généralités processus tumoraux

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Plan du cour
Terminologie
Notions de cancé
cancérogé
rogénèse
Epidé
Epidémiologie
Dépistagepistage-pré
prévention
Diagnostic
Traitement
RechutesRechutes-ResistanceResistance-Soins palliatifs
Séquelles des traitements
Processus tumoraux
Cécile FAUREFAURE-CONTER
Centre Lé
Léon Bé
Bérardrard-IHOP
2011
1
0
Tumeur
du latin «tumere»
tumere»=être gonflé
gonflé
Terminologie
prolifé
prolifération cellulaire excessive
déséquilibre croissance/destruction
non contrôlé
contrôlée par l’l’organisme
Bénigne ou maligne
2
3
Cancer
du grec « karkinos »=crabe
tumeur maligne par prolifé
prolifération
anarchique d’
’
un
clone
cellulaire,
d
cellulaire,
détruisant le tissu d’
d’origine,
essaimant à distance (m
(métastases)
tastases) et
conduisant au dé
décès en l’l’absence de
traitement
5
4
Composition d’une
tumeur
Caractères tumoraux
Cellules tumorales = cellules anormales
+
Stroma= Cellules & substance extra
cellulaire entourant et soutenant les
cellules tumorales.
Les cellules du stroma n'ont pas les
lésions gé
génétiques des cellules
tumorales.
7
6
Classification des
cancers
Terminologie
L'ensemble des composants de chaque tumeur
(cellules tumorales et stroma) est
responsable d'aspects particuliers qui
peuvent être regroupé
regroupés par types
histologiques.
La classification de l’l’OMS est la plus utilisé
utilisée
Pré
Préfixe (ou qualificatif) => diffé
différenciation
tumorale
Adé
Adén : tumeur (à
(à diffé
différenciation) glandulaire
Angio : tumeur à diffé
différenciation vasculaire
lipo : tumeur à diffé
différenciation adipocytaire
Malpighien ou épidermoï
pidermoïde = tumeur à diffé
différenciation
malpighienne
8
Terminologie
9
Les exceptions…
Suffixe (ou terme isolé
isolé) => type tumoral
Les termes de lymphome et de mélanome désignent
toujours des tumeurs malignes
-ome => tumeur bé
én - ome)
bénigne : adé
adénome (ad
(adé
ome)
Le terme de tératome ne pré
préjuge pas de la bé
bénignité
nignité
ou de la malignité
malignité.
Carcinome
Carcinome => tumeur maligne épithé
pithéliale
Sarcome
Sarcome => tumeur maligne conjonctive
-atose => maladie caracté
caractérisé
risée par la survenue de
tumeurs multiples du même type histologique.
Ex : papillomatose
10
11
Cancérogenèse
Ensemble de phé
phénomè
nomènes ou d'é
d'événements qui conduisent à
la transformation d'un tissu physiologique (normal) en
tissu cancé
cancéreux.
reux.
cancérogénèse
=Alté
=Altérations gé
génétiques
>300 gè
gènes muté
mutés et impliqué
impliqués dans le cancer de maniè
manière
causale ont été rapporté
rapportés.
13
12
Dysplasie évolution
Lésions précancéreuses
Définition: lé
lésions associé
associées à un risque
significativement élevé
levé de survenue de cancer
Ex: dysplasie
15
14
Caractéristiques d’une cellule
cancéreuse
L’immortalité
immortalité
Capacité
Capacité indé
indéfinie de prolifé
prolifération
Accumulation d’
d’anomalies gé
génomiques
L’autonomisation (division cellulaire)
Perte de l’é
quilibre entre molé
l’équilibre
molécules inhibitrices et
stimulatrices
Indé
Indépendance visvis-à-vis des ré
régulateurs
L’infiltration – migration
Perte de l’
l’inhibition de contact
Envahissement des tissus voisins (sé
(sécré
crétion de proté
protéases,,
néoangiogé
oangiogénèse,
se, mé
métastases)
Etapes de la
cancérogénèse
16
17
Néoangiogenèse
Les gènes impliqués
Postulat initial: Folkmann 1971
« Les cellules cancé
cancéreuses implanté
implantées dans un site trè
très vascularisé
vascularisé
chez l’l’animal grossissent rapidement, celles implanté
implantées dans des
sites avasculaires ne dé
dépassent pas 1 à 2 mm en taille ».
Physiopathologie:
Au cours de la croissance tumorale (à
(à partir de 1 mm3), le centre de
la masse hypo vascularisé
vascularisé devient hypoxique
L’hypoxie entraine la sé
sécré
crétion du VEGF par les cellules tumorales
Le VEGF induit la prolifé
prolifération et la migration des cellules
endothé
endothéliales
néoangiogenè
oangiogenèse
permet d’
d’amener à la tumeur: nutriments et O2, de
dissé
liminer les dé
disséminer dans l’l’organisme et d’é
d’éliminer
déchets
18
19
Métastases
20
21
22
23
Dissémination
métastatique
Mécanismes de
défenses
• Mécanismes de ré
réparation de l’l’ADN
• Surveillance immunitaire:
Exemple de
carcinogénèse
Incidence accrue de cancers aux âges extrêmes de la vie
Haute incidence de cancers chez les sujets immunoimmuno-déprimé
primés
L ’exemple du sida en est la dé
démonstration
24
dysplasie col utérin…
25
…..Carcinome in situ
26
27
Carcinome microinvasif et
invasif
épidémiologie
28
29
Incidence
1975: 170 000 nouveaux cancers/an
2002: 278 000 nouveaux cancers/an
Epidémiologie
20002000-2020 : Doublements des plus de 60
ans
Amé
Amélioration du dé
dépistage et du
diagnostic
Environ 50% de mortalité
mortalité =>
1ère cause de mortalité
mortalité chez l’l’homme et
2ème chez la femme (aprè
(après Mie CV)
Diminution de mortalité
mortalité de 10% en 20 ans
Maladie chronique
30
31
32
33
Epidémiologie
Homme
Incidence
Mortalité
Mortalité
Cancer de la prostate
Femme
Incidence
Mortalité
Mortalité
Cancer le plus fré
fréquent chez l’l’homme
La moitié
moitié surviennent aprè
après l’l’age de 74
ans
En 2000
Prostate
Poumon
Sein
Sein
(40000)
(21000)
(37000)
(11000)
Poumon
Prostate
ColonColonrectum
poumon
(10000)
ColonColonrectum
foie
Gyné
Gynéco
ORL
ORL/oesoph
ORL/oesoph Poumon
age
estomac
Gyneco
34
40000 nouveaux cas
10000 dé
décès
2ème cause de mortalité
mortalité par cancer chez
l’homme aprè
après le poumon
35
Cancer du sein
Cancers de l’enfant
Cancer le plus fré
fréquent chez la femme
1/10 femmes
En 2000
260 000 Cancers en 2000 en France
2000 chez l ’enfant
RhôneRhône-Alpes = 200 nouveaux cas /an
70 à 75% de gué
guérison
37000 nouveaux cas
11000 dé
décès
1ere cause de mortalité
mortalité par cancer chez
la femme.
