Saisie des données documentaires pertinentes :
– Documents 1, 2, 3 et 5 – La zone parcourue par l'automobiliste pour rejoindre ses amis est une zone
littorale, formée de divers types de roches sur lesquelles se développe un type dominant de sol : le sol
ferrallitique. Cette zone littorale est occupée par des formations blanchâtres, d'aspect sableux.
– Documents 3 et 4a – Les formations blanchâtres sont formées de sable siliceux, qui ne fait pas
effervescence avec l'acide chlorhydrique (absence de calcite) et qui est composé de grains de quartz
millimétriques, aux bords anguleux, indice d’une absence ou d’un très faible transport.
– Documents 4a et 4b – Le sable des formations blanchâtres ne ressemble pas à celui échantillonné sur la
plage de Rémire-Montjoly qui lui fait effervescence avec l'acide chlorhydrique (présence de calcite) et qui
présente des grains aux bords émoussés et contient des débris de coquille.
– Document 6 – Il semble exister une continuité topographique entre les formations blanchâtres et le sol
ferrallitique.
– Document 7 et 8 – Le sol ferrallitique présente en fonction de la pente un appauvrissement en oxydes de
fer et en argiles.
Mise en relation des données :
1- Le sable des formations blanchâtres qui dominent le paysage entre Iracoubo et Saint-Laurent du Maroni
apparaît pur, uniquement constitué de grains de quartz. Il ne contient aucun reste de coquilles et ses bords
anguleux montrent qu'il n'a pas été roulé par les vagues. Il ne peut donc pas s'agir d'un sable marin et les
formations blanchâtres ne sont pas les restes d'une mer ancienne.
2- Le sable des formations blanchâtres apparaît en continuité avec les formations rouges qui sont des sols
ferrallitiques. On peut penser que le sable des formations blanchâtres dérive des sols rouges ferrallitiques
par migration latérale de matériaux et conservation du quartz en bas de pente. Les formations blanchâtres
sont donc aussi des sols.