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J. sci. pharm. biol., Vol.9, n°2 - 2008
KAMAGATE M. & al. : Revue des declarations des effets indesirables ...
© EDUCI 2008.
SUMMARY
trials. The rate of under notifi cation was high
and steady independently to the duration of
trials. The risk of under notifi cation in parallel
trials was more than 5 times in comparison
to those in cross over. According to authors,
few and not serious adverse drug reactions
were reported . The digestive system is most
concerned with abdominal pains, diarrhoea,
vomiting, and nausea.
In our study, few trials were interested
by adverse drug reactions reporting which
is one parameter of good trial. So the
notifi cation of ADRs must be a priority in all
clinical trials using plant in order to have
therapeutic alternatives, effective, non-toxic
and inexpensive.
Key words : Clinical trials, Adverse Drug
Reactions, Herbal remedies, Traditional
pharmacopoeia.
The adverse drug reactions (ADRs),
harmful events, nondesired constitute
the obsession not only for pharmaceutical
industries, but also for prescribers,
dispensers and patients. The aim of this
study was to evaluate the qualities of
adverse effects notifi cation of clinical trials
using plants in order to judge bias of safety
assessment.
The review included blinded randomized
studies published since 1980 to 2000
and accessed by Internet (MedlineWorld
Health Organization website, Inist, Embase,
Cochrane Library); without distinction of
their origin. Data of notifi cation or not were
collected and their characteristics.
We listed 41 clinical trials. Percentage
of adverse drug reactions notifi cation was
26,8%. Any adverse drug reaction was
observed according authors in 5 of these 11
INTRODUCTION
Les essais cliniques sont devenus
une méthode scientifique rigoureuse
d’évaluation de l’effi cacité et de la tolérance
des médicaments avant leur mise sur
le marché. Les médicaments issus des
plantes n’échappent pas à cette rigueur
scientifique [KAMAGATE 2005a, OMS
1991]. Les résultats des essais cliniques
deviennent convaincants si et seulement
si les biais ont été soigneusement évités
afin de réduire les résultats liés au
hasard. Si l’effi cacité des plantes est bien
démontrée leur tolérance reste biaisée et
sous évaluée [YELL 2007, BENSOUSSAN
1998]. En effet, les plantes médicinales
ont été longtemps considérées comme
dénuée de tout effet toxique ce qui entraîne
certainement une sous notifi cations des
effets adverses liés à l’utilisation des
plantes. La longévité d’un médicament
sur le marché dépend de sa sécurité
d’emploi et de son innocuité. Pour cela,
les effets indésirables, événements nocifs,
non voulus constituent la hantise non
seulement de l’industrie pharmaceutique,
du prescripteur, du dispensateur mais
aussi des patients. Ce souci permanent
d’avoir des produits peu toxiques a fait
prendre conscience à la communauté
internationale de la nécessité du recueil
des effets indésirables à toutes les étapes
des essais cliniques afin d’évaluer le
rapport Bénéfi ce/Risque [HUNTLEY 2005,
TRAUTMANN 2004]
Aujourd’hui, la médecine traditionnelle
est devenue un centre d’intérêt pour
les scientifiques, les pharmacologues,
les médecins et d’autres corps de
métiers à travers le monde [YELL 2007].
L’Organisation Mondiale de la Santé
estime que cette thérapeutique est la
principale alternative pour environ 80%
de la population en Afrique [WHO 2002].
Aussi, la surveillance des effets indésirables
des plantes médicinales s’est intensifi ée