Dossier spectacle Opus 14 Cie Accrorap Proposé par La Maison de la Culture D'Amiens du 2 au 3 novembre 2015 Saison Jeune Public 1 Cher(e) enseignant(e), Vos élèves et vous-même assisterez dans quelques semaines à un spectacle à la Maison de la Culture d'Amiens. Ce dossier vous aidera à préparer les jeunes spectateurs dans leur découverte du spectacle en vous apportant des informations et des pistes exploitables en classe en amont de la représentation. D’autres activités et pistes de travail vous permettront de prolonger l’expérience de spectateur une fois le rideau refermé. Au plaisir de vous accueillir ! Saison Jeune Public 2 Sommaire Les artistes P4 Le spectacle P7 Le hip hop P9 Son arrivé en france P 10 Petit lexique du hip hop P 11 exercice P 12 Lexique du théâtre pour les enfants P 13 Schéma d'une salle de théâtre P 16 Exercices P 17 Contacte P 19 Saison Jeune Public 3 Les Artistes Kader Attou, direction artistique Du collectif d’artistes des débuts à l’émergence de chorégraphes singuliers, le travail de Kader Attou se caractérise par une grande ouverture : ouverture au monde grâce à des voyages conçus comme autant de moments de partage, ouverture vers d’autres formes artistiques, vers d’autres courants. Dès 1989, dans la fièvre de la découverte de la breakdance et avec les premiers spectacles d’Accrorap, naît le désir d’approfondir la question du sens et de développer une démarche artistique. Athina, en 1994, marque les grands débuts d’Accrorap sur la scène de la Biennale de la danse de Lyon. Créée en 1996 Kelkemo, hommage aux enfants de réfugiés bosniaques et croates, est le fruit d’une expérience très forte dans des camps à Zagreb en 1994 et 1995. Dans Prière pour un fou (1999), pièce charnière de son univers chorégraphique, il tente de renouer le dialogue que le drame algérien rend, à cette période, de plus en plus douloureusement improbable. Kader Attou se donne ensuite la liberté d’inventer une danse riche et humaine avec Anokha (2000), au croisement du hip hop et de la danse indienne, de l’Orient et de l’Occident. Cette pièce donne à la danse hip hop une dimension spirituelle. Pourquoi pas (2002), pièce qui aborde un univers fait de poésie et de légèreté, est composée de saynètes où se côtoient performance, émotion, musicalité. Douar (2003), conçu dans le cadre de l’année de l’Algérie en France, interroge les problématiques de l’exil, de l’ennui, écho des préoccupations de la jeunesse des quartiers de France et d’Algérie. Les corps étrangers (2006), projet international – France, Inde, Brésil, Algérie, Côte d’Ivoire – évoque la condition humaine et cherche les points de rencontres possibles entre cultures et esthétiques, pour construire avec la danse un espace de dialogue qui puisse questionner l’avenir. Petites histoires.com (2008) obtient un succès critique et public et raconte une France populaire, avec de la simplicité, de la légèreté, tout en gardant un propos engagé. Au mois de septembre de la même année, Kader Attou est nommé Directeur du Centre Chorégraphique National de La Rochelle / Poitou-Charentes, devenant ainsi le premier chorégraphe hip hop nommé à la tête d’un telle institution. Trio (?) (2010) renoue avec l’univers du cirque, tout en légèreté et poésie. Symfonia Piésni Załosnych (2010) s’attache à l’intégralité de la Symphonie n°3 dite des Chants plaintifs, du grand compositeur polonais Henryk Mikołaj Górecki. Cette création en explore l’ensemble des aspects compositionnels et sensibles, se laisse transporter par la voix, traverser par la force mélodique et s’unit au message d’espoir. En 2013, Kader Attou revient aux sources du hip hop, à ses premières sensations : The Roots est une aventure humaine, un voyage, un grand plongeon dans son univers poétique. Onze danseurs hip hop d’excellence en sont les interprètes, ils créent un groupe en