EN COULISSE GESTION DE PORTEFEUILLES RBC AUTOMNE 2014 90581 (10/2014) CHRONIQUES 1–2 | PERSPECTIVES DE PLACEMENT La croissance mondiale est modérée et des défis demeurent ; cependant, bon nombre des vents contraires qui ont caractérisé le contexte de placement d’après-crise se sont apaisés ou ont cessé de souffler. 3–4 | RENSEIGNEMENTS À L’INTENTION DES INVESTISSEURS Malgré la gravité et l’importance de leurs conséquences sur les citoyens et les régions concernés, les événements géopolitiques infléchissent rarement la tendance des marchés mondiaux. 5 | APERÇU DU TRIMESTRE Aperçu des événements survenus sur les marchés mondiaux au dernier trimestre. 6 | FAITS ET CHIFFRES Investir dans l’avenir de nos enfants au moyen de l’éducation. PERSPECTIVES DE PLACEMENT Les perspectives de croissance mondiale à long terme se sont stabilisées et le leadership a manifestement été assumé par les États-Unis, où une expansion économique durable, mais un peu contenue, a cours. La croissance mondiale est modérée et des défis demeurent ; cependant, bon nombre des vents contraires qui ont caractérisé le contexte de placement d’après-crise se sont apaisés ou ont cessé de souffler. Cela dit, un certain nombre de risques nouveaux ont fait leur apparition. Les plus majeurs, du moins sur les plans de l’économie mondiale et des marchés financiers, sont associés aux conflits militaires en Ukraine, en Irak et dans la région d’Israël et de Gaza, ainsi qu’aux crises liées à la santé publique, comme le virus Ebola en Afrique occidentale et le coronavirus du syndrome respiratoire au Moyen-Orient. De plus, les prochaines élections au Brésil et aux États-Unis susciteront quelques incertitudes, tout comme les référendums touchant l’indépendance de l’Écosse et la Catalogne. Un élan économique contrasté Un récent thème fascinant fait diverger l’élan économique aux États-Unis et dans la zone euro. Après un début d’année lamentable, l’économie américaine semble atteindre sa vitesse d’évasion. Cette dernière est en grande partie attribuable à l’allègement des compressions budgétaires et à la normalisation de l’appétit pour le risque. La zone euro a, quant à elle, connu des ratés. La consolidation budgétaire, les sanctions contre la Russie et la prudence de la Banque centrale européenne (BCE) ont toutes contribué au ralentissement de la croissance européenne au cours des derniers trimestres. La bonne nouvelle, c’est qu’une autre récession semble improbable. Point essentiel, la BCE prend conscience des dangers que présentent la récession et la déflation, et a pris d’importantes mesures à l’été et à l’automne : elle a porté son taux directeur en territoire négatif et mis en place de nouveaux programmes d’injections ciblées de liquidités et d’achats de titres adossés à des actifs. La croissance économique des marchés émergents a ralenti de manière importante au cours des dernières années. Nous anticipions largement cette tendance, car le taux de croissance précédent n’était pas soutenable. Un regard sur l’avenir de l’ensemble des marchés émergents nous laisse penser que le pire de la décélération est passé, tant que les excès de crédit ne se détériorent pas considérablement. Mise à jour des prévisions économiques Nos prévisions économiques de 2014 à propos des États-Unis, de la zone euro et du Japon ont toutes été revues à la baisse en raison des tensions économiques relevées au premier semestre de l’année en cours. Nous continuons d’anticiper une croissance économique supérieure aux prévisions générales pour les États-Unis et le Royaume-Uni, une croissance conforme aux prévisions générales pour le Japon et le Canada, et une croissance inférieure au consensus dans la zone euro. Nos prévisions pour les marchés émergents commencent à se stabiliser après une longue période de baisse des attentes, et elles ne sont plus uniformément inférieures aux prévisions générales comme auparavant. L’inflation s’est en grande partie stabilisée, sauf en Europe Les taux d’inflation ont rebondi de leurs