Troubles Anxieux - Association des Carabins de Tours

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Delaunay Blandine
Da Mota Pereira Sara
16/12/13 14h – 15h
Psychiatrie - Dr Wissam El-Hage
Troubles Anxieux
PLAN
IA)
B)
C)
IIA)
B)
IIIA)
B)
IVA)
B)
Anxiété
Distinctions : stress / peur / anxiété
Anxiété : du normal au pathologique
Anxiété : symptomatique / non symptomatique
Anxiété aiguë et chronique
Anxiété aiguë – Attaques de panique
Description
Clinique : psychique, somatique, comportementale
Formes cliniques : mineure, majeure
Anxiété chronique – Anxiété Généralisée
Phobie
Définition
Différentes formes cliniques
Phobie de l’espace
Phobie de situations sociales
Phobie d’objets
Trouble de stress post traumatique (PTSD)
Traumatisme psychique
Clinique
Syndrome de répétition
Evitement
Hypervigilance
Souffrance globale
Introduction
Il y a plusieurs catégories de troubles anxieux, on distingue :
- L’anxiété aiguë : crisse d’angoisse ou attaque de panique
- L’anxiété chronique : trouble panique, TAG =
trouble d’anxiété généralisée, TOC = trouble obsessionnel compulsif, ESPT = syndrome de stress post-traumatique, phobies…
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I-
Anxiété
A) Distinctions : stress / peur / anxiété
Le stress
Il est marqué lors :
Etape de transition : mariage, naissance, fin d’études, promotion
Pertes : décès, maladies, divorce, crise financière
Victimisation : physique, sexuelle, émotionnelle, discrimination
Evénements incontrôlables : économiques, politiques, maladies, catastrophes
naturelles, événements de guerres…
Le stress est une réaction adaptée dans ces situations.
Définition du stress selon Lazarus et Folkman (1984) :
« Translation entre la personne et l’environnement » dans laquelle la situation est évaluée
par l’individu comme débordant ses ressources et pouvant mettre en danger son bien-être
Adaptation au stress :
Différents facteurs entrent en jeu, c’est une conjonction entre des facteurs :
Situationnels : type de stress, contexte, maladie préexistante, symptômes, pronostic
Psychologiques : traits de personnalité, représentations mentales, croyances
Biologiques : terrain biologique
Sociaux : réseau social, relations familiales, soutien, relation médecin-malade, appuis
sociaux
Manifestations du stress dépassé :
Signes d’alarme :
Irritabilité, perte de confiance, persécution
Baisse de motivation et de rentabilité…
Perte de la créativité, erreurs professionnelles
Le stress dépassé peut être à l’origine de troubles :
TAG (= Trouble anxieux généralisé), agoraphobie, panique
L’agoraphobie correspond plus au fait d’avoir peur de se retrouver dans un endroit où
personne ne pourrait nous porter secours si quelque chose nous arrivait, qu’au fait d’avoir peur de la foule
Dépression
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Immunodépression (infections à répétition) : le stress chronique est à l’origine d’une immunodépression
Troubles somatoformes : HTA, digestif, pulmonaires, dermato (+++ les pathologies
dermatologiques sont très en lien avec le stress)…
Conduites addictives (alcool, tabac…)
Le stress est neurotoxique :
En effet, le stress entraine la libération de CRH,
puis d’ACTH et enfin de glucocorticoïdes. La libération
chronique de glucocorticoïdes est toxique pour les
neurones : on observe une diminution de l’arborisation dendritique visible en imagerie.
Peur :
C’est un sentiment de malaise face à un danger réel, c’est une émotion fondamentale
nécessaire pour la survie
Si pas de peur, pas de survie : grâce au sentiment de peur, on peut fuir lorsque l’on se trouve face à un agresseur !!
Anxiété :
-Anxiété / Angoisse
C’est un sentiment pénible d’attente, qualifié aussi de peur sans objet. Le danger est
imminent, imprécis, mal définissable. C’est pathologique.
B) Anxiété : du normal au pathologique
Qu’est-ce qui définit le normal ?
Qu’est-ce qui définit le pathologique ?
Du normal au pathologique ?
Il y a un continuum, on étudie le retentissement.
Anxiété normale = facilement maîtrisée par le sujet,
mobilisant les ressources de manière efficiente
Anxiété pathologique = retentit sur l’adaptation du sujet jusqu’à désorganiser son comportement
La peur est indispensable !
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Retentissement de ce type de trouble sur
- Fonctionnement social
- Fonctionnement familial
- Fonctionnement professionnel
Retentissement extrêmement variable d’un patient à l’autre
Peut devenir très invalidant et être à l’origine d’une réelle souffrance (souvent,
lorsque les patients consultent, ils sont déjà à un stade avancé de leur pathologie)
C) Anxiété : symptomatique / non symptomatique
Troubles anxieux
Troubles fréquents
Plusieurs entités cliniques distinctes
Dénominateur commun : l’anxiété
- Aiguë
- Chronique
Symptômes anxieux ≠ diagnostic avéré de trouble anxieux qui nécessite la présence de symptômes bien précis
Sexe et âge
Majorité de femmes, environ 1,5 à 2 femmes pour un homme
Touche surtout les adultes jeunes mais se retrouve à tous les âges de la vie, la
tranche d’âge de 25-44 ans est la plus concernée
Prévalence
En population générale de 18 à 65 ans
o Prévalence sur un an : 15 % des 18-65 ans souffrent d’un trouble anxieux au cours de cette année
o Prévalence vie entière : 21 % des 18-65 ans souffrent d’un trouble anxieux à un moment ou un autre de leur vie
Prévalence en France
En population générale
- Prévalences sur un an et vie entière des différents troubles anxieux
- Troubles anxieux les plus fréquemment rencontrés :
o Phobies spécifiques
o Trouble anxieux généralisé
prévalence
1 an vie entière
trouble anxieux généralisé = TAG 2.1%
6%
phobies spécifiques
4.7%
11.6%
phobie sociale
1.7%
4.7%
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trouble panique
trouble panique + agoraphobie
II-
1.2%
0.6%
3%
1.8%
Anxiété aiguë et chronique
A) Anxiété aiguë =Attaques de panique
Anxiété aiguë
Attaque de panique
- Période bien délimitée
- Survenue brutale, maximum en quelques secondes, arrêt brutal également
- Symptomatologie
o Psychique
o Physique
o Comportementale
- Durée de quelques minutes à 1h, en moyenne 20-30 min
L’attaque de panique est caractérisée par un sentiment de mort imminente, de modification de l’environnement (déréalisation), de dépersonnification, elle apparait dans une situation peu anxiogène à priori.
Symptômes psychiques :
- Apparition soudaine de peur intense ou terreur, sensation de catastrophe
imminente
- Pensées catastrophiques, peur de s’évanouir, de s’étouffer, d’avoir une crise cardiaque, de devenir fou, de perdre le contrôle de soi
Symptômes physiques : ils sont polymorphes et augmentent l’angoisse du sujet :
- Signes cardiaques : palpitations, impression de faire une crise cardiaque
- Signes respiratoires : gêne thoracique, sensation d’étouffement, respiration
rapide
- Signes neurovégétatifs : tremblements, sueurs, sensation de vertige, ...
- Douleur (moins fréquent)
- Etc.
Comportement
Il y a 3 possibilités pour faire face à une situation de stress aigu :
réactions
adaptées
-
Fight = Faire face (lorsque l’on sent qu’on a la possibilité de gagner, on fait face)
Flight = Fuir
Freeze = Inhibition, sidération (quand le stress atteint un point de non retour,
le patient est paralysé, il n’a plus de réaction tellement la peur est intense)
Dans les formes sévères, l’anxiété aiguë peut provoquer :
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Dépersonnalisation : trouble de la conscience de soi, de la perception de son propre
corps. « Je ne sais pas qui je suis, mon corps se transforme »
Déréalisation : trouble de la perception du monde extérieur, modification de
l’environnement dans ses formes et dans ses couleurs
Tous ces symptômes apparaissent donc dans des situations non anxiogènes a priori.
L’anxiété aiguë est aussi appelée attaques de paniques (=apparition soudaine d’une peur intense). Les crises de spasmophilie et les crises de tétanie sont des crises d’anxiété aiguë.
Crise de spasmophilie : le patient fait une crise d’anxiété aiguë. On observe une tachypnée. On a en réaction une hypercalcémie non vraie, ce qui augmente la libération de
calcium libre qui entraine des raideurs et une hypertonie : les mains sont crispées.