36
37
Cancers de l’enfant:
types
Plus de 40 maladies diffé
différentes
Certaines 100% de gué
guérison
D’autres < 5%
Toutes les tranches d’
d’âge sont touché
touchées
Cas de diagnostics anté
anténataux
38
39
Cancers de l’enfant: types
Age
OS
TGM
RMS
LA
TC
W
Nb
0
2
LMNH
4
14 ans
6 7
40
Cancer enfant / adulte:
les différences
Adulte
Tissus
matures /
différenciés
Prolifération lente
CARCINOMES
41
Phases de la lutte contre le
cancer
Enfant
Tissus
immatures / indifférenciés
Prolifération très rapide
T.EMBRYONNAIRES
(blastome)
Prévention Prévention
1aire
2aire
42
Prévention Diagnostic
3aire
Phase
curative
Phase palliative
Phase de réadaptation
43
Prévention du cancer
Définition OMS:
Prévention
« pré
prévention primaire » = pré
prévention des cancers par
intervention sur leurs causes
« pré
prévention secondaire » =pré
=prévention du cancer par
dépistage et traitement des états pré
précancé
cancéreux
« pré
prévention tertiaire » =dé
=dépistage des cancers à un
stade asymptomatique par un examen systé
systématique
d'une population
44
Phases de la lutte contre le
cancer
45
Facteurs de risque des
cancers
Hérédité
dité: 10 à 15 %
Premiers symptômes
Décès
1ère cellule
Précancéreuse
Fct de risque
-Génétique
-Externes
Cancer sein: BRCA1, BRCA2
Poursuite
évolutive
Cancer du colon: polypose rectocolique
Guérison
Rechute
Lésion
Précancéreuse
Prévention
1aire
Prévention
2aire
Prévention Diagnostic
Phase
3aire
curative
Dépistage
Rémission
Autres: ré
rétinoblastome, Lifraumeni…
+/- séquelles
Phase palliative
Phase de réadaptation
46
47
Transmission héréditaire
L’autre allèle muté
somatiquement
Facteurs de risque des
cancers
Environnement: 50 à 75% des cancers
Tabac
Alcool
Sporadique
Premier mutation
somatique
Mode de vie (alimentation, sexualité
sexualité,…)
Radiations
Exposition professionnelle
Virus
Deuxième mutation
somatique
48
50
49
51
52
53
54
55
Prévention primaire
Radiations ionisantes
Les principaux cancers décrits :
les leucémies radio-induites (effet-dose)
les cancers du sein
les cancers de la thyroïde (effet-dose)
les sarcomes osseux
les cancers broncho-pulmonaires
Éviction des facteurs de risque:
Alcool
Tabac
Soleil
Amiante etc…
etc…..
(ex : les mineurs exposés au Radon)
Pré
Prévention mé
médicamenteuse:
dicamenteuse:
Lésions directes ou indirectes de l’ADN
(radicaux libres)
Vaccination Hé
Hépatite B, HPV
56
57
Alcool
Cancer du foie:
prévention
Hépatite B
Hépatite C
58
Foie normal
Cirrhose
Hépato-carcinome 59
Cancers cutanés:
prévention
Phases de la lutte contre le
cancer
Protection solaire
Premiers symptômes
Décès
Éviter l'exposition au soleil entre 12 et 16 heures
1ère cellule
Précancéreuse
Fct de risque
-Génétique
-Externes
Éviter les expositions prolongé
prolongées au soleil, même avec
de la crè
crème à indice élevé
levé
Poursuite
évolutive
Guérison
Rechute
Lésion
Précancéreuse
Port de chapeaux, teetee-shirt et lunettes de soleil chez
l’enfant
Prévention
1aire
60
Phase sans symptôme
Détectabilité
tectabilité
Prévention
2aire
Prévention Diagnostic
Phase
3aire
curative
Dépistage
Rémission
+/- séquelles
Phase palliative
Phase de réadaptation
61
Dépistage
du cancer=1 cm3= 109 cellules
Recherche de lé
lésion cancé
cancéreuse et/ou pré
précancé
cancéreuse par examen systé
systématique,
clinique et/ou paraclinique, chez sujet
asymptomatique.
•Ceci représente un temps d'évolution très variable,
pouvant aller de quelques mois à plusieurs années.
•Temps de doublement des tumeurs:
Justification: survie influencé
influencée/stade au Dg
•Sein: 100 à 180 j
•Peau 300j
•Prostate 240j
•Leucémie aigue 4 j
Dépistage de masse ou individuel
62
63
Dépistage: pré requis
Dépistage
Il faut :
Une maladie fré
fréquente et grave
Bien connaî
connaître l’l’histoire de la maladie (ex du Nb)
Une phase pré
pré-clinique longue
Un test de dé
dépistage
Dépistage clinique:
Palpation mammaire
Toucher rectal
Dépistage paraclinique:
FCV:
Efficace
non dé
délétère,
facilement applicable
Reproductible
Acceptable par la population visé
visée
Mammographie:
Disposer de moyen diagnostique
Disposer d’
d’un traitement efficace
30 à 60 ans
Tous les 3 ans
50 à 70 ans
Tous les 2 ans, 2 incidences, 2 lectures
Hemoccult II:
50 à 74 ans
Tous les 2 ans
64
65
Phases de la lutte contre le
cancer
Premiers symptômes
Décès
1ère cellule
Précancéreuse
Fct de risque
-Génétique
-Externes
Guérison
Rechute
Lésion
Précancéreuse
Prévention
1aire
Prévention
2aire
Diagnostic
Poursuite
évolutive
Prévention Diagnostic
Phase
3aire
curative
Dépistage
Rémission
+/- séquelles
Phase palliative
Phase de réadaptation
66
67
Cancer de la prostate:
Clinique
Clinique: Généralités
Respiratoire : toux, dyspné
dyspnée, hé
hémoptysie
Digestif haut : gêne à la dé
déglutition, dysphagie,
otalgie
Digestif bas : melæ
melænas, diarrhé
diarrhée/constipation.
Gyné
Gynécologique : mé
métrotro-ménorragie, douleurs
Urinaires : hé
hématurie, douleur lombaire
Osseux : douleur, fracture, hypercalcé
hypercalcémie
Neurologique : cé
céphalé
phalées, vomissements, dé
déficit, cv
Cutané
Cutané : modification d’
d’un naevus, saignement
Tout est évocateur, rien n’est spécifique :
PROBLEME DES DIAGNOSTICS DIFFERENCIELS 68
Cancer du sein: clinique
Peu symptomatique:
le cancer se dé
développe en pé
périphé
riphérie
A un stade localement évolué
volué:
troubles urinaires : difficulté
difficultés à uriner, besoins
fré
fréquents, sang dans les urines
douleurs au niveau de l’
l’anus et du rectum ou coliques
néphré
phrétiques
Au stade des mé
métastases à distance:
douleurs osseuses
alté
altération de l'é
l'état gé
général
TR: nodules durs, contours sont irré
irréguliers.
69
Mélanome
Nodule dur, indolore, irré
irrégulier
On recherche :
Une fossette ou un capiton d'attraction cutané
cutanée;
Une ré
rétraction ré
récente du mamelon;
Un signe de "peau d'orange";
Une ulcé
ulcération cutané
cutanée ;
Des ganglions axillaires ou sussus-claviculaires ;
Le sein opposé
opposé est également examiné
examiné.
Grain de beauté asymétrique, bords
irréguliers, couleur inhomogène, diamètre
supérieur à 6 mm, évolution récente
70
71
Cancer de l’enfant:
clinique
Mais souvent……..
