Diagnostic Territorial de Développement Durable Ateliers Thématiques Le Développement Economique 6 Avril 2011 Un Agenda 21 pour Brignoles Objectif : Adopter un mode de développement conciliant croissance économique, progrès social et préservation de l’environnement sur le territoire communal Les grandes étapes de la démarches : Étape 2 Diagnostic partagé du territoire au regard du DD Étape 1 Étape 3 Mobilisation des acteurs Stratégie locale de développement durable Démarche d’amélioration continue Étape 6 Étape 4 Suivi et évaluation Programme d’actions Étape 5 Mise en œuvre des actions La construction du diagnostic partagé Analyse documentaire Groupes de travail Ateliers 21 Acquisition des données objectives Forum 21 Questionnaire Acquisition des perceptions subjectives Identification des enjeux Diagnostic de territoire partagé au regard du DD Les Ateliers Thématiques – Salle Gavoty Votre Vie Quotidienne (28 mars – 18h) Education, formation, petite enfance, vie associative, culture, sports, loisirs, sécurité, mobilité Votre Cadre de Vie et l’Environnement (4 avril – 18h) Urbanisme et espaces publics, paysage et biodiversité, risques et nuisances, eau, déchets, énergie, patrimoine Les Solidarités et la Cohésion Sociale (31 mars – 18h) Logement, insertion professionnelle, inclusion sociale, santé, services à la population Le Développement Economique (6 avril – 18h) Emploi, commerces, tourisme, agriculture, entreprises et environnement, consommation et production responsables Développement économique Situation actuelle et tendances générales à Brignoles Des mutations économiques importantes Déclin des activités traditionnelles (agricoles et minières) : fragilisation de l’économie locale Phénomène de métropolisation (expansion des aires urbaines d’Aix-MarseilleToulon) à l’origine du développement d’une économie résidentielle en Provence Verte. La ville de Brignoles attire : position centrale, bonne desserte et accessibilité, caractère à la fois urbain et rural. Elle connaît depuis plus de 15 ans une forte croissance démographique et compte aujourd’hui près de 17000 habitants (+28% par rapport à 1999), avec un solde migratoire 2 à 3 fois supérieur au solde naturel. Des nouveaux arrivants issus de la classe des actifs (50% ont entre 25 et 54 ans), et des migrations pendulaires importantes (40% des actifs, et 60% des cadres, de la zone d’emploi de Brignoles quittent quotidiennement ce territoire), affirmant la vocation résidentielle du territoire. Des répercussions à la fois positives et négatives : Un afflux de population qui dynamise l’économie locale (la part des actifs a progressé de 29,8% entre 1999 et 2007, avec un taux de création d’emplois proche de 40%) et génère un revenu importé important Un développement économique « subi » (l’économie résidentielle représente 70% des emplois communaux), pression foncière, coûts de transport élevés, des besoins en services et équipements croissants. Développement économique Situation actuelle et tendances générales à Brignoles Les entreprises locales Un tissu économique local porté par de nombreuses petites et moyennes entreprises 95% des établissements de la Provence Verte possèdent moins de 10 salariés – 1% des entreprises possèdent 50 salariés ou + Seuls 13 entreprises sur la zone d’emploi de Brignoles comptent 100 salariés ou +, dont 8 sur la commune. L’Hôpital et la Mairie sont les principaux employeurs de Brignoles. A Brignoles, la population active est employée principalement dans le secteur tertiaire (73,6%), viennent ensuite le BTP (9,5%), l’industrie (9,4%), et l’agriculture (7,5%). Evolution de l’emploi privé en Provence Verte entre 1999 et 2005 : Nombre d’emplois salariés privés 1999 2005 Evolution Construction 1132 1577 +39% Tertiaire 6034 8188 +36% Industrie et agriculture 1828 2289 +25% Le poids de l’emploi dans les activités agricoles (viticulture) et l’artisanat (bâtiment et alimentation) confirme la vocation rurale de la zone. Il s’oriente aussi vers les activités tertiaires qui viennent accompagner le développement touristique (hôtellerie et restauration) et surtout résidentiel (services aux particuliers, commerces, services publics) Développement économique Situation actuelle et tendances générales à Brignoles Les espaces économiques Les zones d’activités Au sein de la Provence Verte, les zones d’activités concentrent 30% des emplois salariés et le secteur tertiaire rassemble 80% des emplois. Ce dynamisme économique a permis l’extension des zones d’activités existantes puisqu’entre 2002 et 2006, leur surface a augmenté de 50% et le nombre d’entreprises a doublé. La commune de Brignoles compte 6 zones d’activités, commerciales, industrielles et/ou artisanales, zones peu spécialisées où se concentrent la majorité des emplois. Toutes ces zones doivent faire l’objet d’une requalification environnementale et économique. Le fort développement des zones commerciales en périphérie de la commune a permis de limiter l’évasion commerciale en direction des zones de chalandise de Marseille-Aix, Aubagne, Toulon. Le développement de grandes surfaces a permis de réduire le chômage féminin et d’offrir aux jeunes une opportunité locale d’emploi. L’activité économique, en dehors du commercial, se concentre essentiellement sur les zones des Consacs et de Nicopolis. La zone