B) Anxiété chronique – Anxiété Généralisée
Trouble panique
Trouble anxieux généralisé (TAG)
Trouble panique
Trouble panique
- Répétition d’attaques de panique dont la survenue est imprévisible
- Anxiété anticipatoire = peur d’avoir peur, angoissé à l’idée de faire une crise d’angoisse
- Débute chez l’adulte jeune (25-35 ans)
- Prévalence : 1-2 %, 3 femmes pour 2 hommes
- Diagnostic si 4 crises de paniques en 4 semaines
Crises d’angoisse : ce qui est « normal » et ce qui ne l’est pas :
Crises d’angoisse « normales »
Rares, voire uniques
Surviennent à un moment compréhensible
(période où l’on a des soucis majeurs ou un stress intense, circonstances extérieures
pénibles)
Ne laissent pas d’autres séquelles qu’un mauvais souvenir (« ce n’était pas agréable »)
Pas de modifications du comportement et du
mode de pensée : on arrive à reprendre la vie
comme avant
Crises d’angoisse évoquant un trouble de panique
Répétées
Ne surviennent pas toujours au moment où
l’on a le plus de problèmes, ou dans des lieux objectivement oppressants
Laissent des séquelles, exactement comme
un traumatisme (« c’était affreux, pourvu que ça ne recommence pas »)
On ne voit plus les choses comme avant (on
évite tout ce qui pourrait déclencher une
crise) et on vit dans la crainte d’un retour d’angoisse
Trouble anxieux généralisé (TAG)
Etat d’inquiétude, d’anxiété constante avec des symptômes quotidiens
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Durée ˃ 6 mois
Recrudescence vespérale (= pendant la
journée)
Difficilement contrôlable
Pas d’association aves des attaques de panique
Accompagné de divers symptômes
physiques
C’est une tension intérieure pénible, avec une
hyperémotivité permanente, une tendance
péjorative à appréhender le monde, un
pessimisme, une majoration de tout incident
(un petit accident prend des proportions trop
importantes), une insomnie d’endormissement
et une anxiété anticipatoire (peur d’avoir peur).
Le patient a une vision très négative de tout
événement :
III-
Phobies
A )Définition
-
Peur irrationnelle, absence de danger
Stimulus phobogène déterminé comme objet / situation
Déclenchement d’une réaction anxieuse immédiate et systématique, anticipation anxieuse
Stratégies d’évitement = fuite des objets ou situations phobogènes, conduites contra-phobiques, recherche de réassurance (par exemple, le patient qui a
une phobie des pigeons ne va jamais sortir seul de chez lui !!)
B )Différentes formes cliniques
-
Phobies spécifiques
Phobie / anxiété sociale
Phobies d’espaces / agoraphobie
Phobies spécifiques
Peur intense, irraisonnée, déclenchée par un objet, un animal ou une situation (transports
publics, etc…). Quelques exemples :
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-
peur des chiens
des araignées (= arachnophobie)
des voyages en avion (= aérodromophobie)
des épingles et des aiguilles (= bénoléphobie)
des souris
du vide, des précipices (= crémnophobie)
des poils (= tricophobie)
Phobie / anxiété sociale
Peur des rapports sociaux ou des situations de performance qui conduit fréquemment à des
comportements d’évitement. Cela peut se manifester par exemple par la peur de prendre la
parole en public.
Phobies d’espaces / agoraphobie
Peur de ne pas pouvoir trouver aide et sécurité dans un lieu s’il arrivait quelque chose.
Exemple : peur de se retrouver seul dans une forêt
Anxiété sociale
-
8-10 % des troubles anxieux de l’adulte
Perturbation de fonctionnement social
Perturbation permanente ou répété
Crainte excessive d’autrui
Crainte d’être exposé à l’observation d’autrui
Peur d’être jugé
Peur de manger, parler, boire, etc. en public
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-
Impression d’être ridicule
Eurotophobie (= peur de parler en public) associée fréquemment
Généralisée = plupart des situations sociales
Des petits dessins pour mieux comprendre ;)
Quelques situations qui peuvent être génératrices d’angoisse chez des patients atteints
d’anxiété sociale :
- Utiliser un téléphone en public
- Participer à l’activité d’un petit groupe
- Manger ou boire en public
- Parler face à quelqu’un en situation d’autorité
- Jouer une pièce ou parler devant un public
- Aller à une réception
- Ecrire ou travailler en étant observé(e)
- Téléphoner ou parler face à face à quelqu’un que l’on ne connait pas très bien
- Rencontrer des étrangers
- Uriner dans les toilettes publiques
- Entrer dans une pièce où d’autres personnes sont déjà assisses
- Etre le centre d’attention
- S’exprimer sans préparation
- Passer un test d’habileté, de dextérité ou de connaissance
- Exprimer son désaccord ou sa réprobation à quelqu’un qu’on ne connait pas très bien
- Regarder droit dans les yeux quelqu’un que l’on ne connait pas très bien
- Présenter un rapport oral préparé à un groupe
- Essayer de faire la connaissance de quelqu’un pour entamer une relation sentimentale ou sexuelle
- Retourner des biens ou marchandises à un magasin pour se faire rembourser
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- Donner une réception
- Résister à la forte pression par un vendeur
Rassurez vous, on se retrouve tous dans quelques-unes de ces situations, la prof elle-même le dit, cela
ne va pas dire pour autant qu’on est phobique social !
IV - Trouble de stress post-traumatique (PTSD)
Stress ≠ trauma
Stress lié à un mariage ou à un manque d’argent
Stress lié à un accident sévère de la circulation ou à une agression sexuelle
situation de traumatisme (on se sent impuissant, on a peur pour notre intégrité ou
celle d’autrui)
Trauma
Il s’agit d’une situation où le patient s’est senti impuissant face à une situation qui a menacé son intégrité ou celle d’autrui. Il n‘a pas pu agir face à cet événement.
Le traumatisme est une expérience vécue
Mort, blessure grave, menace de l’intégrité physique
Peur intense, impuissance, horreur
Exemples : catastrophes naturelles, accidents, agressions physiques, agressions
sexuelles, événements de guerres (PTSD surtout observé chez les vétérans et les
réfugiés de guerre), décès inattendus…
Epidémiologie
Etudes internationales
- risque d’expérience traumatique sur la vie est de 50 %
- risque de développer un ESPT (= Etat de Stress Post-Traumatique) sur la vie
est de 10 %
Etat de stress post-traumatique (ESPT)
Fait suite à l’exposition à un facteur de stress traumatique extrême
Correspond à la reviviscence de cet événement traumatique
Symptômes de stress aigu
Comportements d’évitement
Questionnaire que l’on fait remplir au patient :
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Petite pause ;)
Une prostituée demande à une autre :
- Qu’est-ce que t’as demandé au Père-Noël ?
L’autre lui répond :
- Ben comme pour tout le monde… 75€ !
Deux jeunes enfants à l’école pendant la récréation.
- T’as demandé quoi pour Noël ?
- Un Tampax.
- C’est quoi ça ?
- Je sais pas, mais avec tu peux faire du cheval, de la gym, du vélo…
Un belge s’arrête sur une aire de repos à côté d’un camping car et frappe à la porte. Une
prostituée lui ouvre. Bonjour, que puis-je avoir pour 10 Euros ?
Eh ben mon petit gars pour 10 Euros tu vas te branler… et elle referme la porte.
Dix minutes plus tard de nouveau quelqu’un frappe à la porte. Elle ouvre et de retrouve nez à nez avec le même belge.
Qu’est ce que tu veux encore mon petit gars lui demande t’elle.
Je viens payer madame… !!!
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Beaucamp Quentin!
Gorisse Blandine !
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UE12 Psychiatrie
Cours du 16/12 15-16h
Dr Marzouk Neila
Suite du cours sur le trouble
anxieux
I- État de stress post-traumatique
• Fait suite à l’exposition à un facteur de stress traumatique extrême
• Correspond à la reviviscence de cet événement traumatique
• On a :
- Des symptômes de stress aigu
- Des comportements d’évitements
II- Signes clinique des syndromes de stress post
traumatique
3 grandes catégories de signes clinique
!
1- Syndrome de répétition
• Cauchemars, flash back qui seront la reviviscence de l’expérience traumatique
• Troubles du sommeil assez important
• Angoisse associée
!
2- Syndrome d’évitement et d’émoussement
• Éviter tous les stimuli qui leur rappellent la situation traumatisante
• Repli - restriction des affects
• Amnésie d’effet
• Détachement : froideur étonnante (à l’évocation des faits)
• Dissociation = troubles du comportement intellectuels, pensées, des affects inapproprié
ainsi que la bizarrerie dans la présentation (dans les phases plus avancés)
Exemple : si il s’agit d’un accident de la route, et que la personne regarde un film où il y a
un accident de la route ils vont changer, situation d’angoisse. Cela peut aller plus loin, ils
évitent de reprendre la même route voir de regarder la personne avec laquelle ils étaient.
!
-> Ils évitent tous stimulus qui leur rappel la situation traumatisante
!
3- Activation neurovégétative
• Accès de colère - irritabilité
• Hypervigilance - sursaut (au moindre bruit notamment), sont toujours sur le qui-vive
• Insomnie
• Troubles de concentration
• Accélération fréquence cardiaque et respiratoire
Avant de faire cette crise ils font une tachycardie, une HTA et ensuite ils ont une
reviviscence, une crise d’angoisse et après ça passe
Quand la crise est très caractéristique, on peut leur donner des bêta bloquant à faible
dose, ce qui court-circuite le début de la crise et parfois en diminue la gravité.
III- TOC
On a une présence
- D’idées obsédantes
- De comportements compulsifs
- Associés à une anxiété importante
Déroulement : Ce sont des personnes qui vont avoir une obsession sur un thème qui va
crée un niveau d’angoisse élevée. Pour faire baisser ce niveau d’angoisse ils
développent des compulsions
Ils se sentent obligé de le faire pour diminuer leur angoisse, sinon ils sont encore plus
anxieux. Ce qui est insupportable pour eux
Exemple : Rituel du lavage des mains
!
