Correction des exercices sur la procréation. Exercices 2.2 : Métropole – septembre 2005 : http://didac.free.fr/bac/ts0509metropole/doc3.htm Pb : Expliquez l’absence d’ovulation chez Me X et expliquer l’efficacité du traitement proposé Doc1 - Me X : Nous savons que l’ovulation est provoquée par Aucune évolution cyclique des taux un pic de sécrétion des hormones d’hormones hypophysaires (FSH, LH) et hypophysaires, lui-même provoqué par un pic ovariennes (Oestrogènes, Progestérone) d’oestrogènes, qui exercent un rétrocontrôle + Taux de base des hormones hypophysaires < sur l’hypophyse au-delà d’une valeur seuil, Taux d’oestrogènes < dépassée lorsque le follicule grossit au cours de - Par rapport à une femme fertile : la phase préovulatoire. Les pics d’hormones ovariennes en phase post Pic FSH, LH le 14° jour ovulatoire témoignent de la mise en plce du Précédé d’un pic d’oestrogènes et corps jaune (évolution de la cicatrice du Suivi d’un pic d’œstrogènes + progestérone. follicule après ovulation) Donc nous pouvons dire que l’absence d’évolution cyclique des hormones signifie qu’il n’y a pas de cycle ovarien, pas de croissance folliculaire, pas de pic d’oestrogènes, pas de pic ovulatoire, pas d’ovulation. Quelle est l’origine de cette absence de cycle ? Doc 2 Après traitement au clomiphène : Le traitement a rétabli une activité cyclique de - d : immédiatement après de début du l’ovaire. C’est un analogue des oestrogènes : traitement : pic d’hormones hypophysaires = à même forme mais fonction qui peut être ≠ celui d’une femme fertile. (inhibe leur action par compétition / les récepteurs) Légère augmentation des oestrogènes. Le clomiphène agit sur « l’axe hypothalamohypophysaire » - f : Immédiatement après la fin du traitement : Sachant que les oestrogènes, à faible dose (< oestrogènes quelques jours plus tard, pic valeur seuil) inhibe l’activité hypophysaire , on d’oestrogènes et pic hormones ovariennes très peut imaginer que le clomiphène, en inhibant l’action des oestrogènes, a permis une reprise (20//15) d’activité de l’hypophyse : 1er pic de FSH et LH Suivi d’un pic oestrogènes + progestérone qui a stimulé l’ovaire, permettent une croissance folliculaire et la reprise des cycles : 2ième pics Le pic d’hormone ovariennes après le pic ovulatoire témoigne qu’une ovulation a bien eut lieu puisque ces hormones sont produites par le corps jaune. Mise en relation : Les dosages hormonaux de Me X témoignent d’une absence d’activité cyclique de l’ovaire (doc1) et donc pas d’ovulation. L’absence de croissance des follicules ne permet pas la stimulation hypophysaire (via les oestrogènes) et donc pas de décharge ovulante et pas d’ovulation. Le traitement au clomiphène (doc2)lève le rétrocontrôle négatif des oestrogènes (produits à faible dose) sur l’axe hypothalamo-hypophysaire et permet la reprise des cycles. Amérique du Sud – 2009 : http://didac.free.fr/bac/ts09amerique_s/doc3.htm PB : Déterminer la cause d’aménorrhées (absence de règles) chez 2 patientes. Doc 1 - Me M et N Nous savons Ont des taux d’hormones ovariennes qui ne que l’activité cyclique de l’ovaire stimule présentent aucune activité cyclique l’activité cyclique de l’utérus : Les oestrogènes qui en phase préovulatoire - Par rapport à une femme fertile qui présente parallèlement à la croissance du follicule, un pic d’œstrogènes avant l’ovulation et stimule l’épaississement de l’endomètre, un pic d’œstrogènes +progestérone après. éliminé au cours des règles de début de cycle. En fin de cycle ( 28° jour) les hormones La progestérone (produite par le corps jaune) chutent. agit alors sur l’endomètre en permettent sa maturation (dentellisation, vascularisation) pendant la phase post ovulatoire et assure le maintien de la muqueuse en la contractibilité du myomètre. En fin de cycle c’est la chute des hormones liées à la dégénérescence du corps jaune qui l’apparition des règles. Donc, nous pouvons dire que l’absence de cycle ovarien, chez les patientes, dont témoigne l’absence de production cyclique des hormones, ne permet pas la mise en place du cycle utérin et donc l’absence de règles. Mais à quoi est due l’absence de cycle ovarien ? Doc 2 -La coupe d’ovaire de Me M : Absence de follicules. -La coupe d’ovaire de Me N : Présence de follicules mais uniquement au stade primordial - Alors que chez une femme normale : Présence de follicules à ≠ stades de développement. Nous savons que : A partir de la puberté, des vagues de follicules primordiaux présents dans l’ovaire depuis la vie embryonnaire, entament régulièrement une évolution qui emmènera l’un d’entre eux au stade follicule mûr : prêt à ovuler. Donc nous pouvons dire que - Me M : qui ne présente aucun follicule présente une anomalie de constitution de l’ovaire : les follicules ne se sont pas organisés au cours de la vie embryonnaire, aucune évolution n’est possible. -Me N : Ne présente pas d’évolution de ces follicules : il n’y a pas de cycle ovarien. On peut faire l’hypothèse que ce cycle n’est pas stimulé. Doc 3 - Dosage hormones hypophysaires de Me M : Taux très > à ceux d’une femme normale. (X3, X2) - Dosages hormonaux de Me N : Taux très < à ceux d’une femme normale.