des Consacs est en cours de mutation pour devenir une zone commerciale sur des métiers liés à l’habitat et à l’automobile La zone de Nicopolis accueille aujourd’hui 75 entreprises qui génèrent 1700 emplois. Nicopolis accueille des PME et de petites industries aux activités diversifiées Développement économique Situation actuelle et tendances générales à Brignoles Les espaces économiques Les commerces et artisans de proximité Le développement des zones d’activités commerciales en périphéries participe au déclin de l’activité commerciale en centre ville. Pour pallier à cet étiolement, des investissements ont été engagés par la commune pour maintenir la dynamique commerciale en centre-ville à travers deux FISAC (fond d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce), entre 1995 et 1998 et entre 2000 et 2003. Faute d’animation et en l’absence à l’époque d’une association des commerçants fédératrice, ces opérations n’ont eu que peu d’effet. Le CUCS et les OPAH-RU engagés sur le secteur du centre ancien contribuent à la redynamisation économique du centre ville. Un poste de chargé de mission développement économique et commerces du centre ville a été pourvu à la mairie de Brignoles en Février 2011. Le marché de Brignoles, de par son caractère provençal et artisanal, en plus des services rendus à la population, attire également de nombreux touristes. C’est une source financière et d’activités supplémentaires pour la commune. Le tissu artisanal, quant à lui, a largement profité de la croissance démographique du territoire et s’est enrichi de nouvelles activités et entreprises qui couvrent l’essentiel des besoins de la population. Néanmoins, il souffre de problèmes liés à la transmission et à la reprise d’activités des nombreux entrepreneurs proches de la retraite. Chaque année, faute de repreneurs, des dizaines d’emplois disparaissent en Provence Verte, accompagnés de leurs savoir faire singulier. La présence du Centre de formation des Apprentis sur la Commune de Saint Maximin doit être un atout pour préserver l’artisanat local. Développement économique Situation actuelle et tendances générales à Brignoles Une inadéquation de l’offre et de la demande en termes d’emploi Sur le plan structurel et qualitatif, le marché de l’emploi de la Provence Verte est caractérisé par une inadéquation persistante et assez forte entre l’offre et la demande d’emploi. L’offre s’oriente dans les secteurs primaires et secondaires (agriculture, BTP), alors que la demande se positionne dans le secteur tertiaire. Les secteurs du BTP et du transport-logistique connaissent localement des difficultés à recruter du personnel. Inversement, les demandeurs d’emplois se positionnent dans la vente-distribution et les services (aux personnes et aux collectivités, administratifs et commerciaux), secteurs où les offres restent inférieures à la demande. Par conséquent, les gens peinent à trouver un emploi correspondant à leurs attentes et qualifications. La palette des savoir-faire exigés par les entreprises locales s’élargit assez peu et reste concentrée pour plus des deux-tiers sur des qualifications de base : employés de commerce, services aux particuliers, hôtellerie, restauration, ouvriers du bâtiment, de l’agriculture, du transport. A ces inadéquations entre l’offre et la demande, s’ajoute le problème de la mobilité professionnelle sur un territoire rural peu desservi par les transports publics (outre les lignes départementales) et un taux important de la population sans permis et/ou à revenus modestes. S’ajoute en plus le problème de la faiblesse de l’offre locale en formation initiale et continue, qui constitue un obstacle supplémentaire pour l’accès à la qualification et pour la construction des parcours professionnels des personnes en recherche d’emploi. Développement économique Situation actuelle et tendances générales à Brignoles Des répercussions sociales importantes Le taux de chômage a connu une baisse entre 1999 et 2007, passant de 12,9% à 10,7%, mais reste plus élevé qu’à Saint-Maximin (8,4%) ou qu’en Provence Verte (8,7%). Le taux de chômage est en hausse depuis fin 2009, avec 1253 chômeurs contre 1053 en 2007. Une augmentation de 5% entre 1999 et 2007 du nombre de contrats précaires (CDD et emplois intérimaires) Une population active peu qualifiée et un revenu médian des ménages brignolais assez bas (22681,5 €). Près de 54% de ménages non imposables. Plus de 3000 bénéficiaires de minima sociaux Une carence en formations locales et un manque d’actifs plus qualifiés qui peuvent constituer un frein à l’implantation d’entreprises à forte valeur ajoutée. Développement économique Les actions menées, projets structurants et réflexions en cours Les politiques locales de développement économique Le potentiel foncier : l’occasion de définir une stratégie de développement économique La commune de Brignoles possède 65 ha de surfaces disponibles sur les 79 ha recensés parmi les potentialités d’extension des zones d’activités de la Provence Verte, principalement localisés à Nicopolis. Cette zone est très attractive pour les entreprises puisqu’elle constitue l’une des offres foncières les plus intéressantes du département. Deux friches industrielles localisées à Brignoles pourraient également faire l’objet d’une réhabilitation (Cave coopérative