Masse abdominale
Tumé
Tuméfaction osseuse
Masse cutané
cutanée ou musculaire
Adé
Adénopathie
Douleurs (abdominale, osseuse)
Asthé
Asthénie
Anorexie
Fiè
Fièvre, sueurs…
sueurs…
Souvent asymptomatique
Histoires « banales »depuis quelques mois:
Gros ventre ,
Constipation,
==> retard Dg
Trauma Foot
« Areuh », « Bobo »… Que comprendre?
Interrogatoire ==> Parents +++
72
73
Imagerie
Radiographies
Echographies
Scanner
IRM, angioIRM
Scintigraphies
->Techné
>Technétium 99m
->FDG = PET scan…
scan…
75
74
Marqueurs biologiques
Un seul acte diagnostic
Molé
Molécules pré
présentes à un taux anormalement élevé
levé
accompagnant certains cancers
Parfois pré
présent chez sujet normal (ACE chez fumeur)
Peu utile au diagnostic mais +++ au suivi
ACE => Digestif, sein, poumon
CA 1515-3=> Sein
CA 125 => ovaire, colon
AFP=> Tumeurs germinales, foie
HCG => tumeurs germinales
PSA =prostate
76
Bilan d’extension
T : Tumeur
Locale:
Locale:
T0: pas de tumeur primitive
Tis:
Tis: Carcinome in situ
T1 - T4: dimension ou extension maximale de la tumeur
LocoLoco-régional:
gional:
N : ganglion (Node)
Envahissement ganglionnaire
77
Classification TNM
Taille de la tumeur, envahissement de continuité
continuité
La biopsie !
Nombre et/ou siè
siège des ganglions envahis:
N0, N1, N2, Nx
A distance:
distance:
M : Métastase
Métastases
M0: pas de mé
métastase
M1: mé
métastase à distance
Mx:
Mx: mé
métastase non évaluable
78
79
Pronostic
Grade histologique
Paramè
Paramètre associé
associé à l'espé
l'espérance de survie sans
récidive ou survie globale pour une tumeur donné
donnée
Dépend essentiellement de l’
l’extension (stade TNM)
Mais aussi:
De facteurs cliniques: age, sexe, localisation de la tumeur
De facteurs anatomocytopathologies:
anatomocytopathologies: grade histopronostique
pré
é
sence
d'embols
embols
vasculaires
pr
d'
De facteurs biologiques: anomalies gé
génétiques
=> survie globale (OS) ou survie sans ré
récidive (PFS) à 5 ans
80
Tumeur bien, moyennement ou peu différenciée
81
Phases de la lutte contre le
cancer
Premiers symptômes
Décès
1ère cellule
Précancéreuse
Fct de risque
-Génétique
-Externes
Guérison
Rechute
Lésion
Précancéreuse
Prévention
1aire
Prévention
2aire
Traitement
Poursuite
évolutive
Prévention Diagnostic
Phase
3aire
curative
Dépistage
Rémission
+/- séquelles
Phase palliative
Phase de réadaptation
82
83
Chirurgie
La prise en charge
Radiothérapie
Pluridisciplinaire
Projet thé
thérapeutique
3 armes thé
thérapeutiques, le plus souvent
combiné
combinées:
Chirurgie
Radiothé
Radiothérapie
Chimiothé
Chimiothérapie
Chimiothérapie
Soins de support
84
85
Essai thérapeutique
Thérapeutique
PHASE I
PROTOCOLES thé
thérapeutiques
Définir Dose Maximale Tolérée (MTD)
- 80% des enfants
- 30% des adultes
PHASE I PED
PHASE II
PHASE II PED
Taux de réponse dans chaque type de tumeur
Groupes coopé
coopératifs (SFOP, SIOP……
SIOP……))
Essais thé
thérapeutiques
PHASE III
PHASE III PED
Comparaison randomisée Vs le standard
86
87
Historique
Chirurgie
Chimio
Ambroise Paré
1509-1590
Radiothérapie
Chirurgie
Thé
ciblé
Thérapies
ciblées
Immuno
Génotrtt
Antiangiogé
éniques
Antiangiog
1960
1970
1980
1990
2000
2010
2020
2040
88
89
Chirurgie
Traitement local
Chirurgie Pré
Préventive (lé
(lésions pré
précancé
cancéreuses)
Chirurgie Diagnostique (Biopsies)
Chirurgie Curative
Chirurgie des masses ré
résiduelles et des
métastases
Chirurgie palliative (dé
(décompression)
Chirurgie reconstructrice, chirurgie des
complications et des sé
séquelles
90
91
Chirurgie de
décompression
Tout n’est pas opérable
Laminotomie ou laminectomie de décompression
Carcinose péritonéale
92
93
Chirurgie
Radiothérapie
Pathologies les plus concerné
concernées :
• ORL
• Gyné
Gynécologie
• Pneumologie
• GastroGastro-enté
entérologie
Spé
Spécificité
cificité des gestes infirmiers (ex :
Mastectomies, traché
trachéo, stomies, ..)
William Conrad Roentgen
1825-1923
94
Marie Sklodowska Curie
95
1867-1934
Radiothérapie
Objectifs: Etre efficace
• Définition= Traitement par des rayonnements ionisants, dans le but
de détruire les cellules d’une tumeur maligne
• Différents types de rayonnements:
– Photons= rayon X le plus classique
– Neutrons, protons, ions lourds: hadronthérapie
– Electrons
• Trois types de radiothérapie:
– Radiothérapie externe (sources à distance de la peau)
– Curiethérapie (Sources placées à l’intérieur des tissus)
– Radiothérapie métabolique (Ex: Iode )
• Objectifs:
Curative
Palliative (antalgique, décompressif, anti-inflammatoire)
….et précis
96
Types de rayonnement
Types de rayonnement
Technique standard actuellement = photons
Lésions superficielles
97
Conformationnelle
Modulation d’
d’intensité
intensité= IMRT
Protons (ou ions carbone)
Précision balistique et effet
radiobiologique élevé
Protons peu disponibles
Orsay à Paris
Nice pour sites orbitaires
Ions carbone
2 Japon, 1 en Allemagne
Projet Etoile, Lyon France: 2016
98
99
Modalités de
radiothérapie
« CyberKnife »
Dose d’
d’irradiation = exprimé
exprimée en gray
Tumeurs radio sensibles : 15 à 30 Gy
ex: tumeurs hé
hématologiques (leucé
(leucémies, lymphomes,, Hodgkin)
Tumeurs radioresistantes doses plus élevé
levées 6565-70 Gy
ex: K épidermoï
pidermoïdes,
des, osteosarcomes,
osteosarcomes, Adé
Adénocarcinomes
Fractionnement = Nombre de sé
séances/semaine
Normo fractionné
fractionnée: 1.8 Gy/fraction, 5 fractions/semaine
Bi fractionné
fractionnée: 2 sé
séances/j: meilleure ré
récupé
cupération des tissus sains
•
hypo fractionné
fractionnée: Fortes doses par sé
séances (i.e. > 6 Gy/sé
Gy/séance)=
efficacité
efficacité supé
supérieure mais toxicité
toxicité +++ sur les « organes à risque » !! Principes
de la « RT sté
stéréotaxique » A l’l’extrême: 1 sé
séance = radiochirurgie
(gammaknife)
gammaknife)
Système robotique permettant d’ajuster en permanance la ballistique en
fonction de la position du patient, des mouvements respiratoires etc…=
trés grande precision (< 1 mm), permettant un hypofractionnement101
100
Toxicité aigue
radiothérapie
Chimiothérapie
Mucite
Radiodermite
Diarrhé
Diarrhée
HTIC quand irradiation cé
cérébrale
Alopé
Alopécies (transitoires ou dé
définitives)
1945 - 2006
103
102
Chimiothérapie
Mécanisme d’
d’action=
action= cytotoxicité
cytotoxicité
Destruction cellulaire par blocage du cycle
cellulaire
Types:
Néo-adjuvante = d’
d’induction
Objectif = obtenir la ré
rémission de la
maladie
Adjuvante
Objectif = empêcher la ré
récidive du cancer.
