FICHE PÉDAGOGIQUE
19 JANVIER, DÈS MIDI
WOLFGANG AMADEUS MOZART QUINTETTE POUR PIANO
ET VENTS, K. 452 | FRANCIS POULENC TRIO POUR HAUT-
BOIS, BASSON ET PIANO | LUDWIG VAN BEETHOVEN
QUINTETTE POUR PIANO ET VENTS, OP. 16
ÉRIC SPELLER HAUTBOIS | PATRICK MESSINA CLARINETTE | JACQUES DELEPLANQUE
COR | PHILIPPE HANON BASSON | JULIETTE CIESLA PIANO
Un « Brunch » dédié aux instruments à vent et à un piano virtuose. Aux deux
grands quintettes composés par Mozart et Beethoven, se juxtapose le délicat et
volubile trio de Poulenc, une œuvre brillante, à la douce mélancolie et qui
revendique, dans un esprit bien français, sa filiation formelle aux maîtres du passé.
THEATRE71.COM SCÈNE NATIONALE DE MALAKOFF
3 PLACE DU 11 NOVEMBRE – 92240 MALAKOFF 01 55 48 91 00
LIGNE 13 MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES - PÉRIPHÉRIQUE PORTE BRANCION
tarifs12€ tarif normal 6€ -18 ans, abonnés du Théâtre 71, adhérents La Fabrica’son, association des Z’amis du
Conservatoire et élèves du Conservatoire Intercommunal de Malakoff | 1 ticket-théâtre(s) = 2 entrées
ouverture du bar et accueil du public à 12h | début du concert à 13h30h | durée env. 50 min
restauration pensez à réserver votre brunch en même temps que votre billet de concert, le réglement (12€/repas)
s’effectue le jour du concert à l’accueil
LES BRUNCHS
LES BRUNCHS
LES BRUNCHS
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LES BRUNCHS
LES BRUNCHS
LES BRUNCHS
Autour d’œuvres marquantes du répertoire classique ou plus contemporain, nous
vous proposons de partager un moment privilégié avec des artistes et
chambristes exceptionnels. Ces moments musicaux, imaginés autour et avec la
complicité du Trio Opus 71, ensemble associé à la vie du Théâtre 71 et formé de
Pierre Fouchenneret, Nicolas Bône et Éric Picard, sont présentés par Pierre-
François Roussillon, directeur de la Scène Nationale, afin d’apporter aux auditeurs
quelques clés d’écoute. Avant le concert, vous avez la possibilité de savourer un
brunch.
INTERPRÈTES
ÉRIC SPELLER HAUTBOIS
Éric Speller commence l’étude du hautbois à l’âge de 12 ans à l’école de musique de Noisy-le-
Grand. Il remporte, dès sa 4e année d’étude, le Concours National pour Jeunes organisé par
Buffet Crampon. Il poursuit sa formation au Conservatoire National de Région de Rueil-
Malmaison dans la classe de Claude Maisonneuve et obtient en 1990 la médaille d’or d’Excel-
lence de hautbois et de musique de chambre. Il intègre en 1991 le Conservatoire National Supé-
rieur de Musique de Lyon dans la classe de Jean-Christophe Gayot et de Guy Laroche. Il y obtient
en 1994 le 1er Prix de hautbois mention Très Bien à l’unanimité avec mention spéciale du jury. Il
remporte en 1994 le Concours International pour hautbois de l’UFAM. Il est ensuite admis dans la
classe de Maurice Bourgue au Conservatoire Supérieur de Genève et obtient en 1995 le Prix de
Perfectionnement. Il intègre en 1995, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et y occupe
la place de co-Soliste jusqu’en 1997. Depuis, il est Hautbois Solo de l’Orchestre Royal
Philharmonique des Flandres à Anvers. Il est également finaliste et lauréat du Concours Inter-
national de hautbois de Prague en 1996 et remporte en 1997 le 3e Prix du Concours Inter-
national de hautbois de Tokyo. Il est depuis 2011 professeur de hautbois au Conservatoire Royal
de Bruxelles. Il se produit régulièrement en soliste ou chambriste en Europe, au Japon, en Chine,
Corée ou Amérique latine. Il est invité régulièrement à donner des master class en France, en Bel-
gique, à Hong-Kong, Macao, ou Corée.
PATRICK MESSINA CLARINETTE
Patrick Messina est, depuis 2003, 1ère Clarinette Solo de l’Orchestre National de France. Il com-
mence son apprentissage au Conservatoire de Nice puis poursuit ses études au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris où il obtient à tout juste dix-huit ans les Premiers Prix de
clarinette et de musique de chambre dans la classe de Guy Deplus puis de Michel Arrignon.
