Mark NOBLE est diplômé de l'Institut de Physique du Globe de Paris où il a obtenu un doctorat en géophysique interne. Avant de rejoindre le Centre de Géosciences de Mines ParisTech où il est actuellement Maître de Recherche, il a travaillé à l'Observatoire Volcanologique de La Soufrière en Guadeloupe, il a également passé quelques temps dans le centre de recherche de Mobil Oil, Dallas, États-Unis. Ses recherches se concentrent aujourd'hui principalement sur la thématique de la micro sismicité induite (fracturation hydraulique, Injection CO2, domaine Minier...). D'un point de vue méthodologique il développe de nouveaux algorithmes pour simuler la propagation des ondes sismiques, et résoudre le problème inverse associé c'est à dire la tomographie. Résumé L’exploitation des ressources nonconventionnelles nécessite de fracturer des réservoirs à très faible perméabilité. Dans ce contexte, la caractérisation des processus de fracturation est une étape cruciale afin d’optimiser les méthodes et de maitriser les risques inhérents à ce type d’exploitation. La surveillance microsismique est une technique de sismique passive permettant de localiser les émissions acoustiques émises par les processus de rupture dans les roches fragiles. La distribution spatiotemporelle de la sismicité induite lors des opérations de stimulation permet de « monitorer » la dynamique de fissuration/fracturation et d’estimer l’extension des réseaux de fissures/fractures ainsi créés. La détermination des modes de rupture (mécanismes au foyer) ayant généré la sismicité constitue une information critique permettant de caractériser les ruptures en termes de comportements majoritairement cisaillants ou tensiles. Ces processus de localisation des séismes et d’estimation de leurs mécanismes au foyer nécessitent de modéliser les temps de trajet, angles à la source et amplitudes des ondes sismiques dans des modèles de vitesse 3D réalistes, qui sont souvent fortement hétérogènes. La technique de caractérisation dynamique des processus de fissuration/fracturation n’est pas encore arrivée à maturité et nécessite des améliorations sur lesquelles travaille actuellement l'équipe de Géophysiqu