Traitement Général
104
105
Chimiothérapie
Chimiothérapie
Principe d’
d’utilisation:
Monochimiothé
Monochimiothérapie
Polychimiothé
Polychimiothérapies (optimisation
efficacité
efficacité/tolé
/tolérance)
DoseDose-intensité
intensité
RadioRadio-chimiothé
chimiothérapie
Alkylants=>
Alkylants=> liaison covalente avec ADN. Blocage de la
synthè
synthèse d’
d’ADN.
Ex: Ifosfamide, Cyclophosphamide, sels de platine
Intercalants => Induction de Coupures dans l’l’ADN
Ex: anthracyclines
Posologies:
Posologies: Calculé
Calculées en fonction de la surface
corporelle en m2 .
Antimé
Antimétabolites => Blocage synthè
synthèse ADN et ARN en
prenant la place des bases.
Ex: 5FU, Cytarabine
Voies:
Voies: IV, PO, IT, IM, intrapé
intrapéritoné
ritonéale,
ale,
intraArté
intraArtérielle
Poisons du fuseau => Interaction avec tubuline et blocage
de la mitose en mé
métaphase.
Ex: Oncovin, Vinblastine
106
107
Toxicité aigue
Toxicité aigue (suite)
Mucite
Aplasie
cardiomyopathie
(adriamycine..)
Nausée et vomissements
Alopécie
Tubulopathie (Ifosfamide)
Isf rénale (CDDP, MTX)
Cystite hematurique (endoxan)
leucoencephalopathie
(aracytine…)
Allergie
108
Autres anticancéreux
Différences enfant/adulte
Immunomodulateur
• Tolérance: enfants >> adulte
• Séquelles: enfant >> adulte
(asparaginase…)
109
Interfé
Interféron, Interleukine 2
Cancer du rein
Hormonothé
Hormonothérapie
Récepteurs hormonaux pré
présents sur les cellules.
Utilisation ou suppression de l’l’activité
activité hormonale
Ex: Cancer du sein (antioestrog
ènes)
(antioestrogè
nes)
110
111
Autres anticancéreux
Autres anticancéreux
Antiangiogé
Antiangiogéniques et traitements
métronomiques
Objectif: bloquer la né
néo vascularisation tumorale et
« asphyxier»
asphyxier» la tumeur
Antiangiogé
Antiangiogéniques purs:
Anticorps anti VEGF, bevazuzimab,
bevazuzimab, avastin®
inhibiteur metalloprotease matricielles: marimastat ®
Sché
Schéma de traitement mé
métronomiques:
petites doses de chimiothé
chimiothérapie administré
administrées trè
très
réguliè
gulièrement: action antiangiogé
antiangiogénique
GBM: ré
réponse aprè
après deux mois d’
d’avastin,
avastin, irinotecan
112
113
Autres anticancéreux
Thé
Thérapie ciblé
ciblée:
Soins de support
Petite molé
molécule inhibitrice tyrosine kinase
Ex: glivec ®, imatinib mesylate
Dans la LMC la translocation (9;22) aboutit à l'expression
d'une proté
protéine de fusion bcrbcr-abl qui possè
possède une activité
activité
tyrosine kinase permanente et induit la prolifé
prolifération tumorale
Anticorps monoclonaux
Rituximab=
Rituximab= Mabthera®
Mabthera®, antiCD20
Trantuzumab=
Trantuzumab= Herceptine®
Herceptine® anti erb B2
LMNH à cellules B
Sein
114
115
Soins de support
Evaluation de l’état général
Prise en charge du patient en dehors de son
traitement antianti-tumoral spé
spécifique
Effets IIaire des traitements: aplasie, N/V,
dénutrition
Traitement de la douleur
Réhabilitation (réé
ducation, social..)
(rééducation,
PsychoPsycho-oncologie
Dés la phase initiale et tout au long de la
maladie
116
117
Voies veineuses
centrales
Complications des VVC
Mécanique:
Cathé
Cathéter à émergence cutané
cutanée
= CE
=Le plus utilisé
utilisé « BroviacBroviacHickman »
Chambre à cathé
cathéter implantable
=Sites veineux implantables = SVI
=« PortPort-à-cath » ou « PAC »
Infectieuse:
PICC (peripheral inserted central catheter)
118
Obstruction : le plus fré
élèvement et/ou
fréquent (=pr
(=pré
perfusion impossible
Thrombose veineuse
Embolie et migration
Ablation accidentelle
Locale: point de ponction purulent, tunnelite…
tunnelite….
Générale: hémoculture centrale positive
Extravasation
119
Extravasation de CT
Extravasation de CT
Urgence infirmiè
infirmière et mé
médicale.
Risque de né
nécroses tissulaires => sé
séquelles
fonctionnelles, esthé
esthétiques et douloureuses.
3 niveaux de risque (né
(nécrosant, irritant, sans effet)
Sur cathé
cathéter pé
périphé
riphérique ou sur PAC (douleur,
picotement, rougeur)
2.
3.
4.
5.
Arrêt injection
Pré
Prévenir le mé
médecin (-(-->> chirurgie < 3 h si PAC)
Déconnection tubulure et mise en place seringue pour aspiration
du produit.
Injection/Rinç
Injection/Rinçage (dilution) 5 à 10cc sé
sérum phy (+/(+/- antidote)
Délimitation de la zone (stylo) et surveillance
Extravasation
anthracyclines
Carmustine
Melphalan
Oxaliplatine
Thiotepa
•Cyclophosphamide
•Docetaxel
•Ifosfamide
Produits n’
n’entrainant pas de ré
réaction sé
sévère:
120
Actinomycine
Anthracyclines
Mitomycine
Vinblastine, vincristine, vindé
vindésine,
sine, vinorelbine
Produits irritants
CAT:
1.
Produits nécrosants
Asparaginase
Blé
Bléomycine
Cytarabine
•Etoposide
•5 FU
•Methotrexate
•Topotécan
121
Nausées et
vomissements
Jour 1
Causes
• Digestives (tumeurs, compressions)
• Neurologiques (Mé
(Métastases cé
cérébrales)
• Métaboliques (troubles ioniques)
• Thé
Thérapeutiques (RT abdominales, CT type
CISPLATINUM, ADRIA…
ADRIA….)