J’ai peur d’attraper une maladie (très grave et très rare) quand je touche la barre
dans le tram car quelqu’un a déposé des bactéries. Du coup je vais contaminer toute ma
famille et tous mes proches et on va tous mourir
!
!
Ils ont des scénario qui ne sont pas aberrant car ça pourrait tenir la route mais ne
tiennes pas compte du risque quasi nul. Ils se disent «et si c’était possible»
Petite histoire :
C’est un monsieur qui, a chaque fois qu’il rentre chez lui, passe sa main sous sa semelle
de chaussure pour vérifier qu’il n’y a pas un morceau de verre. Si il rentre chez lui avec un
morceau de verre, qu’il coupe un fil électrique et qu’il y a un court circuit. C’est tout
l’immeuble qui prend feu
On a une reconnaissance du caractère pathologique
Avec des thérapies collectivo-comportementales et des traitements médicamenteux on
peut arriver à les prendre en charge.
IV- Démarche diagnostique des troubles anxieux
!
1- Médecin traitant
• Souvent sollicité en premier lieu
• Faire le diagnostique de trouble anxieux
• Identifier
- Nature du trouble
- Retentissement sur la vie du patient
- Initier un traitement médicamenteux adapté
• Orienter vers un psychiatre dans les formes sévères ou résistances ou pour initier une
prise en charge en thérapie comportementale
!
2- Diagnostique
Le diagnostique est purement clinique donc aucun examen biologique ou d’imagerie
permettre de révéler un trouble anxieux
Mais, signes d’appel variés, l’interrogatoire et l’examen clinique peuvent être complétés
par des examens complémentaire pour éliminer une pathologie organique (cardiaque,
pulmonaire, endocrinienne, neurologique, ORL…)
!
=> Les examens complémentaires ne révèlent pas de trouble anxieux mais
permettent d’infirmer une pathologie organique
Il est très important d’éliminer un problème organique. Dans le cas d’un syndrome
délirant, il faut faire des examens complémentaires et un interrogatoire complet car les
hallucinations visuelles sont très souvent neurologique (chez le patient jeune),
démentielles ou iatrogénique.
!
3- Recherche des comorbidités
Les troubles anxieux (comme toutes les pathologies psychiatriques) s’accompagnent de
complications dépressives, d’idées suicidaire, de prise de toxique ou d’alcool.
• Existence ou apparition d’un autre trouble au cours de l’évolution d’une maladie
• Fréquentes dans les troubles anxieux
• La présence de comorbidité (comme la dépression associé) peut aggraver le trouble
anxieux et doit pour cela être détectée et traitée.
!
4- Psychiatre sollicité si
• Syndrome dépressif associé avec un risque de suicide
• Difficulté diagnostique
• Symptômes sévères ou complexes (association de différents troubles anxieux)
• Formes récidivantes, résistantes au traitement, chroniques
• Abus ou dépendance aux psychotropes, tranquillisants, ou alcool
• Trouble de la personnalité associé
• Symptômes psychotiques associés (rare)
• Nécessité d’une prise en charge en thérapie comportementale
On a donc une coopération entre le psychiatre et le médecin traitant tout au long de la
prise en charge
Différents professionnels peuvent aider à la prise en charge : psychologue, infirmier,
médecin du travail, médecin scolaire, services sociaux.
!
5- Prise en charge des troubles anxieux
2 volets :
- La psychothérapie
- Les thérapies collectivo-comportementale (le trouble rêvé pour ces
thérapies)
- Les médicaments (antidépresseur sérotoninergique (ne tombera pas))
V- Equation comportementale
On a une émotion qui a ses signes
physique
Ceci entraine des comportements qui ont
leurs propres pensées
Émotions : tachycardie, tremblements,
sueur, bégaiement
Comportements : fuite, paralysie, attaque
Pensées : sécurité, contrôle, culpabilité,
c o n fi a n c e , h é r o ï s m e , s t é r é o t y p e s
virilistes…
VI- Gestion du stress
• En terme d’émotions
!
On donne au patient une hygiène
de vie, de la relaxation ou de la
sophrologie si on aime pas donner des
traitements (notamment pour les plus
jeunes)
• Au niveau des comportements :
!
On essaye de les habituer à l’aide
d’une exposition réelle bien gérée
• Au niveau des pensées : reconstruction :
intérêt
!
On voit avec le patient quels sont les
schémas de pensées erronés qu’il a et comment les modifier
!
!
1- Programmes individuels de gestion de stress
• Contrat avec le patient en fonction des désirs et du temps qu’il peut y consacrer
• Mesures hygiéno-diététiques avec plaisir hédoniques
• Relaxation
• Apprentissage d’une méthode de relaxation
- Progressivement adaptée au sujet
- Entrainement
- Adaptation «minute»
Ceci est plutôt fait en privé, on a pas le temps à l'hôpital.
VII- Evolution
• Le plus souvent chronique
• Avec des fluctuations d'intensités
• Prise en charge longue, à envisager d’emblée sur plusieurs mois voire plusieurs années
car il peut y avoir des moment où ça va bien et d’autre où ça va pas.
VIII- Cas clinique
Cas clinique n°1:
!
André, 55 ans, consulte son cardiologue avec sa femme. «D’un coup, j’ai eu une
bouffée de chaleur qui m’a envahi et a gagné tout mon corps avec une forte oppression
dans ma poitrine et des sueurs. J’ai étouffé. J’ai eu de fortes palpitations avec des
fourmillements dans les mains et sur le visage. En pleine crise, j’ai eu besoin de marcher
et de sortir sur la terrasse. Je n’ai pas supporté, j’ai cru devenir fou. Ça a bien duré 30
minutes»
!
=> C’est une crise de panique, une attaque d’angoisse
Cas clinique n°2:
!
Un électricien de 27 ans, marié, se plaint d’avoir depuis 8 mois des vertiges, une
moiteur des extrémités, des palpitations cardiaque et, dit-il, «un sifflement dans les
oreilles». Parfois sa bouche et sa gorge deviennent sèches, à d’autres moments ce sont
des tremblements incontrôlables avec une sensation d’être constamment «sur les nerfs»
et en état d’alerte au point de ne pas pouvoir se concentrer. Ces sensations, il les a
surtout éprouvé ces 2 dernières années sans aucune véritable période de rémission.
!
Il est donc allé consulter successivement son médecin traitant, un neurologue, puis
un neurochirurgien, un chiropracteur, et enfin un ORL. Mis au régime sans sucre, puis
traité par kinésithérapie pour une sciatique, o lui a finalement assuré qu’il pouvait s’agir
d’un «problème au niveau de l’oreille interne»
!
La patient a également d’autres soucis qui le préoccupent. Il est constamment
inquiet pour la santé de ses parents, il faut bien dire que son père, qui maintenant se porte
bien, a fait il y a 2 ans un infarctus du myocarde. Il ne cesse de se demander s’il est un
bon père, si sa femme ne va pas le quitter, si ses collègues de bureau l’apprécient.
En réalité sa femme ne se plaint pas du tout de leur mariage
!
=> C’est un trouble anxieux généralisé chronique
QCM 1
A- Lors d’un TOC, le patient n’a pas conscience de son trouble
B- Le psychiatre doit être sollicité quoiqu’il arrive
C- Les examens complémentaire sont inutiles dans le diagnostic/la découverte d’un
trouble anxieux
D- Pour gérer son stress on aide le patient à se relaxer
E- On a trois type de syndromes de stress post traumatique : syndrome de répétition,
d’évitement, et neuro-adaptative
Réponse : CD
MIRAN Chloé (Asticotrice)
BENMANSOUR Othmane (Dompteur de menton sauvage !)
17 /11/13 de 15 à 16h
UE12 : Neuro-sémio
De Toffol
Sémiologie des nerfs crâniens (suite)
On a donc 12 paires crâniennes localisées de haut en bas, très utile pour localiser une lésion
topographique.
I. Nerf oculomoteur III
En cas de paralysie du III Droit, on aura :
*un ptosis c’est à dire une chute de la paupière supérieure
*une mydriase paralytique : la pupille est dilatée par rapport à l’autre côté.
*un strabisme externe c’est à dire une déviation du globe oculaire en abduction,
l’œil est attiré par le droit latéral si l’on soulève la paupière.
*une diplopie verticale ou oblique (dédoublement de la vision)
*une impossibilité ou limitation des mouvements oculaires en adduction, en haut
et en bas
Première vidéo : la patiente a une paralysie du III, on voit le strabisme externe, le ptosis, le
droit supérieur est paralysé
Le III innerve tous les muscles sauf le droit latéral et le grand oblique donc on aura une
diplopie oblique : si on soulève la paupière du côté du ptosis, les patients voient deux images
qui sont séparées en vertical et en horizontal donc oblique.
II. Nerf trochléaire IV
C’est le nerf qui permet de lire le journal et de descendre les escaliers.
Quand il est touché, on aura une gène mais pas de diplopie, pas véritablement de
dédoublement des images.
