AT 21 compte rendu Développement économique*

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Diagnostic Territorial de Développement Durable
Ateliers Thématiques
Le Développement Economique
6 Avril 2011
Un Agenda 21 pour Brignoles
Objectif :
Adopter un mode de développement conciliant croissance économique, progrès
social et préservation de l’environnement sur le territoire communal
Les grandes étapes de la démarches :
Étape 2
Diagnostic partagé du
territoire au regard du DD
Étape 1
Étape 3
Mobilisation des acteurs
Stratégie locale de
développement durable
Démarche
d’amélioration continue
Étape 6
Étape 4
Suivi et évaluation
Programme d’actions
Étape 5
Mise en œuvre des
actions
La construction du diagnostic partagé
Analyse
documentaire
Groupes de
travail
Ateliers 21
Acquisition des données
objectives
Forum 21
Questionnaire
Acquisition des
perceptions subjectives
Identification des enjeux
Diagnostic de territoire
partagé au regard du DD
Les Ateliers Thématiques – Salle Gavoty
Votre Vie Quotidienne
(28 mars – 18h)
Education, formation, petite
enfance, vie associative, culture,
sports, loisirs, sécurité, mobilité
Votre Cadre de Vie et
l’Environnement (4 avril – 18h)
Urbanisme et espaces publics,
paysage et biodiversité, risques et
nuisances, eau, déchets, énergie,
patrimoine
Les Solidarités et la Cohésion Sociale
(31 mars – 18h)
Logement, insertion professionnelle,
inclusion sociale, santé, services à la
population
Le Développement Economique
(6 avril – 18h)
Emploi, commerces, tourisme,
agriculture, entreprises et
environnement, consommation et
production responsables
Développement économique
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
Des mutations économiques importantes
Déclin des activités traditionnelles (agricoles et minières) : fragilisation de
l’économie locale
Phénomène de métropolisation (expansion des aires urbaines d’Aix-MarseilleToulon) à l’origine du développement d’une économie résidentielle en Provence
Verte.
La ville de Brignoles attire : position centrale, bonne desserte et accessibilité,
caractère à la fois urbain et rural. Elle connaît depuis plus de 15 ans une forte
croissance démographique et compte aujourd’hui près de 17000 habitants
(+28% par rapport à 1999), avec un solde migratoire 2 à 3 fois supérieur au
solde naturel.
Des nouveaux arrivants issus de la classe des actifs (50% ont entre 25 et 54
ans), et des migrations pendulaires importantes (40% des actifs, et 60% des
cadres, de la zone d’emploi de Brignoles quittent quotidiennement ce territoire),
affirmant la vocation résidentielle du territoire.
Des répercussions à la fois positives et négatives :
Un afflux de population qui dynamise l’économie locale (la part des actifs
a progressé de 29,8% entre 1999 et 2007, avec un taux de création
d’emplois proche de 40%) et génère un revenu importé important
Un développement économique « subi » (l’économie résidentielle
représente 70% des emplois communaux), pression foncière, coûts de
transport élevés, des besoins en services et équipements croissants.
Développement économique
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
Les entreprises locales
Un tissu économique local porté par de nombreuses petites et moyennes
entreprises
95% des établissements de la Provence Verte possèdent moins de 10
salariés – 1% des entreprises possèdent 50 salariés ou +
Seuls 13 entreprises sur la zone d’emploi de Brignoles comptent 100
salariés ou +, dont 8 sur la commune. L’Hôpital et la Mairie sont les
principaux employeurs de Brignoles.
A Brignoles, la population active est employée principalement dans le secteur
tertiaire (73,6%), viennent ensuite le BTP (9,5%), l’industrie (9,4%), et
l’agriculture (7,5%).
Evolution de l’emploi privé en Provence Verte entre 1999 et 2005 :
Nombre d’emplois salariés
privés
1999
2005
Evolution
Construction
1132
1577
+39%
Tertiaire
6034
8188
+36%
Industrie et agriculture
1828
2289
+25%
Le poids de l’emploi dans les activités agricoles (viticulture) et l’artisanat
(bâtiment et alimentation) confirme la vocation rurale de la zone. Il s’oriente aussi
vers les activités tertiaires qui viennent accompagner le développement
touristique (hôtellerie et restauration) et surtout résidentiel (services aux
particuliers, commerces, services publics)
Développement économique
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
Les espaces économiques
Les zones d’activités
Au sein de la Provence Verte, les zones d’activités concentrent 30% des
emplois salariés et le secteur tertiaire rassemble 80% des emplois. Ce
dynamisme économique a permis l’extension des zones d’activités existantes
puisqu’entre 2002 et 2006, leur surface a augmenté de 50% et le nombre
d’entreprises a doublé.
La commune de Brignoles compte 6 zones d’activités, commerciales,
industrielles et/ou artisanales, zones peu spécialisées où se concentrent la
majorité des emplois. Toutes ces zones doivent faire l’objet d’une
requalification environnementale et économique.
Le fort développement des zones commerciales en périphérie de la commune
a permis de limiter l’évasion commerciale en direction des zones de chalandise
de Marseille-Aix, Aubagne, Toulon. Le développement de grandes surfaces a
permis de réduire le chômage féminin et d’offrir aux jeunes une opportunité
locale d’emploi. L’activité économique, en dehors du commercial, se concentre
essentiellement sur les zones des Consacs et de Nicopolis.