totale symbiose. En septembre 2014 à l’occasion de la Biennale de Lyon, il crée OPUS 14 pour seize danseurs. Saison Jeune Public 4 Chorégraphie : Kader Attou assisté de Mehdi Ouachek et de Nabil Ouelhadj Interprétation : Mickaël Arnaud Sim’Hamed Benhalima Damien Bourletsis Amine Boussa Sarah Bouyahyaoui Bruce Chiefare Babacar “Bouba” Cissé Virgile Dagneaux Erwan Godard Nicolas Majou Kevin Mischel Jackson Ntcham Artem Orlov Mehdi Ouachek Nabil Ouelhadj Soria Rem Musique : Régis Baillet – Diaphane Scénographie : Olivier Borne Création des peintures originales : Ludmila Volf Lumières : Denis Chapellon Costumes : Nadia Genez Saison Jeune Public 5 Avant propos « Dans la succession de mes créations, OPUS 14 représente un nouveau rendez-vous porté par seize danseurs hip hop d’excellence. Dans la continuité de Prière pour un fou, des Corps étrangers, de Symfonia Piesni Zalosnych, et de The Roots, ma recherche chorégraphique me conduit aujourd’hui à développer l’idée de masse. Comment de ce collectif dansant, une dynamique s’imprime, s’inscrit dans l’espace ? Comment de ce principe fondamental au mouvement, les danseurs se jouent de la gravité. Comment, comme en apesanteur, portentils l’idée d’élévation. Puissance, altérité, engagement, poétique des corps. Fondamentalement, OPUS 14 est une pièce hip hop. Seize danseurs, hommes et femmes, voyagent ensemble à mes côtés. La force des corps en mouvement est ici une véritable traversée collective où se mêlent intimement un hip hop poétique, fragile, sensuel, et un hip hop de la virtuosité, sans exclusion. OPUS 14 dessine des lignes de force où les corps dans l’image, les danseurs et la scénographie de Olivier Borne associés à la musique de Régis Baillet esquissent un véritable tableau vivant. En danse hip hop, la singularité du danseur est première. Elle est une quête perpétuelle et en même temps un signe d’appartenance, de reconnaissance par les pairs. Cette notion d’individualité dans le groupe, dans la masse nourrit de longue date ma démarche de chorégraphe. Dans le frottement des différences, dans la reconnaissance des similitudes, des parentés du geste et des énergies, la communauté dansante se déploie, l’émotion et le sens surgissent. Depuis toujours, la danse hip hop se définit comme inséparable d’un certain engagement de ses acteurs à la cité et au monde. Cet OPUS 14 se veut aussi un hommage aux plus faibles comme une ode à l’humanité dansante. » Kader Attou Saison Jeune Public 6 Le Spectacle « Opus 14, ce n'est pas pour 2014 ni pour célébrer un centenaire important, c'est parce qu'il s'agit de ma 14e création » Kader Attou. Opus 14 est un spectacle de danse hip hop réunissant 16 danseurs d'exception. Ce spectacle, même si il ne retrace pas l'histoire de la danse hip hop, se trouve néanmoins à être un vrai travail de réflexion sur cet art. Kader Attou nous montre un travail sur la danse hip hop dans toute sa richesse sans y incorporer des élément d'autres styles de danse. Il réaffirme que cette danse est une forme d'art ayant autant de légitimité que la danse classique en mettant cette discipline au centre d'un travail de recherche. Le spectacle comprend également une recherche sur la société actuelle en y décrivant l'aliénation de l'homme par la société. Les choix de travailler avec des danseur d'un très haut niveau a permis un enrichissement de l'écriture chorégraphique. Leur excellente connaissance de leur art et de leur corps donne naissance à des pas et des images que Kader Attou a su utiliser dans la création d'Opus 14. Le spectacle commence par la violence, le déchaînement du corps qui éprouve le besoin de protester contre la case dans lequel il est enfermé. La création lumière du spectacle permet de cloisonner l'espace renforçant l'intensité des corps en mouvement. L'homme se bat dans un combat nouveau, contrairement