VI - 2 Mouvement des plaques - Espace d`authentification univ

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VI - 2 Mouvement des plaques
¥ Le
mouvement d’une plaque est relatif (par rapport à une autre plaque fixée)
A
2 cm/a
C.Grigné - UE Terre Profonde
B
2 cm/a
243
VI - 2 Mouvement des plaques
¥ Le
mouvement d’une plaque est relatif (par rapport à une autre plaque fixée)
A
0 cm/a
C.Grigné - UE Terre Profonde
B
4 cm/a
243
VI - 2 Mouvement des plaques
¥ Le
mouvement d’une plaque est relatif (par rapport à une autre plaque fixée)
C.Grigné - UE Terre Profonde
243
VI - 2 Mouvement des plaques
¥ Le
mouvement d’une plaque est relatif (par rapport à une autre plaque fixée)
¥ Mouvement
¥ Selon
relatif facile à calculer pour deux plaques
la configuration choisie, la frontière de plaques bouge ou non
A
2 cm/a
B
2 cm/a
Dorsale immobile
C.Grigné - UE Terre Profonde
A
0 cm/a
B
4 cm/a
Dorsale se déplaçant de 2cm/an vers l’Est
243
VI - 2 Mouvement des plaques
¥ Le
mouvement d’une plaque est relatif (par rapport à une autre plaque fixée)
¥ Mouvement
¥ Selon
¥ Pour
relatif facile à calculer pour deux plaques
la configuration choisie, la frontière de plaques bouge ou non
plus de plaques : on doit regarder les points triples
◮ Principe de fermeture des points triples : la somme des vitesses relatives des
trois plaques est nulle
C.Grigné - UE Terre Profonde
243
VI - 2 Mouvement des plaques
¥ Le
mouvement d’une plaque est relatif (par rapport à une autre plaque fixée)
¥ Mouvement
¥ Selon
¥ Pour
relatif facile à calculer pour deux plaques
la configuration choisie, la frontière de plaques bouge ou non
plus de plaques : on doit regarder les points triples
◮ Principe de fermeture des points triples : la somme des vitesses relatives des
trois plaques est nulle
B
A
?
C
C.Grigné - UE Terre Profonde
243
VI - 2 Mouvement des plaques
¥ Le
mouvement d’une plaque est relatif (par rapport à une autre plaque fixée)
¥ Mouvement
¥ Selon
¥ Pour
relatif facile à calculer pour deux plaques
la configuration choisie, la frontière de plaques bouge ou non
plus de plaques : on doit regarder les points triples
◮ Principe de fermeture des points triples : la somme des vitesses relatives des
trois plaques est nulle
A
B
VCA
VAB
C.Grigné - UE Terre Profonde
VBC
VBC
C
243
VI - 2 Mouvement des plaques
¥ Le
mouvement d’une plaque est relatif (par rapport à une autre plaque fixée)
¥ Le
mouvement est calculé à partir
• des vitesses apparentes d’écartement le long des dorsales
• des vitesses le long des décrochements
• des directions de déplacement pour les zones de subduction
C.Grigné - UE Terre Profonde
244
VI - 2 Mouvement des plaques
¥ Le
mouvement d’une plaque est relatif (par rapport à une autre plaque fixée)
¥ Le
mouvement est calculé à partir
• des vitesses apparentes d’écartement le long des dorsales
• des vitesses le long des décrochements
• des directions de déplacement pour les zones de subduction
¥ La
vitesse (module) au niveau des zones de subduction est entièrement
calculée (aucune donnée n’est utilisée) :
• de la surface océanique est créée au niveau des dorsales
• de la surface océanique est consommée dans les zones de subduction
C.Grigné - UE Terre Profonde
244
VI - 2 Mouvement des plaques
¥ Le
mouvement d’une plaque est relatif (par rapport à une autre plaque fixée)
¥ Le
mouvement est calculé à partir
• des vitesses apparentes d’écartement le long des dorsales
• des vitesses le long des décrochements
• des directions de déplacement pour les zones de subduction
¥ La
vitesse (module) au niveau des zones de subduction est entièrement
calculée (aucune donnée n’est utilisée) :
• de la surface océanique est créée au niveau des dorsales
• de la surface océanique est consommée dans les zones de subduction
◮ Un modèle tel que NUVEL-1 calcule les mouvements des plaques en
cherchant à minimiser les excès de surface
C.Grigné - UE Terre Profonde
244
VI - 2 Points triples
Il existe différents types de points triples :
• Dorsale-dorsale-dorsale (RRR : Ridge-Ridge-Ridge)
• Dorsale-dorsale-subduction (RRT : Ridge-Ridge-Trench)
• Dorsale-dorsale-décrochement (RRF : Rigde-Ridge-transform Fault)
• Subduction-subduction-subduction (TTT)
• Subduction-subduction-décrochement (TTF)
• ...