Chronologie
• Aigus (< 24h)
• Retardé
Retardés (jusqu’à
(jusqu’à 7 jours)
• Anticipé
Anticipés (anxié
(anxiété…)
é…)
Jour 4
Jour 8
Jour 10
Jour 12
122
Jour 14
123
Nausées et
vomissements
Aplasie
Consé
Conséquences : Anorexie, dé
déshydratation,
Fatigue, dé
é
pression,
Anxié
é
d
Anxi té, non observance
Définition = Insuffisance de la moelle osseuse
touchant les 3 ligné
lignées (GR, GB et Plq)
Plq)
Bio = Polynuclé
Polynucléaires neutrophiles < 500/mm3
Traitements :
Médicaments
antié
antiémétiques (Primperan,
Vogalè
Vogalène, Zophren, Plitican, Kytril )
Anxiolytiques
Corticoï
Corticoïdes
Causes : CT ou +/+/-RT
Délai : 7 à 14 j aprè
après le premier jour de la CT
124
Aplasie
125
Aplasie
Besoins transfusionnels :
• Signes cliniques :
Asthé
Asthénie (Ané
(Anémie, infection)
Fiè
Fièvre (t°
(t°> 38,5°
38,5° +/+/- frissons)
Mucites
Risques hé
hémorragiques (lié
(liés à thrombopé
thrombopénie)
126
=>Hé
=>Hémoglobine < 8 g/dl (7 pour certains) =>
1 à 2 CGR chez adulte
10 à 20 cc/Kg chez enfant
Indications de produits irradié
irradiés (Leucé
(Leucémie,
Greffes, CT massive, Nourrissons..)
=>Plaquettes < 10 000/mm3 (ou signes hé
hémorragiques)
CPA
(1 unité
unité par 10 Kg de poids)
MCP
127
Aplasie
Douleur
• Aplasie Fé
Fébrile = DANGER = URGENCE
Définition = PN < 500/mm3
+ Hyperthermie > 38,5°
38,5°
CAT:
Quelques chiffres
Hospitalisation (+/(+/- isolement)
Assurer un abord veineux fiable
Surveillance des constantes hé
hémodynamiques et t°
t°
NB : Attention aux Hypothermies !!!
Bilan bacté
bactériologique (hé
(hémocultures, CBU, autres pré
prélèvements)
Antibiothé
Antibiothérapie intraveineuse probabiliste
Traitement symptomatique des mucites (BbB
(BbB,, antalgiques)
Transfusion de CGR et/ou Plaquettes
+ /- facteurs de croissance hé
tiques (Granocyte)
hématopoïé
matopoïétiques
250000 nouveaux cas de cancers/an
50% souffrent à un moment ou à un autre
Stades précoces: 30 à 45 % ont mal
Stades avancés: 75% ont mal
80% des patients cancéreux hospitalisés
en urgence ont mal
128
129
Douleur
Douleur et cancer
Résistance au traitement de la douleur
« C’est normal de souffrir »
« Ce malade en fait trop »
« la morphine rend toxicomane »
« Si je prends des calmants, c ’est que je
vais mourir »
Douleur aiguë
aiguë ou chronique
Types de douleur:
Excè
Excès de nociception
Neuropathiques
Psychogè
Psychogènes
130
131
Douleur par excès de
nociception
Antalgiques palliers de l’OMS
Lié
Liée à une augmentation des messages nociceptifs
générés au sein des tissus lé
lésés
Pas de lé
lésion nerveuse
Traité
Traitée par les « analgé
analgésiques classiques » qui sont
classé
classés en 3 palliers de l’l’OMS (niveau 1, niveau 2
et niveau 3)
133
132
Particularités
Oncologiques
Douleur neuropathique
Lié
Liée à des lésions nerveuses périphé
riphériques ou centrales
Peuvent être :
continues, le plus souvent à type de brû
brûlures, de torsion
ou de dilacé
dilacération
paroxystiques, le plus souvent à type de dé
décharges
électriques, tantôt spontané
spontanées tantôt provoqué
provoquées
Intensité
Intensité des douleurs
Place++ de la morphine
Composante le plus souvent mixte (nociceptive et
neurogè
neurogène)
ne)
=> Utilisation de plusieurs classes d’
d’antalgiques
d ’emblé
emblée.
Fré
Fréquence ++ des douleurs chroniques
Dimensions biobio-psychopsycho-sociale de la douleur
évaluation du retentissement de la douleur
Place des échelles de qualité
qualité de vie, de dé
dépression
Traité
Traitées par les antidé
antidépresseurs ou anticonvulsivants
134
135
Evaluation de la douleur
Evaluation de la douleur
Histoire de la maladie et de la douleur
Douleur actuelle
Topographie
Intensité
valuation)
Intensité (cf échelle d’é
d’évaluation)
Horaires (mé
(mécanique ou inflammatoire)
Facteurs dé
déclenchants
Retentissement psychique et social
Traitements pris, effets obtenus
Fré
Fréquence
En postpost-opé
opératoire :
si douleur, toutes les 30mn
si non douloureux toutes les 3 à 4 heures
En cancé
cancérologie :
Au
moins 1 fois / jour si non douloureux
30mn aprè
après un antalgique si douloureux
fré
fréquence à adapter à la symptomatologie
Problé
Problématique des douleurs multiples
136
Echelle visuelle
analogique = EVA
• Son extrémité gauche est marquée « pas de douleur ».
Elle est reliée par un trait bleu à l’extrémité droite
marquée « douleur maximale imaginable ». L’infirmière
demande au patient de déplacer le curseur de la gauche
vers la droite sur la ligne bleue selon ce qu’il perçoit de
l’intensité de sa douleur.
138
137
• L’infirmière retourne alors la réglette sur son
envers qui est gradué de 0 à 10 de droite vers la
gauche. Elle peut alors visualiser le score d’EVA
localisé par le trait rouge du curseur que le patient
a positionné. Elle réalise périodiquement une même
évaluation afin d’informer le médecin sur
l’efficacité du traitement antalgique ou de
l’adapter selon le protocole thérapeutique.
139
Traitement de la douleur
Antalgiques
Médicaments
Antalgiques
CoCo-antalgiques
(corticoï
(corticoïdes, antidé
antidépresseurs, MEOPA…
MEOPA…)
Traitements antianti-cancé
cancéreux spé
spécifiques
Recommandations de l ’OMS:
Techniques non mé
médicamenteuses
(Neurostimulation, mesures physiques: froid,
chaud, sophrologie…
sophrologie…..)
La voie orale est privilé
privilégié
giée
Administration à heure fixe pour pré
prévenir la
douleur
Pré
Prévoir des prises supplé
supplémentaires en cas de
besoin
Respecter les palliers de l’l’OMS
Certains patients peuvent bé
bénéficier d’
d’un avis
spé
spécialisé
cialisé, voire une prise en charge, dans un
centre spé
spécialisé
cialisé.
140
141
Antalgiques
morphiniques
Douleur de l’enfant
Trè
Très utilisé
utilisés en oncologie
Pallier 3 de l’l’OMS
PCA = pompe d’
d’analgé
analgésie autocontrôlé
autocontrôlée
Diminue les risques d’
d’intoxication
Soulagement plus rapide
Pas de dose maximale autorisé
autorisée
Mais Attention aux effets indé
indésirables:
Evaluation de la douleur plus difficile:
Echelle spé
spécifique:
Prurit
Constipation
Dépression respiratoire (surveillance
rapproché
rapprochée)
Dysurie
Pleurs, cris, « BoBo », « aïe »
Prostration, Un enfant qui ne dit rien, peut être douloureux
!!!!! Atonie psychomotrice
Difficulté
Difficultés à localiser
> 6 ans: autoé
autoévaluations
< 6 ans: hétéroé
roévaluations spé
spécifiques
142
DEGR
HEDEN
143
Hétéroévaluation: Echelle
DEGR
Auto-évaluation de la
douleur chez l’enfant
• Validée par le Dr Gauvain-Piquard en 1999.