des Cordeliers et l ’ensemble SCI du Val) La stratégie de développement économique du territoire doit intégrer tous les secteurs économiques (artisanat, industrie, commerce, service, agriculture et forêt) et aborder de manière transversale les axes suivants : le commerce de centre ville et de proximité : à redynamiser les zones commerciales périphériques : à requalifier et développer les zones d’activités : à requalifier et développer. La réflexion doit être menée aux différentes échelles de territoire en termes de rayonnement. le développement agricole et forestier : à redynamiser et développer Avec une volonté d’affirmer la vocation touristique du territoire Et une volonté de développer la filière des énergies renouvelables. Les énergies solaires et la biomasse sont les deux principales ressources locales à exploiter Une étude bilan et perspectives de la zone de Nicopolis est en cours d’élaboration Développement économique Atouts Faiblesses Centralité économique de Brignoles à l’échelle intercommunale Un territoire sans véritable vocation économique affirmée Un territoire attractif et notamment pour les actifs à forte mobilité Peu de grandes entreprises et d’industries Une économie résidentielle dynamique, un taux d’activité en hausse et un taux de création d’emplois et d’entreprises élevé Des zones d’activités à requalifier d’un point de vue environnemental et paysager Un tissu artisanal profitant de la croissance démographique, enrichi de nouvelles activités et entreprises. Un tissu économique porté par de nombreuses petites et moyennes entreprises. En Provence Verte, les zones d’activités concentrent 30% des emplois, dont 80% dans le tertiaire. Entre 2002 et 2006, leur surface a augmenté de 50% et le nombre d’entreprises a doublé 6 zones d’activités à Brignoles, commerciales, industrielles et/ou artisanales, zones peu spécialisées où se concentrent la majorité des emplois La zone de Nicopolis accueille 75 entreprises qui génèrent 1700 emplois Le développement des zones commerciales périphériques permet de limiter l’évasion commerciale vers Aix/Marseille/Toulon, de réduire le chômage féminin et d’offrir aux jeunes une opportunité locale d’emploi Une mutation de la zone des Consacs vers des métiers liés à l’habitat et à l’automobile La commune possède 65 ha de surfaces disponibles pour les zones d’activités sur les 79 ha recensés de la Provence Verte. Offre foncière des plus intéressante du département. Des opérations engagées pour le soutien des commerces de proximité en centre ville : OPAHRU, CUCS, recrutement d’un chargé de mission dévéco et commerces du centre ville Un centre de formation d’apprentis à Saint Maximin Opportunités Le SCOT et l’intercommunalité pour définir un schéma de développement économique plus en adéquation avec les ressources et besoins locaux, abordant de manière transversale tous les secteurs économiques (artisanat, industrie, commerce, service, agriculture et forêt), intégrant la volonté d’affirmer la vocation touristique du territoire et de développer les filières des énergies renouvelables. Une étude bilan et perspectives sur la zone de Nicopolis qui détient la majorité du foncier économique disponible Le PLU pour requalifier les entrées de villes et les zones commerciales et d’activités. Retranscription du document d’aménagement commercial annexé au SCOT Restructuration des Centres de Formation des Apprentis du Var en Pôles d’Excellence, avec potentiellement un nouveau Centre à Brignoles. L’aménagement du Pôle Liberté pour redynamiser le centre ville, une chargée de mission pour une meilleure coordination des projets Le développement des zones d’activités commerciales en périphéries participe au déclin de l’activité commerciale en centre ville. 2 FISAC consécutifs qui n’ont pas obtenu les résultats escomptés Une inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi à l’échelle de la Provence Verte : demande dans le tertiaire/offre dans le primaire et secondaire Une faible diversité des savoir-faire exigés par les entreprises locales, concentrés pour plus des deux-tiers sur des qualifications de base un territoire rural peu desservi par les transports publics posant un problème de mobilité professionnelle et un taux important de la population sans permis et/ou à revenus modestes. La fermeture de la ligne ferroviaire Carnoules/Gardanne est un frein au développement de l’économie locale Faiblesse de l’offre locale en formation initiale et continue, qui constitue un obstacle supplémentaire pour l’accès à la qualification et un frein pour l’implantation d’entreprises à forte valeur ajoutée Après une baisse entre 1999 et 2007, le taux de chômage reste élevé avec une hausse depuis fin 2009 (1253 chômeurs) Une précarité de l’emploi en hausse ( 5% d’augmentation entre 1999 et 2007 du nombre de contrats précaires) Plus de 3000 bénéficiaires de minima sociaux Menaces Une fragilisation de l’économie locale suite au déclin des activités traditionnelles du territoire. Une économie résidentielle, pas toujours adaptée ni ajustée aux ressources et aux besoins locaux. Un risque de précarité accrue pour une frange de la population avec la présence de nombreux facteurs défavorables (inadéquation entre offre et demande d’emplois, carence dans l’offre de formation locale, problème de mobilité