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245
VI - 2 Points triples
Il existe différents types de points triples :
• Dorsale-dorsale-dorsale (RRR : Ridge-Ridge-Ridge)
• Dorsale-dorsale-subduction (RRT : Ridge-Ridge-Trench)
• Dorsale-dorsale-décrochement (RRF : Rigde-Ridge-transform Fault)
• Subduction-subduction-subduction (TTT)
• Subduction-subduction-décrochement (TTF)
• ...
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245
VI - 2 Points triples
Carte USGS
C.Grigné - UE Terre Profonde
246
VI - 2 Points triples
C.Grigné - UE Terre Profonde
246
VI - 2 Points triples
Certains points triples ne ’ferment’ pas
(somme des vitesses relatives non nulle)
Explications possibles :
◮ Plaques non rigides
◮ Données insuffisantes (mauvaise géométrie des plaques)
Exemple : point triple de Rodrigues : point triple non fermé si on considère
une seule plaque à l’Est de ce point triple
(mais ceci implique la même vitesse pour l’Inde et l’Australie =⇒ Faux)
C.Grigné - UE Terre Profonde
247
VI - 2 Points triples
Certains points triples ne ’ferment’ pas
(somme des vitesses relatives non nulle)
Explications possibles :
◮ Plaques non rigides
◮ Données insuffisantes (mauvaise géométrie des plaques)
Exemple : point triple de Rodrigues : point triple non fermé si on considère
une seule plaque à l’Est de ce point triple
(mais ceci implique la même vitesse pour l’Inde et l’Australie =⇒ Faux)
C.Grigné - UE Terre Profonde
247
VI - 2 Points triples
N
Certains points triples ne ’ferment’ pas
Australie
(somme des vitesses relatives non nulle)
Explications possibles :
◮ Plaques non rigides
an
/
m
m
4
5
◮ Données insuffisantes (mauvaise géométrie des plaques)
Afrique
Exemple
: point triple de Rodrigues : point
n triple non fermé si on considère
a
/
une seule plaque à l’Est de ce point triple
m
m
(mais ceci implique la même vitesse
9 pour l’Inde et l’Australie =⇒ Faux)
16 mm/an
5
Antarctique
C.Grigné - UE Terre Profonde
247
VI - 2 Points triples
Certains points triples ne ’ferment’ pas
(somme des vitesses relatives non nulle)
Explications possibles :
◮ Plaques non rigides
◮ Données insuffisantes (mauvaise géométrie des plaques)
Exemple : point triple de Rodrigues : point triple non fermé si on considère
une seule plaque à l’Est de ce point triple
(mais ceci implique la même vitesse pour l’Inde et l’Australie =⇒ Faux)
◮ Le test sur la fermeture des points triples s’appelle aussi test de
rigidité des plaques
C.Grigné - UE Terre Profonde
247
VI - 2 Points triples
Selon la configuration des frontières de plaques, le point triple peut être stable ou
instable.
