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consommation. Les artisans, commerçants et les retraités sont les catégories qui dépensent le plus pour un apport énergétique de 100
kcal.
Les inégalités de dépenses de consommation ne sont pas du même ordre selon les catégories d’aliments. Les plus forts écarts entre les
10% les plus riches et les 10% les plus pauvres s’observent sur les dépenses en poissons (facteur multiplicatif de 3,7) et celles en fruits
(facteur multiplicatif de 3,1). Les écarts les plus faibles s’observent sur les matières grasses, le lait, les pâtes alimentaires et les
pommes de terre produits aux prix faibles.( … )
Les effets de prix et de revenu mis en évidence dans cette partie expliquent la persistance des inégalités alimentaires et
nutritionnelles et apportent des éléments d’explication sur la progression de l’obésité dans les catégories sociales dont le
revenu est le plus bas.
Pourtant, les différences exprimées ne concernent que les dépenses et ne préjugent en rien d’une différence de la qualité nutritionnelle
des consommations ingérées selon les catégories de population. Cette analyse fait l’objet de la partie suivante.( … )
Les différences les plus fortes s’expriment davantage selon le niveau de diplôme :les plus diplômés sont les plus minces, ont le régime
alimentaire qui s’approche le plus de la pyramide alimentaire, ont le meilleur score nutritionnel (prend en compte trois minéraux
(calcium, fer et magnesium), sept vitamines (A, B1, B2, B9, C, D et E),les Acides Gras Polyinsaturés (AGPI) et les fibres) et sont ceux
qui varient le plus leur consommation de légumes. Ce résultat s’explique par leur plus forte préoccupation santé lorsqu’ils
s’alimentent. Les plus diplômés (notamment les hommes et les 35-54 ans) sont ceux qui considèrent le plus que la manière dont les
personnes de leur foyer mangent a une influence sur leur état de santé.
Source : F.Recours et P.Hebel ,les populations modestes ont-elles une alimentation déséquilibrée ?Cahier de recherche n° 232 ,
Credoc ,Décembre 2006
Questions :
• Expliquez les mécanismes de la phrase soulignée à partir des 3 premiers paragraphes
• Le niveau de vie est-il l’élément le plus déterminant ? Pourquoi ?
Conclusion du thème :
• En vous appuyant sur la comparaison de vos pré-notions et des résultats observés dans cette étude , peut-on dire que :
Les individus sont les mieux à même d’expliquer leurs comportements ?
L’obésité relève uniquement d’une démarché médicale et biologique ?
Quelle est , selon vous , la démarche la plus appropriée
Présentation de
Présentation dePrésentation de
Présentation de
la démarche de Durkheim
la démarche de Durkheimla démarche de Durkheim
la démarche de Durkheim
:
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:
Le fondement de l’analyse de Durkeim est le fait social .
- pour Durkheim , un fait social « se définit comme « les manières d’agir , de penser , de sentir qui présentent cette
remarquable propriété qu’elles existent en dehors des consciences individuelles . Non seulement , ces types de conduite ou
de pensée sont extérieurs à l’individu , mais ils sont doués d’une puissance impérative et coercitive » .
- Cette définition conduit à opérer les remarques suivantes :
• Durkheim veut limiter les faits qui relèvent du domaine de la sociologie . Tout fait de société n’est pas un
phénomène social : pour qu’il en soit un, il faut mettre en évidence des déterminismes sociaux, c'est-à-dire
révéler l’influence de la société sur le fait étudié.
• il veut spécifier le champ d’études de la sociologie en le différenciant des autres disciplines qui s’intéressent
aux mêmes domaines :
+ le fait social diffère du fait biologique : s’alimenter est un fait biologique ; la manière de s’alimenter un fait
social
+ le fait social diffère du fait psychologique , puisqu’il est extérieur à l’individu
• cette définition met bien en évidence les caractéristiques du fait social :
+ ce sont des contraintes imposées par la société ou un groupe social qui influencent voir déterminent les
comportements des individus
+ ces contraintes n’apparaissent pas en tant que telles à l’individu ; il a l’impression d’être libre . Car l’individu a
intériorisé les normes et les modèles de comportement définis par la société : c’est le rôle de la socialisation ( cf.
chapitre ultérieur ).
- La démarche sociologique de Durkheim résulte alors de sa conception du fait social :
• pour connaître les déterminants des actions des individus :