• Douleur prolongée de l’enfant de moins de 6 ans
atteint de cancer.
• 10 items
– « signes directs de douleurs » (SDD) 5 items
– « signes d’atonie psychomotrice » (APM) 3
items
– « signes d’expression volontaire de douleur »
(EVD) 2 items.
• Chaque item est coté de 0 à 4 donnant un score
global sur 40.
• 15 à 25 mn nécessaires au remplissage
144
ITEM 1 : POSITION ANTALGIQUE AU REPOS
Spontanément l’enfant évite une position ou bien s’installe dans une posture particulière, malgré une certaine gêne, pour soulager la
tension d’une zone douloureuse. A évaluer lorsque l’enfant est SANS ACTIVITE PHYSIQUE, allongé ou assis. A NE PAS
CONFONDRE avec l’attitude antalgique dans le mouvement.
COTATION :
0 : Absence de position antalgique : l’enfant peut se mettre n’importe comment.
1 : L’enfant semble éviter certaines positions.
2 : L’enfant EVITE certaines positions mais n’en paraît pas gêné.
3 : L’enfant CHOISIT une position antalgique évidente qui lui apporte un certain soulagement.
4 : L’enfant recherche sans succès une position antalgique et n’arrive pas à être bien installé.
ITEM 2 : MANQUE D’EXPRESSIVITE
Concerne la capacité de l’enfant à ressentir et à exprimer sentiments et émotions, par son visage, son regard et les inflexions de sa
voix. A étudier alors que l’enfant aurait des raisons de s’animer (jeux, repas, discussion).
COTATION :
0 : L’enfant est vif, dynamique, avec un visage animé.
1 : L’enfant parait un peu terne, éteint.
2 : Au moins un des signes suivants : - traits du visage peu expressifs, regard morne, voix marmonnée et monotone, débit verbal lent.
3 : Plusieurs des signes ci-dessus sont nets.
4 : Visage figé, comme agrandi. Regard vide. Parle avec effort.
ITEM 3 : PROTECTION SPONTANEE DES ZONES DOULOUREUSES
En permanence l’enfant est attentif à éviter un contact sur la zone douloureuse.
COTATION
0 : L’enfant ne montre aucun souci de se protéger.
1 : L’enfant évite les heurts violents.
2 : L’enfant protège son corps, en évitant et en écartant ce qui pourrait le toucher.
3 : L’enfant se préoccupe visiblement de limiter tout attouchement d’une région de son corps.
4 : Toute l’attention de l’enfant est requise pour protéger la zone atteinte.
ITEM 4 : PLAINTES SOMATIQUES
Cet item concerne la façon dont l’enfant a dit qu’il avait mal, spontanément ou à l’interrogatoire, pendant le temps d’observation.
COTATION :
0 : Pas de plainte : l’enfant n’a pas dit qu’il a mal.
1 : Plaintes "neutres" :- sans expression affective (dit en passant "j’ai mal").- et sans effort pour le dire (ne se dérange pas exprès).
2 : Au moins un des signes suivants : - a suscité la question "qu’est-ce que tu as, tu as mal ?". - voix geignarde pour dire qu’il a mal. mimique expressive accompagnant la plainte.
3 : En plus de la COTATION 2, l’enfant : - a attiré l’attention pour dire qu’il a mal. - a demandé un médicament.
4 : C’est au milieu de gémissements, sanglots ou supplications que l’enfant dit qu’il a mal.
ITEM 5 : ATTITUDE ANTALGIQUE DANS LE MOUVEMENT
Spontanément, l’enfant évite la mobilisation, ou l’utilisation d’une partie de son corps. A rechercher au cours d’ENCHAINEMENTS DE
MOUVEMENTS (ex : la marche) éventuellement sollicités. A NE PAS CONFONDRE avec la lenteur et rareté des mouvements.
COTATION :
0 : L’enfant ne présente aucune gêne à bouger tout son corps. Ses mouvements sont souples et aisés.
1 : L’enfant montre une gêne, un manque de naturel dans certains de ses mouvements.
2 : L’enfant prend des précautions pour certains gestes.
3 : L’enfant évite nettement de faire certains gestes. Il se mobilise avec prudence et attention.
4 : L’enfant doit être aidé, pour lui éviter des mouvements trop pénibles.
145
Intérêt de HEDEN
environnement, peut fixer son attention et est capable de se distraire.
1 : L’enfant s’intéresse à son environnement, mais sans enthousiasme.
2 : L’enfant s’ennuie facilement, mais peut être stimulé.
3 : L’enfant se traîne, incapable de jouer. Il regarde passivement.
4 : L’enfant est apathique et indifférent à tout.
ITEM 7 : CONTROLE EXERCE PAR L’ENFANT QUAND ON LE MOBILISE (mobilisation passive).
L’enfant que l’on doit remuer pour une raison banale (bain, repas) surveille le geste, donne un conseil,
arrête la main ou la tient).
COTATION :
0 : L’enfant se laisse mobiliser sans y accorder d’attention particulière.
1 : L’enfant a un regard attentif quand on le mobilise.
2 : En plus de la COTATION 1, l’enfant montre qu’il faut faire attention en le remuant.
3 : En plus de la COTATION 2, l’enfant retient de la main ou guide les gestes du soignant.
4 : L’enfant s’oppose à toute initiative du soignant ou obtient qu’aucun geste ne soit fait sans son accord.
ITEM 8 : LOCALISATION DE ZONES DOULOUREUSES PAR L’ENFANT
Spontanément ou à l’interrogatoire, l’enfant localise sa douleur.
COTATION :
0 : Pas de localisation : à aucun moment l’enfant ne désigne une partie de son corps comme gênante.
1 : L’enfant signale, UNIQUEMENT VERBALEMENT, une sensation pénible dans une région VAGUE
sans autre précision.
2 : En plus de la COTATION 1, L’enfant montre avec un geste vague cette région.
3 : L’enfant désigne avec la main une région douloureuse précise.
4 : En plus de la COTATION 3, l’enfant décrit, d’une manière assurée et précise, le siège de sa douleur.
ITEM 9 : REACTIONS A L’EXAMEN DES ZONES DOULOUREUSES.
L’examen de la zone douloureuse déclenche chez l’enfant un mouvement de défense, ou de retrait, et des
réactions émotionnelles. Ne noter que les réactions provoquées par l’examen, et NON CELLES PREEXISTANTES A L’EXAMEN.
COTATION :
0 : Aucune réaction déclenchée par l’examen.
1 : L’enfant manifeste, juste au moment où on l’examine, une certaine réticence.
2 : Lors de l’examen, on note au moins un de ces signes : raideur de la zone examinée, crispation du
visage, pleurs brusques, blocage respiratoire.
3 : En plus de la COTATION 2, l’enfant change de couleur, transpire, geint ou cherche à arrêter l’examen.
4 : L’examen de la région douloureuse est quasiment impossible, en raison des réactions de l’enfant.
Apprentissage simple.