aux grandes guerres où des nations s'affrontent, celle d'Opus 14 montre la lutte du quotidien. La lutte que l'homme d'aujourd'hui se fait contre les machines omniprésentes, contre l'indifférence du système et contre lui-même. Opus 14 bien qu'utilisant une musique originale laisse aussi quelques places au silence, même si celui-ci donne à entendre une toute nouvelle dimension du spectacle. En l'abcense d'une bande sonnore c'est le corps du danseur qui prend le relais, le son des pas, du frottement des vêtements donne une tout nouvelle dimention au son et une grande importance au mouvement. Un spectacle rempli d'images fortes, comme un radeau rempli de naufragés ( qui rappelle aussi bien la détresse des immigrés que Saison Jeune Public © Xav ier Léoty © Xav ier Léoty 7 Le Radeau de La Méduse de Théodore Géricault), ou une mer faite des corps des danseur. Des images témoingnant d'une aliénation du corps dans son travail en usine ( un commentaire sur l'homme machine qui rappelle celui fait par Charlie Chapline dans Les temps moderne). Opus 14 est un spectacle fort qui est bien plus qu'une recherche sur les origines de la danse, il l'utilise pour témoigner d'un monde, d'une société, d'une vie. © Xav ier Léoty © Xav ier Léoty Saison Jeune Public 8 Le Hip Hop Qu'est ce que le Hip Hop L'idée de «Culture Hip Hop » a plusieurs parrains (Afrika Bambaataa, Kool Herc, Grand Master Flash…). Ils ont eu pour point commun d’animer les street‐parties du Bronx au milieu des années 70 à New York. Il est certain que le terme Hip Hop est né dans ces fêtes de quartier, à la fois des lieux de brassage musical (entre disco, électro, funk, sons jamaïcains), d’innovations DJ (dubbing, scratch, break‐beat, remixe) ou gestuelles (breaking, electric Boogie). Une puissance inégalée fait vibrer le public au son du break‐ beat. Au lieu d’enchaîner les disques, les DJ’s les désossent en fragments et reconstruisent un rythme. Dans les blocks-parties, les premiers rappeurs et danseurs s’exercent, littéralement tenus par le rythme et l'interpellation (talk‐over) des Maîtres de cérémonie (MC’s). Les échanges des danseurs et rappeurs entre eux et avec le public transforment les bagarres rituelles de quartier en scènes chorégraphiées par les breakers et rythmées par les joutes verbales des MC’s. De véritables équipes (crew) se forment, perfectionnant leur style. Le terme Hip Hop regroupe bien plus qu'une danse il est utilisé pour parler d'un mouvement artistique. La culture Hip Hop se retrouve dans la danse ( breakdance), la musique (rap, scratch...) et l'art pictural (graffiti). d'où vien le nom Hip Hop Le terme « Hip Hop » a plusieurs origines étymologiques. Et c'est parce qu'il y a différentes significations et qu'il évoque plusieurs idées que le terme Hip Hop a été retenu pour décrire ce mouvement. Il pourrait signifier selon certains le fait d‘évoluer grâce à l’intelligence. Le "hip" est un terme utilisé dans les ghettos noirs américains, provenant du mot "hep" signifiant en argot noir (jive talk) "être affranchi" mais aussi "compétition". "hip" signifie aussi "à la mode" et également intelligence dans le sens de débrouillardise. Hop est l’onomatopée du saut. L’appellation «Hip Hop» rappelle la place privilégiée de la danse, la plus ancienne expression artistique du mouvement, puisque « to hop » signifie danser. Les sonorités des mots « hip » et « hop » évoquent la danse et les figures que réalisaient les breakers du Bronx. Le Hip Hop signifie donc progresser, avancer d’un point de vue social mais créatif grâce à son intelligence. Hip Hop, rappelle aussi le « bebop » mouvement jazz apparu après la Seconde Guerre Mondiale pour la continuité de sa musique. Le Hip Hop est une vision de la société et de tout ce qui la compose. C'est donc dans ce ghetto du Bronx que va se situer le cadre de développement