Délibération RN 13/2015 - 2/8
Émet, après délibération, la décision suivante, le 18 février 2015 :
I. OBJET DE LA DEMANDE
1. La demande vise à ce que l’Union Nationale des Mutualités Socialistes, dénommée ci-après le
demandeur, soit autorisée à obtenir, pour un échantillon représentatif de 6000 habitants de la
Région flamande dans la catégorie d’âge de 45 à 75 ans inclus, la communication des
informations mentionnées à l’article 3, premier alinéa, 1° (nom et prénoms), 2° (uniquement la
date de naissance), 3° (sexe) et 5° (résidence principale) de la LRN en vue de répondre à des
questions dans le cadre d’une étude scientifique sur l’avenir des soins de santé et de la solidarité
à l’égard des aînés. L’analyse scientifique sera confiée en sous-traitance au groupe de recherche
TOR de la Vrije Universiteit Brussel
.
II. EXAMEN DE LA DEMANDE
A. LÉGISLATION APPLICABLE
A.1. Loi du 8 août 1983 (LRN)
2. Conformément à l'article 5, premier alinéa, 2° de la LRN, l’autorisation d’accéder aux
informations visées à l’article 3, premier et deuxième alinéas de la LRN ou d'en obtenir
communication est accordée par le Comité "
aux organismes publics ou privés de droit belge pour
les informations nécessaires à l’accomplissement de tâches d’intérêt général qui leur sont
confiées par ou en vertu d’une loi, d’un décret ou d’une ordonnance ou de tâches reconnues
explicitement comme telles par le
Comité".
3. Les missions du demandeur sont décrites à l’article 2 de ses statuts (dont un extrait a été joint
à la demande) et ce en référence aux articles 2, 3, 6 et 7 de la loi du 6 août 1990
relative aux
mutualités et aux unions nationales de mutualités
, dont il découle que le demandeur
‘dans un
esprit de prévoyance, d'assistance mutuelle et de solidarité,
[a]
pour but de promouvoir le
bien-être physique, psychique et social’
.
Dans sa délibération RN n° 51/2008 du 10 décembre 2008, le Comité avait déjà estimé qu’une autorisation devait être
octroyée au responsable du traitement (en l’occurrence le demandeur), sans toutefois porter préjudice à la possibilité pour ce
dernier de confier la mission à un sous-traitant de son choix (en l’occurrence le groupe de recherche TOR de la VUB), à
condition de respecter l’article 16 de la LVP.