*gêne le sujet pour descendre les escaliers
*discrète diplopie verticale dans le regard en bas et en dedans
*inclinaison compensatoire de la tête vers l’épaule du côté sain, parfois
douloureuse, notamment chez les enfants (« torticolis oculaire »)
III. Nerf abducens : VI
Il innerve le muscle droit latéral. Quand il est touché, l’œil est attiré en dedans
puisque l’équilibre entre les deux muscles est touché et donc l’œil est attiré par
le muscle qui fonctionne : le droit médial.
Vidéo : On a une diplopie horizontale. Quand c’est le droit médial qui est sollicité, le patient
ne voit pas double. La diplopie s’élargit quand on sollicite le muscle touché.
1
MIRAN Chloé (Asticotrice)
BENMANSOUR Othmane (Dompteur de menton sauvage !)
17 /11/13 de 15 à 16h
UE12 : Neuro-sémio
De Toffol
IV. Oculomotricité intrinsèque : réflexes pupillaires
A côté de l’oculomotricité extrinsèque qui touche les muscles, on a aussi la pathologie de la
pupille.
1) Anatomie
L’iris, qui limite circulairement la pupille, règle la quantité de lumière admise
dans l’œil.
- sphincter constricteur, innervé par le parasympathique ; les fibres nerveuses
qui l’innervent suivent le tronc du III et donnent les nerfs ciliaires courts, après
relais dans le ganglion ciliaire
- sphincter dilatateur innervé par le sympathique cervical venu des racines C8 et
D1 et qui donne les nerfs ciliaires longs.
2) Vocabulaire
Myosis : constriction pupillaire < 2mm
Mydriase : dilatation > 4mm
Anisocorie : les deux pupilles sont de diamètre inégal
3) Réflexes pupillaires
* Réflexe photomoteur (RPM) : en réponse à l’éclairement de la rétine, on a une
constriction de la pupille ipsilatérale (réflexe photomoteur) puis de la pupille
controlatérale (réflexe consensuel). On ne dit pas l’autre œil mais l’œil adelphe.
Quand on éclaire une pupille on a donc une contraction des deux pupilles.
On a une voie afférente, une voie efférente et le centre nerveux qui traite ce
message est situé au niveau de la lame tectale.
Quand on a une atteinte en arrière de la lame tectale, le réflexe photomoteur est
conservé. Quand elle est située sur le trajet de l’arc réflexe, ce réflexe est aboli.
*Par ailleurs, on a un deuxième réflexe de pupillo-constriction, quand on louche,
les deux pupilles se contractent et les deux yeux se rapprochent, c’est grâce à ça
que l’on peut lire. Le photomoteur et le réflexe de la convergence ont des
centres qui sont très proches mais malgré tout distinct, indépendants, et on peut
avoir des atteintes dissociées (atteinte du photomoteur avec respect de la
convergence), on pourra alors localiser au mm près la lésions dans la lame
tectale.
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BENMANSOUR Othmane (Dompteur de menton sauvage !)
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*Mydriase :
-Elle peut être réactive ou aréactive à la lumière.
-Une mydriase bilatérale aréactive s’observe quand un patient est mort : en état
de coma dépassé ou de mort cérébrale. On dit que le sujet est « plein phares ».
-On la retrouve aussi après instillation de collyre à l’atropine chez les patients
pour réaliser un examen du fond de l’œil. (En effet certaines substances –les
drogues par exemple- jouent sur la contraction/dilatation de la pupille).
4) Syndromes pupillaires
*Signe de Claude Bernard Horner (syndrome le plus fréquent et important) :
atteinte du sympathique qui associe :
-rétrécissement de la fente palpébrale
-myosis (inconstant)
-enophtalmie : aspect renfoncé de l’œil (rarement objectivable)
5) Paralysies supra ou internucléaires, paralysies de fonction
On a non seulement des noyaux oculomoteurs qui commandent des muscles mais aussi tout un
contrôle supra-nucléaire de l’oculomotricité, puisque par exemple quand on porte le regard à
droite, on a simultanément une contraction du droit latéral de l’œil droit et du droit médial de
l’œil gauche : c’est ce qu’on appelle des mouvements conjugués des yeux, et pour ça on a une
commande internucléaire.
*Les noyaux oculomoteurs reçoivent une commande corticale, dite supra
nucléaire.
*Du fait de la vision binoculaire, il est nécessaire que la motricité des deux yeux
soit conjuguée : tout mouvement d’un œil doit s’accompagner d’un mouvement
conjugué de l’autre œil, c’est la commande internucléaire.
Organisation anatomo-fonctionnelle
-faisceau longitudinal médian : unit les noyaux oculomoteurs entre eux : VI doit
avec III gauche et vice versa ce qui permet la conjugaison des globes oculaires
lors du regard latéral.
-afférences vestibulaires et proprioceptives cervicales : ajustement du réflexe de
la position des yeux par rapport à celle de la tête.
-contrôle cortical : cortex frontal pour la motricité oculaire volontaire (saccades :
quand on cherche une cible dans l’environnement).
-cortex occipital pour la fonction automatique (mouvements de poursuite : on a
localisé la cible et on la suit des yeux)
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Paralysies de fonction
-Paralysies de la latéralité
-Paralysies de la verticalité (syndrome de Parinaud, le patient ne peut pas porter
le regard vers le haut ou le bas, on a une atteinte du mésencéphale), de la
convergence.
-Ophtalmoplégie internucléaire : atteinte supra nucléaire donc pas de
diplopie. Atteinte du faisceau longitudinal médian. (Syphilis, sclérose en plaque
provoquent de toutes petites lésions mais suffisantes pour toucher ces fibres qui
sont très fines) Dé conjugaison des yeux dans le regard latéral.
Vidéo ophtalmoplégie internucléaire :
Dans le regard de face : pas de strabisme ni de diplopie, mais quand le patient fait des
mouvements conjugués, l’atteinte se dévoile. Quand il regarde du coté gauche, l’œil droit ne
se met pas en adduction.
Vidéo syndrome de Parinaud
V. Nerf trijumeau V
C’est avant tout le nerf de la sensibilité de la face, mais il y a également un
contingent moteur. C’est donc un nerf mixte présentant 2 portions : une massive
sensitive, l’autre plus petite motrice.
On a une encoche au niveau de l’angle de la mandibule sous la dépendance des
racines cervicales C2, C3.
Quand les gens se plaignent d’hypoesthésie de la face, parfois on a du mal à savoir si ce que
le patient dit est vrai ou non mais quand il y a une atteinte du V, si on touche et que le patient
ne sens rien au niveau de la mandibule mais que cette encoche est respectée, il a un déficit
qui n’est pas organique mais fonctionnel.
Quand on explore la sensibilité de la face, on observe toujours les trois
territoires, et on prend un petit coton pour chercher le réflexe cornéen. Avec ce
coton, on va toucher le limbe, qui est la zone la plus innervée de l’œil et on va
avoir un réflexe de remontée du globe oculaire car ça fait mal. Si ce réflexe est
absent d’un côté et présent de l’autre, c’est bon signe d’absence organique du V.
On laisse de côté les névralgies.
VI. Le nerf facial VII
C’est le nerf moteur de la face, qui innerve tous les muscles sauf celui du
relèvement de la paupière (III) et le masséter (Vm).
Il est composé de deux noyaux.
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On peut avoir une atteinte centrale par atteinte du faisceau cortico-géniculé, ou
périphérique par atteinte du noyau du tronc nerveux.
Ce nerf donne la sensibilité gustative, la sécrétion lacrymale et est responsable du réflexe
stapédien qui permet d’ajuster le volume sonore perçu. Donc l’atteinte du VII va donner des
signes moteurs, gustatifs, salivaires et otologiques.
La paralysie faciale périphérique est assez disgracieuse.
Le visage paralysé est attiré du coté sain, on a une asymétrie au repos, le visage
atone, la joue flasque, la commissure labiale abaissée, le sillon naso-génien
aboli, les rides frontales effacées, une agueusie (perte du gout) des 2/3 antérieur
hémi langue, une abolition sécrétions (larmes, salive)=syndrome sec, une
hyperacousie douloureuse car plus de réflexe stapédien (côté atteint).
Signe de Charles Bell : non fermeture de l’œil sur ordre avec ascension du globe
en haut et en dehors.
Quand ça cicatrise, ça peut donner des hémi-spasmes facials c’est à dire des contractions
anormales du visage qui peuvent être gênant dans la vie sociale.
Exemple du patient qui se fait arrêter par la police car une dame dans le bus l’accuse d’être
un pervers qui lui fait des clins d’œil.
VII. Le nerf cochléo-vestibulaire VIII
Il a une fonction d’audition avec la cochlée et d’équilibration avec le labyrinthe.
VIII. Les nerfs mixtes IX et X
Il y a des anastomoses entre ces deux nerfs.
Ce sont les nerfs de la déglutition. L’atteinte du IX glossopharyngien donne une
dysphagie: gène à la déglutition indolore (contrairement à l’angine par
exemple), on a une sensation de gosier trop serré. L’atteinte touche d’abord les
solides, les liquides passant bien. Si l’atteinte est bilatérale, le liquide passe par
le nez, c’est très gênant.
IX. Les nerfs XI et XII
En cas d’atteinte du XI : nerf spinal ou accessoire, on aura une paralysie du
SCM, muscle rotateur de la tête, et du trapèze qui sert à élever l’épaule : chute
de l’épaule et déviation de l’omoplate.