Pour connaître la stabilité :
• tracer le triangle des vitesses relatives des plaques
• tracer les lignes qui ne bougent pas entre deux plaques
◮ Si ces lignes se croisent au même point : le point triple est stable
C.Grigné - UE Terre Profonde
248
VI - 2 Points triples
Selon la configuration des frontières de plaques, le point triple peut être stable ou
A
instable.
Pour connaître la stabilité :
• tracer le triangle des vitesses relatives des plaques
• tracer les lignes qui ne bougent pas entre deux plaques
C
B
◮ Si ces lignes se croisent au même point : le point triple est stable
C
B
C.Grigné - UE Terre Profonde
A
248
VI - 2 Points triples
Selon la configuration des frontières de plaques, le point triple peut être stable ou
A
instable.
Pour connaître la stabilité :
• tracer le triangle des vitesses relatives des plaques
• tracer les lignes qui ne bougent pas entre deux plaques
C
B
◮ Si ces lignes se croisent au même point : le point triple est stable
bc
C
ac
ab
B
C.Grigné - UE Terre Profonde
A
248
VI - 2 Points triples
Selon la configuration des frontières de plaques, le point triple peut être stable ou
A
instable.
Pour connaître la stabilité :
• tracer le triangle des vitesses relatives des plaques
C
• tracer les lignes qui ne bougent pas entre deux plaques
B
◮ Si ces lignes se croisent au même point : le point triple est stable
bc
C
ab
ac
B
A
C.Grigné - UE Terre Profonde
248
VI - 2 Points triples
Selon la configuration des frontières de plaques, le point triple peut être stable ou
instable.
Pour connaître la stabilité :
• tracer le triangle des vitesses relatives des plaques
• tracer les lignes qui ne bougent pas entre deux plaques
◮ Si ces lignes se croisent au même point : le point triple est stable
C.Grigné - UE Terre Profonde
248
VI - 2 Zones de convergence
¥ Pas
de données directes pour la vitesse dans les zones de convergence
¥ Direction
du mouvement donnée par les mécanismes au foyer
◮ Direction, mais pas le module de la vitesse
◮ Ce module doit être calculé par la fermeture des points triples
◮ La cinématique classique revient à prédire les vitesses dans les
zones de convergence
C.Grigné - UE Terre Profonde
249
VI - 2 Modèles globaux
• Calcul des vitesses relatives des plaques de proche en proche
◮ Attention : les erreurs peuvent ainsi être propagées de proche en proche
• Toutes les mesures sont relatives : il faut fixer une plaque
Exemple : NUVEL-1 (deMets et al., 1990) : Eurasie fixée
C.Grigné - UE Terre Profonde
250
VI - 2 Modèles globaux
Nuvel 1 - Eurasie fixée
C.Grigné - UE Terre Profonde
251
VI - 2 Modèles globaux
NNR - Nuvel 1 - Pas de rotation moyenne (No Net Rotation - NNR)
C.Grigné - UE Terre Profonde
251
VI - 2 Modèles globaux
¥ Premiers
modèles en 1968 (e.g. Le Pichon) : 7 plaques
¥ Aujourd’hui
: 25 plaques (e.g. Gordon)
C.Grigné - UE Terre Profonde
252
VI - 3 Géodésie spatiale
• Principales mesures : GPS
• Environ 3000 sites de mesures GPS
• Instruments facilement portables
• Précision de l’ordre du mm/an
• Echelle de temps totalement différente de la cinématique classique :
quelques années (et non 3 millions d’années)
C.Grigné - UE Terre Profonde
253
VI - 3 Géodésie spatiale
• Principales mesures : GPS
• Environ 3000 sites de mesures GPS
• Instruments facilement portables
• Précision de l’ordre du mm/an
• Echelle de temps totalement différente de la cinématique classique :
quelques années (et non 3 millions d’années)
C.Grigné - UE Terre Profonde
253
VI - 3 Géodésie spatiale
• Cinématique classique : données océaniques
• Cinématique moderne (GPS) : données continentales
◮ Permet de tester l’hypothèse de rigidité des plaques
¥ Comparaison
avec Nuvel-1 : assez bon accord entre les mouvements sur les
10 dernières années et sur les 3 derniers millions d’années
• Bon accord en moyenne mais avec des disparités
Ex. : mouvement Eurasie - Arabie : plus lent sur les 10 dernières années que
sur 3 Ma
C.Grigné - UE Terre Profonde
254
Aspect dynamique
¥ Cinématique
des plaques : mouvements relatifs de plaques entre elles
◮ Quel est le mouvement absolu ? Quel référentiel choisir ?
