La reaction inflammatoire un exemple de reponse innee

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Thème 4 : Corps Humain et Santé Chapitre 1 La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée L’immunité est l’ensemble des réactions de défense de l’organisme face à diverse agressions physiques ou chimique tel que l’entrée de micro organisme ou la multiplication de cellules cancéreuses. I)
L’immunité innée et l’immunité adaptative Il existe deux types d’immunité : -­‐ La réponse immunitaire innée qui est présente chez tous les organismes pluricellulaires. C’est une immunité présente génétiquement des la naissance qui assure une intervention rapide mais qui est peu efficace. Les cellules intervenant dans cette immunité sont les macrophages, les cellules dendritiques, les cellules mastocyte et les cellules granulocyte qui circulent dans le sang mais qui peuvent circuler dans les tissus (page 290). -­‐ L’immunité adaptative qui prolonge la réaction précédente car elle est plus lente mais plus efficace. C’est une réaction spécifique d’un micro organisme et ne se met en place que lors de la première rencontre avec cet organisme étranger. Deux cellules interviennent dans cette immunité, les lymphocytes B et les lymphocytes T. L’immunité innée est apparue il y a 800Ma chez la plupart des espèces pluricellulaires animales grâce a des cellules possédant des récepteurs capable de reconnaître des organismes étranger. L’immunité adaptative apparais vers -­‐400Ma uniquement chez les vertébrés et elle se caractérise par une plus grande diversité de récepteur. II)
La réaction inflammatoire, première ligne de défense 1) Les symptômes identifiables Le premier signe d’une infection ou d’une lésion de tissu est une réaction inflammatoire locale : -­‐ rougeur due a une vasodilatation entrainant un afflux de sang -­‐ chaleur due a l’afflux sanguin chaud et a la présence de réaction -­‐ gonflement dû a une sortie de plasma sanguin dans les tissus -­‐ douleur due a la stimulation de récepteurs sensoriels, le nocicepteurs localisés dans la peau essentiellement Ses mécanismes assurent un recrutement au niveau de la zone infecté de molécule et de cellules de l’immunité. Ce sont les mastocytes tissulaires qui fabriquent l’histamine responsable de la vasodilatation. De même ces tissus laisés liberent de la prostate glandine responsable de la stimulation des nocicepteurs. 2) La reconnaissance des agents pathogènes Les cellules de l’immunité innée ont la capacité de reconnaître de façon non spécifique la majorité des microorganismes grâce a des récepteurs PRR qui sont complémentaires de la majorité des motifs moléculaires présent à la surface ou dans ces microorganismes. 3) Les médiateurs chimiques pour organiser la réponse immunitaire La fixation des cellules de l’immunité sur les agents pathogène entrainent la libérations de différentes substances chimique : -­‐ les chimiokines capables d’attirer les autres cellules de l’inflammation -­‐ les cytokines qui activent d’autres cellules immunitaires ou qui déclenchent la phagocytose Les cellules de l’immunité qui sont dans le sang tel que les granulocytes peuvent, stimuler par les chimiokines passer a travers la paroi des vaisseaux sanguins pour aller dans les tissus : c’est la diapédèse 4) La phagocytose Schéma du document 3, page 295 et sur le flux les photos 270 -­‐ 271 -­‐ 272 La phagocytose est la capacité de reconnaître un agent infectieux et de l’englober dans le cytoplasme pour le digérer. Elle est réalisé par différentes cellules immunitaires (phagocyte) tel que les granulocytes, les macrophages et le cellules détritiques. Elle est réalisée en quatre étapes : -­‐ la reconnaissance et la fixation des cellules immunitaires sur les éléments étranger grâce a leur récepteurs -­‐ ingestion : des expansions cytoplasmiques englobent la particule (bactérie ou virus) qui sera incluse dans des vésicules d’endocytose appelé phagosome -­‐ la digestion : fusion du phagosome avec les vésicules contenant les enzymes digestives qui vont digérer les molécules bactériennes -­‐ rejet ou incorporation a membrane des fragments issus de la digestion. III)
La préparation de la réaction adaptative Les cellules détritiques sont des phagocytes présents dans tous les tissus qui ont une fonction essentielle dans le déclenchement de la réaction immunitaire adaptative. Elle possède des prolongements cytoplasmique riche en PRR et ont a leur surface des molécules du complexe majeure d’histocompatibilité (CMH). Les molécules antigéniques provenant des particules digérées se fixent sur ces molécules (du CMH) qui sont en forme de corbeille. L’association de l’antigène et de la molécule du CMH est reconnue par des récepteurs spécifiques des lymphocytes T. ces cellules dendritiques deviennent donc des cellules présentatrices d’antigènes. La reconnaissance d’un agent pathogène par une cellule dendritique induit son activation et sa migration vers le ganglion lymphatique le plus proche. Lors de cette migration des antigènes se fixent à sa membrane. Dans le ganglion lymphatique des lymphocytes T spécifique de ces antigènes se fixent. D’autre part, des cytokines libérés par la cellule dendritique activent ces lymphocytes fixés, se qui entraine le déclenchement de la réponse immunitaire adaptative. IV)
Contrôler l’inflammation La réponse / réaction inflammatoire entraine des douleurs, de la fièvre et parfois des lésions au niveau de certains organes. Ont peut contrôler ces symptômes a l’aide de substances anti inflammatoire. 1) Les anti inflammatoire non stéroïdien Le plus connu des anti inflammatoire est l’aspirine dont le principe actif est l’acide acétyle acétylique commercialisé en 1899. Ces molécules empêchent la synthèse de prostaglandine et donc empêche les douleurs et la fièvre. 2) Les anti inflammatoire stéroïdiens Les stéroïdes de synthèse comme le cortisol ont les mêmes effets que des hormones stéroïdiennes produites par les glandes surrénales. Elles agissent non seulement en empêchant la production de prostaglandine mais aussi en limitant la production de cytokine qui active l’inflammation. Elles réduisent la vasodilatation mais elle stimule la phagocytose. Ce sont les corticoïdes. 
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