On aura une atrophie et une hypotonie des muscles paralysés.
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Le XII assure la protraction de la langue (tirer la langue).On aura une déviation
de la langue du coté du nerf paralysé.
Une des questions que notre cher professeur aime beaucoup poser : « la langue est innervée
par... ? »
- Le V : sensibilité
- Le IX : gustation du tiers postérieur
- Le VII : 2/3 antérieurs
- Le XII
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Neuropsychologie
Introduction :
Elle traite des fonctions cognitives dans leurs rapports avec les structures
cérébrales. Quand on fait de la neuropsychologie, on évalue la cognition pour
pouvoir localiser le siège de l’atteinte cérébrale. Les deux hémisphères
cérébraux sont symétriques pour la motricité, la sensibilité, la perception, mais
ils ont des fonctions différentes pour la cognition. C’est ce que l’on appelle la
dominance hémisphérique. L’hémisphère gauche est génétiquement programmé
pour s’occuper du langage, que ce soit chez le droitier ou le gaucher, 99% de la
population a le langage localisé dans l’hémisphère gauche.
C’est donc toujours moins gênant d’être paralysé du coté droit, socialement
parlant.
(Atteinte hemisphere gauche = paralysie droite et atteinte du language)
(Atteinte hemisphere droite = paralysie gauche et atteinte visio-spatial)
1) Aphasie :
C’est un trouble qui porte sur l’expression et la compréhension du langage et qui
est lié à une lésion spécifique des centres du langage.
Schéma très important à connaitre :
Aire de Broca : zone de l’expression du langage
Aire de Wernicke : partie postérieure du lobe temporal gauche, au niveau de la
première circonvolution, zone de la compréhension du langage
Le faisceau arqué relie les deux et permet une réponse rapide (à moins d’être
con, dixit le prof)
Quand quelqu’un nous parle dans une langue étrangère, il y a temps de latence
pour que l’aire de Wernicke décrypte le message.
Ainsi, on aura des aphasies qui vont porter sur l’expression, ou sur la
compréhension. Et enfin des aphasies qui vont porter sur la répétition.
Différent types d’aphasie :
*Aphasie de conduction : atteinte du faisceau arqué
*Aphasie de Broca (=Aire Frontal F3) : aphasie d’expression : manque d’un
mot, trouble porte sur la production du langage alors que sa compréhension est
respectée globalement.
Réduction de la dynamique de l’expression.
1
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*Aphasie de Wernicke : la personne ne comprend pas les questions posées,
langage pourtant très riche, mais langage incompréhensible, paraphasies :
phonémiques ou sémantiques (deux mots appartenant à la même catégorie)
*Aphasie globale : atteinte des deux aires
Pour examiner l’aphasique on teste son langage oral et écrit. Épreuve des trois
papiers : trois objets distincts : consigne précise et on voit si le patient y arrive.
2) Apraxie
Apraxies : perturbation du geste sans désordre élémentaire du mouvement.
Apraxie idéatoire : impossibilité d’utiliser les objets dans les actions simples
comme allumer un briquet, faire un paquet, utiliser ces ciseaux.
Apraxie idéo-motrice : impossibilité de faire un geste ne demandant pas
l’utilisation d’un objet. Exemple : faire un cercle avec la main.
3) Agnosie
Agnosie : perception dépouillée de sa signification, qui peut toucher toutes les
modalités perceptives.
Exemple d’agnosie :
Asomatognosie : méconnaissance d’une dysfonction du corps
Prosopagnosie : impossibilité de reconnaitre les visages
2
Alice&Meyer&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&UE&12&:&sémiologie&neurosensorielle&
Gwendolen&Lafay&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&15h&>16h&&&&&&&&&&&P.&DeToffol&
&&
&
La#Mémoire##
Dernière&partie&du&cours,&on&a&vu&le&langage,&les&apraxies,&les&agnosies,&on&va&voir&maintenant&la&mémoire.&
&
Monsieur)DeToffol)va)aussi)nous)expliquer)comment)on)pourra)mémoriser)50)conneries)sans)intérêt)en)nous)
en)souvenant)toujours)et)par)la)même)occasion)comment)retenir)pleins)d’info)facilement)pour)se)préparer)à)
l’ECN)!))
Ce)qui)est)à)connaître)pour)les)cours)du)professeur)DeToffol)ce)sont)les)diapos,)du)coup)les)explications)ou)
exemples)ne)sont)pas)à)apprendre,)on)les)a)mis)pour)aider)à)la)compréhension.)
)
&
I.
Définition#
#
Définition&:&Capacité&pour&un&organisme&de&garder&une&trace&de&ses&états&antérieurs.&
&
C’est&une&organisation&complexe,&puis&qu’on&a&la&capacité&de&se&souvenir&de&façon&fugace&de&certaines&choses&
(qu’on&va&oublier),&la&mémoire&c’est&la&capacité&à&oublier&de&manière&sélective.&
&
Mémoire&définie&par&son&organisation&complexe&:&&
&
Il&y&a&le&caractère&fugitif&de&la&trace&mnésique&!&Mémoire#immédiate&
Ainsi&que&le&caractère&prolongé&!&Mémoire#à#long#terme#(celle&qui&est&sollicité&pour&nous)&
&
Mémoire&définie&par&sa&capacité&d’accès&à&la&conscience&:&&
&
Mémoire#procédurale#implicite:&exemple&quand&on&fait&du&vélo,&conduire&une&voiture,&faire&du&tricot&:&on&
a&acquis&des&schémas&moteurs&qui&peuvent&fonctionner&sans&qu’on&se&rappelle&quoi&que&ce&soit.&&
&
Mémoire#déclarative#qui&est&explicite#:&elle&mesure&ce&qu’on&&appelle&l’aspect&épisodique,&c’est&la&mémoire&
de&notre&propre&vie&(propre&a&chacun,&ex:&le&jardin&de&notre&grand>mère)&
&
> Mémoire#sémantique#:&mémoire&des&mots,&par&exemple&:&Paris&est&la&capitale&de&la&France,&ce&sont&
des&éléments&de&la&culture&générale.&
> Mémoire#épisodique#
&
&&&&&&&&&&&&&&&
&
On&a&un&système&de&mémoire#immédiate&qui&prépare&la&mémoire#de#travail,&la&working&memorie&est&un&
espace&dans&lequel&on&peut&éventuellement&organiser&les&évènements,&se&préparer&à&les&stocker&dans&la&
mémoire#à#long#terme,&et&cette&mémoire&à&long&terme&se&divise&en&mémoire#procédurale#et#
déclarative&(pouvant&être&épisodique&ou&sémantique)&
&
Les&patients&peuvent&avoir&une&atteinte&sélective&de&chacune&de&ces&mémoires.&
&
Le&circuit&neuronal&de&la&mémoire&est&situé&à&la&face&interne&de&l’encéphale,&circuit&de&Papez.&&
Toutes&ces&structures&(thalamus,&hippocampe,&corps&mamillaires,&gyrus&cingulaire…)&supportent&la&
mémoire.&Quand&on&a&des&lésions&bilatérales&de&ces&circuits&on&a&des&troubles&de&la&mémoire.&
&
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
&
&
Comment&évalue&t>on&cliniquement&les&différentes&formes&de&mémoire&?&
&
II.
Mémoire#immédiate#
&
C’est&une&modification&fonctionnelle&transitoire&des&circuits&neuronaux.&
&
Elle&est&mesurée&pas&l’Empan&:&c’est&la&capacité&de&répéter&sans&délai&une&suite&d’item&(ça&peut&être&
des&chiffres&ou&des&mots),&la&capacité&normale&d’Empan&est&de&7&+/>&2.&&
&
Exemple)du)numéro)de)téléphone)avec)la)fin)du)numéro)se)terminant)par)20)30)40):)ça)c’est)3)items,)si)on)fait)
2)0)3)0)4)0)c’est)6)items)donc)il)vaut)mieux)apprendre)par)paire.)
&
C’est&la&mémoire#immédiate#qui#permet#de#rentrer#dans#la#mémoire#de#travail,&celle>ci&permet&le&
maintien&en&mémoire&d’informations&pendant&la&réalisation&d’une&tâche.&&
On&test&ça&en&demandant&au&gens&d’épeler&un&mot&à&l’envers&comme&le&mot&«&monde&»,&c’est&un&effort&
d’attention&
&
Pour)l’Empan,)exemple)de)la)copine)je)cite)«)salope)»)qui)essaye)de)filer)son)numéro)de)portable)au)copain)de)
sa)meilleure)amie,)pour)perturber)neurologiquement)la)mémoire)immédiate)il)faut)donner)des)chiffres)en)
même)temps)qu’ils)parlent.)
&
&
III.
Mémoire#à#long#terme#
&
Mémoire&à&long&terme,&certain&nombre&d’étapes,&modification&durable&des&réseaux&neuronaux&:&
> Encodage&(attention&et&contexte&affectif)&:&élément&majeur,&s’il&est&défectueux&on&peut&avoir&une&
amnésie&(cas&des&maladies&d’Alzheimer)&&
> Consolidation&:&d’un&point&de&vue&neurophysiologique&on&ne&se&souvient&jamais&de&quelque&chose&
qu’on&a&pas&revu&revu&et&rerevu.&
> Stockage&:&on&met&en&général&dans&le&cortex&associatif&
> Restitution&:&se&mesure&cliniquement&
&
Pour)mobiliser)l’attention)certains)d’entre)nous)utilisent)la)musique)pour)apprendre,)ça)peut)paraître)
paradoxale)mais)le)faite)de)mettre)de)la)musique)permet)à)un)moment)donné)de)plus)l’entendre,)on)fait)un)
saut)qualitatif,)on)se)concentre)pour)ne)plus)entendre)la)musique)et)être)vraiment)dans)l’encodage.)