du Hip Hop. Cette expression répétée par les «MC’s» (maîtres de cérémonies qui sont en fait les rappeurs) dans les soirées puis dans les disques allait bien sûr s’imposer comme le mot clef du mouvement dans le Bronx puis aux USA et à toute la planète. Saison Jeune Public 9 L'arrivé du Hip Hop en France La culture du Hip Hop arrive en France en novembre 1982, environ dix ans après son apparition aux États-Unis, avec la tournée New York City Rap en Europe qui diffuse largement cette culture à l'extérieur. Le graffiti commence à se répandre à travers l'hexagone à partir de l'année 1983, et particulièrement à partir de l'été 1984, où les premières pièces apparaissent sur les quais de Seine, réalisées par les premiers tagueurs français comme Bando du Bomb Squad 2, les membres des BBC, ceux de la Force Alphabétick, le graffeur Psyckoze, etc. Graffiti de Psyckoze Dès 1983, les premiers breakers, jeunes parisiens aussi bien que banlieusards, se donnent rendez-vous place du Trocadéro à Paris et les premières soirées Hip Hop se déroulent dans des clubs tels que le Bataclan de DJ Chabin, les soirées Chez Roger Boîte Funk au Globo. Le rap et le deejaying commencent dès lors leur ascension. La culture Hip Hop est popularisée pour la première fois en France et répandue partout dans le pays grâce à l'animateur, DJ et musicien Sidney, dont l'émission H.I.P. H.O.P., diffusée sur TF1 de janvier à décembre 1984, est la première au monde entièrement Hip Hop. Saison Jeune Public 10 Petit lexique du hip hop Breakdance Ce terme même s'il est souvent utiliser pour parler de la danse Hip Hop ne désigne en réalité que la disipline au sol. En effet les mouvements dits « debout » peuvent être désignés selon le style auquel ils appartiennent. Freeze Le freeze est un pose dans le mouvement, un arrêt, suspendu dans le temps. Souvent utilisé dans le breakdance dans des positions accrobatiques qui demandent beaucoup d'équilibre. Loking Le loking est une discipline de la danse qui s'inspire fortement du mime ( comme par exemple Marcel Marceau) mais aussi des déplacements des personnages de cartoons. Popping Cette danse se caractérise par des contractions soudaines d'un membre ressemblant à une pulsation. Ce type de danse exploite bien plus le « bite » de la musique. Smurf Le smurf est un style de danse qui se caractérise par des mouvements fluides dont le plus connu est « la vague ». Saison Jeune Public 11 Propositions : Interroger les élèves sur leurs représentations de la danse. Demandez-leur de donner une définition de la danse. Qu’est-ce qu’un danseur ? Quels costumes porte un danseur ? Existe-t-il plusieurs types de danse ? Identifier quelques formes de danse à l’aide des images. Demander aux élèves de décrire les costumes, la position des corps des danseurs. Demandez leur de donner trois adjectifs pour qualifier chacun de ces styles de danse. 1 1 2 3 2 3 Le Sacre du printemps, Pina Bausch Lac des Cygnes Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre 2011 m¡longa, Sidi Larbi Cherkaoui Saison Jeune Public 12 Lexique du théâtre pour les enfants Aparté Mot ou parole que l'acteur dit à part soi (et que le spectateur seul est censé entendre). Avant-scène Partie de la scène comprise entre la rampe et le cadre de scène. Chorégraphie Terme, issu du théâtre grec où il désignait l'art de diriger les chœurs, utilisé depuis le début du XVIIIe s pour désigner l'art de composer des danses et d'en régler les figures et les pas. Aujourd'hui employé pour désigner la mise en scène du théâtre gestuel. Chœur Groupes - ou groupes alternés - chargés d'intervenir collectivement, par le chant, la danse et le récitatif, dans le cadre d'un rituel ou d'un spectacle. Dans le théâtre grec, l'intervention des choreutes, dirigée par un coryphée. Du chœur grec, et plus tard du chœur médiéval, se sont détachés