Utilisation possible en pratique quotidienne.
Temps d’é
valuation court (4.42
d’évaluation
(4.42 mn contre 23 mn pour
DEGR).
DEGR).
Utilisable dans d’
d’autres spé
spécialité
cialités pé
pédiatriques.
ITEM 10 : LENTEUR ET RARETE DES MOUVEMENTS
Les mouvements de l’enfant sont lents, peu amples et un peu rigides, même à distance de la zone
douloureuse. Le tronc et les grosses articulations sont particulièrement immobiles. A comparer avec
l’activité gestuelle habituelle d’un enfant de cet âge.
COTATION :
0 : Les mouvements de l’enfant sont larges, vifs, rapides, variés, et lui apportent un certain plaisir.
1 : L’enfant est un peu lent, et bouge sans entrain.
2 : Un des signes suivants :- latence du geste.- mouvements restreints.- gestes lents.- initiatives motrices
rares.
3 : Plusieurs des signes ci-dessus sont nets.
4 : L’enfant est comme figé, alors que rien ne l’empêche de bouger.
ITEM 6 : DESINTERET POUR LE MONDE EXTERIEUR
Concerne l’énergie disponible pour entrer en relation avec le monde environnant.
COTATION :
0 : L’enfant est plein d’énergie, s’intéresse à son
146
147
Echelle HEDEN
Néonatologie
COTATION
Date : /
/
Signes de douleur
0
1
2
Plaintes somatiques
(EVD)
Aucune
Se plaint d’avoir mal
Plainte avec
geignements, cris, ou
sanglots, ou
supplications
L’enfant s’intéresse à
son environnement
Perte d’enthousiasme,
intérêt pour activité en y
étant poussé
Inhibition totale, apathie,
indifférent et se
désintéresse de tout
Position antalgique
(SDD)
L’enfant peut se mettre
n’importe comment,
aucune position ne lui
est désagréable
L’enfant a choisi à
l’évidence une position
antalgique
Recherche sans succès
une position antalgique,
N’est jamais bien installé
Lenteur et rareté du
mouvement
(APM)
mouvements larges, vifs,
rapides, variés
Latence du geste,
mouvements restreints,
gestes lents et initiatives
motrices rares
Enfant comme figé
Immobile dans son lit,
alors que rien ne
l’empêche de bouger
Contrôle exercé par
l’enfant quand on le
mobilise
(SDD)
Examen et mobilisation
sans problème
Demande de « faire
attention », protège la
zone douloureuse,
retient ou guide la main
du soignant
.Accès impossible à la
zone douloureuse ou
opposition à toute
initiative du soignant
pour la mobilisation
Intérêt pour le
monde extérieur
(APM)
TOTAL
148
Douleur de l’enfant:
conclusion
choisir l'é
l'échelle selon l'âge de l'enfant
choisir l'é
l'échelle selon la pathologie
se mé
méfier des modifications du comportement si la
douleur se prolonge
utiliser de pré
préférence plusieurs outils
répéter les mesures
149
Phases de la lutte contre le
cancer
Premiers symptômes
Décès
1ère cellule
Précancéreuse
Fct de risque
-Génétique
-Externes
Poursuite
évolutive
Guérison
Rechute
Lésion
Précancéreuse
Prévention
1aire
150
Prévention
2aire
Prévention Diagnostic
Phase
3aire
curative
Dépistage
Rémission
+/- séquelles
Phase palliative
Phase de réadaptation
151
Résistance au traitement,
rechute
Soins palliatifs
Période Curative
50% des adultes, 20% des enfants.
Traitements de 2ème, 3è
3ème,4è
me,4ème…
me…, ligne.
Notion de Chimiothé
Chimiothérapie Palliative.
Palliative.
Place des essais thé
thérapeutiques de phase I et
II?
II?
Espoir de
guérison
Période Palliative
Période palliative
de rémission
Soins oncologiques
spécifiques
Prise en charge psychologique du patient et de
ses proches.
Diagnostic
du cancer
Période palliative
terminale
A
G
O
Soins oncologiquesN
I
de support
E
Diagnostic d’évolution
locale incurable ou de
métastases
Diagnostic
Décès
d’entrée en phase
terminale
152
Soins palliatifs, définition
153
3 points essentiels:
Définition = Les soins palliatifs sont des soins
actifs dans une approche globale de la personne
atteinte d’
d’une maladie grave ou terminale.
Leur objectif est de soulager les douleurs
physiques ainsi que les autres symptômes et de
prendre en compte la souffrance psychologique,
sociale ou spirituelle.
1. Décision de ne pas faire appel au SAMU et aux
équipes de ré
réanimation en cas d’
d’aggravation ou de
dégradation de l’é
tat clinique.
l’état
2. Discussion claire sur le choix du lieu de fin de vie.
Leur dé
désir doit être respecté
respecté dans la limite des
possibilité
possibilités techniques et humaines. Cette dé
décision
n’est pas figé
valuéée ré
figée et doit être réé
réévalu
réguliè
gulièrement.
3. Information claire sur les effets secondaires et les
consé
conséquences éventuelles de la mise en route d’
d’une
antalgie (morphine), et/ou d’
d’une sé
sédation
(hypnovel).
hypnovel).
=>Accompagnement
=>Accompagnement interdisciplinaire
154
155
Prise en charge des
symptômes
Démarche PLURIDISCIPLINAIRE
Infirmiè
Infirmière
AideAide-soignantes
Kiné
Kiné
Psychologue
Médecins
•
Objectifs:
Assurer le meilleur confort
Maintenir tant que cela est possible une vie
relationnelle de qualité
qualité
Faciliter le travail de deuil des proches
Quels type de symptômes
?
Douleur (é
(évaluation, antalgiques)
Asthé
Asthénie (transfusion ?)
Anorexie (hydratation minimale, parenté
parentérale ?)
Sécheresse buccale (humidificateur)
Nausé
Nausées et vomissements (antié
(antiémétiques)
Constipation (laxatif, lavement, relistor)
relistor)
Globe vé
vésical (sondage)
Encombrement bronchique, Toux (kiné
(kiné, β2m, scopoderm)
scopoderm)
Dyspné
Dyspnée (morphiniques, corticoï
corticoïdes, midazolam?)
Agitation, confusion, hallucinations (
Anxié
Anxiété, dé
dépression (anxiolytiques? antidé
antidépresseurs?)
Convulsion (traitement pré
préventif)
Escarre (mobilisation, matelas spé
spéciaux..)
156
157
Soins palliatifs en
pédiatrie
SPP
Recherche quotidienne
symptômes par symptômes:
Ne rien oublier
Ne pas ré
régir trop tard
Ne pas se laisser prendre par la routine
Ne pas oublier que le patient n’
n’est pas encore
mort
158
Oncologie pé
pédiatrique => 2000 tumeurs par an en France
500 dé
décès par an.
Spé
Spécificité
cificité pédiatrique = Cercle
Enfant/parents/Soignant
Pas d’
d’unité
unité spé
spécifique se SP en pé
pédiatrie.
=> Ne pas briser l’é
quilibre famille/enfant/é
l’équilibre
famille/enfant/équipe
Approche pluridisciplinaire
159
La perception de la mort chez
l’enfant
La perception, la compréhension du concept de mort dépend :
- des expériences vécues au sein de sa famille
- de son milieu socioculturel
- de son âge
- développement psychoaffectif
De trois à six ans
- le sentiment dominant est la peur d'être séparé de ses parents,
d'être abandonné par ses proches.
