Banquet Shakespeare Dossier de Production 13-14

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THEATRE DE LA MASSUE – Compagnie Ezéquiel Garcia-Romeu
Ateliers d’Artistes – Halle SPADA – 1er étage porte B2 – 22 Bis avenue Denis Séméria
06300 Nice 06 50 96 53 99
e-mail : [email protected]
site : www.ezequiel-garcia-romeu.com
Présente
Banquet Shakespeare d’Ezéquiel Garcia-Romeu
Disponible en Tournée 2014-2015
Spectacle créé Au Théâtre de la Commune-CDN d’Aubervilliers, le 29 novembre 2011
Et au Théâtre National de Nice du 30 mars au 8 avril 2012
Production : Théâtre de la Massue – Compagnie Ezéquiel Garcia-Romeu, Coproduction : Théâtre de
la Commune – Centre dramatique national d'Aubervilliers et Théâtre National de Nice avec l’aide de
la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil Général
des Alpes-Maritimes, la Ville de Nice et le Conseil Général de Seine-Saint-Denis (aide à la
résidence).
Contact : Vanessa Anheim Cristofari
[email protected]
06 50 96 53 99
Association loi 1901 - Préfecture A.M.2/12210 – SIRET 334 325 131 000 46 – APE 923 A
Cie Conventionnée par la DRAC PACA Licence n° 2-136543 -Aidée par le Conseil Régional Provence
Alpes Côte d’Azur et le Conseil Général des Alpes Maritimes Et de la Ville de Nice
Banquet Shakespeare
d'après Shakespeare notre contemporain de Jan Kott
et les tragédies de William Shakespeare
mise en scène Ezéquiel Garcia-Romeu
avec
Odile Sankara coryphée
Christophe Avril manipulation des marionnettes
Ezéquiel Garcia-Romeu manipulation des marionnettes
collaboration artistique et dramaturgie Laurent Caillon
scénographie et lumières Ezéquiel Garcia-Romeu et David Pasquier
machinerie et marionnettes Ezéquiel Garcia-Romeu peintre décorateur Claudia Andrea Mella Diaz et
construction décor et accessoires Christophe Avril
Assise à un pupitre faiblement éclairé, au bord d’un dispositif circulaire en forme de cratère, une femme
nous attend. Elle semble avoir subi le contre-effet de l’obscurité à laquelle elle se cantonne depuis si
longtemps. Le lieu, c’est le sien, son théâtre rond comme le « Globe » de Shakespeare ou la piste d’un
cirque. Il n’est pas à notre échelle mais à celle des personnages qui, guidés par la narration du texte de
Jan Kott, viennent revisiter les lieux du crime, c’est à dire le plateau de ce petit théâtre en bois, constitué
par le fond du cratère. Refaire inlassablement, pour qui veut l’écouter, le parcours de la fureur au silence,
du crime à la folie ? Tous ces rois, ne sont ici qu’un seul roi, dont les différentes mues sont les
métamorphoses, d’Henry II en Richard III, puis en Hamlet, Macbeth, jusqu’au roi Lear dont l’ultime chute ne
permet plus aucune résurrection. Peut-être que tout cela n’est qu’un jeu ? De dessous, d’une trappe ou
d’une autre, apparaissent et surgissent ces personnages tour à tour intrigants, stupéfiants ou observateurs.
La somptuosité de l’écriture de Shakespeare sort par de minuscules bouches.
Conspiratrices, amoureuses, terrorisées, silencieuses… Ici, découvrant un crâne dans un sac rempli de
terre ; là, cherchant à poser une couronne sur la tête d’une créature sans visage : on ne joue pas les
scènes, on peut les raconter. Il se joue autre chose, reflet de cette « longue chaîne de crimes » dont parle
Jan Kott.
Odile Sankara, la comédienne-griot, agit sur la machinerie du récit, au sens figuré comme au sens propre ;
disposant sous la main des commandes de l’accastillage de son vieux théâtre en bois, elle va à la pêche
des spectres et des petits personnages les réveillant de leur nuit profonde dans laquelle ils avaient sombré.
Banquet Shakespeare est un spectacle, qui s’appuyant sur le livre de Jan Kott Shakespeare notre
contemporain, cherche à explorer ce que l’auteur appelle le « grand mécanisme » qui lie indissolublement
le crime et la couronne dans les tragédies noires (the dark plays jouées le soir aux chandelles, les autres
étaient jouées l’après-midi), chroniques de l’histoire de la lutte pour le pouvoir en Angleterre, de la fin du
XIVème siècle aux dernières années du XVème siècle.
