Combien de fois un puits est-il typiquement fracturé?
En règle générale, les puits de gaz de schiste sont fracturés une fois au début du processus, et la
fracturation peut être faite à de multiples étapes an d’assurer une pression susante pour stimuler
toute la longueur d’un embranchement. Il pourrait donc y avoir de 10 à 20 étapes (fractures) par
puits.
Qu’arrive-t-il au uide au cours du processus?
Un petit pourcentage (de 5 p. 100 à 20 p. 100) retourne à la surface avec le schiste extrait pendant la
période initiale du projet. D’autres quantités sont recueillies tout au long de la durée de vie du puits.
Le reste du uide reste dans la terre, retenu par les mêmes couches de terre qui retenaient d’abord le
gaz naturel. Le uide de fracturation qui retourne à la surface sera traité à une installation appropriée.
Qu’est-ce que la migration de gaz ou la migration de gaz naturel isolé?
Dans les puits endommagés, mal exploités ou mal construits, le gaz naturel peut se propager à
l’extérieur du puits de forage. C’est ce qu’on appelle la migration de gaz. Ce gaz qui se propage peut
contaminer les systèmes d’approvisionnement en eau et pourrait aussi s’accumuler à l’intérieur ou à
côté de structures telles que les résidences et les entreprises, y compris les entreprises agricoles. Cela
peut entraîner un risque d’incendie ou d’explosion. La migration de gaz peut devenir une menace
pour la santé, la sécurité et le mieux-être du public.
Qu’est-ce que le tubage et la cimentation?
Un tubage est une conduite d’acier qui est insérée dans le puits an de maintenir le gaz ou le pétrole
dans le puits. Il est constitué d’une série de tubes de métal installés dans le trou nouvellement foré.
La cimentation consiste à pomper du ciment entre le tubage et la paroi du puits de forage an de le
maintenir en place et de prévenir les fuites de gaz.
Quelle est la diérence entre les aquifères et la profondeur à laquelle la fracturation est
eectuée?
La plupart des gens se préoccupent surtout du fait que le uide de fracturation hydraulique peut
contaminer les aquifères contenant de l’eau potable s’il est projeté vers la surface le long des lignes
de faille et des plans de fracture. La probabilité que cela se produise est mince, compte tenu de la
profondeur à laquelle la fracturation hydraulique pour le gaz de schiste se manifeste généralement et
de la distance des aquifères contenant l’eau potable.
Les dépôts de gaz de schiste qui font actuellement l’objet d’une exploitation au Nouveau-Brunswick
se trouvent à une profondeur d’environ 2 km sous la surface. La limite des aquifères contenant de
l’eau douce au Nouveau-Brunswick se situe à environ 200 m de profondeur. La roche intermédiaire
contient de multiples couches de formations rocheuses serrées qui aideraient à prévenir la migration
ascendante de l’eau ou du uide vers les aquifères contenant de l’eau potable.
Quelles précautions seront prises pour éviter la contamination des eaux souterraines par les
activités au sol?
Les cas rapportés de contamination des eaux souterraines associée au gaz de schiste étaient dus
à des ruptures de tubage causées par un puits mal construit ou par la surpression des puits (en
particulier les puits plus anciens qui ont été construits selon des normes moins rigoureuses).
L’industrie utilise des conduites d’acier de haute résistance qui sont cimentées en place et testées
à des pressions plus élevées que celles qui sont utilisées pendant le forage ou la stimulation. Ces
mesures permettent de s’assurer que les ressources en eau douce sont protégées pendant les
processus de forage, de complétion et de production.
Les règlements et directives en vigueur au Nouveau-Brunswick établissent les exigences à respecter
pour installer le tubage de surface bien au-dessous des eaux souterraines, le cimenter à la surface et
faire les essais de pression. Il existe également des exigences pour le tubage intermédiaire (là
où il y a lieu) et le tubage de production. Des exigences relatives à la réparation de la
cimentation inadéquate ou à l’abandon des puits ont aussi été établies.