professionnelle, population active peu qualifiée, crise économique globale…) Des commerces de proximité et des savoir faire artisanaux menacés par la grande distribution. Un tissu artisanal qui souffre de surcroît de problèmes liés à la transmission et à la reprise d’activités des nombreux entrepreneurs proches de la retraite. Développement économique Des axes de travail pour l’Agenda 21 Encourager un comportement éco-responsable des entreprises Développer l’économie sociale et solidaire intégrée au tissu économique local Encourager les acteurs économiques du développement durable et développer les filières vertes Anticiper les évolutions sectorielles en renforçant la formation initiale et continue Développer les réseaux locaux institutionnels et socio-économiques Agriculture Situation actuelle et tendances générales à Brignoles Occupation des sols et surfaces agricoles Brignoles a connu un développement urbain important dans des formes urbaines multiples. La tâche urbaine atteint aujourd’hui une surface de 970 ha, soit 14% de la surface du territoire communal. L’étalement urbain s’est fait au détriment des terres agricoles. L’espace agricole restreint n’est pas pour autant exploité à pleine capacité puisqu’on estime la présence de près de 30% de friche. Sur les terres exploitées, la culture de la vigne domine avec 60% de surface viticole. Les terres arables sont principalement vouées à la culture céréalière (blé dur). Elles occupent 8% (100 ha) du territoire agricole et sont généralement plantées suite à l’arrachage des vignes. Le blé dur est valorisé sur des circuits longs pour la semoulerie, via le port de Marseille (ex : coopérative Sud Céréales). Seulement 1% du territoire agricole est utilisé pour les cultures maraichères. Un seul maraîcher, dont le siège d’exploitation est basé à la Celle, produit des fruits et légumes et possède la moitié de ses terres sur le secteur de Consacs. L’ensemble de ses produits s’effectue en vente directe sur sa ferme à la Celle et sur le marché de Brignoles. Un horticulteur spécialisé dans la culture de roses est situé également sur la zone de Consacs. Agriculture Situation actuelle et tendances générales à Brignoles L’activité agricole : entre vignes et forêts La monoculture de la vigne Une production de qualité et de forte valeur ajoutée : les Vins d’Appellation d’Origine Contrôlée : La production viticole est très orientée sur le rosé de Provence, également repartie entre AOP Coteaux du Varois (55%) et Vin de Pays du Var (44%) Brignoles constitue le pôle de production de l’AOP Coteaux Varois : sur les 28 communes de cet espace viticole, la commune réalise 19% de la production totale. L’AOC Coteaux Varois représente 9% des AOC Vins de Provence 10 caves particulières et 1 cave coopérative qui vinifie 60% des volumes et rassemble 110 des 300 coopérateurs sur Brignoles, 3 millions d’euros de CA. 80% des volumes vinifiés sont valorisés soit directement avec des courtiers, soit via le groupement de producteurs « le Cercle des Vignerons de Provence ». La coopérative dispose de 4 caveaux de vente dont un à Brignoles, ils permettent la vente de 20% des volumes produits. Les caves particulières possèdent des circuits de distribution plus locaux, via leurs caveaux de ventes. L’affluence touristique leur permet de réaliser 40 à 50% de leur chiffre d’affaires estimé autour de 7 millions d’euros. Sur les 10 caves, 3 sont en Agriculture Biologique. Agriculture Situation actuelle et tendances générales à Brignoles L’activité agricole : entre vignes et forêts La monoculture de la vigne Une filière agricole entre tradition et ouverture internationale : La commune est le siège de l’Union de sociétés coopératives agricoles, Le Cercle des Vignerons de Provence, union de caves (coopératives et particulières). Plusieurs d’entres elles, du Var et des Bouches du Rhône s’y fédèrent autour de la marque commerciale Le Cellier de Saint Louis. La coopérative de Brignoles représente environ 10% de cette marque. Le Cercle des Vignerons de Provence emploie 62 salariés et affiche un chiffre d’affaire de 62 millions d’euros. Brignoles accueille aussi un négociant en vin important : Les Vins Bréban, entreprise familiale qui emploie une trentaine de salariés et représente un chiffre d’affaire de 11 millions d’euros. Un quart des bouteilles est exporté à l’étranger. Au total, sur la commune, on cumule ainsi environ 55 millions d’euros de chiffre d’affaire sur la filière vin. Les vins de Provence se portent bien et continuent à générer des revenus importants à l’hectare. Cette bonne valorisation explique le maintien et l’importance des viticulteurs pluriactifs qui continuent de valoriser leurs vignes même s’ils n’ont que de petites surfaces Agriculture Situation actuelle et tendances générales à Brignoles L’activité agricole : entre vignes et forêts L’occupation forestière et la sylviculture La totalité des forêts de la commune sont des propriétés privées. Le CRPF (Centre Régional de la Propriété Forestière) dénombre 3 666 ha de forêts privées pour 1243 propriétaires en 2010. Ces propriétés sont caractérisées par leur petite taille : 76% (945 propriétés) font moins de 1 ha et représentent 9 % de la surface forestière communale, et 92% des propriétés font moins de 4 ha. Les 25 propriétés (2%) qui font plus de 25 ha