récents creux ou se sont stabilisés à des niveaux près de la normale dans une bonne partie des pays développés. Ceux de la zone euro font manifestement exception, mais nous continuons de croire en une menace limitée d’une déflation persistante étant donné l’absence de catalyseurs évidents pouvant faire baisser davantage le taux d’inflation. Nous pensons en général que l’inflation pourrait surprendre et croître légèrement par rapport aux prévisions du marché. Les banques centrales s’engagent dans différentes directions Les banques centrales ne fonctionnent plus à l’unisson. La Banque d’Angleterre (BdA) et la Réserve fédérale américaine (Fed) se rapprochent de plus en plus d’un resserrement, alors que la BCE et la Banque du Japon s’affairent à mettre en place d’autres mesures de relance. L’inflation explique en grande partie cette divergence : les prix augmentent normalement au R.-U et aux É.-U., tandis que les préoccupations de déflation dominent en Europe et au Japon. La Fed a annoncé qu’elle mettrait fin à son programme d’achat des obligations cet automne et laisse fortement entrevoir une première hausse des taux en 2015. Nous estimons que cette hausse aura lieu un peu plus tôt que le prévoit le marché, soit au début de l’été prochain. Les politiques divergentes des banques centrales stimulent les gains du dollar US Le dollar américain progresse depuis le début de juillet dans un contexte de rebond de la croissance économique américaine, de progrès généralisés du marché du travail et de hausse de l’inflation ; tous ces facteurs ont contribué à faire augmenter les taux des obligations à court terme. L’approche de la Fed à l’égard de la politique monétaire par rapport à celle de la BCE et de la Banque du Japon favorise également le billet vert. Même si la Fed prévoit réduire son bilan de plus d’un billion de dollars d’ici 2018, il est probable que la BCE et la Banque du Japon augmentent les leurs du même montant. Étant donné la fin prochaine des mesures d’assouplissement quantitatives américaines et la hausse imminente des taux d’intérêt par la Fed, les préoccupations entourant les politiques des banques centrales devraient continuer de mener les marchés des devises. Les bas taux obligataires sont insoutenables Les taux des obligations mondiales restent obstinément bas. Après une brève hausse des taux au second semestre de 2013, les obligations se sont redressées dans presque chaque grand pays, entraînant le repli des taux vers le creux de nos fourchettes d’équilibre. La situation contraste nettement avec les économies qui se stabilisent et l’approche rapide du resserrement de la politique monétaire. Une croissance mondiale durable a pris racine après une longue période de réparation et de rétablissement, même si les facteurs justifiant de faibles taux sont importants. Nous restons d’avis que les taux obligataires progresseront modérément l’an prochain et que cela entraînera probablement une période de correction des prix ainsi que des rendements négatifs ou peu élevés pour les marchés de titres à revenu fixe d’État. Le rythme de hausse des taux ne devrait pas être extrême, compte tenu des dommages découlant de la crise survenue en 2013 après la réduction des mesures d’assouplissement quantitatif, ainsi que de la probabilité que l’augmentation des taux soit irrésistible pour de nombreux investisseurs dans un contexte de rendements modestes. Des profits pour un marché haussier durable Les marchés mondiaux d’actions ont réalisé d’énormes progrès depuis la crise financière. L’amélioration a été notée à l’échelle mondiale, mais les valorisations diffèrent d’une région à l’autre. Celles de l’Europe restent nettement inférieures au point d’équilibre, tandis que celles des É.