La zone des Consacs est en cours de mutation pour devenir une zone
commerciale sur des métiers liés à l’habitat et à l’automobile
La zone de Nicopolis accueille aujourd’hui 75 entreprises qui génèrent 1700
emplois. Nicopolis accueille des PME et de petites industries aux activités
diversifiées
Développement économique
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
Les espaces économiques
Les commerces et artisans de proximité
Le développement des zones d’activités commerciales en périphéries participe
au déclin de l’activité commerciale en centre ville. Pour pallier à cet étiolement,
des investissements ont été engagés par la commune pour maintenir la
dynamique commerciale en centre-ville à travers deux FISAC (fond
d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce), entre 1995 et 1998
et entre 2000 et 2003. Faute d’animation et en l’absence à l’époque d’une
association des commerçants fédératrice, ces opérations n’ont eu que peu
d’effet. Le CUCS et les OPAH-RU engagés sur le secteur du centre ancien
contribuent à la redynamisation économique du centre ville.
Un poste de chargé de mission développement économique et commerces du
centre ville a été pourvu à la mairie de Brignoles en Février 2011.
Le marché de Brignoles, de par son caractère provençal et artisanal, en plus
des services rendus à la population, attire également de nombreux touristes.
C’est une source financière et d’activités supplémentaires pour la commune.
Le tissu artisanal, quant à lui, a largement profité de la croissance
démographique du territoire et s’est enrichi de nouvelles activités et entreprises
qui couvrent l’essentiel des besoins de la population. Néanmoins, il souffre de
problèmes liés à la transmission et à la reprise d’activités des nombreux
entrepreneurs proches de la retraite. Chaque année, faute de repreneurs, des
dizaines d’emplois disparaissent en Provence Verte, accompagnés de leurs
savoir faire singulier. La présence du Centre de formation des Apprentis sur la
Commune de Saint Maximin doit être un atout pour préserver l’artisanat local.
Développement économique
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
Une inadéquation de l’offre et de la demande en termes d’emploi
Sur le plan structurel et qualitatif, le marché de l’emploi de la Provence Verte est
caractérisé par une inadéquation persistante et assez forte entre l’offre et la
demande d’emploi.
L’offre s’oriente dans les secteurs primaires et secondaires (agriculture, BTP),
alors que la demande se positionne dans le secteur tertiaire. Les secteurs du
BTP et du transport-logistique connaissent localement des difficultés à recruter
du personnel. Inversement, les demandeurs d’emplois se positionnent dans la
vente-distribution et les services (aux personnes et aux collectivités,
administratifs et commerciaux), secteurs où les offres restent inférieures à la
demande.
Par conséquent, les gens peinent à trouver un emploi correspondant à leurs
attentes et qualifications. La palette des savoir-faire exigés par les entreprises
locales s’élargit assez peu et reste concentrée pour plus des deux-tiers sur des
qualifications de base : employés de commerce, services aux particuliers,
hôtellerie, restauration, ouvriers du bâtiment, de l’agriculture, du transport.
A ces inadéquations entre l’offre et la demande, s’ajoute le problème de la
mobilité professionnelle sur un territoire rural peu desservi par les transports
publics (outre les lignes départementales) et un taux important de la population
sans permis et/ou à revenus modestes.
S’ajoute en plus le problème de la faiblesse de l’offre locale en formation initiale
et continue, qui constitue un obstacle supplémentaire pour l’accès à la
qualification et pour la construction des parcours professionnels des personnes
en recherche d’emploi.
Développement économique
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
Des répercussions sociales importantes
Le taux de chômage a connu une baisse entre 1999 et 2007, passant de 12,9%
à 10,7%, mais reste plus élevé qu’à Saint-Maximin (8,4%) ou qu’en Provence
Verte (8,7%). Le taux de chômage est en hausse depuis fin 2009, avec 1253
chômeurs contre 1053 en 2007.
Une augmentation de 5% entre 1999 et 2007 du nombre de contrats précaires
(CDD et emplois intérimaires)
Une population active peu qualifiée et un revenu médian des ménages
brignolais assez bas (22681,5 €).
Près de 54% de ménages non imposables.
Plus de 3000 bénéficiaires de minima sociaux
Une carence en formations locales et un manque d’actifs plus qualifiés qui
peuvent constituer un frein à l’implantation d’entreprises à forte valeur ajoutée.
Développement économique
Les actions menées, projets structurants et réflexions en cours
Les politiques locales de développement économique
Le potentiel foncier : l’occasion de définir une stratégie de développement
économique
La commune de Brignoles possède 65 ha de surfaces disponibles sur les 79
ha recensés parmi les potentialités d’extension des zones d’activités de la
Provence Verte, principalement localisés à Nicopolis. Cette zone est très
attractive pour les entreprises puisqu’elle constitue l’une des offres foncières
les plus intéressantes du département.
