pays au monde à dénier à ses citoyennes le droit de voter ou de se porter candidate à un
scrutin.
Ce royaume, régi par une version rigoriste de l'islam, est l'un des plus restrictifs au
monde pour les femmes, qui n'ont pas le droit de conduire et doivent obtenir l'accord d'un
homme -un tuteur- pour travailler ou voyager.
Samedi, les électeurs et, pour la première fois, les électrices devaient choisir entre
6.000 candidats hommes et 900 femmes.
Tous briguaient un siège dans les 284 conseils municipaux, des assemblées aux
pouvoirs limités, qui sont les seules dans le royaume à être composées de représentants
élus.
Dans sa circonscription, Salma bent Hizab al-Oteibi était en compétition avec sept
hommes et deux femmes, selon Oussama al-Bar.
"La participation des femmes aux Conseils municipaux" témoigne entre autres "du souci
et de l'intérêt de l'Etat à impliquer davantage ces Conseils dans le développement du
pays", a ajouté le président de la Commission électorale locale. Au total, 15 candidates
ont été élues. (AFP)
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