L3 PAPP 2013-2014 Électromagnétisme II
Épreuve du 30 avril 2014
Durée : 3 heures. Aucun document n’est autorisé. Les calculatrices sont interdites.
Les constantes, données et formules utiles sont rassemblées à la fin de l'énoncé.
Les réponses aux questions de cours et aux exercices seront rédigées sur des copies différentes.
I. Questions de cours
1) Considérons un matériau plongé dans un champ magnétique. Nous pouvons écrire la
relation suivante : B = μ0 (H + M).
a) Quel sens physique donne-t-on au vecteur H ?
b) Réécrire la relation précédente en supposant que M = χ H
( χ est la susceptibilité magnétique) et en définissant la perméabilité
magnétique μr = 1 + χ.
c) Définir les matériaux magnétiques en fonction de χ,
d) et décrire une expérience permettant de les distinguer .
2) On considère un gaz monoatomique. On suppose que ses atomes possèdent un spin
total S=1/2 et que la contribution orbitale au moment magnétique est nulle.
a) Calculer la susceptibilité paramagnétique χ. On traitera le spin comme un
moment angulaire quantique. Dans ce cas le moment magnétique atomique
est donné par Mz= -g
µ
B Sz, où g=2 est le facteur de Landé et
µ
B le magnéton
de Bohr. On vous rappelle que l'énergie magnétique de chaque atome,
lorsqu'on applique un champ magnétique B extérieur, est en général donnée
par W= - B·M. Faire un raisonnement statistique.
b) Sauriez-vous décrire une expérience capable de démontrer que la contribution
au moment magnétique dans ce gaz provient en effet d'un seul spin par
atome?
c) Sauriez-vous donner un ordre de grandeur de χ ?
3) Énoncer les équations de Maxwell.
a) En utilisant alors le théorème de Gauss calculer le champ électrique à
l'intérieur et à l'extérieur d'une sphère métallique de rayon R et possédant une
charge Q.
b) En utilisant le théorème d'Ampère calculer le champ magnétique à l'intérieur
et à l'extérieur d'un solénoïde de longueur infinie, parcouru par un courant I et
avec densité linéaire de spires n.
4) Décrire la théorie phénoménologique de la supraconductivité des frères London, en
dérivant (de façon non rigoureuse!) les 2 équations liant la densité de courant
supraconducteur Js aux champs électrique E et magnétique B.