Entre temps, il participe au World Youth Orchestra et à l’Orchestre Français des Jeunes. En 1992,
il devient lauréat de la Fondation Yehudi Menuhin. Grâce à une bourse Lavoisier, décernée par le
Ministère des Affaires étrangères, il s’installe aux Etats-Unis pour approfondir sa formation au
Cleveland Institute of Music auprès de Franklin Cohen. Un an plus tard, fort d’un 1er Prix obtenu
aux East & West Artists International Auditions de New York, il est invité pour un récital au Weill
Recital Hall du célèbre Carnegie Hall. Il enchaîne ensuite les succès dans les plus prestigieux
concours américains dont le Houston Ima Hogg Young Artists Competition (1er Prix, 1996) et le
Heida Hermanns International Young Artists Competitions (1er Prix, 1998) et travaille régulière-
ment pendant six ans au Metropolitan Opera de New York sous la direction de James Levine,
Valery Gergiev ou encore Leonard Slatkin. Patrick Messina poursuit une carrière de soliste et de
chambriste. Il a joué notamment avec l’Orchestre Symphonique de Houston, l’Orchestre National
de France, l’Orchestre de Cannes, l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre National d’Île-de-
France, l’Orchestre de chambre National de Toulouse, l’Orchestre des Nations (Allemagne).
Il se produit en formation de chambre en Europe et aux États-Unis. Il est également invité
régulièrement à jouer en soliste avec de prestigieuses formations comme le Royal Concert-
gebouw d’Amsterdam ou encore le Chicago Symphony Orchestra. Depuis 2004, il est conseiller
artistique pour la manufacture d’instruments Buffet Crampon. En Mars 2010, il est nommé
Professeur invité au Royal Academy of Music de Londres.
JACQUES DELEPLANQUE COR
Après un brillant cursus au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Jacques
Deleplancque occupera les postes de cor solo dans les orchestres : Colonne, National de Lille,
Ensemble Intercotemporain, National de France. Il est depuis 1995, soliste de l’Orchestre National
du Capitole de Toulouse sous la direction de Tugan Sokhiev. Passionné par la pédagogie, il
enseignera dans divers conservatoires nationaux de la région parisienne .Il est, depuis 2007 ,
professeur de cor et membre de l’équipe pédagogique pour la formation CA au Conservatoire
National Supérieur de Musique et Danse de Paris. Sa carrière est jalonnée de plusieurs enregistre-
ments discographiques reconnus par la critique du monde musical (Diapason d’or).
PHILIPPE HANON BASSON
Il découvre la musique avec son père qui, parallèlement à l’étude du piano classique le forme aux
rythmes populaires ; ainsi, il lui arrive de jouer dans les bals ou thés dansants mais aussi d’impro-
viser aux orgues lors des messes dominicales. À l’âge de treize ans, monsieur Albert Duhaut
l’initie au basson au Conservatoire de Calais et l’incite à devenir professionnel. Trois ans plus tard,
il est sélectionné pour participer aux deux premières sessions de l’Orchestre Français des Jeunes
puis est reçu au Conservatoire de Paris dans la classe de Maurice Allard où il obtient un premier
prix. Il rejoint ensuite les Concerts Colonne puis l’Orchestre de Montpellier en tant que Premier
Basson. Il revient à Paris en entrant à l’Orchestre National de France comme Second Soliste puis
est nommé Premier Basson Solo en 1995. Il joue en soliste régulièrement, aussi bien avec des
formations symphoniques qu’accompagné par des orchestres d’harmonie : opérations qui per-
mettent à un public beaucoup plus large de découvrir le basson. Il est convié également à
donner des récitals et cours d’interprétation au Japon, États-Unis, Espagne, Argentine, Pologne et
bien sûr dans un grand nombre de villes françaises. En 2005, il est invité à Londres pour enregis-
trer Le Sacre du printemps avec le BBC orchestra et en 2006, il enregistre le Boléro de Ravel avec
le World philharmonic orchestra. Avec le Quintette à vent de Paris, les solistes de l’orchestre
national de France et bien d’autres artistes, il a une intense activité de chambriste. Il se produit
régulièrement avec le “Éric Seva quartet “ et a étudié le bandonéon avec César Stroscio et Juan
José Mosalini. Philippe Hanon enseigne au Conservatoire du dixième arrondissement de Paris, et
est professeur assistant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
JULIETTE CIESLA PIANO
Née en France d’un père polonais sculpteur et d’une mère française, cette double culture
influence Juliette Ciesla dans son parcours. Elle commence ses études de piano au CNR de Lyon
et les poursuit au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle
obtient les Diplômes de Formation Supérieur de Piano, de Musique de Chambre et d’Accompa-
gnement Vocal mention très bien pour le piano. Elle se perfectionne ensuite dans le répertoire
du Lied auprès de grands maîtres allemands et dans le répertoire soliste. Elle obtient au
Concours international de piano Milosz Magin le prix de la meilleure interprétation pour les
Mazurkas de Frédéric Chopin. Choisie par Yamaha Musique France, elle effectue une suite de
