Moreggia PSI 2012/2013
Approximation d’Ellingham
Le plus souvent
et est considéré comme étant indépendant de T.
2.3. Application : température de flamme
Souvent l’approximation sera faite, et cette quantité permet alors de calculer due à une réaction
chimique.
Si la réaction est dite endothermique.
Sinon, la réaction est dite exothermique.
Exercice : On considère la réaction d’oxydation (totale), en phase gazeuse, de l’ammoniac en monoxyde d’azote
selon: 2 NH3(g) + 5/2 O2(g) = 2 NO(g) + 3 H2O(g)
Données: à 298 K : fH° (kJ.mol-1): NH3(g): - 46,19; H2O(g): - 241,83; NO(g): 90,37;
CP° (J.K-1.mol-1): gaz diatomiques: 27,2 ; H2O(g): 34,3 .
1. Calculer l’enthalpie standard de réaction à 298 K.
2. Cette réaction se déroule dans une enceinte adiabatique isobare, sous une pression constante de 5 bars.
On suppose que rH( 298K, 5 bar) ≈ rH° ( 298 K). Le mélange initial stœchiométrique est introduit à
298 K. Calculer la température atteinte en fin de réaction.
Remarque : Si l’évolution est adiabatique isochore, on parle de température d’explosion.
3. Entropie standard de réaction
3.1. Méthode de calcul
Par application des notions précédentes, définir l’enthalpie standard de réaction.
Généralement en exercice sont données les entropies molaires standard, il suffit alors d’utiliser la définition avec
les entropies molaires.
3.2. Variation avec la température
A partir de la 2e identité thermodynamique, exprimer en fonction de et dans le cas isobare
En déduire la dépendance de avec la température
2e loi de Kirchhoff
Connaissant les capacités thermiques molaires des différents réactifs/produits, on peut en déduire à
n’importe quelle température. Les capacités thermiques seront toujours considérées indépendantes de T.
Attention à ne pas oublier d’ajouter l’entropie de changement d’état si besoin : il y a alors une discontinuité de
en température (d’une quantité égale à l’entropie de changement d’état).