C.Grigné - UE Terre Profonde
255
Aspect dynamique
¥ Cinématique
des plaques : mouvements relatifs de plaques entre elles
◮ Quel est le mouvement absolu ? Quel référentiel choisir ?
¥ Mouvement
¥ Les
des plaques par rapport au manteau ?
points chauds sont considérés fixes par rapport au manteau
C.Grigné - UE Terre Profonde
255
Aspect dynamique
¥ Cinématique
des plaques : mouvements relatifs de plaques entre elles
◮ Quel est le mouvement absolu ? Quel référentiel choisir ?
¥ Mouvement
¥ Les
des plaques par rapport au manteau ?
points chauds sont considérés fixes par rapport au manteau
◮ Modèle Nuvel-1 Points chauds (HS3-Nuvel 1A) :
la moyenne des vitesses des plaques est telle que toute la lithosphère semble
se déplacer vers l’Ouest d’environ 2 cm/an
C.Grigné - UE Terre Profonde
255
RAPPELS
C.Grigné - UE Terre Profonde
256
Sismologie
• Définitions : épicentre, hypocentre, distance épicentrale, front d’onde et rais
Station
Séisme
C.Grigné - UE Terre Profonde
257
Sismologie
¥ Les
différents types d’ondes :
• Ondes de volume (P et S), et de surface
• Où circulent-elles ?
¥ Propagation
des ondes :
• La forme courbe des ondes est liée à V ր avec la profondeur
• Forme simple des rais si augmentation graduelle de V
• Sauts de vitesse quand il y a des discontinuités
• Les ondes se verticalisent quand V diminue et s’aplatisse quand V
augmente
• Réfraction - Réflexion
C.Grigné - UE Terre Profonde
258
Sismologie
¥ Définition
d’une hodochrone
¥ Comment
reconnaître les temps d’arrivée des ondes P et S sur un
sismogramme
¥ Retrouver
la distance épicentrale à partir d’une différence de temps d’arrivée
∆t = ts − tp
• Soit sur une table de Jeffrey-Bullens
• Soit en considérant un séisme proche (Vp et Vs constantes)
¥ Nécessité
de connaître ∆t sur 3 stations pour localiser un séisme
¥A
partir des tables de Jeffrey-Bullens, retrouver les arrivées d’autres ondes
(ex : PP, PPP, SS...)
C.Grigné - UE Terre Profonde
259
Sismologie
¥ Définition
d’une hodochrone
¥ Comment
reconnaître les temps d’arrivée des ondes P et S sur un
sismogramme
¥ Retrouver
la distance épicentrale à partir d’une différence de temps d’arrivée
∆t = ts − tp
• Soit sur une table de Jeffrey-Bullens
• Soit en considérant un séisme proche (Vp et Vs constantes)
¥ Nécessité
de connaître ∆t sur 3 stations pour localiser un séisme
¥A
partir des tables de Jeffrey-Bullens, retrouver les arrivées d’autres ondes
(ex : PP, PPP, SS...)
