Chapitre 14– Exercice 8 Vaporisation d’eau en présence d’air 1. Le nombre de moles d’air est donné par l’équation d’état du gaz parfait : n= 105 × 0, 02 × 0, 5 p0 sh = ≈ 0, 32 RT 8, 314 × 373 2. Au cours du chauffage, le piston reste bloqué en bas du cylindre tant que la pression de vapeur saturante de l’eau est inférieure à la pression de l’air : ps (T) < pair (T) soit T − 273 100 4 < T 373 Lorsque les pressions s’équilibrent, l’eau se vaporise progressivement en soulevant le piston : la pression d’équilibre augmente donc ainsi que la température. Cette évolution cessera avec la disparition de l’eau liquide : à ce moment, le cylindre contient n moles d’air et 1 mole de vapeur d’eau. Ces deux gaz étant considérés comme parfaits et dans le même état (T, p) , les volumes qu’ils occupent sont proportionnels aux nombres de moles : le piston s’immobilise à une hauteur x telle que : s(h − x) sh sx = = 1 n n+1 d’où x = h ≈ 0, 378 m n+1 Une fois le piston immobilisé à la hauteur x , il y a, dans le volume sh , (n + 1) moles de gaz parfait. Par conséquent : n+1 T RT = p0 p = (n + 1) sh n 373 En outre, comme il y a équilibre eau-gaz, p = ps (T) = p0 T − 273 4 La température T1 est déterminée par l’égalité : p0 n + 1 n T1 = p0 373 100 T 1 − 273 100 4 En déterminant graphiquement, dans le plan cartésien ( p, T ), l’intersection de la droite passant par l’origine, d’équation (1 + 1/n)T/373 , avec la courbe [(T − 273)/100]4 , on trouve T ≈ 420 K. Comme l’évolution du système global est isochore, il vient : W = 0 et Q = DU = DUair + DUeau avec DUair = nCvm DT = nCvm (T1 − T0 ) Pour calculer DUeau , qui est la variation d’une fonction d’état, supposons qu’on ait chauffé l’eau liquide à volume constant jusqu’à T1 , puis qu’on ait vaporisé entièrement cette eau, à la température T1 : DUeau = Cl (T1 − T0 ) + DUvap avec DUvap = DHvap − D(pV) = lv (T1 ) − RT1 Finalement : Q = nCvm (T1 − T0 ) + Cl (T1 − T0 ) + lv (T1 ) − RT1 soit : Q = (nCvm + Cl )(T1 − T0 ) + lv (T1 ) − RT1 ≈ 44, 5 kJ