(/3) Nous savons que : Le cycle ovarien est stimulé par les hormones hypophysaires (FSH et LH). Donc nous pouvons dire que la faiblesse des taux d’hormones hypophysaires de Me N, ne suffisent pas à stimuler les follicules qui restent au stade primordial : aucun cycle ne se met en place. place. Nous savons aussi que les follicules produisent des oestrogènes qui exercent un rétrocontrôle négatif (à faible dose = taille <) sur l’hypophyse : le faible développement des follicules de Me N inhibe l’hypophyse via le faible taux d’oestrogènes, ce qui peut expliquer les faibles taux de FSH et LH. De ce même fait : Me M qui ne possède aucun follicule ne peut inhiber l’hypophyse qui produit de très forte quantité d’hormones (ou non sensibilité des cellules cibles hypophysaires car les taux d’oestrogènes sont les mêmes chez les 2 femmes) Mise en relation : Les 2 patientes présentent des troubles du cycle utérin (aménorrhées) dus à une absence de cycle ovarien (doc1) . Cette absence de cycle a une cause différente chez les 2 femmes : Me M ne possèdent aucun follicule, tandis que Me N ne présente pas d’évolution de ses follicules bloqués au stade primordial. (doc2) On peut faire l’hypothèse qu’un défaut de régulation de l’axe ovaire /hypophyse est responsable de ce défaut d’évolution : dysfonctionnement de l’hypophyse et/ou retrocontrôle – permanent de l’ovaire sur l’hypophyse (peut-être dû à un défaut de mise en place de la puberté.(doc3) Exercices 2.1 : Métropole – 2003 : http://didac.free.fr/bac/ts0309metropole/doc2.htm Pb : Monter que le signal de l’ovulation est donné par le follicule ovarien - Chez une guenon normale : Donc nous pouvons en déduire que c’est bien Le pic d’oestrogènes précède (12° jour) le pic la croissance du follicule, dans l’ovaire, qui ovulatoire de LH(14° jour) produit de plus en plus d’oestrogènes (pic) qui stimule la production de LH par l’hypophyse - Après traitement : l’injection de fortes doses (pic ovulatoire) d’oestradiol (entre les 7° et 10° jour) est suivie (12° jour) du pic de LH Lorsque le follicule est prêt à ovuler : taille, il produit une dose d’oestrogènes qui stimule l’hypophyse, qui poduit de la LH qui l’ovulation. C’est bien le follicule ovarien qui, par rétrocontrôle positif sur l’hypophyse, déclenche l’ovulation. Nouméa – 2005 : http://didac.free.fr/bac/ts0503noumea/doc2.htm Discuter l’efficacité de 2 traitements contre la stérilité. - Me A : Chez Me A le traitement (HMG = FSH) a Taux d’oestrogènes avant le traitement < 500 provoqué une stimulation de l’ovaire et le pic pg, d’oestrogènes témoigne d’une folliculaire, 24 heures après l’injection de HMG : pic sous l’effet de la HMG, les taux produits d’oestrogènes > 500pg puis maintien > 200pg atteignent ceux d’une femme fertile : le traitement a été efficace. - Me B : Chez Me B la HMG a provoqué l’effet inverse Avant traitement taux = à Me A et le taux d’oestrogènes a chuté, la stérilité de 24 heures après traitement oestrogènes à un Mb n’est donc pas due à un déficit de stimulation de l’ovaire. taux < ou = à 200pg. Les 2 patientes ont des stérilités aux causes ≠ : Me A semble souffrir d’un déficit de stimulation ovarienne, rétablie par l’injection de HMG (=FSH), tandis que le traitement reste sans effet sur Me B = la cause est différente. Antilles – 2005 : http://didac.free.fr/bac/ts05martinique/doc2.htm Pb : Argumenter l’existence d’un rétrocontrôle négatif de la progestérone + œstrogènes sur l’hypophyse En absence d’ovaires, donc d’hormones Avant injection (O+P): ovariennes, l’hypophyse fonctionne beaucoup. Taux de LH élevé L’injection du mélange d’hormones ovariennes produites par le corps jaune inhibe cette Après l’injection (O+P) activité. Chute instantanée du taux de LH Lors de la mise en place du corps jaune, en phase post ovulatoire, sous l’effet des hormones hypophysaires, la production du mélange (O+P) inhibe l’hypophyse dont l’activité retour à des taux de base nouveau cycle. Donc O+P, exercent bien un rétrocontrôle négatif sur l’hypophyse qui, lui stimule l’ovaire via la FSH et la LH.