Deux friches industrielles localisées à Brignoles pourraient également faire
l’objet d’une réhabilitation (Cave coopérative des Cordeliers et l ’ensemble SCI
du Val)
La stratégie de développement économique du territoire doit intégrer tous les
secteurs économiques (artisanat, industrie, commerce, service, agriculture et forêt)
et aborder de manière transversale les axes suivants :
le commerce de centre ville et de proximité : à redynamiser
les zones commerciales périphériques : à requalifier et développer
les zones d’activités : à requalifier et développer. La réflexion doit être menée
aux différentes échelles de territoire en termes de rayonnement.
le développement agricole et forestier : à redynamiser et développer
Avec une volonté d’affirmer la vocation touristique du territoire
Et une volonté de développer la filière des énergies renouvelables. Les
énergies solaires et la biomasse sont les deux principales ressources locales à
exploiter
Une étude bilan et perspectives de la zone de Nicopolis est en cours
d’élaboration
Développement économique
Atouts
Faiblesses
Centralité économique de Brignoles à l’échelle intercommunale
Un territoire sans véritable vocation économique affirmée
Un territoire attractif et notamment pour les actifs à forte mobilité
Peu de grandes entreprises et d’industries
Une économie résidentielle dynamique, un taux d’activité en hausse et un taux de création
d’emplois et d’entreprises élevé
Des zones d’activités à requalifier d’un point de vue environnemental et paysager
Un tissu artisanal profitant de la croissance démographique, enrichi de nouvelles activités et
entreprises.
Un tissu économique porté par de nombreuses petites et moyennes entreprises.
En Provence Verte, les zones d’activités concentrent 30% des emplois, dont 80% dans le
tertiaire. Entre 2002 et 2006, leur surface a augmenté de 50% et le nombre d’entreprises a
doublé
6 zones d’activités à Brignoles, commerciales, industrielles et/ou artisanales, zones peu
spécialisées où se concentrent la majorité des emplois
La zone de Nicopolis accueille 75 entreprises qui génèrent 1700 emplois
Le développement des zones commerciales périphériques permet de limiter l’évasion
commerciale vers Aix/Marseille/Toulon, de réduire le chômage féminin et d’offrir aux jeunes
une opportunité locale d’emploi
Une mutation de la zone des Consacs vers des métiers liés à l’habitat et à l’automobile
La commune possède 65 ha de surfaces disponibles pour les zones d’activités sur les 79 ha
recensés de la Provence Verte. Offre foncière des plus intéressante du département.
Des opérations engagées pour le soutien des commerces de proximité en centre ville : OPAHRU, CUCS, recrutement d’un chargé de mission dévéco et commerces du centre ville
Un centre de formation d’apprentis à Saint Maximin
Opportunités
Le SCOT et l’intercommunalité pour définir un schéma de développement économique plus
en adéquation avec les ressources et besoins locaux, abordant de manière transversale tous
les secteurs économiques (artisanat, industrie, commerce, service, agriculture et forêt),
intégrant la volonté d’affirmer la vocation touristique du territoire et de développer les filières
des énergies renouvelables.
Une étude bilan et perspectives sur la zone de Nicopolis qui détient la majorité du foncier
économique disponible
Le PLU pour requalifier les entrées de villes et les zones commerciales et d’activités.
Retranscription du document d’aménagement commercial annexé au SCOT
Restructuration des Centres de Formation des Apprentis du Var en Pôles d’Excellence, avec
potentiellement un nouveau Centre à Brignoles.
L’aménagement du Pôle Liberté pour redynamiser le centre ville, une chargée de mission
pour une meilleure coordination des projets
Le développement des zones d’activités commerciales en périphéries participe au déclin de
l’activité commerciale en centre ville.
2 FISAC consécutifs qui n’ont pas obtenu les résultats escomptés
Une inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi à l’échelle de la Provence Verte :
demande dans le tertiaire/offre dans le primaire et secondaire
Une faible diversité des savoir-faire exigés par les entreprises locales, concentrés pour plus
des deux-tiers sur des qualifications de base
un territoire rural peu desservi par les transports publics posant un problème de mobilité
professionnelle et un taux important de la population sans permis et/ou à revenus modestes.
La fermeture de la ligne ferroviaire Carnoules/Gardanne est un frein au développement de
l’économie locale
Faiblesse de l’offre locale en formation initiale et continue, qui constitue un obstacle
supplémentaire pour l’accès à la qualification et un frein pour l’implantation d’entreprises à
forte valeur ajoutée
Après une baisse entre 1999 et 2007, le taux de chômage reste élevé avec une hausse
depuis fin 2009 (1253 chômeurs)
Une précarité de l’emploi en hausse ( 5% d’augmentation entre 1999 et 2007 du nombre de
contrats précaires)
Plus de 3000 bénéficiaires de minima sociaux
Menaces
Une fragilisation de l’économie locale suite au déclin des activités traditionnelles du territoire.
Une économie résidentielle, pas toujours adaptée ni ajustée aux ressources et aux besoins
locaux.
Un risque de précarité accrue pour une frange de la population avec la présence de nombreux
facteurs défavorables (inadéquation entre offre et demande d’emplois, carence dans l’offre de
formation locale, problème de mobilité professionnelle, population active peu qualifiée, crise
économique globale…)
Des commerces de proximité et des savoir faire artisanaux menacés par la grande
distribution. Un tissu artisanal qui souffre de surcroît de problèmes liés à la transmission et à
la reprise d’activités des nombreux entrepreneurs proches de la retraite.
