une poudre très dangereuse contenant de l`ocfentanil circule en

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ACTUA
UNE POUDRE
TRÈS
DANGEREUSE
CONTENANT
DE L’OCFENTANIL
CIRCULE EN
BELGIQUE
Le Système Belge d’Alerte Précoce
sur les Drogues (BEWSD) met en
garde contre une poudre contenant de l’ocfentanil. Cette poudre
est particulièrement dangereuse
pour la santé.
Il s’agit d’un dérivé chimique du fentanyl, un analgésique très puissant utilisé par
exemple lors des opérations chirurgicales ou prescrit aux patients atteints d’un cancer en phase terminale. L’ocfentanil appartient à la catégorie des opiacés, tout comme
l’héroïne. Le principal risque de ce toxique est que la substance active qu’il contient est
des centaines de fois plus forte que celle présente dans d’autres opiacés, comme par
exemple l’héroïne. Le risque d’overdose pour les consommateurs est donc très important, de même que le risque de décès.
Jusqu’à présent, en Belgique, un seul décès faisant suite à la consommation
de cette poudre contenant de l’ocfentanil a été enregistré. À l’étranger, la circulation
de fentanyl ou de ses dérivés, comme l’ocfentanil, a déjà causé plusieurs morts par le
passé. Souvent, les décès entraînés par la consommation de ce type de substances sont
multiples. ■
SUR QUELS TRAUMATISMES
APPLIQUER DU FROID?
La cryothérapie (application du froid) est utilisable lors
d’une déchirure musculaire, d’un claquage, d’une
entorse, d’une élongation ou de contusions simples.
Il faut appliquer le froid le plus tôt possible, pendant
15 à 20 minutes en utilisant par exemple des glaçons
placés dans un sac en plastique entourés d’un linge,
une bombe de froid (mettre une compresse sur la
blessure pour éviter les brûlures), un cold pack. L’apparition de cloques ou d’une blancheur de la peau
doit interrompre immédiatement le refroidissement.
Le froid a des propriétés antidouleurs, anti-inflammatoires, vasomotrices et hémostatiques, il permet donc
de soulager la douleur et de limiter l’œdème. En revanche, sur des courbatures et contractures, il convient
d’appliquer du chaud. ■
PAS DE
DÉPISTAGE
CARDIAQUE
POUR LES
JEUNES SPORTIFS
S
uite à plusieurs cas de décès lors d’entraînements
et de compétitions, les
autorités ont demandé à
des experts si un examen systématique pourrait sauver des vies
et comment l’organiser. Globalement, la réponse des experts
est négative. Non seulement il
n’est pas prouvé que cet examen
sauverait la moindre vie, mais
il est certain que le dépistage
entraînerait de nombreux examens complémentaires, voire
carrément des interventions
chirurgicales comportant ellesmêmes de nombreux risques et
qui seraient globalement inutiles. Pire: même si l’on détecte
un risque, il n’est pas sûr qu’un
traitement permette d’échapper
à la mort subite. ■
LE NARGUILÉ PEUT ÊTRE PLUS
NOCIF QUE LA CIGARETTE
Selon l’Atlas du tabac, lancé lors de la conférence mondiale sur
le tabac ou la santé, «une simple bouffée de narguilé est presque égale
au volume de fumée inhalé avec une cigarette». Pour un responsable
de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), «une séance de
chicha - un autre nom pour la pipe à eau - peut être équivalent à fumer
20 à 30 cigarettes, ce qui peut être très dangereux». Le narguilé, qui
jusque récemment était surtout fumé par des hommes âgés, est
devenu de plus en plus populaire sur les campus universitaires.
Gemma Vestal, qui travaille pour «Initiative pour un monde
sans tabac», un département dépendant de l’OMS, met en
garde contre la grande quantité de monoxyde de carbone dans
le narguilé. «Ses effets nocifs comprennent un impact sur le système
respiratoire, le système cardio-vasculaire, l’activité orale et les dents»,
indique l’étude de l’OMS. L’organisation déplore cependant le
peu de mesures prises par les Etats pour freiner l’utilisation du
narguilé, comparé à celles prises pour la cigarette. ■
NE PAS MODIFIER LA FORME
DE VOS MÉDICAMENTS!
Beaucoup de personnes modifient la forme de leurs
médicaments (écrasent ou coupent les comprimés,
ouvrent les gélules) sans conscience des dangers,
selon une étude publiée dans le Journal of Pharmacy Practice and Research. Selon le comprimé ou la
capsule, et le type de médicament, modifier les
formes de dosage peut réduire l’efficacité d’un
médicament et augmenter le risque d’effets
indésirables. Le risque de surdose est particulièrement important pour les médicaments dont
l’écart entre la dose efficace et la dose toxique
est étroit. Modifier des médicaments à libération
prolongée expose particulièrement à une surdose.
Si vous avez des difficultés à avaler vos médicaments,
parlez-en à votre médecin ou pharmacien. ■
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