-U. et du Canada se situent maintenant près de leur juste valeur. La hausse des valorisations peut donc encore stimuler les rendements dans certaines parties du monde, sans cependant être un élément catalyseur de hausse du cours des actions dans chaque région. Le nombre de titres parvenus à leur pleine valeur ayant fortement crû sur les marchés, l’augmentation des bénéfices des sociétés constitue de plus en plus une importante condition préalable pour propulser les actions. Les prévisions bénéficiaires prudentes des analystes favorisent encore un marché haussier, et nous pourrions observer des signes d’accélération de la croissance des bénéfices. Bien que nous tenions compte des risques croissants de correction qu’entraîne une augmentation des cours boursiers, les perspectives à l’égard de la croissance économique et des bénéfices de sociétés sont toujours propices aux actions. Nous continuons donc de prévoir que les actions surclasseront les obligations Les taux des obligations d’État devraient augmenter, vu la reprise mondiale en cours et qui prend de l’expansion. La reprise affichée par les marchés des titres à revenu depuis le début de l’année a augmenté le risque à court terme des détenteurs d’obligations. Actuellement, les pertes liées à l’augmentation d’à peine 26 points de base des taux annuleraient entièrement les revenus des obligations du Trésor à dix ans, et toute autre augmentation générerait des rendements totaux négatifs. Nous avons par conséquent conservé une sous-pondération au niveau des obligations. Les perspectives de rendements globaux des actions se sont modérées, mais restent attrayantes. Les valorisations ne sont pas encore exagérées, l’économie mondiale et les bénéfices des sociétés demeurent favorables et les valorisations relatives privilégient fortement les actions par rapport aux obligations. Nous maintenons donc notre surpondération en actions. Pour un portefeuille équilibré mondial, nous recommandons la répartition de l’actif suivante : 59 % en actions (position neutre stratégique : 55 %), 40 % en titres à revenu fixe (position neutre stratégique : 43 %) et le reste en liquidités. Les opinions présentées dans Perspectives de placement correspondent à notre jugement au 15 septembre 2014 et peuvent être modifiées sans préavis ; elles sont présentées de bonne foi, mais n’impliquent aucune responsabilité légale. 2 GESTION DE PORTEFEUILLES RBC AUTOMNE 2014 RENSEIGNEMENTS À L’INTENTION DES INVESTISSEURS LES TENSIONS GÉOPOLITIQUES PEUVENT-ELLES NUIRE À VOTRE PORTEFEUILLE ? La fin de la guerre froide a marqué le début d’une ère nouvelle. Dans les années 1990, l’apaisement des tensions géopolitiques s’est accompagné d’une accélération de la mondialisation, d’innovations technologiques prodigieuses et de la privatisation de sociétés d’État. Ces changements ont favorisé la modération de l’inflation et la prospérité économique. De plus, l’économie mondiale a profité des dividendes de la paix, puisque la menace d’une guerre nucléaire entre les États-Unis et l’ex-URSS avait disparu. Les marchés se libèrent des tensions géopolitiques Au cours des dernières années, la situation géopolitique a assombri des marchés généralement haussiers, créant une volatilité à court terme susceptible de troubler les investisseurs. Depuis le début de l’année, plusieurs événements potentiellement inquiétants font les manchettes. Les conflits en Syrie, à Gaza et en Irak ont dégénéré ; les militaires ont repris le pouvoir en Thaïlande ; la Russie a annexé la Crimée et des séparatistes ont abattu un avion de ligne en Ukraine. Ces événements ont provoqué des réactions à court terme, mais ils n’ont pas eu de séquelles durables sur les principaux marchés financiers des États-Unis, de l’Europe et de l’Asie. En fait, les marchés boursiers mondiaux ont gagné du terrain, tandis que la volatilité est tombée à son plus bas niveau en sept ans. Par exemple, après que l’Irak eut envahi le Koweït en août 1990, l’indice Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 18,4 % (USD) en moins de deux mois. Toutefois, il lui a fallu à peine plus de quatre mois pour remonter au niveau atteint avant le début de l’offensive. D’autres crises ont engendré des réactions bien plus faibles, comme la crise des missiles à Cuba en 1962. Malgré la