Développement économique
Des axes de travail pour l’Agenda 21
Encourager un comportement éco-responsable des entreprises
Développer l’économie sociale et solidaire intégrée au tissu économique local
Encourager les acteurs économiques du développement durable et développer
les filières vertes
Anticiper les évolutions sectorielles en renforçant la formation initiale et continue
Développer les réseaux locaux institutionnels et socio-économiques
Agriculture
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
Occupation des sols et surfaces agricoles
Brignoles a connu un développement urbain important dans des formes urbaines
multiples. La tâche urbaine atteint aujourd’hui une surface de 970 ha, soit 14% de la
surface du territoire communal. L’étalement urbain s’est fait au détriment des terres
agricoles.
L’espace agricole restreint n’est pas pour autant exploité à pleine capacité
puisqu’on estime la présence de près de 30% de friche.
Sur les terres exploitées, la culture de la vigne domine avec 60% de surface
viticole.
Les terres arables sont principalement vouées à la culture céréalière (blé dur). Elles
occupent 8% (100 ha) du territoire agricole et sont généralement plantées suite à
l’arrachage des vignes. Le blé dur est valorisé sur des circuits longs pour la
semoulerie, via le port de Marseille (ex : coopérative Sud Céréales).
Seulement 1% du territoire agricole est utilisé pour les cultures maraichères. Un
seul maraîcher, dont le siège d’exploitation est basé à la Celle, produit des fruits et
légumes et possède la moitié de ses terres sur le secteur de Consacs. L’ensemble
de ses produits s’effectue en vente directe sur sa ferme à la Celle et sur le marché
de Brignoles.
Un horticulteur spécialisé dans la culture de roses est situé également sur la zone
de Consacs.
Agriculture
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
L’activité agricole : entre vignes et forêts
La monoculture de la vigne
Une production de qualité et de forte valeur ajoutée : les Vins d’Appellation
d’Origine Contrôlée :
La production viticole est très orientée sur le rosé de Provence, également
repartie entre AOP Coteaux du Varois (55%) et Vin de Pays du Var (44%)
Brignoles constitue le pôle de production de l’AOP Coteaux Varois : sur
les 28 communes de cet espace viticole, la commune réalise 19% de la
production totale. L’AOC Coteaux Varois représente 9% des AOC Vins de
Provence
10 caves particulières et 1 cave coopérative qui vinifie 60% des volumes
et rassemble 110 des 300 coopérateurs sur Brignoles, 3 millions d’euros
de CA. 80% des volumes vinifiés sont valorisés soit directement avec des
courtiers, soit via le groupement de producteurs « le Cercle des Vignerons
de Provence ». La coopérative dispose de 4 caveaux de vente dont un à
Brignoles, ils permettent la vente de 20% des volumes produits.
Les caves particulières possèdent des circuits de distribution plus locaux,
via leurs caveaux de ventes. L’affluence touristique leur permet de réaliser
40 à 50% de leur chiffre d’affaires estimé autour de 7 millions d’euros. Sur
les 10 caves, 3 sont en Agriculture Biologique.
Agriculture
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
L’activité agricole : entre vignes et forêts
La monoculture de la vigne
Une filière agricole entre tradition et ouverture internationale :
La commune est le siège de l’Union de sociétés coopératives agricoles,
Le Cercle des Vignerons de Provence, union de caves (coopératives et
particulières). Plusieurs d’entres elles, du Var et des Bouches du Rhône
s’y fédèrent autour de la marque commerciale Le Cellier de Saint Louis.
La coopérative de Brignoles représente environ 10% de cette marque. Le
Cercle des Vignerons de Provence emploie 62 salariés et affiche un
chiffre d’affaire de 62 millions d’euros.
Brignoles accueille aussi un négociant en vin important : Les Vins Bréban,
entreprise familiale qui emploie une trentaine de salariés et représente un
chiffre d’affaire de 11 millions d’euros. Un quart des bouteilles est exporté
à l’étranger.
Au total, sur la commune, on cumule ainsi environ 55 millions d’euros de
chiffre d’affaire sur la filière vin. Les vins de Provence se portent bien et
continuent à générer des revenus importants à l’hectare. Cette bonne
valorisation explique le maintien et l’importance des viticulteurs pluriactifs
qui continuent de valoriser leurs vignes même s’ils n’ont que de petites
surfaces
Agriculture
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
L’activité agricole : entre vignes et forêts
L’occupation forestière et la sylviculture
La totalité des forêts de la commune sont des propriétés privées. Le CRPF
(Centre Régional de la Propriété Forestière) dénombre 3 666 ha de forêts
privées pour 1243 propriétaires en 2010.
Ces propriétés sont caractérisées par leur petite taille : 76% (945 propriétés)
font moins de 1 ha et représentent 9 % de la surface forestière communale, et
92% des propriétés font moins de 4 ha. Les 25 propriétés (2%) qui font plus de
25 ha cumulent 59% des surfaces.