récitals dans plusieurs villes de France. Elle participe à de nombreux festivals dont le Festival de
Val Gardena où elle interprète le 2e concerto de Chopin accompagnée par le London Philarmo-
nic Youth Orchestra sous la direction de Paul Mann, concerto qu’elle donne de nouveau à
Stuttgart avec l’Orchestre Pro Musica sous la direction de Jürgen Klenk. Elle accompagne des
chanteurs lyriques ce qui lui permet de jouer au Salon Musicora, à l’amphithéâtre de la Cité de
la Musique à Paris, au Festival d’Antibes Juan-les-Pins dans le cadre des Jeunes Solistes, à
Guebwiller, en Écosse, au Danemark… Elle travaille ponctuellement pour le Théâtre du Châtelet
et a joué au sein de l’Orchestre Lamoureux. Affectionnant tout particulièrement la Musique
de Chambre, elle joue fréquemment en duo et notamment avec son frère Alexis Ciesla, clarinet-
tiste, 1er Prix du CNSM de Genève : ils créent ensemble « Paris-Varsovie » dans un répertoire
franco-polonais. Très attachée au mixage des arts elle crée avec des amis comédiens des
spectacles où se mêlent littérature et musique. Titulaire du C.A. de piano Juliette Ciesla
enseigne actuellement au Conservatoire d’Auxerre. Elle partage avec Jean-Claude Marlhins le
projet de créer un lieu nouveau où circulera un vent d’échanges à la croisée d’autres arts : la
musique, le spectacle, la peinture, la sculpture, l’écriture…
MOZART
(1756 - 1791)
Wolfgang Amadeus Mozart figure parmi les plus grands de tous les compositeurs de musique
classique européenne, avec notamment Johann Sebastian Bach et Ludwig van Beethoven. Il
touche à tous les genres de musique : plus de quarante symphonies, quinze opéras, des œuvres
sacrées (dont le célèbre Requiem), une quarantaine de concertos (pour flûte, clarinette, cor,
basson, violon, piano,...), de la musique de chambre (sonates, trios, quatuors, quintettes,...), etc.
D’une productivité extraordinaire, l’œuvre de Mozart est indexée dans le catalogue Köchel qui
regroupe les quelques six cent vingt-six pièces attribuées au compositeur.
Né le 27 janvier 1756 à Salzbourg, Wolfgang Amadeus Mozart est le fils d’un musicien, Leopold
Mozart, vice-maître de chapelle à la cour du Prince Archevêque de Salzbourg, et d’Anna Maria
Pertl. Ceux-ci, malgré leurs sept enfants, n’en verront que deux parvenir à l’âge adulte : Wolfgang
et sa sœur, Maria-Anna. Les deux survivants montrent vite leurs dons pour la musique, par
ailleurs encouragés par leur père qui leur donne très tôt une éducation musicale.
Tournées européennes
Les deux enfants sont encore très jeunes quand Leopold, comprenant l’intérêt d’être le père de
prodiges, commence à « exhiber » ses enfants dans les grandes villes européennes : Vienne, en
1762, puis, à partir de 1763, ils se produisent à Munich (12 juin 1763), Augsbourg (le 23 juin),
Paris (18 novembre), Londres, Bruxelles, Genève, Amsterdam, et dans bien d’autres villes encore.
À chaque concert, chacun s’émerveille des facilités de Wolfgang : oreille absolue,
mémoire prodigieuse, déjà auteur de petites pièces (menuets KV.2, 4 et 5; allegro KV.3),...De plus,
il est capable d’improviser sur n’importe quel thème donné. La famille Mozart arrive à Paris le 18
novembre 1763. Le succès de Wolfgang ne se dément pas. De plus, une personnalité allemande
très en vue à l’époque, le Baron Grimm, va soutenir les jeunes talents, leur ouvrant les portes des
salons du beau monde. Le 10 avril 1764, ils quittent Paris pour Londres.
Wolfgang aura la chance, au cours de ses voyages, de se lier avec plusieurs musiciens qui l’in-
fluenceront beaucoup : Johann Schobert à Paris et Johann Christian Bach (fils cadet de Johann
Sebastian Bach) à Londres. Ce dernier lui fait découvrir le pianoforte, inventé au début du siècle,
l’opéra italien, et lui apprend à construire une symphonie. Le 1er août 1765, la famille embarque à
Douvres et regagne Salzbourg en passant par les Pays-Bas, Lille, Gand, Anvers,... Le jeune Mozart
écrit son premier opéra Apollo et Hyacinthus (K.38) à l’âge de onze ans.
Dès son retour, Leopold enseigne à son fils le contrepoint, la fugue, le latin et l’italien. Le 11
septembre 1767, ils repartent vers Vienne pour les fêtes nuptiales de l’Archiduchesse Marie
Joséphine, mais une épidémie de variole fait des ravages. Larchiduchesse elle-même en meurt.
Cependant, ils retournent dans la capitale le 10 janvier 1768. Mozart reçoit la commande d’un
opéra bouffe qu’il écrira en trois mois : La Finta Semplice (cette pièce ne sera pas représentée à
Vienne en raison d’une cabale montée par des musiciens jaloux). Il compose ensuite une nou-
velle partition : Bastien et Bastienne (K.50).
L’Italie
À Bologne, Wolfgang visite le padre Martini, illustre théoricien de l’époque. Il croise aussi le
célèbre castrat Farinelli. À Naples, Mozart fera la connaissance d’autres compositeurs célèbres à
l’époque : Paisiello, Caffaro, Jomelli... Toutes ces rencontres influenceront Mozart qui assimile à
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