cumulent 59% des surfaces. Les forêts sont constituées de boisements de feuillus (chênes), principalement valorisés en bois de chauffe, souvent en peuplement mixte avec des résineux, essentiellement du Pin d’Alep, utilisé pour la fabrication de pâte à papier. La coopérative forestière Provence Forêt gère l’exploitation de 1165 ha de forêt brignolaise : Sur les 17 000 m3 de bois de chauffe (chênes) mobilisés dans le Var, 1000 m3 proviennent de Brignoles (soit 6% des volumes varois). Sur les 9400 m3 de résineux de papeterie mobilisés dans le Var, 8,5% proviennent de Brignoles Le taux de prélèvement en Provence Verte est estimé à 9.3% pour l’ensemble des forêts. De fortes marges de progressions sont donc possibles dans cette filière. Agriculture Situation actuelle et tendances générales à Brignoles L’activité agricole : entre vignes et forêts L’occupation forestière et la sylviculture On estime à 34 500€ le CA de la coopérative réalisé sur les ventes de bois prélevés à Brignoles De nombreux opérateurs de la filière bois présents sur la commune : 14 entreprises de travaux forestier, 8 entreprises d’exploitation forestière, 6 entreprises de seconde transformation (5 menuisiers, 1 parqueterie), 6 entreprises de négoce en bois. Aucune entreprise de première transformation (scierie) n’est recensée. L’exploitation forestière emploie une trentaine de personne dans le secteur primaire et une soixantaine dans les secteurs de seconde transformation et de négoce. Aujourd’hui, la forêt brignolaise est donc insuffisamment exploitée (difficultés de gestion et contraintes naturelles), mais reste à l’origine d’une petite économie locale, avec la présence de nombreux artisans dont l’activité rayonne au delà des limites communales. Un projet d’installation d’une unité de valorisation de la biomasse est en cours d’étude. Elle serait localisée sur la ZAC de Nicopolis. Cette centrale pourrait produire 150 MWH et consommer annuellement 180 000 tonnes de bois. De dimension régionale, ce projet permettrait la valorisation de la filière boisénergie et la création d’une centaine d’emplois à l’échelle départementale. Agriculture Situation actuelle et tendances générales à Brignoles Un secteur fragilisé, entre urbanisation galopante et déprise agricole L’urbanisation fragilise les potentialités agricoles brignolaises L’urbanisation diffuse et discontinue, en plus d’être très consommatrice d’espace, est préjudiciable pour l’agriculture : Elle encourage la spéculation sur les zones au contact de l’urbanisation (et ces zones sont démultipliées par ce caractère diffus). Cette spéculation se traduit souvent par le développement des friches. Le phénomène est très marqué à Brignoles, de nombreux propriétaires sont en attentes… Elle déstructure l’espace agricole et la fonctionnalité de l’espace. Cela renforce les risques de conflits d’usage L’espace agricole au contact de la ville et des lotissements de l’Estagnol et des Censiès (Ouest de Brignoles) souffre particulièrement de cet important morcellement des parcelles et d’un enbroussaillement important. Il y a un fort enjeu sur ces secteurs à « limiter la contamination ». Il reste à Brignoles deux zones de plaine encore homogènes et à vocation agricole à l’est et à l’ouest de la ville. Le secteur des Consacs bénéficie de l’irrigation depuis le canal du Plan et est valorisé en maraîchage et pépinière, production à forte valeur ajoutée. Ces productions apportent une diversité dans la production agricole de la commune et des atouts par leurs circuits courts de commercialisation. La pression de l’urbanisation peut être appréciée par le biais d’un autre indicateur : les surfaces en vignes arrachées avec prime à l’arrachage définitif. Entre 1985 et 2008, la commune a vu environ 30% de ses surfaces de vignes arrachées, soit une perte de 220 ha. Si ce phénomène n’est pas propre à la commune, il est en revanche plus accentué : on compte seulement 17% de surface viticole arrachée sur le département du Var. Agriculture Situation actuelle et tendances générales à Brignoles Un secteur fragilisé, entre urbanisation galopante et déprise agricole Le faible renouvellement d’une population agricole vieillissante, une des causes de la déprise agricole L’axe Brignoles-Saint Maximin constitue un bassin d’emploi agricole majeur, pourtant, la population agricole est peu représentée avec une forte part de salariés (54% des actifs agricoles). L’importance du salariat s’explique par le fait que le viticulture domine et est une activité assez manuelle. La population agricole est vieillissante et présente un taux de renouvellement particulièrement bas. Ainsi, en 2004, environ 60% des exploitants agricoles avaient plus de 50 ans. On pouvait établir un rapport d’un exploitant jeune pour 6 exploitants de plus de 50 ans induisant une importante libération des terres agricoles à venir ou en cours. On note également qu’environ 70% des producteurs adhérents à la cave coopérative de Brignoles sont pluriactifs ou retraités, la vigne constitue donc un complément de revenu pour un grand nombre de viticulteurs. Cette tendance ne s’applique pas au niveau des caves particulières puisque la dizaine de vignerons concernés sont des viticulteurs dits professionnels. La moyenne d’âge y est aussi plus jeune assurant un renouvellement des générations. La forte pluriactivité associée au faible renouvellement de l’activité viticole sont à l’origine de la déprise agricole constatée. Dès lors, lorsque les viticulteurs cessent leurs activités et ne sont pas reprisent par d’autres exploitants, plusieurs cas de figure sont observés : si les parcelles sont constructibles, elles sont urbanisées, si les vignes sont peu fonctionnelles car enclavées dans le mitage urbain, elles se transforment souvent en friche. Agriculture Les actions menées, projets structurants et réflexions en cours Résoudre les problèmes d’irrigation pour redynamiser l’agriculture brignolaise D’ici 2012, la commune sera traversée d’ouest en est par un tronçon enterré de 17 km du Canal de Provence. 