chevaleresque dans l’Angleterre et la France du XIVe siècle. Or, dans ces chroniques, le monologue de Richard est plein de douceur et de tendresse, ce qui est un peu différent avec Shakespeare. Avec Froissart, le roi semble dire qu’il n’aurait pas même consommé son mariage avec sa femme et entretient un mystère sur leur relation. Je ne veux d’ailleurs pas avoir à tout expliciter. Je pense que Shakespeare laissait souvent ses pièces à l’abandon et je trouve ça très beau. D’autant qu’elles étaient un peu réécrites par les acteurs. D’après moi, on pourrait établir un parallèle avec la peinture à l’huile, car les pièces sont une matière mobile qui bouge très vite et les personnages aussi. Quand Frédéric Boyer parle de la résistance du roi dans sa négation, c’est vrai, mais il y a aussi une sorte d’absence totale et complète de résistance du roi. Un curieux mélange donc. J.-F. P. – Vous parlez beaucoup du langage comme d’une arme… J.-B. S. – C’est le cœur du théâtre shakespearien. J.-F. P. – Shakespeare décrit un pays en crise violente. Peut-on établir des parallèles avec notre époque ? J.-B. S. – Shakespeare a donné au cheval le nom de « Barbarie », ce qui est une pure invention de sa part. Mais je ne crois pas aux parallèles de cette nature, qui cherchent à tout prix une correspondance avec la situation de notre monde contemporain. Le travail se fait autrement. La Tragédie du roi Richard II — 8 AVEC FRÉDÉRIC BOYER Jean-François Perrier – Est-il nécessaire de retraduire systématiquement les pièces de théâtre ? Frédéric Boyer – Il y a une absolue nécessité de retraduire. Antoine Vitez, dans Le Théâtre des idées, déclarait : « On est convoqué devant le tribunal du monde à traduire. C’est presque un devoir politique, moral, cet enchaînement à la nécessité de traduire. » Il faut revisiter les mots et poser un acte nouveau. Si on ne fait pas ça, on perd forcément quelque chose, d’autant que la langue de Shakespeare nous oblige à renouveler aussi notre langue d’aujourd’hui, quitte à inventer des mots nouveaux. Shakespeare a beaucoup été traduit en français. Il faut croire que c’est nécessaire. J.-F. P. – Oui mais avant, il y avait une ou deux traductions par siècle. Maintenant, nous avons presque autant de traductions que de mises en scène… F. B. – Mais cette volonté de retraduction n’est pas propre au théâtre. On retraduit la Bible, Don Quichotte, Sophocle, James Joyce… Nous venons après un bon siècle d’études linguistiques comparées et d’in- terrogations littéraires et patrimoniales sur les œuvres et les langues. Le théâtre est un lieu privilégié dans ce mouvement, puisque les textes sont dits et les plus anciens sont ainsi convoqués à une réception vivante et contemporaine. En ce qui me concerne, la traduction fait intégralement partie de mon activité d’écrivain. Je veux faire entendre l’œuvre, non pas comme je l’aurais écrite, mais comme je la lis aujourd’hui, avec mes façons à moi de lire, d’écrire et de penser. Avec La Tragédie du roi Richard II, je revendique une vraie traduction et non une simple adaptation. Je cherche à faire des choix qui ne sont pas des équivalences. Il faut essayer de trouver les solutions dans notre propre écriture, dans notre propre syntaxe. Ce qui me passionne, c’est de rendre Shakespeare moins académique, plus direct, et de faire entendre l’alternance de douceur et de violence, les incertitudes du texte. Il faut détruire l’image romantique qui a été véhiculée, trop souvent dans un langage enflé et ampoulé. Mais je ne suis pas le premier à avoir voulu me situer dans ce combat. Propos recueillis pour le Festival d’Avignon La Tragédie du roi Richard II — 9 EXTRAIT Acte IV, scène 1. Richard Si ma parole vaut encore quelque chose en Angleterre, qu’on m’apporte sur-le-champ un miroir. Je veux voir quelle tête je fais privé de toute majesté. Bullingbrook Qu’on lui apporte une glace pour qu’il se voie. Un serviteur sort. […] Richard Je vais leur faire plaisir. J’en lirai bien assez quand je verrai le livre en question où tous mes péchés sont écrits. Ce livre, c’est