gravité et l’importance de leurs conséquences sur les citoyens et les régions concernés, les événements géopolitiques infléchissent rarement la tendance des marchés mondiaux. RÉACTION DU MARCHÉ AMÉRICAIN AUX GRANDS ÉVÉNEMENTS GÉOPOLITIQUES Incidence sur l’indice Dow Jones des valeurs industrielles FAIBLE VOLATILITÉ Date Variation mens. (%) Reprise (mois) Pearl Harbor Déc. 41 -8,2 % 8 <1 Événement Indice VIX Volatilité des actions américaines 750 650 550 450 350 250 150 50 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 Sources : Bloomberg, RBC Gestion mondiale d’actifs L’histoire géopolitique et les réactions du marché L’examen du comportement des marchés durant les crises géopolitiques qui ont marqué les 70 dernières années révèle des tendances intéressantes. À court terme, les actions se replient brièvement et les investisseurs se tournent vers des valeurs sûres, comme l’or ou les effets du Trésor américain. Cependant, les marchés retrouvent rapidement la tendance qu’ils affichaient auparavant et il leur suffit de quelques mois pour revenir à la normale. 3 GESTION DE PORTEFEUILLES RBC AUTOMNE 2014 Bombardement d’Hiroshima Août 45 -0,9 % La Corée du Nord envahit la Corée du Sud Juin 50 -12,0 % 2 Débarquement de la Baie des cochons Avr. 61 -3,0 % <1 Crise des missiles à Cuba Oct. 62 -0,2 % <1 Prise d’assaut de l’ambassade des États-Unis en Iran Nov. 79 -2,7 % <1 Les É.-U. bombardent la Libye Oct. 86 Pas de recul – L’Irak envahit le Koweït Août 90 -18,4 % 5 La coalition bombarde l’Irak Janv. 91 Pas de recul – Bombardement du World Trade Center Févr. 93 -0,3 % <1 Attaques à la bombe d’ambassades américaines en Afrique Sept. 98 -11,8 % 2 Attaques contre le World Trade Center et le Pentagone Sept. 01 -14,3 % 2 Les É.-U. envahissent l’Irak Mars 03 -2,5 % <1 Attentats dans le train à Londres Juill. 05 Pas de recul – La Russie envahit la Géorgie Août 08 Pas de recul – La Russie envahit la Crimée, en Ukraine Févr. 14 -0,9 % <1 Source : RBC Gestion mondiale d’actifs Nota : Certains événements étroitement liés à l’économie, comme l’embargo pétrolier des pays arabes de 1973-1974 durant lequel le prix du pétrole a quadruplé en seulement quelques mois, peuvent avoir une incidence considérable sur l’inflation, les dépenses de consommation et les bénéfices des sociétés. Comprendre les réactions des marchés 1 2 3 La plupart des événements géopolitiques n’ont aucune incidence sur les revenus et les bénéfices des sociétés. Même les restrictions commerciales incitent les consommateurs à privilégier d’autres secteurs plutôt que de cesser carrément d’effectuer des achats (bien qu’il y ait, bien sûr, des exceptions). Si l’on fait abstraction des gros titres alarmants, la majorité de ces événements revêtent une importance relativement mineure du point de vue de l’économie mondiale. Prenons par exemple les tensions qui règnent entre la Russie et l’Ukraine. Le produit intérieur brut annuel combiné de la Russie et de l’Ukraine en 2013 représente 3 % de la production mondiale. Les marchés tendent à anticiper les événements d’importance. Lorsqu’une nouvelle est annoncée, de nombreux investisseurs clés ont déjà rajusté leurs placements. La citation recommandant d’acheter selon la rumeur et de vendre après la nouvelle constitue une autre façon de dire que la nouvelle est déjà prise en compte dans les cours boursiers. Gestion prudente durant les périodes de risques multiples Bien que l’agitation qui secoue le monde depuis le début de l’année n’ait pas influé directement sur la croissance à court terme ou les caractéristiques fondamentales des marchés, n’oublions pas que les risques géopolitiques peuvent interagir avec d’autres risques touchant votre portefeuille de placements. Les risques géopolitiques sont plus difficiles à quantifier que les variables économiques et financières. Leurs conséquences sur les portefeuilles doivent donc être évaluées avec prudence. En tant qu’investisseur dans le programme Gestion de portefeuilles RBC, vous avez l’assurance que votre