234 parcelles agricoles seront raccordées gratuitement. L'association syndicale autorisée (Asa) des arrosants du canal du Plan est en cours de restructuration afin de recouvrer sa vocation initiale, à savoir l'irrigation des terres maraîchères et agricoles L’introduction des circuits économiques courts L’Agence Territoriale de la Consommation Durable (partenariat SIVED/ Ecoscience Provence) a mis en place sur le territoire Sivedois le Label Commerces Engagés décliné en Producteurs engagés et Consommateurs engagés. Les objectifs sont de « développer des changements progressifs de nos modes de consommation pour considérer les enjeux énergétiques et écologiques qui y sont associés, limiter les déchets à la source, limiter les coûts de traitement, favoriser les circuits économiques locaux et aider aux reconversions sociales et économiques nécessaires » L’ATCD a menée une étude de faisabilité écologique et socio économique sur l’introduction des circuits économiques courts sur le territoire du SIVED. Il ressort de cette étude qu’il est nécessaire de : Développer les achats de produits locaux par les commerçants engagés (et notamment par les GMS, lieu préféré des consommateurs) Valoriser les produits locaux et surtout, promouvoir l’implantation de nouveaux producteurs pour augmenter les productions Sensibiliser et informer les consommateurs Agriculture Les actions menées, projets structurants et réflexions en cours Maintenir et développer l’activité agricole sur le territoire Le PLU pour protéger de l’urbanisation les terres à forte valeur agronomique, pour justifier et compenser la disparition des terres agricoles, appuyé de la SAFER avec qui la Communauté de Communes a signé une Convention d’Intervention Foncière (vieille foncière et droit de préempter) Possibilité de mettre en place une Convention d’Aménagement Rural, entre la municipalité et la SAFER, comme cela a été fait par la commune de Tourves, permettant de remettre en culture les terres en friches, de faciliter les remembrements de parcelles, de faciliter l’installation de jeunes agriculteurs… Développer les partenariats avec l’ATCD et Terres de liens pour promouvoir l’implantation de nouveaux producteurs sur le territoire. Agriculture Atouts Faiblesses La culture de la vigne occupe 60% de l’espace agricole, en plaine. Une production de qualité et à forte valeur ajoutée. Une pression de l’urbanisation sur les terres agricoles (spéculation foncière, déstructuration de l’espace agricole, perte de fonctionnalité, conflit d’usage) Une filière viticole diversifiée entre tradition et ouverture internationale. Un espace agricole restreint et sous exploité - La commune abrite le siège du Cercle des Vignerons de Provence, union de caves particulières ou coopératives, fédérées autour de la marque « Le Cellier de Saint Louis ». La cave coopérative de Brignoles contribue à la marque à hauteur de 10%. Des cultures maraichères très peu représentées. Une production insuffisante à l’échelle du SIVED pour alimenter les commerces engagés et répondre à la demande des consommateurs - Un négociant en vin, les Vins Bréban, qui exporte un quart de ses bouteilles à l’étranger Une perte de 220 ha de vignes entre 1985 et 2008 avec prime à l’arrachage définitif, représentant 30% des surfaces viticoles (contre 17% en moyenne dans le Var) Un CA de 55 millions d’euros sur la filière vin réalisés sur la commune. 3666 ha de forêt à Brignoles, constituées de chênes, valorisés en bois de chauffe, en peuplement avec des pins, utilisés pour la fabrication de pâte à papier. La coopérative forestière Provence Forêt gère l’exploitation de 1165 ha de forêt brignolaise, pour 34 500 euros de chiffre d’affaire Une population agricole peu représentée (54% des actifs agricoles sont salariés), vieillissante (60% des exploitants ont plus de 50 ans) avec un taux de renouvellement très bas (1 jeune pour 6 exploitants de 50 ou+). 