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« Ce qui nous frappe ici, c’est que l’histoire fait du sur place. Dans chaque tragédie, on dirait que l’histoire
décrit un cercle pour revenir à son point de départ. Ces cercles répétés, ce sont les règnes successifs.
Dans chacune des chroniques, le souverain légitime traîne une longue chaîne de crimes ». Jan Kott
Le « banquet » dont le spectacle tire son nom est celui de l’éternelle vengeance. Son menu pourrait être
celui décrit par Titus dans Titus Andronicus :
Ecoutez, scélérats, je vais broyer vos os en poussière,
De votre sang et de celle-ci faire une pâte,
Puis de cette pâte un cercueil,
Et je ferai deux pâtés de vos têtes honteuses,
Et prierai cette catin, votre mère sacrilège,
D’avaler sa propre engeance jusqu’à la terre.
Tel est le festin auquel je l’ai conviée ;
Et tel est le banquet dont elle va se repaître.
Ni leçon, ni analyse universitaire au sens étroit, le texte de Jan Kott est un chemin dans l’œuvre de
Shakespeare. Il est l’occasion de côtoyer intimement, presque en même temps, tous les personnages de
ses tragédies. Nous en saisissons quelques pages pour jalonner ce parcours qui ne semble pas avoir
d’autre fin possible que la solitude et la folie personnifiées par Lear. Le grand mécanisme s’est inversé
brutalement et de la façon la plus étonnante : les rois qui cheminaient jusqu’alors à l’extérieur d’une spirale
ascendante, trouvent leur image inversée dans Lear, qui étrangement aspirés par l’intérieur de la spirale,
tomberait dans un sombre vortex sans retour. De l’analyse du mécanisme meurtrier, il nous mène à
l’homme nu, démuni de tout, tenant sa fille morte dans ses bras. Après Lear, « c’est tout. Il n’y a pas de
nouveau roi. Le plateau reste vide comme le monde. » Jan Kott
Ezéquiel Garcia-Romeu et Laurent Caillon
Photo du spectacle @ Brigitte Enguerand
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A propos de Jan Kott
Jan Kott (1914-2001) est le plus célèbre critique et théoricien polonais du théâtre. Installé aux Etats-Unis à
partir de 1966, il a enseigné aux universités de Yale et de Berkeley. Il est l’auteur aussi de Manger les
dieux. Essai sur la tragédie grecque et la modernité.
Shakespeare notre contemporain a été écrit en 1962. C’est ce livre qui a largement influencé les mises en
scènes des années 70, notamment dans le rapprochement qu’il fait entre Shakespeare et Beckett, en
particulier concernant le Roi Lear
Peter Brook, qui lui rend hommage dans la réédition Payot de 2006, parle de lui en ces termes :
« Voici un homme qui commente l’attitude de Shakespeare devant la vie en se fondant sur l’expérience
directe. (…) Son ouvrage est celui d’un savant, d’un spécialiste ; une étude sérieuse et précise, érudite
sans rien de ce que l’on peut reprocher à l’érudition. Mais en le lisant, on s’aperçoit tout à coup à quel point
il est rare qu’un commentateur, qu’un lettré ait la moindre expérience de ce qu’il décrit. Et l’on s’inquiète à
l’idée que la plupart des études sur les passions humaines ou les opinions politiques de Shakespeare ont
été conçues loin de la vie, dans le confort douillet de vieilles demeures anglaises enfouies sous le lierre.
Kott est un tout autre genre d’homme. Comme Shakespeare, comme les contemporains de Shakespeare, il
ne sépare pas le monde de la chair et le monde de l’esprit. Tous deux coexistent et se heurtent dans le
même cadre : le poète a un pied dans la boue, un œil sur les étoiles et un poignard dans la main. Les
contradictions du monde vivant ne peuvent être niées. Paradoxe omniprésent, qu’on ne peut discuter mais
qu’il faut vivre : la poésie est une magie brutale qui brasse les extrêmes.
Shakespeare est un contemporain de Kott. Kott est un contemporain de Shakespeare. Il parle de
Shakespeare simplement, « de première main ». Son livre a la fraicheur d’un témoignage écrit par un
spectateur au sortir du « Globe », l’actualité directe d’une critique lue aujourd’hui sur un film nouveau. Pour
le monde savant, cet ouvrage est un apport précieux ; pour les gens de théâtre, une contribution
inestimable ; pour le public, une révélation ».
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L’équipe artistique
Ezéquiel Garcia Romeu, metteur en scène, scénographe et marionnettiste
Après des études de guitare classique au conservatoire de Nice, et un diplôme de fin d’études, Ezéquiel
Garcia-Romeu crée en 1985 sa compagnie où il exercera ses premières expériences de création. En 1990, il se
forme à la mise en scène avec Jean Pierre Vincent.