Les forêts sont constituées de boisements de feuillus (chênes), principalement
valorisés en bois de chauffe, souvent en peuplement mixte avec des résineux,
essentiellement du Pin d’Alep, utilisé pour la fabrication de pâte à papier.
La coopérative forestière Provence Forêt gère l’exploitation de 1165 ha de forêt
brignolaise :
Sur les 17 000 m3 de bois de chauffe (chênes) mobilisés dans le Var,
1000 m3 proviennent de Brignoles (soit 6% des volumes varois).
Sur les 9400 m3 de résineux de papeterie mobilisés dans le Var, 8,5%
proviennent de Brignoles
Le taux de prélèvement en Provence Verte est estimé à 9.3% pour l’ensemble
des forêts. De fortes marges de progressions sont donc possibles dans cette
filière.
Agriculture
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
L’activité agricole : entre vignes et forêts
L’occupation forestière et la sylviculture
On estime à 34 500€ le CA de la coopérative réalisé sur les ventes de bois
prélevés à Brignoles
De nombreux opérateurs de la filière bois présents sur la commune : 14
entreprises de travaux forestier, 8 entreprises d’exploitation forestière, 6
entreprises de seconde transformation (5 menuisiers, 1 parqueterie), 6
entreprises de négoce en bois. Aucune entreprise de première transformation
(scierie) n’est recensée. L’exploitation forestière emploie une trentaine de
personne dans le secteur primaire et une soixantaine dans les secteurs de
seconde transformation et de négoce.
Aujourd’hui, la forêt brignolaise est donc insuffisamment exploitée (difficultés de
gestion et contraintes naturelles), mais reste à l’origine d’une petite économie
locale, avec la présence de nombreux artisans dont l’activité rayonne au delà
des limites communales.
Un projet d’installation d’une unité de valorisation de la biomasse est en cours
d’étude. Elle serait localisée sur la ZAC de Nicopolis. Cette centrale pourrait
produire 150 MWH et consommer annuellement 180 000 tonnes de bois. De
dimension régionale, ce projet permettrait la valorisation de la filière boisénergie et la création d’une centaine d’emplois à l’échelle départementale.
Agriculture
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
Un secteur fragilisé, entre urbanisation galopante et déprise agricole
L’urbanisation fragilise les potentialités agricoles brignolaises
L’urbanisation diffuse et discontinue, en plus d’être très consommatrice
d’espace, est préjudiciable pour l’agriculture :
Elle encourage la spéculation sur les zones au contact de l’urbanisation
(et ces zones sont démultipliées par ce caractère diffus). Cette spéculation
se traduit souvent par le développement des friches. Le phénomène est
très marqué à Brignoles, de nombreux propriétaires sont en attentes…
Elle déstructure l’espace agricole et la fonctionnalité de l’espace.
Cela renforce les risques de conflits d’usage
L’espace agricole au contact de la ville et des lotissements de l’Estagnol et des
Censiès (Ouest de Brignoles) souffre particulièrement de cet important
morcellement des parcelles et d’un enbroussaillement important. Il y a un fort
enjeu sur ces secteurs à « limiter la contamination ». Il reste à Brignoles deux
zones de plaine encore homogènes et à vocation agricole à l’est et à l’ouest de
la ville. Le secteur des Consacs bénéficie de l’irrigation depuis le canal du Plan
et est valorisé en maraîchage et pépinière, production à forte valeur ajoutée.
Ces productions apportent une diversité dans la production agricole de la
commune et des atouts par leurs circuits courts de commercialisation.
La pression de l’urbanisation peut être appréciée par le biais d’un autre
indicateur : les surfaces en vignes arrachées avec prime à l’arrachage définitif.
Entre 1985 et 2008, la commune a vu environ 30% de ses surfaces de vignes
arrachées, soit une perte de 220 ha. Si ce phénomène n’est pas propre à la
commune, il est en revanche plus accentué : on compte seulement 17% de
surface viticole arrachée sur le département du Var.
Agriculture
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
Un secteur fragilisé, entre urbanisation galopante et déprise agricole
Le faible renouvellement d’une population agricole vieillissante, une des
causes de la déprise agricole
L’axe Brignoles-Saint Maximin constitue un bassin d’emploi agricole majeur,
pourtant, la population agricole est peu représentée avec une forte part de salariés
(54% des actifs agricoles). L’importance du salariat s’explique par le fait que le
viticulture domine et est une activité assez manuelle.
La population agricole est vieillissante et présente un taux de renouvellement
particulièrement bas. Ainsi, en 2004, environ 60% des exploitants agricoles avaient
plus de 50 ans. On pouvait établir un rapport d’un exploitant jeune pour 6 exploitants
de plus de 50 ans induisant une importante libération des terres agricoles à venir ou
en cours.
On note également qu’environ 70% des producteurs adhérents à la cave
coopérative de Brignoles sont pluriactifs ou retraités, la vigne constitue donc un
complément de revenu pour un grand nombre de viticulteurs. Cette tendance ne
s’applique pas au niveau des caves particulières puisque la dizaine de vignerons
concernés sont des viticulteurs dits professionnels. La moyenne d’âge y est aussi
plus jeune assurant un renouvellement des générations.