70% des viticulteurs adhérents à la cave coopérative sont de plus pluriactifs ou retraités. Cette pluriactivité, conjuguée au faible renouvellement de l’activité viticole, sont à l’origine de la déprise agricole constatée. De nombreux opérateurs de la filière bois présents sur la commune : une trentaine de personnes employées dans le secteur primaire et une soixantaine dans les secteurs de seconde transformation et de négoce Des difficultés de gestion de l’espace forestier, très morcelé et contraint (topographie, accessibilité), avec un taux de prélèvement largement inférieur aux potentialités du territoire. Une forte demande des consommateurs pour acheter bio et local (vente directe, AMAP, marché…). Une concentration à Brignoles des commerces alimentaires et des commerçants prêts à valoriser les produits locaux Opportunités Menaces Le PLU pour protéger de l’urbanisation les terres à forte valeur agronomique, pour justifier et compenser la disparition des terres agricoles. Une fragilisation de la filière agricole voire sa disparition progressive en l’absence d’une politique forte de soutien à l’activité La SAFER en accompagnement avec des outils « défensifs » (CIF) ou « offensifs » (CAR) Une déprise agricole renforcée en l’absence de soutien à l’installation de jeunes agriculteurs et pour la transmission des exploitations La mise en place du label Commerces engagés par l’ATCD, décliné en Producteurs engagés et Consommateurs engagés, et une étude de faisabilité pour le développement des circuits économiques courts. Une concurrence accrue entre Coteaux Varois et Coteaux de Provence, fragilisant la cave coopérative de Brignoles et le Cercle des Vignerons de Provence La municipalité pour augmenter l’approvisionnement des restaurations collectives en produits bio et locaux Des inquiétudes relatives à l’alimentation en eau des cultures avec l’augmentation et l’intensité des périodes de sècheresses. Des projets de restructuration des réseaux d’irrigation pour pallier au manque d’eau en période de sécheresse : SCP, ASA du Canal du Plan Un potentiel de diversification des cultures limité (nature des sols, climat, pratiques culturales, surfaces, etc.). L’implantation d’Inova à Nicopolis, usine de co-génération de la biomasse, pour développer la filière bois-énergie Un potentiel agricole encore important avec 30% de friche agricole Une étude de massif réalisée par le CRPF pour une meilleure connaissance des massifs forestiers et de leur exploitabilité Agriculture Des axes de travail pour l’Agenda 21 Soutenir les filières agricoles et forestières Préserver la ressource pour les générations futures Inciter les exploitants agricoles à s’engager dans des démarches de certification environnementale (réduire l’usage des pesticides, développer l’agriculture biologique, réduire la dépendance énergétiques des exploitations) Favoriser les circuits courts d’approvisionnement et l’implantation de nouveaux producteurs maraichers par une politique agricole volontariste Développer les jardins familiaux Participer au développement et à la structuration de la filière bois-énergie en équipant les bâtiments communaux de chaudières bois Responsabiliser les acteurs du monde agricole et faciliter la transmission des terres agricoles Tourisme Situation actuelle et tendances générales à Brignoles Un secteur récent, une véritable vocation Le territoire de la Provence Verte a progressivement développé, depuis le début des années 90, sa vocation touristique. Les compétences touristiques ont été déléguées à l’office de tourisme de la Provence Verte, implanté à Brignoles. La consommation touristique est estimée à 56 millions d’euros sur le territoire de la Provence Verte. Près d’un établissement économique sur 10 est consacré au secteur touristique, qui représente 7% des emplois locaux. Le territoire s’est construit une image liée à l’environnement et à un cadre de vie préservé en retrait des flux touristiques de la côte et proposant une offre alternative et complémentaire. La durée moyenne de séjour est de 5 jours et essentiellement estivale (62%). Les touristes sont français à 85% et la moitié vient de PACA. La clientèle est plutôt familiale. Les facteurs d’attractivité sont d’abord le soleil, puis la famille et les amis et enfin les résidences secondaires. La Provence Verte n’est une destination de découverte que pour 13% des touristes. La saison touristique est relativement longue (de mars à octobre), avec un flux touristique relativement régulier du fait d’une clientèle régionale régulière en courts séjours. Brignoles concentre la très grande partie de l’hébergement hôtelier, avec près de 70 % de la capacité hôtelière de la Provence Verte (6 hôtels, 5 chambres d’hôtes et 1 camping). Elle compte une trentaine de restaurants, 2 boutiques de produits du terroir et 6 boutiques de métiers d’art et d’artisanat susceptibles d’intéresser les touristes. La ville manque toutefois d’activités et de dynamisme hors saison, et notamment le dimanche où les magasins et la plupart des restaurants sont fermés. Brignoles n’a pas une vocation touristique affirmée : elle reste une ville de passage, mais n’est pas encore une destination de vacances. Tourisme Situation actuelle et tendances générales à Brignoles L’offre touristique Le tourisme culturel Un centre ancien riche d’un patrimoine architectural, culturel et historique remarquable , mais encore méconnu de la population et un bâti très dégradé Le Musée du Pays Brignolais pour découvrir l’histoire et la culture locale La vallée des vins de Brignoles : des grands domaines, bastides et châteaux de tradition viticoles ouvrent leurs portes aux touristes afin de faire découvrir et déguster les vins de qualité d’appellation « Coteaux Varois » (La Grand Vigne, domaine de Merlançon, domaine de Fontlade et château de la Margillière ) La Pistolle, la prune de Brignoles, qui tend à devenir le symbole de la cité, remise à l’honneur chaque année lors de la Fête de la Prune, grâce aux