placement bénéficie de l’approche rigoureuse et de la gestion solide qui caractérisent RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA). Votre placement tient compte des perspectives actuelles du Comité des stratégies de placement RBC et du Comité de la politique de placement RBC GMA, un groupe de spécialistes chevronnés des placements qui surveillent en permanence la conjoncture mondiale des placements et emploient activement des techniques de placement fondées sur la recherche afin de gérer avec prudence les risques de votre portefeuille. La dernière décennie a été riche en événements géopolitiques. Pourtant, durant cette période, votre placement dans la Gestion de portefeuilles RBC a fait preuve de résistance, affichant des déclins modestes et des redressements rapides. RÉACTION DE LA GESTION DE PORTEFEUILLES RBC AUX ÉVÉNEMENTS GÉOPOLITIQUES Date Variation mens. (%) Reprise (mois) Sept. 01 -4,2 % 3 La coalition envahit l’Afghanistan Oct. 01 Pas de recul – Les É.-U. envahissent l’Irak Mars 03 -1,4 % 2 Attentats dans le train à Londres Juill. 05 Pas de recul – La Russie envahit la Géorgie Août 08 Pas de recul – La Russie envahit la Crimée, en Ukraine Févr. 14 Pas de recul – Événement Attaques contre le World Trade Center et le Pentagone Source : RBC Gestion mondiale d’actifs Votre placement dans la Gestion de portefeuilles RBC est géré activement en vue d’assurer une pondération adéquate des multiples catégories d’actif, secteurs et pays, tout en tenant compte des risques politiques et régionaux. Ce faisant, il est possible d’atténuer les effets à court terme des turbulences géopolitiques sur votre placement dans la Gestion de portefeuilles RBC, qui garde ainsi le cap sur vos objectifs de placement à long terme. GESTION DE PORTEFEUILLES RBC AUTOMNE 2014 4 APERÇU DU TRIMESTRE RÉSUMÉ DES TROIS DERNIERS MOIS Revenu fixe Après une brève hausse au second semestre de 2013, les taux des obligations mondiales sont restés à des niveaux nettement inférieurs à ceux que la stabilisation de l’économie et le resserrement des politiques monétaires laissaient prévoir. Dans ce contexte, les valeurs des obligations se sont redressées dans presque tous les grands pays. Actions canadiennes L’indice composé S&P/TSX a fini le trimestre sans grand changement, mais le rendement enregistré depuis le début de l’année demeure robuste à 12,2 %. Le secteur des produits industriels a dégagé un excellent rendement, tandis que la finance et les matières ont affiché des résultats inférieurs à ceux du trimestre précédent. Actions américaines Aux États-Unis, le marché haussier, qui a débuté voilà plus de cinq ans, continue de contredire les sceptiques et se classe au cinquième rang pour la durée depuis 1928. L’indice S&P 500 a généré un rendement total de plus de 30,2 % au cours de la dernière année, de 14,2 % depuis le début de l’année et de 6,2 % durant les trois derniers mois. Actions internationales Les marchés européens ont reculé de 2,4 % en partie à cause de la croissance économique qui reste anémique et de l’aggravation des risques géopolitiques liés au conflit en Ukraine. Ils font désormais piètre figure par rapport à la vitalité du marché américain et à la reprise des marchés émergents. En Asie, les actions japonaises ont été stimulées par l’optimisme des investisseurs à l’égard de la stratégie de croissance du gouvernement et l’amélioration de la situation économique des États-Unis. Les marchés indiens ont également gagné du terrain au lendemain des élections nationales qui, pour la première fois en 25 ans, ont donné la majorité absolue à un parti politique. Les investisseurs espèrent que grâce à cette victoire, les nouveaux dirigeants pourront relancer la croissance économique. Les actions de marchés émergents ont continué sur leur lancée en réalisant des gains pour le quatrième mois consécutif en août. L’indice MSCI Marchés émergents a monté de 1,4 % pendant le trimestre, une hausse nettement plus forte que celle de l’indice MSCI EAEO, qui a reculé de 1,2 %. La robustesse dont les actions de marchés émergents font preuve depuis la mi-mars s’explique surtout par le regain de confiance des investisseurs à l’égard des devises de ces pays. Tous les rendements sont des rendements globaux en $ CA. Graphiques intéressants TAUX D’INTÉRÊT AU CANADA (En %) 6,0 4,5 ACTIONS CANADIENNES (Indice composé S&P/TSX) 16 000 Obligations à long terme (10 ans et plus) Bons du Trésor à 91 jours 14 000 0,0 Sept. 09 Sept. 10 Sept. 11 Sept. 12 Sept. 13 Sept. 14 Source : Banque du Canada 2 200 1 800 1 600 10 000 1 400 8 000 6 000 Sept. 09 Sept. 10 Sept. 11 Sept. 12 Sept. 13 Sept. 14 Source : Bourse de Toronto ACTIONS INTERNATIONALES (Indice MSCI EAEO) 2 500 2 000 12 000 3,0 1,5 ACTIONS AMÉRICAINES (Indice S&P 500) 1 200 2 000 1 500 1 000 1 000 800 Sept. 09 Sept. 10 Sept. 11 Sept. 12 Sept. 13 Sept. 14 Source : Standard & Poor’s 500 Sept. 09 Sept. 10 Sept. 11 Sept. 12 Sept. 13 Sept. 14 Source : MSCI Les rendements antérieurs ne sont pas garants des résultats futurs. 5 GESTION DE PORTEFEUILLES RBC AUTOMNE 2014 FAITS ET CHIFFRES INVESTIR DANS L’AVENIR DE NOS ENFANTS AU MOYEN DE L’ÉDUCATION En ce début d’année scolaire, les enfants de tout le pays sont de retour sur les bancs d’école. Toutefois, RBC est d’avis que l’éducation doit continuer après la fin des cours. Depuis sa création en 1999, le Projet d’activités parascolaires RBC met cette conviction en pratique. Il a entraîné le versement de plus de 30 millions de dollars à des programmes parascolaires qui permettent aux enfants d’améliorer leurs connaissances, leurs aptitudes sociales et leur confiance dans un environnement sûr. Le Projet d’activités parascolaires RBC se fonde sur la recherche et les recommandations des spécialistes en éducation. D’après eux, les programmes qui accueillent les enfants après l’école ont un effet positif sur l’apprentissage et contribuent à lutter contre le décrochage. Depuis sa création, le projet est venu en aide à 29 000 enfants en appuyant des organismes communautaires qui offrent des programmes parascolaires structurés et supervisés, plus particulièrement dans les quartiers à risque ou défavorisés. RBC est convaincue qu’en poursuivant leurs études, les jeunes ont de meilleures chances de se développer, d’apprendre et de se préparer pour l’avenir. C’est pourquoi il est très important pour RBC et ses employés d’investir dans l’éducation des enfants et de les encourager à rester à l’école. Le Projet d’activités parascolaires RBC fait partie des moyens d’y arriver. Pour obtenir des précisions sur le Projet d’activités parascolaires RBC, visitez rbc.com/parascolaires. Le bulletin En coulisse est un service exclusif destiné aux clients de la Gestion de portefeuilles RBC. Les renseignements fournis par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (RBC GMA) ont été tirés de sources qui semblent fiables, mais ni RBC GMA ni ses sociétés affiliées, ni aucune autre personne n’en garantissent explicitement ou implicitement l’exactitude, l’intégralité ou la pertinence. 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Veuillez lire la convention de compte et les documents qui s’y rattachent, ainsi que le prospectus ou le document Aperçu du fonds des portefeuilles privés RBC et des fonds RBC, avant d’investir dans le programme Gestion de portefeuilles RBC. La Gestion de portefeuilles RBC, les fonds RBC et les portefeuilles privés RBC ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leurs rendements antérieurs ne se répètent pas nécessairement. Les planificateurs en placements et retraite et les planificateurs financiers sont des employés de Fonds d’investissement Royal Inc. (FIRI). FIRI, RBC GMA et la Banque Royale du Canada sont des entités juridiques distinctes et affiliées. FIRI est inscrit au Québec en tant que cabinet de services financiers. ® / MC Marque(s) de commerce de la Banque Royale du Canada. Utilisée(s) sous licence. © RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. 2014 GESTION DE PORTEFEUILLES RBC AUTOMNE 2014 6