C.Grigné - UE Terre Profonde
259
Sismologie
¥ Définition
d’une hodochrone
¥ Comment
reconnaître les temps d’arrivée des ondes P et S sur un
sismogramme
¥ Retrouver
la distance épicentrale à partir d’une différence de temps d’arrivée
∆t = ts − tp
• Soit sur une table de Jeffrey-Bullens
• Soit en considérant un séisme proche (Vp et Vs constantes)
¥ Nécessité
de connaître ∆t sur 3 stations pour localiser un séisme
¥A
partir des tables de Jeffrey-Bullens, retrouver les arrivées d’autres ondes
(ex : PP, PPP, SS...)
C.Grigné - UE Terre Profonde
259
Sismologie
¥ Définition
d’une hodochrone
¥ Comment
reconnaître les temps d’arrivée des ondes P et S sur un
sismogramme
¥ Retrouver
la distance épicentrale à partir d’une différence de temps d’arrivée
∆t = ts − tp
• Soit sur une table de Jeffrey-Bullens
• Soit en considérant un séisme proche (Vp et Vs constantes)
¥ Nécessité
de connaître ∆t sur 3 stations pour localiser un séisme
¥A
partir des tables de Jeffrey-Bullens, retrouver les arrivées d’autres ondes
(ex : PP, PPP, SS...)
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259
Sismologie
¥ Structure
interne de la Terre à partir de la sismologie
• Notion de zone d’ombre
• Connaître les grandes discontinuités et leur nature :
- Moho : discontinuité chimique (changement de roches)
- Limite lithosphère - asthénosphère : discontinuité physique
- 410-660 km : Transitions de phase
- Limite manteau - noyau : limite chimique
- Limite noyau liquide - graine solide : limite physique
• La profondeur des transitions de phase dépend de la température
C.Grigné - UE Terre Profonde
260
Tomographie sismique
¥ Principe
de la tomographie sismique : comparaison entre un temps d’arrivée
prévu et le temps mesuré
¥ Interprétation
des documents de tomographie :
• Zones bleues : vitesses rapides (milieu dense)
• Zones rouges : vitesses lentes
◮ L’interprétation zones froides/zones chaudes n’est pas directe.
¥ Structure
générale du manteau profond :
• Deux grandes anomalies lentes sous l’Afrique et le Pacifique
• Anomalie rapide tout autour du Pacifique
¥ Manteau
¥ La
supérieur : anomalies lentes sous les dorsales
’vision’ tomographique est plus floue en profondeur
C.Grigné - UE Terre Profonde
261
Tomographie sismique
Représentation 3D :
C.Grigné - UE Terre Profonde
262
Séismes et failles
• Différents types de failles, normales, inverses et décrochements
• Mécanisme au foyer - Sphère focale
• Deux plans : plan de la faille et plan auxiliaire
• Nécessité de connaître le contexte géologique pour différencier les deux plans
Faille décrochante
C.Grigné - UE Terre Profonde
Faille normale
Faille inverse
263
Gravimétrie
• La différence entre g mesuré à l’Equateur et aux pôles montre que la Terre n’est
pas sphérique (aplatissement ≈ 1/300)
• Définition d’ellipsoïde et de géoïde
• L’anomalie du géoïde est la différence d’altitude (en mètres) entre le géoïde et
l’ellipsoïde
C.Grigné - UE Terre Profonde
264
Gravimétrie
• La différence entre g mesuré à l’Equateur et aux pôles montre que la Terre n’est
pas sphérique (aplatissement ≈ 1/300)
• Définition d’ellipsoïde et de géoïde
• L’anomalie du géoïde est la différence d’altitude (en mètres) entre le géoïde et
l’ellipsoïde
• Mesure par satellites
- A petite longueur d’onde : unités lithosphériques
→ Bosse du géoïde : excès de masse, creux du géoïde : déficit de masse
- A grande longueur d’onde : dynamique du manteau
C.Grigné - UE Terre Profonde
264
Gravimétrie
• La différence entre g mesuré à l’Equateur et aux pôles montre que la Terre n’est
