
« Aucune investigation humaine ne peut être qualifiée de science véritable si 
elle ne peut être démontrée mathématiquement. »          Léonard de Vinci 
MATHEMATIQUES 
Les  mathématiques    revêtaient  un  caractère  particulier  chez  Léonard  de  Vinci  puisque  cette 
discipline  était  le  ferment  de  toutes  les  autres.  Le  recours  insistant  aux  procédés  mathématiques 
était une garantie de rationalité et l'unique moyen de s'assurer des principes stables dans les deux 
domaines de prédilection où Léonard entendit se « réaliser », la peinture et la mécanique. 
C'est Léonard de Vinci qui introduisit les mathématiques dans l'art, notamment à travers le nombre 
d'or φ (rapport d'harmonie) et l'effet de perspective qui était jusqu'alors très mal maîtrisé. 
 
Le nombre d’Or φ  
(lettre grecque qui se lit « phi ») 
 
Son écriture décimale est infinie comme pour le nombre  ; une valeur approchée de φ est 1,618.  
On connaissait déjà ce nombre dans l’architecture. A partir de ce nombre, ont été construits la 
pyramide de Chéops, le temple de Salomon, le Parthénon, et la plupart des églises romanes.  
En  Egypte  par  exemple,  coïncidence  ou  volonté  d'y 
parvenir,  le  rapport  de  la  hauteur  de  la  pyramide  de 
Khéops (mesurée par Thalès de Milet (-624 ; -548)) par sa 
demi-base est égal au nombre d'or. 
 La façade du  Parthénon s'inscrit dans  un  rectangle d'or 
montré  sur  le  dessin  ci-contre,  c'est-à-dire  tel  que  le 
rapport de la longueur sur la hauteur était égal au nombre 
d'or. Cette proportion « flatte » l’œil. 
 A l’époque de Léonard de Vinci, beaucoup de tableaux de la Renaissance respectent eux aussi cette 
proportion.  
 
Ce nombre n'est pas qu'un produit de l'imagination humaine, il se vérifie aussi dans la nature. 
C'est par exemple, le rapport d'écartement entre les feuilles des arbres fixées sur une tige, afin 
d'éviter que, mutuellement, elles ne se fassent de l'ombre. 
 
On retrouve également le nombre d'or dans le corps humain :
 
Dans le fameux dessin de Léonard de Vinci (l'homme de Vitruve)
, 
l’homme 
aux bras écartés s'inscrit à la fois dans un cercle et dans un carré. 
Sur cet homme parfait, Léonard de Vinci a montré que les proportions de 
l'homme  "idéal"  respectaient  le  rapport  du  nombre  d'or  :  1.618.....  
Par  exemple,  le  nombril  divise  le  corps  humain  suivant  le  nombre  d’or,  en  effet  le  rapport  de  la 
hauteur totale du corps humain à la hauteur du nombril est égal au nombre d’or.