La forte pluriactivité associée au faible renouvellement de l’activité viticole sont à
l’origine de la déprise agricole constatée. Dès lors, lorsque les viticulteurs cessent
leurs activités et ne sont pas reprisent par d’autres exploitants, plusieurs cas de
figure sont observés : si les parcelles sont constructibles, elles sont urbanisées, si
les vignes sont peu fonctionnelles car enclavées dans le mitage urbain, elles se
transforment souvent en friche.
Agriculture
Les actions menées, projets structurants et réflexions en cours
Résoudre les problèmes d’irrigation pour redynamiser l’agriculture brignolaise
D’ici 2012, la commune sera traversée d’ouest en est par un tronçon enterré de
17 km du Canal de Provence. 234 parcelles agricoles seront raccordées
gratuitement.
L'association syndicale autorisée (Asa) des arrosants du canal du Plan est en
cours de restructuration afin de recouvrer sa vocation initiale, à savoir l'irrigation
des terres maraîchères et agricoles
L’introduction des circuits économiques courts
L’Agence Territoriale de la Consommation Durable (partenariat SIVED/
Ecoscience Provence) a mis en place sur le territoire Sivedois le Label
Commerces Engagés décliné en Producteurs engagés et Consommateurs
engagés. Les objectifs sont de « développer des changements progressifs de nos
modes de consommation pour considérer les enjeux énergétiques et écologiques
qui y sont associés, limiter les déchets à la source, limiter les coûts de traitement,
favoriser les circuits économiques locaux et aider aux reconversions sociales et
économiques nécessaires »
L’ATCD a menée une étude de faisabilité écologique et socio économique sur
l’introduction des circuits économiques courts sur le territoire du SIVED. Il ressort
de cette étude qu’il est nécessaire de :
Développer les achats de produits locaux par les commerçants engagés (et
notamment par les GMS, lieu préféré des consommateurs)
Valoriser les produits locaux et surtout, promouvoir l’implantation de
nouveaux producteurs pour augmenter les productions
Sensibiliser et informer les consommateurs
Agriculture
Les actions menées, projets structurants et réflexions en cours
Maintenir et développer l’activité agricole sur le territoire
Le PLU pour protéger de l’urbanisation les terres à forte valeur agronomique,
pour justifier et compenser la disparition des terres agricoles, appuyé de la
SAFER avec qui la Communauté de Communes a signé une Convention
d’Intervention Foncière (vieille foncière et droit de préempter)
Possibilité de mettre en place une Convention d’Aménagement Rural, entre la
municipalité et la SAFER, comme cela a été fait par la commune de Tourves,
permettant de remettre en culture les terres en friches, de faciliter les
remembrements de parcelles, de faciliter l’installation de jeunes agriculteurs…
Développer les partenariats avec l’ATCD et Terres de liens pour promouvoir
l’implantation de nouveaux producteurs sur le territoire.
Agriculture
Atouts
Faiblesses
La culture de la vigne occupe 60% de l’espace agricole, en plaine. Une production de qualité
et à forte valeur ajoutée.
Une pression de l’urbanisation sur les terres agricoles (spéculation foncière, déstructuration
de l’espace agricole, perte de fonctionnalité, conflit d’usage)
Une filière viticole diversifiée entre tradition et ouverture internationale.
Un espace agricole restreint et sous exploité
- La commune abrite le siège du Cercle des Vignerons de Provence, union de caves
particulières ou coopératives, fédérées autour de la marque « Le Cellier de Saint Louis ». La
cave coopérative de Brignoles contribue à la marque à hauteur de 10%.
Des cultures maraichères très peu représentées. Une production insuffisante à l’échelle du
SIVED pour alimenter les commerces engagés et répondre à la demande des
consommateurs
- Un négociant en vin, les Vins Bréban, qui exporte un quart de ses bouteilles à l’étranger
Une perte de 220 ha de vignes entre 1985 et 2008 avec prime à l’arrachage définitif,
représentant 30% des surfaces viticoles (contre 17% en moyenne dans le Var)
Un CA de 55 millions d’euros sur la filière vin réalisés sur la commune.
3666 ha de forêt à Brignoles, constituées de chênes, valorisés en bois de chauffe, en
peuplement avec des pins, utilisés pour la fabrication de pâte à papier. La coopérative
forestière Provence Forêt gère l’exploitation de 1165 ha de forêt brignolaise, pour 34 500
euros de chiffre d’affaire
Une population agricole peu représentée (54% des actifs agricoles sont salariés), vieillissante
(60% des exploitants ont plus de 50 ans) avec un taux de renouvellement très bas (1 jeune
pour 6 exploitants de 50 ou+). 70% des viticulteurs adhérents à la cave coopérative sont de
plus pluriactifs ou retraités. Cette pluriactivité, conjuguée au faible renouvellement de l’activité
viticole, sont à l’origine de la déprise agricole constatée.
De nombreux opérateurs de la filière bois présents sur la commune : une trentaine de
personnes employées dans le secteur primaire et une soixantaine dans les secteurs de
seconde transformation et de négoce
Des difficultés de gestion de l’espace forestier, très morcelé et contraint (topographie,
accessibilité), avec un taux de prélèvement largement inférieur aux potentialités du territoire.
Une forte demande des consommateurs pour acheter bio et local (vente directe, AMAP,
marché…).