associations locales (Les Amis du Vieux Brignoles, Asso de la Prune, la Confrérie de la Pistolle) Les activités de pleine nature Ballades à bord du train touristique Randonnées pédestres, VTT, ballades naturalistes, découverte de la spéléologie, escalade Baignade et pique nique au bord du Caramy Le « Tee Time » au Golf de Barbaroux Les manifestations Le marché provençal du samedi matin et le marché de noël La Foire exposition en avril Les Médiévales et le Festival de Jazz en août La Fête de la Prune en septembre Les journées Européennes du Patrimoine en septembre Le parcours croisé en octobre Tourisme Les actions menées, projets structurants et réflexions en cours Favorables au développement du tourisme culturel Label « Ville et Pays d’Art et d’Histoire », réseau national animé par le ministère de la Culture et de la Communication, et mise en place d’un parcours historique « Laissez-vous conter Brignoles », accompagné d’un jeu de piste rendant la découverte plus ludique pour les plus jeunes Mise en place du projet « Mémoires de quartiers », visant à re-situer l’histoire des quartiers dans celle de la ville pour valoriser les lieux de vie des habitants et partager l’histoire de la ville Projet de ZPPAUP et 2 OPAH-RU visant à rendre la vieille ville plus agréable et attrayante : rénovation du bâti, redynamisation des commerces Projet de création d’un Pôle Culturel à vocation touristique Favorables au développement des activités de pleine nature Mise en place de nouveaux sentiers de randonnées balisés et inauguration en 2010 du sentier du Printemps à Brignoles Favorables au développement des manifestations Création récente d’une direction culturelle au sein de la municipalité, avec un agenda des manifestations qui ne peut que s’étoffer Atouts Faiblesses Position géographique stratégique (proximité du littoral, des Alpes, des grandes agglomérations de PACA) Une faible attractivité touristique du territoire communal comparativement au potentiel présent. Un cadre paysager et un patrimoine attractif Une offre de loisirs insuffisante pour les familles Une volonté de créer une image touristique basée sur l’authenticité/la tradition/le soleil Un patrimoine bâti très dégradé et encore méconnu Un office du tourisme pour l’ensemble de la Provence Verte implanté à Brignoles Un secteur en essor et prenant une place forte dans l’économie locale Un flux touristique relativement régulier, une clientèle régionale et plutôt familiale Concentration à Brignoles des hébergements hôteliers et des restaurants Une offre touristique structurée à l’année : - tourisme culturel : patrimoine architectural, culturel et historique de la vieille ville en cours de valorisation (Label Pays d’Art et d’Histoire et parcours de découverte, le Musée du Pays Brignolais, ZPPAUP, OPAH-RU, Pôle Culturel), la route des vins, la Pistolle) -activités pleine nature - des manifestations (marché provençal, foire expo, Médiévales, Festival de Jazz, Fête de la Prune, journées du patrimoine, parcours croisé) Un centre historique peu visible de l’extérieur et une signalétique menant vers la vieille ville à améliorer Des collections muséographiques insuffisamment mises en valeur, pas assez réactualisées Un patrimoine naturel et rural méconnu et peu valorisé Des manifestations trop concentrées sur la saison estivale Peu d’activités, d’animation et de dynamisme hors saison, un manque de mobilisation des commerçants Une capacité d’hébergement suffisante mais pas assez diversifiée avec une offre intermédiaire pas assez représentée Une marque touristique « Pays de la Provence Verte » pas assez porteuse Création d’une direction culturelle au sein de la municipalité Une nouvelle gamme de produits, « Fleurs de Brignoles », développée par Opportunités l’Occitane Le schéma de développement touristique de la Provence Verte prévu en 2011 La réouverture du Musée des Gueules Rouges à Tourves Le projet de centre nautique intercommunal La direction culturelle au sein de la municipalité pour fédérer et développer l’offre touristique avec l’office de tourisme Des nouveaux équipements en projets (Pôle Culturel, Pôle Liberté), un agenda culturel revisité Des éléments identitaires forts, comme la Prune qui tend à devenir le symbole de la cité, favorables au développement touristique. Menaces Forte concurrence avec les territoires avoisinants plus attractifs Une perte d’identité de la population Brignolaise constituant un frein à l’affirmation de la vocation touristique de la ville autour de son identité historique et culturelle Des risques de perte d’attractivité touristique et de dégradation paysagère avec une pression de l’urbanisation, de la dégradation du cadre de vie. Des contraintes liées à l’urbanisation, à l’acquisition foncière ou encore au réseau DFCI pour le développement d’activités pleine nature Tourisme Des axes de travail pour l’Agenda 21 Promouvoir un tourisme durable Affirmer une identité et un positionnement autour des activités de pleine nature dans une logique de découverte du patrimoine naturel et rural et de tourisme durable Développer l’offre de loisir (base nature, accro-branche, ferme pédagogique…) Valoriser l’aspect identitaire et culturel du territoire Brignolais Renforcer les partenariats et l’articulation des manifestations aux différentes échelles de territoires