INTRODUCTION
Les performances économiques et financières des années 2001 à
2008, en particulier l’amélioration de la position financière
extérieure et l’accumulation de ressources d’épargne budgétaire,
ont permis à l’économie nationale de faire preuve de résilience face
au choc externe de grande ampleur intervenu en 2009, inhérent à
l’intensification de la crise financière internationale et à la crise
économique mondiale. La consolidation de la position financière
extérieure entre 2010 et 2012 et le degré de stabilité monétaire et
financière en témoignent.
L’activité économique est restée dynamique en 2013, tirée par la
croissance hors hydrocarbures bien répartie entre les secteurs, en
situation de relative consolidation budgétaire et d’amenuisement du
déficit global des opérations du Trésor. Cependant, la vulnérabilité
des finances publiques à la volatilité des prix des hydrocarbures est
d’actualité et la marge de manœuvre de la sphère budgétaire dans
l’allocation des ressources à la croissance est moindre. Par ailleurs,
la forte expansion des crédits à l’économie, appuyée par des
conditions financières plus favorables et des mesures de soutien aux
PME, contribue à la relance de l’investissement productif et au
dynamisme de l’activité économique hors hydrocarbures.
La stabilité du taux de change effectif a étayé l’objectif de politique
monétaire en 2013, en contexte de décélération significative du
rythme d’expansion monétaire. Si l’efficacité de la conduite de la
politique monétaire a été décisive en 2013 en matière de résorption
de l’excès de liquidité sur le marché monétaire, l’année sous revue
a enregistré une désinflation qui a permis un retour à court terme du
taux d’inflation à l’objectif cible d’inflation.
L’efficacité de la conduite de la politique monétaire a contribué à la
stabilité financière dont le cadre a été renforcée au cours des trois
dernières années, d’autant que l’année sous revue a été marquée par
une amélioration des indicateurs de solidité financière du secteur
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