Le)contexte)affectif)est)majeur,)ça)nous)arrivera)de)ne)littéralement)pas)pouvoir)apprendre)certaines)
matières,)certaines)questions.)D’où)l’intérêt)de)faire)des)cours)intéressants)pour)donner)envie)aux)étudiants)
d’encoder)la)matière.)
&
IV.
Mémoire#déclarative##
&
> Episodique#:&les&souvenirs&personnels&
> Sémantique#:&fonds&culturel,&culture&générale&(Quelle&est&la&capitale&de&la&France&?)&
&
Elle&est&évaluée&sur&le&rappel&différé&de&matériel&verbal&ou&visuel&après&une&tâche&interférente&sans&
(encodage)&et&avec&indicage.&
&
Comment&on&test&ces&4&aspects&de&la&mémoire&:&épreuve&très&simple&des&5&mots&
&
Epreuve&des&5&mots&:&&
&
> Lisez&cette&liste&et&retenez&:&musée,&limonade,&sauterelle,&passoire,&camion&&
> Encodage&sémantique&:&en&regardant&la&liste,&quel&est&l’ustensile,&le&moyen&de&transport,&la&boisson,&
le&bâtiment,&l’insecte&?&
> Contrôle&par&rappel&libre&immédiat&(RLI)&et&rappel&indicé&(RII)&pour&les&mots&non&restitués&(score&
de&0&à&5)&
> Après&tâche&intercurrente&(empan)&rappel&différé&libre&(RDL)&et&indicé&(RDI),&(score&de&0&à&5)&
> Score&total&normal&=&10&
&
Ces)5)mots)ne)sont)pas)choisis)au)hasard.)L’encodage)correspond)à)une)catégorisation)des)d’objet):)l’ustensile)
est)la)passoire.))
Tache)interférente):)exemple)calcul)mental,)puis)on)redemande)les)5)mots,)c’est)le)rappel)libre)immédiat,)
dans)cette)situation)normalement)on)redonne)les)5)mots)spontanément,)on)a)une)mémoire)normale,)si)
jamais)le)sujet)ne)se)souvient)pas)des)5)mots,)la)question)est)de)savoir)s’il)l’a)encodée)ou)s’il)a)du)mal)a)le)
restituer,)c’est)pour)cela)qu’on)utilise)l’indicage):)on)imagine)que)le)patient)n’a)pas)donner)le)mot)
passoire,)à)ce)moment)la)on)lui)dit)que)c’est)un)ustensile)et)si)il)l’a)encodé)il)va)retrouver)le)mot)passoire,)
s’il)ne)l’a)pas)encodé)il)ne)le)trouvera)pas):)c’est)le)rappel)indicé.)Si)la)mémoire)est)normale)le)résultat)
doit)être)de)10.))
)
Cette&épreuve&permet&de&savoir&si&la&personne&a&un&trouble&de&l’encodage&ou&un&trouble&du&rappel&
grâce&à&l’indicage.&
&
Encodage#=#hippocame#
Rappel#indicé#=#lobe#frontal#
&
V.
Mémoire#procédurale#&
&
(Déjà&vu&précédemment)&
&
!&C’est&la&mémoire&automatique&inconsciente&d’un&savoir&faire&(tricoter,&faire&du&vélo)&
&
Conseil#simple#pour#préparer#l’ECN#et#se#souvenir#de#n’importe#quelle#connerie#:#
&
Je)pense)que)toute)cette)partie)sur)les)ptits)conseils)de)DeToffol)n’est)pas)à)apprendre,)c’est)juste)des)
méthodologies)pour)nous)aider)à)apprendre)de)grosses)quantités)d’informations.)A)lire)attentivement)
quand)même)ça)peut)vraiment)être)utile)!!!))
&
On&doit&pour&encoder,&consolider,&repasser&les&choses.&
&
Exemple&simple&de&l’hypertension&artérielle&:&
&
On&commence&par&apprendre&sur&10&pages,&premier&passage&réduction&à&8&pages&puis&4&puis&1&page&
recto>verso&par&question.&On&met&des&couleurs,&bleu,&vert&rose…&&
L’idéal&c’est&d’avoir&une&question&par&page&recto>verso,&mais&faut&que&ce&soit&nous&qui&la&fassions.&
On&part&d’une&masse&d’informations&standard&qu’on&va&simplifier&nous&même&de&plus&en&plus,&on&met&
de&la&couleur,&on&entoure,&au&final&on&aura&100&à&200&fiches,&ce&sera&court&et&on&pourra&se&les&repasser&
et&mettre&ça&de&façon&multimodale&dans&la&mémoire.&
&
Ce&moyen&permet&d’utiliser&nos&moyens&mnésiques&personnels.&Ce&système&marche&à&tous&les&coups.&
&
Deuxième&moyen&:&
&
Pour&se&souvenir&des&choses&il&faut&les&accrocher#à#un#schéma&qui&existe&déjà.&
&
Exemple&de&la&jeune&tourangelle&bien&bourgeoise&qui&fait&toujours&les&boutiques,&elle&connaît&tous&les&
magasins&de&la&place&Jean&Jaurès&jusque&vers&la&Loire,&elle&sait&ou&sont&tous&les&magasins&du&début&
jusqu’au&bout.&&&
(ça&peut&être&n’importe&quoi&comme&schéma&il&faut&que&ce&soit&une&connaissance&automatique&d’une&
longue&liste)&
On&met&les&différents&objets&dans&les&différents&magasins&(exemple&:&artère&cérébrale&antérieure&chez&
les&galeries,&une&autre&chez&Zara…),&et&après&on&va&facilement&retrouver&les&différents&objets&car&ils&
sont&accrochés&à&une&liste&qu’on&connaît&bien.&&
Après&on&peut&faire&des&chaines.&Il&faut&que&la&liste&initiale&soit&fiable.&&
&
On&peut&aussi&construire&des&personnages#imaginaires#:&problème&de&l’homme&politique&qui&voit&
pleins&de&cons&dans&sa&journée&quand&il&est&en&campagne&électorale,&si&le&lendemain&on&reconnait&pas&
la&personne&qu’on&a&déjà&vu&ça&choque&les&gens,&donc&il&construisait&des&images&pour&se&souvenir&des&
gens&(exemple&en&mettant&les&numéros&des&départements&pour&reconnaître&les&gens,&idem&pour&se&
souvenir&des&numéros&de&téléphone).&&
&
En&accrochant&dans&une&chaine&on&contextualise&le&savoir.&
&
VI.
Syndromes#amnésiques##
&
L’amnésie#antérograde&concerne&les&faits&postérieurs&à&l’installation&des&troubles.&
&
L’amnésie#rétrograde&c’est&l’impossibilité&d’évoquer&des&souvenirs&dont&la&constitution&est&
antérieure&au&début&de&la&maladie.&
&
Exemple):))
Depuis)l’accident)de)voiture):)antérograde)
Avant)l’accident):)rétrograde))
&
1) Syndrome&de&Korsakoff&:&&
&
Généralement&des&amnésies&alcooliques&massives,&la&patient&va&avoir&l’incapacité&d’acquérir&de&
nouveau&souvenir.&
&
> amnésie&antérograde&complète&et&rétrograde&relative&:&
" Anosognosie,&fausses&reconnaissances,&confabulation&(considère&comme&présent&des&
évènements&tirés&de&la&mémoire&épisodique)&
" Mémoire&procédurale&préservée,&fonctions&instrumentales&intègres.&
> Lésions&bilatérales&du&circuit&de&Papez.&
&
2) Ictus&amnésique&
#
> trouble&pur,&isolé&et&transitoire&de&la&mémoire&antérograde&avec&conscience&claire&et&capacité&
préservées.&&
> Dure&de&4&à&10&heures&
> Assez&stressant&quand&ça&se&produit.&&
&
Vidéo&:&l’homme&a&souffert&d’un&trouble&dans&la&soirée&qui&a&duré&environ&4h,&au&lendemain&:&aucun&
souvenir&de&la&veille.&
> Phénomène&banale&sans&gravité&qui&peur&parfois&avoir&des&conséquences&médico&légales&
sévères.&Ça&explique&certaines&restrictions&médicamenteuses.&&
)
Petite)histoire)du)prof):&une&jeune&fille&arrive&aux&urgences&avec&un&mal&de&ventre.&Diagnostic&:&
enceinte&de&6&mois,&la&jeune&fille&n’y&croit&pas,&ça&fait&2&ans&qu’elle&n’a&pas&de&copain.&Femme&normale,&
sincèrement&tracassée.&Soit&c’est&un&remake&de&la&vierge&marie,&soit&en&y&réfléchissant&elle&évoque&
qu’elle&se&souvient&d’un&matin&s’être&réveillé&à&poil&chez&elle&toute&seule.&On&lui&date&sa&grossesse,&et&
elle&se&souvient&d’une&soirée&entre&collègue&cette&semaine&là…&elle&est&conseillée&de&porter&plainte,&
une&fois&le&bébé&né,&le&juge&a&fait&une&recherche&génétique&au&bureau&et&un&des&collègues&était&le&père&!&
Ils&avaient&mis&une&BZD&dans&un&verre&d’alcool…&=>&ictus&amnésique&et&passivité&
&
En&cas&de&stress&avant&un&exam&:&ne&pas&prendre&un&xanax&ou&autre&médoc&contre&l’anxiété,&plutôt&
utiliser&les&techniques&de&relaxation&corporelle&ou&30&pompes&pour&aider&à&dormir.&
&
3) Amnésie&psychogène&
#
> plainte&mnésique&hétérogène,&non&systématisable,&en&rapport&avec&une&dissociation&
psychique,&dans&un&contexte&d’état&de&stress&post>traumatique&
&
En&cas&de&traumatisme&psychique&qui&dépasse&les&capacités&de&tolérance&de&quelqu’un.&Ces&troubles&
mnésiques&massifs&sont&la&conséquence&d’un&évènement&marquant.&
&
(à&la&télé&on&entend&parfois&«&&on&a&trouvé&un&homme&qui&s’est&réveillé&sans&identité,&mais&un&génie&du&
piano)&&
#
VII.