Une concentration à Brignoles des commerces alimentaires et des commerçants prêts à
valoriser les produits locaux
Opportunités
Menaces
Le PLU pour protéger de l’urbanisation les terres à forte valeur agronomique, pour justifier et
compenser la disparition des terres agricoles.
Une fragilisation de la filière agricole voire sa disparition progressive en l’absence d’une
politique forte de soutien à l’activité
La SAFER en accompagnement avec des outils « défensifs » (CIF) ou « offensifs » (CAR)
Une déprise agricole renforcée en l’absence de soutien à l’installation de jeunes agriculteurs
et pour la transmission des exploitations
La mise en place du label Commerces engagés par l’ATCD, décliné en Producteurs engagés
et Consommateurs engagés, et une étude de faisabilité pour le développement des circuits
économiques courts.
Une concurrence accrue entre Coteaux Varois et Coteaux de Provence, fragilisant la cave
coopérative de Brignoles et le Cercle des Vignerons de Provence
La municipalité pour augmenter l’approvisionnement des restaurations collectives en produits
bio et locaux
Des inquiétudes relatives à l’alimentation en eau des cultures avec l’augmentation et
l’intensité des périodes de sècheresses.
Des projets de restructuration des réseaux d’irrigation pour pallier au manque d’eau en
période de sécheresse : SCP, ASA du Canal du Plan
Un potentiel de diversification des cultures limité (nature des sols, climat, pratiques culturales,
surfaces, etc.).
L’implantation d’Inova à Nicopolis, usine de co-génération de la biomasse, pour développer la
filière bois-énergie
Un potentiel agricole encore important avec 30% de friche agricole
Une étude de massif réalisée par le CRPF pour une meilleure connaissance des massifs
forestiers et de leur exploitabilité
Agriculture
Des axes de travail pour l’Agenda 21
Soutenir les filières agricoles et forestières
Préserver la ressource pour les générations futures
Inciter les exploitants agricoles à s’engager dans des démarches de certification
environnementale (réduire l’usage des pesticides, développer l’agriculture
biologique, réduire la dépendance énergétiques des exploitations)
Favoriser les circuits courts d’approvisionnement et l’implantation de nouveaux
producteurs maraichers par une politique agricole volontariste
Développer les jardins familiaux
Participer au développement et à la structuration de la filière bois-énergie en
équipant les bâtiments communaux de chaudières bois
Responsabiliser les acteurs du monde agricole et faciliter la transmission des
terres agricoles
Tourisme
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
Un secteur récent, une véritable vocation
Le territoire de la Provence Verte a progressivement développé, depuis le début des
années 90, sa vocation touristique. Les compétences touristiques ont été déléguées
à l’office de tourisme de la Provence Verte, implanté à Brignoles.
La consommation touristique est estimée à 56 millions d’euros sur le territoire de la
Provence Verte. Près d’un établissement économique sur 10 est consacré au
secteur touristique, qui représente 7% des emplois locaux.
Le territoire s’est construit une image liée à l’environnement et à un cadre de vie
préservé en retrait des flux touristiques de la côte et proposant une offre alternative
et complémentaire. La durée moyenne de séjour est de 5 jours et essentiellement
estivale (62%). Les touristes sont français à 85% et la moitié vient de PACA. La
clientèle est plutôt familiale. Les facteurs d’attractivité sont d’abord le soleil, puis la
famille et les amis et enfin les résidences secondaires. La Provence Verte n’est une
destination de découverte que pour 13% des touristes.
La saison touristique est relativement longue (de mars à octobre), avec un flux
touristique relativement régulier du fait d’une clientèle régionale régulière en courts
séjours.
Brignoles concentre la très grande partie de l’hébergement hôtelier, avec près de 70
% de la capacité hôtelière de la Provence Verte (6 hôtels, 5 chambres d’hôtes et 1
camping). Elle compte une trentaine de restaurants, 2 boutiques de produits du
terroir et 6 boutiques de métiers d’art et d’artisanat susceptibles d’intéresser les
touristes.
La ville manque toutefois d’activités et de dynamisme hors saison, et notamment le
dimanche où les magasins et la plupart des restaurants sont fermés. Brignoles n’a
pas une vocation touristique affirmée : elle reste une ville de passage, mais n’est pas
encore une destination de vacances.