les interprètes des rôles individualisés qui caractérisent le théâtre occidental. Cintre Voûte, cage aménagée au-dessus de la scène pour y recevoir les décors à dégagement vertical; on dit aussi cage de scène et tour de scène . C'est un support servant à suspendre le décor. Comédie Action scénique qui provoque le rire par la situation des personnages ou par la description des mœurs et des caractères, et dont le dénouement est heureux. Comédien, comédienne Celui ou celle qui joue la comédie. De façon plus générale : celui ou celle qui tient un rôle. Ce terme est plus courant au théâtre que celui acteur, actrice qui relève plus du monde du cinéma. Compagnie de théâtre Groupe d'artistes qui travaillent ensemble pour monter des spectacles de théâtre, de danse, de marionnette... Costume Apparence extérieure des comédiens en représentation (y compris la nudité). Costumier, costumière Personne responsable de la création des costume de scène. Côté cour / Côté jardin le côté cour est le côté droit de la scène, vu de la salle, par opposition au côté jardin, qui est le côté gauche. Ces deux termes permettent au metteur en scène et aux comédiens de communiquer plus facilement. Les termes sont apparus en 1770 lorsque la Comédie-Française s'installa dans la salle des Machines du Palais des Tuileries ; la salle donnait effectivement d'un côté sur la cour du Louvre, et de l'autre sur le jardin des Tuileries. Saison Jeune Public 13 Coulisses Espaces de la scènes qui ne sont pas visibles par le spectateur en salle. Critique Etude raisonnée d'un spectacle servant de base à un écrit qui émet un jugement de valeur. Décor Arrangement de la scène en vue de donner aux spectateurs un référent spatial. On a aujourd'hui tendance à restreindre ce mot pour désigner un aménagement constitué de panneaux peints et de quelques objets. Didascalie Indications scéniques données hors texte, séparément des répliques. Distribution Répartition des rôles. Héros Type de personnage principal doué de pouvoirs hors du commun. Hors-scène Espace où se déroulent ou sont censés se dérouler des événements qui sont hors de vue du public. Illusion Ce que l'on prend pour réel et vrai. Interprétation Action de donner ou faire donner vie et sens à une œuvre destinée à la scène. L’incarnation d’un personnage est une interprétation. Lecture Déchiffrement et interprétation ; lire un texte, c'est établir des liens entre les personnages et les événements pour produir du sens. Loge Pièce commune ou particulière réservée aux artistes pour préparer leur maquillage et leur changements de costumes. Masque Il est utilisé pour donner un visage à un personnage lui donnant souvent des traits caricaturaux et caractéristique. Il arrive aussi qu'il ait une fonction de porte voix. Maquillage Il sert à peindre et couvrir la peau pour modifier le visage du comédien. Mime Au sens premier, imitation directe d'une action, racontant une histoire par gestes. Le mime d'aujourd'hui se distingue de la pantomime en ce qu'il tend davantage, comme la danse, à se libérer d'une trop grande figuration. Mise en scène C'est l'action d'articuler les différentes formes artistiques du théâtre les unes par rapport aux autres. Le travail de mise en scène réalisé par un metteur en scène permet d'avoir un travail harmonieux entre celui de l'acteur et de la régie. Le travail de mise en scène permet également de donner un regard extérieur à la pièce. Il construit l'image que le spectateur verra lors de la représentation. Monologue Scène parlée, à un personnage; discours apparemment adressé à soi-même, ou au public. Saison Jeune Public 14 Poursuite Phare mobile destiné à projeter la lumière sur un personnage ou sur un objet en mouvement. Public Terme désignant tantôt un des spectateurs tantôt tous les occupants d'une salle Régie Emplacement où se trouvent les consoles