Evaluation#cognitive#
&
> Tester&la&mémoire&et&les&fonctions&instrumentales&=&corticales&(langage,&gnosies,&praxies)&&
> Utilisation&d’outils&de&débrouillage&réalisés&«&au&lit&du&patient&»&;&MMS&(Mini&mental&state&
examination)&&
&
Inconvénient&:&Ça&prend&du&temps,&de&plus&en&plus&souvent&&ce&sont&des&troubles&lié&a&l’Alzheimer&
(troubles&de&l’encodage)&
&
Un&score&inférieur&à&&23/24,&même&avec&un&niveau&scolaire&bas&=>&problème.&&
Le&MMS&permet&d’avoir&une&approche&globale&de&la&cognition.&&
&
VIII.
Grands#syndromes#cognitifs#
#
1) Démences)
&
&
Altération&acquise&des&fonctions&cognitives,&en&général&consécutive&à&des&lésions&étendues&des&cortex&
des&deux&hémisphères.&&
Définition&médicale&est&donc&différente&du&sens&médicolégal&(«&dément&au&moment&des&faits&»)&
A&différencier&de&la&débilité&qui&est&une&altération&congénitale#des&capacités&cognitives.&Un&débile&
peut&donc&devenir&dément.#&
#
2) Maladie)d’Alzheimer)
&
Elle&touche&de&2&à&6%&des&sujets&âgés&de&plus&de&65&ans,&850&000&personnes&en&France.&&
C’est&une&Amnésie&hippocampique&et&syndrome&aphaso>aproxo>agnosique&à&la&phase&d’état.&&
Elle&crée&une&dépendance&et&représente&des&couts&énormes&pour&la&collectivité.&
&
Neuropathologie&:&(le)prof)est)passé)rapidement)&
> Plaques&amyloïdes:&dépôts&de&substance&amyloïde&entourés&de&prolongements&axonaux&en&
dégénérescence&
> Dégénérescence&neurofibrillaire&(DNF):&amas&de&protéines&tau&
> Angiopathie&amyloïde:&dépôts&de&protéine&amyloïde&dans&les&vaisseaux;&
&
Affection&qui&évolue&progressivement,&et&donne&une&atteinte&cognitive&majeure.&:&réduction&des&
activités,&erreurs&dans&la&reconnaissance&des&proches&et&des&lieux&parallèlement&à&l’aggravation&de&la&
démence.&
Etat&grabataire&terminal&avec&perte&total&de&communication&
&
Premiers&signes&sont&les&problèmes&de&l’encodage&:&peut&plus&apprendre&quelque&chose&de&nouveau&
(Ex&d’Annie&Girardeau&:&actrice&qui&n’arrivait&plus&a&apprendre&ses&textes,&les&gens&la&traité&
d’alcoolique&…&3&ans&après&elle&était&diagnostiquée&comme&souffrant&d’Alzheimer)&&
&
La&présentation&des&patients&surtout&si&ils&ont&un&niveau&social&assez&élevé&est&&très&trompeuse&:&on&
appelle&ça&le&
Syndrome&du&cocktail&:&ils&peuvent&tenir&des&propos&pertinents&mais&c’est&superficiel,&&ils&passent&d’un&
sujet&à&l’autre…les&propos&sont&logiques&mais&lorsqu’on&pose&des&questions&plus&précises&comme&la&
date,&ce&que&le&patient&a&mangé&la&veille…&il&ne&peut&pas&répondre&ces&patients&sont&anosognosiques,&
par&exemple&ils&veulent&quand&même&aller&prendre&leur&voiture&mais&à&coté&de&ça&ils&reconnaissent&
plus&leur&famille,&la&date&ou&le&nom&du&président…&La&famille&met&du&temps&à&s’en&rendre&compte&(on&
demande&pas&souvent&à&son&papi&«&qui&est&le&président&actuel&?&»&ou&comment&on&s’appelle…)&&
&
3) Confusion)mentale)(non)traitée)mais)je)vous)le)met)quand)même)))
)
• Déstructuration&aiguë&du&champ&de&la&conscience&(champ&de&présent&représenté)&
– Troubles&de&l’attention&
– Troubles&cognitifs&(mémoire,&langage)&
– Désorientation&temporo>spatiale&
• Perplexité&anxieuse&
• Troubles&délirants&(DT)&
• Urgence&étiologique&
&
4) syndrome)frontal)
&
Destruction&progressive&du&lobe&frontal,&les&gens&sont&excités,&comportement&bizarre,&l’entourage&ne&
comprend&pas&trop…&&
> Fonction&du&lobe&frontal:&échapper&à&l’asservissement&des&conduites&instinctives&et&des&
schémas&sensorimoteurs&pour&accéder&à&une&planification&prévisionnelle&(Cambier)&
&
> Troubles&de&l’activité&et&du&comportement:&
· Désinhibition&émotionnelle&
· Syndrome&moteur:&aspontanéité&motrice&+&comportements&de&préhension&(grasping)&
ou&de&succion&archaïques&(sucking),&persévérations&
&
> Trouble&de&la&planification&(syndrome&dysexécutif)&
&
Souvent&la&cause&de&problem&familiaux&quand&le&papi&avec&le&syndrome&frontal&commence&à&tripoter&
les&petites&filles&…&
&
&
Détente):))
)
Un&mec&demande&a&son&pote:&
>&Tu&préfères&avoir&la&maladie&d'alzheimer&ou&de&parkinson?&
Son&pote&lui&répond:&
>&Je&sais&pas,&tu&préfères&quoi&toi&?&
Et&il&lui&dit&:&
> Moi&je&préfère&parkinson,&parce&que&vaut&mieux&renverser&une&goutte&de&Ricard&que&d'oublier&de&le&
boire...&
&
&
Vous&ne&voulez&pas&vous&asseoir,&Grand&père?&&
>&Non,&je&te&remercie,&mon&garçon,&je&ne&descend&qu'au&prochain&arrêt!&&
>&Mais&asseyez>vous&quand&même,&grand&père,&on&n'est&pas&dans&un&bus,&mais&dans&le&parc&
&
Petit&coloriage&pour&finir&:&
&
Oumnia MASROUR
Justine BONNEMAY
UE12 Système neurosensoriel
18/12/2013 14h-15h Pr SALIBA
Embryologie du système nerveux (suite)
I. Myélinisation de la moelle et nerfs périphériques
Au niveau de la substance blanche de la moelle, comme au niveau de la substance blanche du cerveau,
ce sont les oligodendrocytes qui sont responsables de la myélinisation. Ces cellules sont générées par la
zone germinative.
Le neurone se situe dans la substance grise de la moelle épinière. Il va émettre ses axones qui sont
myélinisés par les oligodendrocytes au sein de la substance blanche. Il quitte ensuite la moelle en devenant
un nerf périphérique dont la myélinisation est assurée par les cellules de Schwann (dérivent de la crête
neurale).
→ A retenir : SNC (encéphale + moelle) : myélinisation assurée par les oligodendrocytes
SNP (nerfs) : myélinisation assurée par les cellules de Schwann
La myélinisation n’est pas complète à la naissance : le développement est plus intense au cours des
6 premiers mois de la vie (postnataux) et se poursuit jusqu’à la puberté.
La myélinisation des faisceaux cortico-spinaux qui vont du cortex vers la moelle épinière se fait lors
des 2 premières années de la vie avec un pic à 2 ans (c’est pourquoi un enfant marche à 15 mois).
La fonction principale de la myéline est d’augmenter la vitesse de propagation de l’influx nerveux,
elle ne recouvre que les axones, JAMAIS les dendrites.
II. Modifications topographiques de la moelle
A. Evolution de la moelle épinière
-
-
-
Chez l’embryon la moelle épinière occupe toute la longueur du canal vertébral.
