La mesure de ce point permet (en principe, mais c’est délicat…) de déterminer n :
−
−
=12²2
R
y
R
y
R
y
n.
(2) Pour n² = 2, la formule (*) donne y = R. Si n² > 2, on peut calculer un ymin, où une
concentration de « rayons sonores » est attendue, mais il est dans le ballon :
( )
2/3
min ²12
²33
n
nR
y+
=
en effet, pour n² > 2, ymin < R !
3. Interférences :
Dans ce paragraphe, nous proposons un moyen simple de montrer le phénomène
d’interférence sonore. La première expérience nécessite la confection d’un « trombone » au
moyen de tubes de PVC montés sur une planche en bois. Un haut-parleur et un microphone
relié à un oscilloscope permettent alors respectivement de produire et recevoir du son. Voici
le principe de fonctionnement de ce « trombone ».
Le son émis par un haut-parleur se propage à l’intérieur d’un tube qui se divise en
deux parties au point P (cf. fig.3 et 3 bis). A partir de ce point, une partie de l’onde sonore se
propage dans un sens et l’autre partie dans le sens opposé, parcourant ainsi deux chemins
différents de longueurs d1 et d2, avant de se rejoindre, et d’interférer au point R, où se trouve
un microphone relié à un oscilloscope, qui permettra de vérifier plus quantitativement la
perception du son. La distance d2 peut être modifiée grâce à la partie mobile du tube
coulissant comme la coulisse d’un trombone.
Si la différence de chemin parcouru est nulle, ou égale à un multiple entier de longueur
d’onde, Dd = |d2 – d1| = kλ, les deux ondes atteignent en phase le récepteur et produisent une
interférence constructive : le microphone perçoit alors un maximum d’intensité sonore.Par
contre, si on déplace la partie amovible du tube de sorte que la différence parcourue équivaut
à un multiple de demi-longueur d’onde, Dd = |d2-d1| = k’λ/2, où k’ est impair, les deux ondes
arrivant au niveau du récepteur sont déphasées de 180°. Dans ce cas, les deux ondes
s’annulent et donnent lieu à une interférence destructive : le microphone ne détecte dès lors
aucun son.