- il perçoit la gravité de la maladie et de ses conséquences, comme la
douleur par exemple.
- Il conçoit la mort comme un départ ou comme un sommeil, mais peutêtre temporaire, et par conséquent, réversible.
- Il croit que ses pensées peuvent provoquer la mort et il peut
interpréter la dépression de ses parents comme un rejet
Entre six et dix ans
Avant trois ans
- l’enfant ne peut comprendre le concept de la mort
- il intègre le concept de mort comme irréversible, mais il imagine que
- il éprouve des angoisses intenses liées à la séparation, gestes
médicaux….
- il réagit de manière intense à des privations telles que l'alimentation et
le confort, qui représentent pour lui des satisfactions de base.
ses pensées ou ses actions peuvent influencer celle-ci.
- attention au sentiment de culpabilité (punition pour avoir eu de
mauvaises pensées ou de mauvaises actions).
- Aggravation par le fait qu'il croit faire souffrir ses parents, puisque
ces derniers pleurent et sont tristes à cause de lui.
160
Après dix ans
- il comprend la signification et la symbolique des mots et par
conséquent, la mort devient pour lui un processus inévitable, universel
et irréversible.
161
Phases de la lutte contre le
cancer
Premiers symptômes
L'adolescent
- il perçoit le concept de mort avec le plus de souffrance.
- il se projette déjà dans l'avenir,
- il a donc une conscience plus vive du deuil de son existence future.
- Ses réactions alternent entre la culpabilité, la honte, l'injustice et la
colère.
Décès
1ère cellule
Précancéreuse
Fct de risque
-Génétique
-Externes
Poursuite
évolutive
Guérison
Rechute
Lésion
Précancéreuse
Au stade avancé de la maladie, l'enfant a acquis une
maturité et une perception de l'existence que beaucoup
d'adultes en bonne santé n'atteindront certainement
162
jamais.
Prévention
1aire
Prévention
2aire
Prévention Diagnostic
Phase
3aire
curative
Dépistage
Rémission
+/- séquelles
Phase palliative
Phase de réadaptation
163
Surveillance après
traitement
Toujours prolongé
prolongée
Objectifs:
Dépister une rechute
Risque diminue avec le temps.
Délai de rechutes (3 à 10 ans) variable selon type de Kc.
Kc.
Rechutes tardives
Rechercher et corriger des effets secondaires lié
liés à la
maladie ou au traitement= sé
séquelles
Veiller à la ré
réinsertion: reprise du travail, Prise en
charge psychologique , Assurances, allocations, invalidité
invalidité
Séquelles après
traitement
164
165
Séquelles Radiothérapie
Chez l’enfant
Problè
Problème majeur
Enfant = Croissance
Développement neurologique
Acquisitions intellectuelles
Dépend des doses reç
reçues
Taux de gué
guérison élevé
levé
166
Ovaires et testicules (5 à 15 Gy)=> infertilité
infertilité
Peau (50 Gy)=> cancer cutané
cutanés secondaires
Poumon (40 Gy)=> pneumopathie radique
Cœur (40 Gy)=> insuffisance cardiaque, angor
Cheveux (30 à 50 Gy) => alopé
alopécie dé
définitive
Glandes salivaires (40 à 50 Gy)=> hyposialie
Cristallin (5 à 8 Gy)=> cataracte
Cartilages conjugaison (croissance)
Moelle hé
tique (25 à 40 Gy)
hématopoïé
matopoïétique
Foie (25 Gy)
167
Séquelles de la
chimiothérapie
Fertilité
ALKYLANTS
RT
Fertilité
Fertilité
Cardiaque
Auditive
Rénale
Neurologique
STERILITE
168
169
Stérilité chez le garçon
Stérilité chez la fille
Physiopathologie: 2 entité
entités fonctionnelles
Cellules de Leidig: testosté
testostérone
Cellules gonadiques et Sertoli:
Sertoli: spermatogenè
spermatogenèse
Atteinte dissocié
dissociée fré
fréquente
Radiothé
Radiothérapie:
Physiopathologie: 1 entité
entité fonctionnelle « le follicule »
Radiothé
Radiothérapie:
> 10 - 20 Gy ou TBI :Sté
:Stérilité
rilité constante et dé
définitive
> 2020- 30 Gy :Insuffisance leidigienne
++ si jeune âge
Chimiothé
Chimiothérapie:
Atteinte fertilité
fertilité, peu d’
d’insuffisance Leidigienne
++ agent alkylant (endoxan
(endoxan,, melphalan, busulfan, natulan)
natulan)
Pas de toxicité
toxicité de VCR, actino,
actino, anthracyclines
Apres Bumel:
Bumel: insuffisance Leidigienne infraclinique
>20 Gy: insuffisance ovarienne constante et dé
définitive chez
enfant
A plus faible dose si âge plus élevé
levé ou chimiothé
chimiothérapie
concomitante
IO constante 10 ans aprè
après greffe et TBI
Infé
Infécondité
condité si vagin ou uté
utérus irradié
irradié > 30 Gy
Chimiothé
Chimiothérapie:
170
Cellules de la granulosa:
granulosa: steroï
steroïdes sexuels
Cellules germinales: ovule (stock limité
limité)
Atteinte combiné
combinée
Agents alkylants (IO constante aprè
après Bumel)
Bumel)
Chimiothé
Chimiothérapie conventionnelle: fonction ovarienne normale
171
Stérilité : prévention
Pré
Pré pubè
pubère: biopsie testiculaire à l’étude
’étude
Pubè
Pubère: CECOS
-
Chez la fille
METHOTREXATE
ARA C Haute dose
RT
Chez le garç
garçon
Séquelles neurologiques
Cryoconservation ovarienne
Dans les deux sexes:
limiter doses de chimiothé
chimiothérapie (alkylants
(alkylants))
transposition ou protection gonades avant RT
Eviter traitement chirurgicaux mutilants
172
Séquelles cardiaques
Séquelles neurologiques
Mulhern J Clin Oncol 2OO5, 23:5511-5519
médulloblastome
CSI 23 Gy ST
(0.42 points/an)
173
ANTHRACYCLINES
RT
CSI 36-39 Gy ST
(1.56 point/an)
>7
Ans
(2.41 points/an
3.71 points/an
<7
Ans
174
175
Séquelles rénales
Séquelles pulmonaires
METHOTREXATE
SELS DE PLATINES
IFOSFAMIDE
BCNU
Bléomycine
RT
-
-
176
Séquelles auditives
!
177
Second cancer
RT et CDDP concomitants
Plus grave si langage non acquis
VP16
DOXORUBICINE
RT
2ème K
SELS DE PLATINE
Si
perte significative à 4000 hz:
hz: appareillage
178
179
Second cancer
Autres séquelles
Surtout K sein, os et leucé
leucémie
Facteurs de risque:
Orthopé
Orthopédiques => amputations, prothè
prothèses
Esthé
Esthétiques => RT
Psychologiques
-Enfants
-Parents
-Familles
Age jeune au 1er K,
Traitement par anthracyclines ou VP16
Radiothé
Radiothérapie
NF1 ou RB hé
héréditaire ou autre
pré
prédisposition gé
génétique
Maladie de Hodgkin
180
181
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