moi. Le serviteur revient avec une glace. Donne-moi ce miroir. Je vais lire dedans. Oh pas de rides plus profondes que ça ? et pourtant comme le malheur a marqué ce visage de nombreux coups. Mais sans laisser de plaies plus profondes ? Ah, miroir, tu me flattes comme autrefois mes courtisans. Tu m’abuses. Ce visage ? Le visage d’un homme avec dix mille hommes à son service sous son toit. Ce visage comme le soleil faisait baisser les yeux des courtisans. Ce visage s’est voilé la face de tant de folies et perd la face à la fin devant Bullingbrook. Ce visage : l’éclat d’une gloire fragile. Visage aussi fragile que toute gloire. Il jette violemment la glace par terre. C’est fait. Cassé en mille morceaux. Note bien, roi silencieux, la morale du jeu : si vite mon chagrin a détruit mon visage. Bullingbrook L’ombre de ton chagrin a détruit l’ombre de ton visage. La Tragédie du roi Richard II — 10 PARCOURS JEAN BAPTITE SASTRE METTEUR EN SCÈNE Après des études au conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, JeanBaptiste Sastre signe en 1995 sa première mise en scène, Histoire vécue du roi Toto, d’après l’œuvre d’Antonin Artaud. Il montera par la suite des textes de Genet, Duras, Marlowe, Büchner, Marivaux, Labiche ou Coleridge. Son travail de metteur en scène ne consiste pas seulement à assurer la direction d’acteurs, mais aussi à créer, avec ceux qui l’accompagnent, et plus particulièrement les poètes et les plasticiens dont il s’entoure, une esthétique propre à chaque spectacle. À partir de 2005, Jean-Baptiste Sastre, alors lauréat de la Villa Médicis hors les murs à Londres, débute un travail sur le théâtre élisabéthain et tout particulièrement sur La Tragédie du roi Richard II qu’il a présenté en juillet 2010 dans la Cour d’honneur, pour sa première participation au Festival d’Avignon. FRÉDÉRIC BOYER TRADUCTEUR S’intéressant d’abord à la littérature, à la philosophie et à l’exégèse, Frédéric Boyer publie à trente ans son premier récit, La Consolation. Il ne cessera alors d’écrire des romans, des essais, de la poésie, sans négliger des travaux de traduction. C’est à ce titre qu’il sera le maître d’oeuvre du chantier qui aura permis, en 2001, l’édition d’une nouvelle version de la Bible par des écrivains contemporains, dont Olivier Ca- diot, Jean Echenoz et Valère Novarina. Sa traduction de La Tragédie du roi Richard II, accompagnée de celle des Sonnets, est éditée chez P.O.L. Pour Frédéric Boyer, il n’y a pas d’histoire moderne sans nouvelle traduction. Nos langues européennes se sont construites aux XVe et VVIe siècles sur d’immenses chantiers de traductions de la Bible, du patrimoine grec et latin ; c’est la vivacité d’une langue vivante qu’il recherche. Une langue vivante qui se déplace, qui s’empare de ce qui a précédé, quitte à la déformer. La traduction est une invention, non une répétition. SARKIS SCÉNOGRAPHE Plasticien invité dans le monde entier, installé en France depuis 1962, Sarkis accompagne Jean-Baptiste Sastre dans la création de La Tragédie du roi Richard II, après une première collaboration autour d’une installation sonore, visuelle et odorante à la Grande Mosquée de Paris, pour l’édition 2009 de la Nuit blanche. Véritable sculpteur d’espaces, il travaille notamment sur la lumière, la vidéo et sur des objets chargés d’histoire, rencontrés au hasard de la vie, qu’il met en scène pour établir un pont entre présent et passé. »20 Pour Jean-Baptiste Sastre, Sarkis est un « chamane ». « Visiter son atelier, c’est comme visiter son cerveau ». Il est fasciné par son travail permanent, où rien ne se fixe, où tout est liberté. La Tragédie du roi Richard II — 11 POUR PROLONGER LE SPECTACLE Bibliographie sélective, à emprunter dans les bibliothèques et médiathèques. Informations pratiques sur les sites des bibliothèques de Clermont-communauté : bibliotheques-clermontcommunaute.net et de la Bibliothèque communautaire et interuniversitaire de Clermont-Ferrand : bciu.univ-bpclermont.fr les œuvres de Frédéric Boyer éditées chez P.O.L • La Tragédie du roi Richard II de William