Au fur et à mesure de la croissance il y a un allongement beaucoup plus rapide de la colonne
vertébrale (contenant) que de la moelle (contenu) entrainant une ascension relative de la moelle dans
le canal vertébral → la moelle ne se termine pas au même niveau en fonction de l’âge.
En conséquence : les nerfs partant initialement de la moelle (vie embryonnaire et fœtale) seront
parallèles pour aller innerver les stromas (muscles) situés en face, ensuite avec la croissance ils vont
prendre une direction oblique.
A la naissance la moelle épinière se termine au niveau de L3
Chez l’adulte elle se termine plus haut, au niveau de L2
Filum terminal : régression de la partie terminale de la moelle qui la fixe à la partie caudale du canal
vertébral.
Queue de cheval : nerfs situés en dessous de l’extrémité inferieure de la moelle (le Syndrome de
compression de la queue de cheval donne des douleurs et des anomalies neurologiques).
B. Application pratique : Ponction Lombaire
Le prélèvement de LCS par ponction lombaire (dans l’espace sous arachnoïdien) doit se faire le plus bas
possible après la terminaison de la moelle pour ne surtout pas la toucher sous peine de douleur majeure et
d’atteinte du système nerveux.
Terminaison de la moelle épinière
Ponction lombaire
Nouveau né
L3
Sous L3
Adulte
L2
Sous L2 → L4-L5
→ A retenir :
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III. Malformations : anomalies de la fermeture du tube neural
Elles sont regroupées sous le nom de dysraphies (« anomalies de la ligne médiane ») et peuvent
toucher la moelle épinière ou l’encéphale.
Au niveau de la moelle, l’anomalie principale provient de la moelle et non pas du rachis et induit au
niveau de l’arc postérieur des vertèbres :
- une dysgénésie : soudure incomplète de l’arc vertébral postérieur (trou) ou
- une agénésie complète : inexistence de cet arc
→ Donc l’anomalie princeps n’est pas une anomalie de l’arc vertébral mais du tube sous jacent.
Le contenu de ce qui sort au niveau du trou définit l’anomalie :
Au niveau de la moelle épinière :
Méningocèle : externalisation de méninges uniquement
Myéloméningocèle : externalisation de méninges ET de moelle épinière
Au niveau de l’encéphale :
Méningocèle : externalisation de méninges uniquement
Encéphaloméningocèle : externalisation de méninges ET de tissu nerveux (cerveau)
Myélodysraphies : spina bifida
Encéphalodysraphies : ça peut aller d’une externalisation de méninges seules ou accompagnées de substance cérébrale ou, la forme la plus extrême : l’anencéphalie (il n’y a pas eu construction de l’encéphale).
Les dysraphies touchent 1 grossesse sur 1000 (fréquent) mais du fait qu’on les diagnostique relativement facilement par échographie anténatale, quasiment l’ensemble de ces dysraphies se terminent par une interruption médicale de grossesse. En effet, ces anomalies sont assez souvent associées à des
anomalies neurologiques pouvant être très délétères et handicapantes.
A. Etiologie des dysraphies
Génétique : antécédents (plus de risque qu’une femme donne naissance à un enfant qui a un spina bifida si elle-même a d’autres cas dans ses antécédents familiaux)
Epigénétique : rôle de l’environnement sur la génétique (ex : un déficit en acide folique/vitamine B9
peut induire des anomalies de fermeture du tube neural)
→ Supplémentation en acide folique pour toute grossesse mais plus élevée lorsqu’il s’agit d’une femme
qui a des antécédents de non fermeture du tube neural.
→ Antiépileptiques : peuvent induire ces anomalies (le mieux est d’équilibrer le traitement de la mère
en changeant pour un AE moins inducteur d’anomalies avant la grossesse, car pendant cette dernière la
femme pourrait faire une crise d’épilepsie entrainant la mort du fœtus) + acide folique.
-
B. Formes les plus fréquentes de myélodysraphies
Spina bifida occulta / fermées : la peau recouvre la malformation, pas de hernie à travers le défect de
l’arc vertébral postérieur. Peut se manifester par des choses très banales à coté desquelles on peut
passer.
Exemple :
o Sinus dermique : très fréquent chez le nouveau né mais
souvent il est borgne, la moelle n’est pas reliée à la peau donc
ce n’est pas une myélodysraphie.
→ imagerie pour dépister une spina bifida :
communication entre le sinus et la moelle pouvant entrainer
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une infection du système nerveux et donc qu’il faudra fermer chirurgicalement.
o Touffe de poils avec angiome au niveau sacré → imagerie
Spina bifida aperta / ouvertes : plus graves, il y a une hernie recouverte ou non par la peau.
Myéloaraphie / rachischisis : non fermeture du tube neural (on reste à la forme embryologique de
la gouttière neurale)
→ peut entrainer des paraplégies, incontinences vésicales et rénales, hydrocéphalies en tirant sur
la moelle (forme interrompue pendant la grossesse).
Méningocèle : hernie des méninges (moins grave)
Myéloméningocèle : hernie des méninges et de la moelle (plus grave)
→ il y a un étirement de la moelle et des nerfs qui peut entrainer des paraplégies, incontinences
vésicales et rénales, hydrocéphalies (forme interrompue pendant la grossesse).
Myéloaraphie (Rachischisis)
Méningocèle
Myéloméningocèle
Remarque : d’aspect extérieur, rien ne permet de différencier un méningocèle d’un myéloméningocèle.
C’est l’échographie qui permettra de voir s’il y a de la moelle ou non.
C. Encéphalodysraphies
Anencéphalie : (forme extrême) absence de cerveau par non fermeture du neuropore antérieur, survie
in-utéro mais pas ex-utero.
Encéphalocèle : hernie du cerveau à travers une ouverture de la boite crânienne.
Méningocèle : hernie des méninges
Méningoencéphalocèle : hernie des méninges et du tissu cérébral
→ Importance de savoir faire le diagnostic in utero !
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Maturation cérébrale
Différentes parties de l’encéphale, en partant de la moelle :
- Tronc cérébral qui comprend 3 parties de la partie caudale à la partie crâniale : bulbe rachidien, pont
(lieu de passage de fibres), mésencéphale
- Cervelet (postérieur)
- Diencéphale (cerveau profond) : Thalamus, Hypothalamus
- Hémisphères cérébraux (cortex cérébral = plaque corticale)
Vésicules primaires
Vésicules secondaires
Télencéphale
Prosencéphale
Diencéphale
Mésencéphale
Rhombencéphale
Plancher du tube
Noyaux Striés
Noyau Caudé
Plafond du tube
Lumière du tube
Cortex
VL
Rétine
Thalamus
Hypothalamus
Epiphyse
Plexus choroïde
V3
Mésencéphale
Pédoncules cérébraux
Métencéphale
Protubérance (pont)
Myélencéphale
Bulbe
Pédoncules
cérébelleux
Tubercules Quadri
Jumeaux (colliculi)
Cervelet
Toile choroïdienne
Aqueduc de Sylvius
V4
V4
I. Myélencéphale
Bulbe rachidien : plancher
Plexus choroïdes du V4 : plafond
A. Bulbe rachidien : fonction
Le myélencéphale qui va donner le bulbe rachidien est la portion la plus semblable à la moelle épinière.
Le bulbe rachidien abrite la plupart des noyaux des nerfs crâniens et il sert de relai entre la moelle épinière
et les centres supérieurs. Certaines fonctions ont leur commande au niveau de ce bulbe : respiration,
rythme cardiaque et mouvements réflexes (coup du lapin → section du bulbe → mort instantanée par
arrêt de la respiration et du cœur).
B. Bulbe rachidien : formation
Au fur et à mesure qu’on va vers la partie crâniale, la moelle s’ouvre, avec au niveau du bulbe, l’écartement des parois du tube neural. Le toit est ainsi constitué par la toile choroïdienne qui fait un pont entre les 2
bords écartés de la moelle du tube neural → on obtient une cavité, le V4 dont le toit est formé par la toile choroïdienne (cellules épendymaires + plexus vasculaires choroïdes + pie mère).
Il y a migration de neurones des lames alaires pour constituer les noyaux olivaires.
→ → II. Métencéphale
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Pont : ventralement, voie de passage de fibres entre moelle, cerveau et cervelet
Cervelet : dorsalement, centre de coordination pour la posture et les mouvements
Migrations cellulaires à partir des lames alaires
et fondamentales constituant les noyaux du pont
(des nerfs crâniens).
La partie dorso-latérale du Métencéphale (des
lames alaires) va s’infléchir en dedans pour former les lèvres rhombiques qui vont fusionner sur la
ligne médiane et former la plaque cérébelleuse à
partir de laquelle se constituera le cervelet.
A. Cervelet
2 types de substance grise (originalité par rapport au cortex cérébral) :
- Couche granulaire externe qui constitue le cortex cérébelleux externe
- Couche granulaire interne qui constitue les noyaux cérébelleux profonds
Tous les influx qui arrivent au cortex cérébelleux externe sont relayées vers les noyaux et vice versa.
2 zones germinatives / de prolifération :
A partir de la couche granulaire interne : mitoses et migrations neuronales qui donnent
essentiellement les cellules de Purkinje.
A partir des cellules de la couche granulaire externe : migrations de différenciation de cellules
granulaires.
→ cellules de Purkinje et granulaires constituent le cervelet
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