3) La résistivité statique (ω→0) est :
ρ=1
σS
=m
ne2τ
Il vient donc τ≈2,7.10−14s. (En calcul d’ordre de grandeur on trouve 10−14s). Cette mesure
macroscopique nous renseigne sur la durée moyenne entre deux collisions. Elle est de l’ordre de
la dizaine de femtosecondes dans un métal.
3 Constante diélectrique
1) La densité de polarisation Pest donnée par : P=n(−e)r0. L’équation de la dynamique nous
donne en régime monochromatique :
−ω2r0=−e
mE0+iω
τr0
Il vient donc :
r0=eE0
m
1
ω2+iω/τ
Pour la densité de polarisation, on a :
P=−ne2E0
m
1
ω2+iω/τ =0((ω)−1)E0
soit pour la constante diélectrique :
(ω)=1−ω2
P
ω2+iω/τ
avec ω2
P=ne2
m0.ωPest appelée pulsation plasma du métal. Lorsque ωωP, on a ≈1et le
milieu est quasi transparent.
2) En régime dépendant du temps , il est impossible de distinguer macroscopiquement les effets
des électrons libres et liés. Les uns comme les autres oscillent avec le champ sans avoir de
déplacement moyen. Calculer une conductivité σou une constante diélectrique relève d’un
choix conventionnel. Les densités de courant et de polarisation sont alors liées par : j=∂P
∂t . On
peut écrire :
(ω) = 1 + iσ(ω)
0ω
On retrouve à basse fréquence une conductivité réelle. À haute fréquence, la conductivité est
imaginaire. Dans ce cas, Eest en quadrature avec jet le milieu réfléchira les ondes. Lorsque ω
augmente, |σ|tend vers zéro. Les électrons - du fait de leur masse - ne peuvent plus suivre la force
excitatrice. L’amplitude de leur mouvement tendant vers zéro, tout se passe comme s’ils n’étaient
pas là (vide). Ceci correspond à r→1ou σ→0. C’est ce qui se passe pour les rayons X. À des
fréquences plus élevées, il faudrait prendre en compte l’interaction du champ électromagnétique
avec les noyaux atomiques, ce qui n’apparaît pas dans notre modèle.
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