Shakespeare traduction de Frédéric Boyer, 2010, 272 p. • Mauvais vivants, 2003, 234 p. B.U. lettres Lafayette • La Bible, notre exil, 2002, 124 p. B.U. lettres Lafayette • Notre faute, 1997, 128 p. B.U. sciences et techniques ainsi que : • La Bible, nouvelle traduction, Paris – Bayard, Montréal – Médiaspaul, 2001, 3186 p. direction Frédéric Boyer, Marc Sevin et Jean-Pierre Prévost collaboration exceptionnelle entre vingt écrivains et poètes contemporains francophones (parmi lesquels François Bon, Emmanuel Carrère, Florence Delay, Jean Echenoz, Valère Novarina, Jacques Roubaud…) et vingt-sept spécialistes de la Bible et des langues anciennes. B.U. lettres Gergovia et Lafayette les œuvres de Denis Podalydès • La Peur, Matamore, Paris – Seuil– Archimbaud, 2010, 168 p. « Dans tout Matamore, il y a un matador. J’appelle Matamore ce désir de peur, de fuite, cet élan comique, violent, furieux, instable, incertain, affabulateur, qui me tient, me pousse, me fait travailler, avancer, reculer, m’encombre et me remplit, m’entrave et me libère. » Denis Podalydès médiathèque de Jaude • Voix off, Paris – Mercure de France, 2008, 244 p. + 1 CD C'est en parcourant tous les territoires de la voix, la sienne et celle des autres, que Denis Podalydès trace ici un magnifique autoportrait à la fois drôle, vif et grave, à la manière de son jeu d'acteur. B.U. sciences & techniques et bibliothèque IUT Clermont-Fd médiathèques Amélie-Murat (Chamalières), René-Guy Cadou (Beaumont) et Chamfort (Saint-Genès-Champanelle) • Scènes de la vie d’acteur, Paris – Seuil, 2006, 310 p. Denis Podalydès dévoile les secrets et paradoxes du comédien au théâtre mais également au cinéma. Une série de chroniques plus ou moins brèves autour du temps, du lieu, de l’espace, de la mémoire et de l’incarnation. B.U. lettres Lafayette médiathèque Arsène-Boulay (Romagnat) Rendez-vous sur www.lacomediedeclermont.com vous y trouverez des vidéos de spectacles, extraits sonores, photographies, entretiens avec les artistes, articles de presse régulièrement mis en ligne, ainsi que toutes les propositions de stages et de rencontres avec les équipes artistiques de la saison… Et rejoignez-nous sur Facebook ! LES SPECTACLES À VENIR LES RÊVES DE MARGARET de Philippe Minyana mise en scène Florence Giorgetti du 29 mars au 1er avril à 20:30 maison de la culture, salle Boris-Vian AFTERLIGHT chorégraphie Russell Maliphant 30 mars à 20:30 maison de la culture, salle Jean-Cocteau EN ÉCHO DO YOU LOVE ME ? lecture-rencontre avec Florence Giorgetti, metteur en scène et comédienne, à l’occasion des représentations des Rêves de Margaret samedi 2 avril à 11:00 La Librairie, 14 rue Pascal – entrée libre Florence Giorgetti lira des extraits de son premier livre, Do You Love Me ?, paru tout récemment aux éditions Sabine Wespieser. Un récit rare, enchanté où l’actrice se met à nu avec une très grande honnêteté, fougueuse, cocasse, hypersensible. S'y croisent, avec une invention jubilatoire, la poésie, la liste de courses, le courrier, la philosophie, la psychanalyse. AKOUARIOM de Jonathan Pontier par l’ensemble instrumental Ars Nova et le groupe Kafka 7 avril à 20:30 Polydôme direction Jean-Marc Grangier www.lacomediedeclermont.com rue Abbé-de-l’Épée 63000 Clermont-Ferrand t : 0473.170.180 / f : 0473.170.196 Licence diffuseur n° 146287, Siret 41389314000017, APE 9001Z ABONNEZ-VOUS OU OFFREZ UN ABONNEMENT ! Il est possible de vous abonner à tout moment de l’année à la billetterie de la Comédie, pour bénéficier de tarifs avantageux. Vous pouvez également offrir un abonnement ou une place de spectacle en venant retirer des bons cadeaux spécialement imprimés. tarifs pour un spectacle en particulier • places de 6 à 25 euros tarifs pour un abonnement : • à partir de 4 spectacles : 16 euros la place • à partir de 7 spectacles : 14 euros la place • à partir de 10 spectacles : 12 euros la place • pour les moins de 27 ans et demandeurs d’emploi : 6 euros la place quelle que soit la formule choisie soit 24 euros seulement pour un abonnement à 4 spectacles… Renseignez-vous !