pas sphérique (aplatissement ≈ 1/300)
• Définition d’ellipsoïde et de géoïde
• L’anomalie du géoïde est la différence d’altitude (en mètres) entre le géoïde et
l’ellipsoïde
• Mesure par satellites
- A petite longueur d’onde : unités lithosphériques
→ Bosse du géoïde : excès de masse, creux du géoïde : déficit de masse
- A grande longueur d’onde : dynamique du manteau
→ On observe souvent une anti-corrélation avec la tomographie sismique :
un excès de masse crée un creux (zone de descente froide)
un déficit de masse crée une bosse (zone de montée chaude)
◮ Utilisation : calcul des contrastes de viscosité dans le manteau
C.Grigné - UE Terre Profonde
264
Gravimétrie
Anomalies gravimétriques : ∆g = gobs − gthéo
¥ Mesures
en mGal (1 mGal = 10−5 m.s−2 )
¥ Différentes
définitions d’anomalies selon le gthéo choisi (corrections)
C.Grigné - UE Terre Profonde
265
Gravimétrie
Anomalies gravimétriques : ∆g = gobs − gthéo
¥ Mesures
en mGal (1 mGal = 10−5 m.s−2 )
¥ Différentes
¥ Anomalie
définitions d’anomalies selon le gthéo choisi (corrections)
à l’air libre : prend en compte l’altitude du point de mesure
C.Grigné - UE Terre Profonde
265
Gravimétrie
Anomalies gravimétriques : ∆g = gobs − gthéo
¥ Mesures
en mGal (1 mGal = 10−5 m.s−2 )
¥ Différentes
définitions d’anomalies selon le gthéo choisi (corrections)
¥ Anomalie
à l’air libre : prend en compte l’altitude du point de mesure
¥ Anomalie
de Bouguer : prend en compte trois corrections
• correction à l’air libre
• correction de plateau (ou de Bouguer)
• correction topographique
◮ Prend en compte les masses sous et autour du point de mesure
C.Grigné - UE Terre Profonde
265
Gravimétrie
Principe d’isostasie :
¥ Les
anomalies de masse tendent à être compensées en profondeur
¥A
grande longueur d’onde : l’anomalie à l’air libre indique si l’équilibre
isostatique est atteint ou non
• AAL = 0 : équilibre
• AAL > 0 : subsidence (enfoncement)
• AAL < 0 : surrection
¥A
courte longueur d’onde : pas de compensation isostatique
• AAL reflète simplement le relief
C.Grigné - UE Terre Profonde
266
Gravimétrie
¥ Anomalie
de Bouguer : reflète les anomalies de masse en profondeur
(il faut se donner une épaisseur de croûte de référence)
C.Grigné - UE Terre Profonde
267
Gravimétrie
¥ Anomalie
de Bouguer : reflète les anomalies de masse en profondeur
(il faut se donner une épaisseur de croûte de référence)
• Anomalie négative : déficit de masse en profondeur
- zone de montée chaude, peu dense (ex. : dorsales)
- croûte épaissie (ex. : chaînes de montagne)
C.Grigné - UE Terre Profonde
267
Gravimétrie
¥ Anomalie
de Bouguer : reflète les anomalies de masse en profondeur
(il faut se donner une épaisseur de croûte de référence)
• Anomalie négative : déficit de masse en profondeur
- zone de montée chaude, peu dense (ex. : dorsales)
- croûte épaissie (ex. : chaînes de montagne)
• Anomalie positive : excès de masse en profondeur
- croûte amincie (Moho moins profond que la référence)
C.Grigné - UE Terre Profonde
267
Gravimétrie
Exemple : rebond post-glaciaire
Anomalie à l’air libre
Anomalie de Bouguer
Mise en place de la glace
>0
=0
Enfoncement
ց et tend vers 0
ց et < 0
Fonte des glaces
<0
<0
Surrection
ր et tend vers 0
ր et tend vers 0
C.Grigné - UE Terre Profonde
268
Flux de chaleur et géotherme
• Perte totale de chaleur : 40-46 TW (∼ 80 − 90 mW.m−2 )
(∼22 TW éléments radioactifs, ∼20 TW chaleur primordiale d’accrétion)
• Flux élevé au niveau des dorsales et faible au-dessus des terrains anciens
• Flux de chaleur océanique peut être modélisé simplement par un