d'éclairage et de son, qui servent à régler les projecteurs et la musique. Répétition Exercice préparatoire, où on reprend plusieurs fois des passages d'une scène, voire la pièce en entier. Réplique Réponse à un discours; riposte; texte dit par un personnage au cours d'un dialogue. Rôle Ensemble des répliques et des action d'un même personnage dans une pièce. Salle Terme désignant espace où s'installe le public Scène Terme désignant l'espace de jeu, par rapport à la salle où se tient le public Scénographie Art de l'organisation de l'espace théâtral. Ensemble des éléments (toiles peintes, mobilier...) qui déterminent cet espace. Ce terme peut aussi désigner l'absence de ces élément si la scénographie est un plateau vide. Servante C'est une lampe posée sur un haut pied qui reste allumée quand le théâtre est plongé dans le noir, déserté entre deux représentations ou répétitions. Régulière, permanente, c’est elle qui veille lorsqu’il n’y a plus personne. On parle aussi de sentinelle . La croyance veut que sa lumière serve d'éclairage aux fantômes qui investissent les théâtres la nuit. Souffleur Membre de l'équipe de production chargé d'aider les comédiens à se souvenir de leurs répliques. Il était parfois logé sous la scène, dissimulé des spectateurs par une trappe entre-ouverte. Spectacle Ce qui s'offre au regard (performance aussi bien que représentation). Suspense Moment qui passe pour faire naître un sentiment d'attente angoissée. Théâtre À l'origine : point d'observation. Le sens de "lieu d'où l'on regarde" (comme dans amphithéâtre), puis est devenu : édifice bâti ou aménagé pour la représentation (construire un théâtre), texte préparé pour une mise en scène (théâtre de Molière), et art de jouer sur scène (faire du théâtre). Tragédie Action scénique dont les péripéties sont mues par la fatalité et dont le dénouement est généralement funeste. Saison Jeune Public 15 Schéma d'une scène de théâtre La face : C'est la partie de la scène la plus proche du public. Le lointain : C'est la partie de la scène la plus éloignée du public. Le cadre de scène : il cache une partie de la scène ( les coulisses). Saison Jeune Public 16 Exercice 1 Reliez les nom aux définitions qui correspondent. Les coulisses Il conçoit l'espace scénique dans lequel se déroulera le spectacle. Il définit ainsi le rapport « scène / salle » et l'espace où évolueront les acteurs. Le régisseur C'est un technicien du spectacle. Lors d'une représentation il supervise, selon sa spécialité, la lumière, le son et le décors. Côté cour Elles se trouvent de chaque côté et derrière la scène mais sont masquées par un rideau. La servante C'est un artiste, qui prête son corps ou simplement sa voix à un personnage dans une pièce de théâtre. Lieux, son, objet... Les didascalies Elle est allumée jour et nuit. Le comédien Quand on est dans la salle et qu'on regarde la scène, c'est le côté droit de la scène Le scénographe Indications écrites par l'auteur en marge des paroles dites par un personnage, qui précisent certains aspects importants de la pièces. Saison Jeune Public 17 Exercice 2 Dessiner un personnage selon les demandes du metteur en scène – Place toi au lointain côté jardin. – Prépare toi en coulisse pour entrer en face côté cour Saison Jeune Public 18 contacts Pour toute question suplémentaire n'hésiter pas à nous contacter : La Maison de la Culture d'Amiens www.maisondelaculture-amiens.com 2 place Léon Gontier – CS 60631 Relations avec le public : Claire-Emmanuelle Bouvier Céline Bergeron (jusque novembre 2015) [email protected] - 03 22 97 79 55 La Saison Jeune Public jeunepublic-amiens.fr 9 rue de la Plumette - 80000 Amiens Coordinateur / Médiateur : Timothée Kunde [email protected] - 03 22 91 05 24 Ce dossier est disponible en libre téléchargement sur notre site jeunepublic-amiens.fr Saison Jeune Public 19