Son identité artistique. Auteur de ses propres spectacles, Ezéquiel Garcia-Romeu participe activement à
l’exploration de formes nouvelles, situées à la croisée de plusieurs disciplines, et à leur reconnaissance, par le
monde du théâtre et ses institutions. Adaptation d’œuvres littéraires, rénovation des classiques et des
contemporains, art de la marionnette, scénographie et nouvelles technologies… aujourd’hui, ces tendances ont
trouvé toute leur place dans l’univers du spectacle vivant.
Opéra. De 1987 à 2007, il met en scène des opéras pour enfants, dans le cadre des rencontres de chorales
pour enfants, projet d’une grande envergure pédagogique et artistique soutenue par le département des AlpesMaritimes, l’orchestre de Cannes dirigée par Philippe Bender et Alain Joutard : Marcel Landowski, Angélique
Ionatos, John Appelton, Daniel Mesguisch, partageront successivement un même espace de création avec ces
enfants, mis en scène par Ezéquiel Garcia-Romeu.
Théâtre. En 1998 il coécrit et met en scène avec François Tomsu Aberrations du Documentaliste dont
l’interprète est Jacques Fornier, 760 représentations ; le succès qu’il rencontre au Festival In d’Avignon, lui fait
parcourir le monde et la France. Suivent de nombreuses créations, Micromégas, Ubu Roi, La méridienne,
Métamorphoses, Anagrammes pour Faust, Opium… éveillant intérêt et enthousiasme, affirmant le goût
d’Ezéquiel Garcia-Romeu pour la rencontre avec le public, encourageant son esprit de recherche. Dès lors,
ses spectacles sont programmés au Théâtre National de Chaillot, à l’Odéon, au Théâtre de la Commune, à
l’Auditorium du Musée d’Orsay… En 2003, lauréat de la Villa Médicis Hors les Murs, il est invité à la Caserne
d’Alousie de Robert Lepage pour créer un laboratoire d’art dramatique lié aux nouvelles technologies.
Lille 2004 Capitale Européenne de la Culture, l’invite à investir la maison Folie des Trois Moulins. Son
esthétique explore des auteurs comme Voltaire, Jarry, Baudelaire, Valéry, Pessoa et fidélise autour de ses
projets des comédiens comme Hervé Pierre, Mouss, Christophe Avril, Jacques Fornier…
Ezéquiel Garcia-Romeu a été metteur en scène associé au Théâtre Granit - Scène nationale de Belfort (19992003), au Théâtre de la Manufacture - Centre Dramatique National de Nancy (2007-2009) et au Théâtre de la
Commune - Centre Dramatique National d’Aubervilliers (20010-2013).
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Laurent Caillon, dramaturge
Il a été collaborateur régulier du Théâtre de l’Aquarium de 1985 à 1997, comme assistant à la mise en
scène ou concepteur musical et fait partie depuis 1997 de l'équipe permanente du Théâtre de la Commune
en tant que collaborateur artistique.
Il a travaillé avec Jean-Louis Benoit (Louis de Jean-Louis Benoit, La Peau et les os d’après Georges
Hyvernaud, Les Ratés de Henri-René Lenormand) et collabore régulièrement avec Didier Bezace : Les
Heures blanches d’après Ferdinando Camon, Le Piège d’après Emmanuel Bove, La Femme changée en
renard d’après David Garnett, La Noce chez les petits-bourgeois suivie de Grand'peur et misère du IIIe
Reich de Bertolt Brecht, Pereira prétend d'après Antonio Tabucchi, Narcisse de Jean-Jacques Rousseau,
Le Cabaret, petit théâtre masculin-féminin, Le Colonel-oiseau de Hristo Boytchev, Feydeau Terminus
d’après Georges Feydeau, L'École des femmes de Molière, Chère Éléna Serguéiévna de Ludmilla
Razoumovskaïa, Le Square de Marguerite Duras, avis aux intéressés de Daniel Keene, La Version de
Browning de Terence Rattigan, Objet perdu d'après trois pièces courtes de Daniel Keene, May d’après un
scénario d’Hanif Kureishi, La maman bohême suivi de Médée de Dario Fo et Franca Rame, Elle est là de
Nathalie Sarraute, Conversations avec ma mère d’après un scénario de Santiago Carlos Ovés, Aden
Arabie de Paul Nizan, préface Jean-Paul Sartre et Les Fausses Confidences de Marivaux, et en
préparation pour fin 2011 Un soir, une ville… de Daniel Keene. Il a également participé aux créations de
Jacques Nichet ( La Savetière prodigieuse de Garcia Lorca, Le Triomphe de l’amour de Marivaux, Le
Magicien prodigieux de Calderon, Domaine ventre de Serge Valletti, Marchands de caoutchouc de Hanokh
Levin, Retour au désert de Bernard-Marie Koltès, Silence complice de Daniel Keene) Laurent Hatat
(Dehors devant la porte de Wolfgang Borchert, Dissident, il va sans dire de Michel Vinaver, Nathan le sage
de G. E. Lessing et La précaution inutile de Beaumarchais.) ainsi que celles de Daniel Delabesse Les
Ch’mins d’Couté et de La Conférence de Cintegabelle de Lydie Salvayre de Jean-Yves Lazennec.