refroidissement par conduction : distribution simple en fonction de l’âge de la
lithosphère océanique
• Flux de chaleur continental est plus complexe
• Température à l’intérieur de la Terre est mal connue
• Construction du géotherme du manteau à partir du gradient de température en
surface (30◦ /km), des “points d’ancrage” (transitions de phase), et du gradient
adiabatique
C.Grigné - UE Terre Profonde
269
Dynamique du manteau
• Manteau : milieu très visqueux (1021 − 1022 P a.s)
Etudié comme un fluide sur des échelles de temps très longues
(et comme un solide élastique aux échelles de temps courtes)
• Convection : mouvements lents dans le manteau, qui transportent la chaleur
• Dans le manteau terrestre : convection avec fort taux de chauffage interne
=⇒ Dynamique dominée par les structures froides descendantes
(subductions)
C.Grigné - UE Terre Profonde
270
Dynamique du manteau
• Dynamique étudié par des modèles analogiques et numériques
• Nombre sans dimension important : nombre de Rayleigh
=⇒ indique si la convection est plus ou moins vigoureuse
C.Grigné - UE Terre Profonde
271
Dynamique du manteau
• Dynamique étudié par des modèles analogiques et numériques
• Nombre sans dimension important : nombre de Rayleigh
=⇒ indique si la convection est plus ou moins vigoureuse
• Les modèles simples (viscosité homogène) peuvent reproduire les vitesses
moyennes de la tectonique des plaques et les flux de chaleur observés, mais
pas les conditions de surface (la lithosphère n’est pas divisée en plaques)
C.Grigné - UE Terre Profonde
271
Dynamique du manteau
• Dynamique étudié par des modèles analogiques et numériques
• Nombre sans dimension important : nombre de Rayleigh
=⇒ indique si la convection est plus ou moins vigoureuse
• Les modèles simples (viscosité homogène) peuvent reproduire les vitesses
moyennes de la tectonique des plaques et les flux de chaleur observés, mais
pas les conditions de surface (la lithosphère n’est pas divisée en plaques)
• Les modèles avec une viscosité qui dépend de la température ont un couvercle
très visqueux en surface et pas de mouvement
C.Grigné - UE Terre Profonde
271
Dynamique du manteau
• Dynamique étudié par des modèles analogiques et numériques
• Nombre sans dimension important : nombre de Rayleigh
=⇒ indique si la convection est plus ou moins vigoureuse
• Les modèles simples (viscosité homogène) peuvent reproduire les vitesses
moyennes de la tectonique des plaques et les flux de chaleur observés, mais
pas les conditions de surface (la lithosphère n’est pas divisée en plaques)
• Les modèles avec une viscosité qui dépend de la température ont un couvercle
très visqueux en surface et pas de mouvement
• Une rhéologie visco-plastique permet de former des plaques
C.Grigné - UE Terre Profonde
271
Dynamique du manteau
• Dynamique étudié par des modèles analogiques et numériques
• Nombre sans dimension important : nombre de Rayleigh
=⇒ indique si la convection est plus ou moins vigoureuse
• Les modèles simples (viscosité homogène) peuvent reproduire les vitesses
moyennes de la tectonique des plaques et les flux de chaleur observés, mais
pas les conditions de surface (la lithosphère n’est pas divisée en plaques)
• Les modèles avec une viscosité qui dépend de la température ont un couvercle
très visqueux en surface et pas de mouvement
• Une rhéologie visco-plastique permet de former des plaques
• Une question encore ouverte : pourquoi y a-t-il une tectonique des plaques
actives sur Terre et pas sur les autres planètes telluriques ?