Tourisme
Situation actuelle et tendances générales à Brignoles
L’offre touristique
Le tourisme culturel
Un centre ancien riche d’un patrimoine architectural, culturel et historique
remarquable , mais encore méconnu de la population et un bâti très dégradé
Le Musée du Pays Brignolais pour découvrir l’histoire et la culture locale
La vallée des vins de Brignoles : des grands domaines, bastides et châteaux
de tradition viticoles ouvrent leurs portes aux touristes afin de faire découvrir et
déguster les vins de qualité d’appellation « Coteaux Varois » (La Grand Vigne,
domaine de Merlançon, domaine de Fontlade et château de la Margillière )
La Pistolle, la prune de Brignoles, qui tend à devenir le symbole de la cité,
remise à l’honneur chaque année lors de la Fête de la Prune, grâce aux
associations locales (Les Amis du Vieux Brignoles, Asso de la Prune, la
Confrérie de la Pistolle)
Les activités de pleine nature
Ballades à bord du train touristique
Randonnées pédestres, VTT, ballades naturalistes, découverte de la
spéléologie, escalade
Baignade et pique nique au bord du Caramy
Le « Tee Time » au Golf de Barbaroux
Les manifestations
Le marché provençal du samedi matin et le marché de noël
La Foire exposition en avril
Les Médiévales et le Festival de Jazz en août
La Fête de la Prune en septembre
Les journées Européennes du Patrimoine en septembre
Le parcours croisé en octobre
Tourisme
Les actions menées, projets structurants et réflexions en cours
Favorables au développement du tourisme culturel
Label « Ville et Pays d’Art et d’Histoire », réseau national animé par le ministère
de la Culture et de la Communication, et mise en place d’un parcours historique
« Laissez-vous conter Brignoles », accompagné d’un jeu de piste rendant la
découverte plus ludique pour les plus jeunes
Mise en place du projet « Mémoires de quartiers », visant à re-situer l’histoire
des quartiers dans celle de la ville pour valoriser les lieux de vie des habitants et
partager l’histoire de la ville
Projet de ZPPAUP et 2 OPAH-RU visant à rendre la vieille ville plus agréable et
attrayante : rénovation du bâti, redynamisation des commerces
Projet de création d’un Pôle Culturel à vocation touristique
Favorables au développement des activités de pleine nature
Mise en place de nouveaux sentiers de randonnées balisés et inauguration en
2010 du sentier du Printemps à Brignoles
Favorables au développement des manifestations
Création récente d’une direction culturelle au sein de la municipalité, avec un
agenda des manifestations qui ne peut que s’étoffer
Atouts
Faiblesses
Position géographique stratégique (proximité du littoral, des Alpes, des
grandes agglomérations de PACA)
Une faible attractivité touristique du territoire communal comparativement au
potentiel présent.
Un cadre paysager et un patrimoine attractif
Une offre de loisirs insuffisante pour les familles
Une volonté de créer une image touristique basée sur l’authenticité/la
tradition/le soleil
Un patrimoine bâti très dégradé et encore méconnu
Un office du tourisme pour l’ensemble de la Provence Verte implanté à
Brignoles
Un secteur en essor et prenant une place forte dans l’économie locale
Un flux touristique relativement régulier, une clientèle régionale et plutôt
familiale
Concentration à Brignoles des hébergements hôteliers et des restaurants
Une offre touristique structurée à l’année :
- tourisme culturel : patrimoine architectural, culturel et historique de la vieille
ville en cours de valorisation (Label Pays d’Art et d’Histoire et parcours de
découverte, le Musée du Pays Brignolais, ZPPAUP, OPAH-RU, Pôle
Culturel), la route des vins, la Pistolle)
-activités pleine nature
- des manifestations (marché provençal, foire expo, Médiévales, Festival de
Jazz, Fête de la Prune, journées du patrimoine, parcours croisé)
Un centre historique peu visible de l’extérieur et une signalétique menant
vers la vieille ville à améliorer
Des collections muséographiques insuffisamment mises en valeur, pas
assez réactualisées
Un patrimoine naturel et rural méconnu et peu valorisé
Des manifestations trop concentrées sur la saison estivale
Peu d’activités, d’animation et de dynamisme hors saison, un manque de
mobilisation des commerçants
Une capacité d’hébergement suffisante mais pas assez diversifiée avec une
offre intermédiaire pas assez représentée
Une marque touristique « Pays de la Provence Verte » pas assez porteuse
Création d’une direction culturelle au sein de la municipalité
Une nouvelle gamme de produits, « Fleurs de Brignoles », développée par
Opportunités
l’Occitane
Le schéma de développement touristique de la Provence Verte prévu en
2011
La réouverture du Musée des Gueules Rouges à Tourves
Le projet de centre nautique intercommunal
La direction culturelle au sein de la municipalité pour fédérer et développer
l’offre touristique avec l’office de tourisme
Des nouveaux équipements en projets (Pôle Culturel, Pôle Liberté), un
agenda culturel revisité
Des éléments identitaires forts, comme la Prune qui tend à devenir le
symbole de la cité, favorables au développement touristique.
Menaces
Forte concurrence avec les territoires avoisinants plus attractifs
Une perte d’identité de la population Brignolaise constituant un frein à
l’affirmation de la vocation touristique de la ville autour de son identité
historique et culturelle
Des risques de perte d’attractivité touristique et de dégradation paysagère
avec une pression de l’urbanisation, de la dégradation du cadre de vie.
Des contraintes liées à l’urbanisation, à l’acquisition foncière ou encore au
réseau DFCI pour le développement d’activités pleine nature
Tourisme
Des axes de travail pour l’Agenda 21
Promouvoir un tourisme durable
Affirmer une identité et un positionnement autour des activités de pleine nature
dans une logique de découverte du patrimoine naturel et rural et de tourisme
durable
Développer l’offre de loisir (base nature, accro-branche, ferme pédagogique…)
Valoriser l’aspect identitaire et culturel du territoire Brignolais
Renforcer les partenariats et l’articulation des manifestations aux différentes
échelles de territoires
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