C.Grigné - UE Terre Profonde
271
Dynamique du manteau et des plaques
¥ Modèles
instantanés de tectonique des plaques :
• la somme des forces sur une plaque est nulle
• les forces les plus importantes sur une plaque sont
- la traction gravitaire des parties plongeantes (subduction)
- la résistance visqueuse du manteau sur le plongement des plaques
• Conséquence : les plaques attachées à des parties plongeantes sont les
plus rapides (les plaques sans subduction sont lentes)
• La vitesse des plaques observée implique qu’il existe une zone de faible
viscosité sous la lithosphère : l’asthénosphère (vue en sismologie = LVZ)
se comporte comme une couche lubrifiante sous les plaques
C.Grigné - UE Terre Profonde
272
Histoire thermique
• Dans le passé : plus d’éléments radioactifs et plus de chaleur primordiale
encore présente
• Manteau plus chaud dans le passé, donc moins visqueux : convection plus
vigoureuse
• Taux de refroidissement estimé : ∼ 50 − 100◦ /Ga
(contraintes : komatiites et température <1800 K pour avoir des plaques)
C.Grigné - UE Terre Profonde
273
Cinématique des plaques
¥ Etudie
la vitesse des plaques (direction et module)
¥ Considère
les plaques comme rigides, avec des déformations seulement sur
les frontières de plaques
C.Grigné - UE Terre Profonde
274
Cinématique des plaques
¥ Etudie
la vitesse des plaques (direction et module)
¥ Considère
les plaques comme rigides, avec des déformations seulement sur
les frontières de plaques
¥ Cinématique
classique : utilise les données océaniques
(anomalies magnétiques et âge des sédiments)
• Vitesse connue dans les zones de divergence et décrochement
• Vitesse calculée pour les zones de convergence
C.Grigné - UE Terre Profonde
274
Cinématique des plaques
¥ Etudie
la vitesse des plaques (direction et module)
¥ Considère
les plaques comme rigides, avec des déformations seulement sur
les frontières de plaques
¥ Cinématique
classique : utilise les données océaniques
(anomalies magnétiques et âge des sédiments)
• Vitesse connue dans les zones de divergence et décrochement
• Vitesse calculée pour les zones de convergence
¥ Les
¥ La
mouvements à la surface de la Terre sont des rotations autour d’un pôle
vitesse apparente le long d’une dorsale dépend de la distance à ce pôle
C.Grigné - UE Terre Profonde
274
Cinématique des plaques
¥ Etudie
la vitesse des plaques (direction et module)
¥ Considère
les plaques comme rigides, avec des déformations seulement sur
les frontières de plaques
¥ Cinématique
classique : utilise les données océaniques
(anomalies magnétiques et âge des sédiments)
• Vitesse connue dans les zones de divergence et décrochement
• Vitesse calculée pour les zones de convergence
¥ Les
¥ La
mouvements à la surface de la Terre sont des rotations autour d’un pôle
vitesse apparente le long d’une dorsale dépend de la distance à ce pôle
¥ Les
mouvements des plaques sont relatifs
¥ Construction
du triangle des vitesses
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274
Cinématique des plaques
¥ Etudie
la vitesse des plaques (direction et module)
¥ Considère
les plaques comme rigides, avec des déformations seulement sur
les frontières de plaques
¥ Cinématique
classique : utilise les données océaniques
(anomalies magnétiques et âge des sédiments)
• Vitesse connue dans les zones de divergence et décrochement
• Vitesse calculée pour les zones de convergence
¥ Les
¥ La
mouvements à la surface de la Terre sont des rotations autour d’un pôle
vitesse apparente le long d’une dorsale dépend de la distance à ce pôle
¥ Les
mouvements des plaques sont relatifs
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du triangle des vitesses
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