Odile Sankara, comédienne
Diplômée d’une licence de lettres à l’Université de Ouagadougou. Elle a rejoint la Compagnie Feeren à la
fin 1990, où elle a effectué ses premiers pas au théâtre sous la direction d’Amadou Bourou qui engage
alors un vaste programme d’animation et de formation à l’activité théâtrale auprès des jeunes et des
enfants. Elle participe aux créations Adaptations de plusieurs contes du terroir, La boutique, Le Roi silure
de et par Amadou Bourou ; Œdipe Roi, Pilade de Pasolini. De 2002 à 2007, elle est en en résidence à la
Scène Nationale de Belfort, Le Granit, où elle a travaillé et joué notamment dans Nous verrons bien,
L’Appariteur, sous la direction de Jean Lambert-Wild et Benoît Lambert et dans la reprise en 2006 de Mue,
Première mélopée spectacle créé en 2005 dans le cadre du festival d’Avignon de et par Jean LambertWild. Au théâtre du Peuple à Bussang en 2007, elle a joué dans Duvet-Moufles-Bonnet : un récit de
montagne de et par Pierre Guillois. Toujours en 2007, elle a participé à la deuxième édition de Ecritures
d’Afrique un projet de CulturesFrance et de la Comédie Française. Avec Théa Stabell, elle a joué le rôle de
Taos dans Les coépouses de Fatima Gallaire. À l’Ile de la Réunion au Théâtre Vollard, elle a participé au
projet Millénium de et par Emmanuel Genvrin en 1992. Depuis 2004, elle travaille régulièrement avec JeanLouis Martinelli au Théâtre de Nanterre-Amandiers. Elle a interprété le rôle de Médée en 2004, en tournée
en Afrique de l’ouest et à la Réunion et repris en 2008 à Naples. Poursuivant cette collaboration, elle a joué
dans La République de Mek-Ouyes et Mitterrand-Sankara de Jacques Jouet pour les saisons 2006-2007 et
2007-2008. En 2009, elle travaille, sous la direction de Jean Lambert-Wild à la création de Ro-Oua et le
peuple des Rois, un récit inspiré de Joséphine la Cantatrice ou le peuple des souris de Kafka. Elle a joué le
rôle de Merteuil dans Quartett de Heiner Müller dans une mise en scène de Fargass Assandé en 2008 puis
récemment en septembre 2010 avec le même metteur en scène, Le roi se meurt de Ionesco. Membre
fondatrice de l’Association « Talents de Femmes » elle a initié le concours littéraire «Grazia Zermann» au
profit des jeunes filles des lycées et collèges du Burkina. Elle a publié trois nouvelles parues aux éditions
Léonce Deprez.
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Christophe Avril, marionnettiste
Christophe Avril devient acteur en participant à la mise en scène et à la scénographie de En attendant
Godot de Samuel Beckett tout en interprétant le rôle de Vladimir en 1986. Cette pièce remporta le 1er prix
du Concours de l’Agora au Théâtre National de la Criée de Marseille. Comédien pour le Théâtre du Point
Aveugle de 1989 à 2004 à Marseille, il interprète, sous la direction de François Michel Pesenti, plusieurs
rôles lors de ses créations françaises, - le Séjour en 1989, Helter Skelter en 1991, Conversation pieces :
les gens sont formidables en 1993, Fin de Partie de Samuel. Beckett en 1994. Il participe également à des
créations étrangères notamment en Suisse, à Zurich Backroom en 1994, Das beste kommt noch en 1995,
en Ex-Yougoslavie à Zagreb en 1993, à Taïwan 1949, IF 6 WAS 9 en 1996 et au Japon, à Tokyo Nous
partirons quand la direction du vent sera stabilisée en 1999 et Nœuds de Neige en 2003. Lors de cette
même période, il part à la rencontre d’autres metteurs en scène tels que D. Bré, F. Dimech, M. Cipriani, A.
Konrad pour ne citer qu’eux. Il participe également à la création de plusieurs spectacles au sein de la
compagnie de plasticiens Ilotopie spécialisée dans l’intervention urbaine, Festival d’Avignon Chant
d’expériences 1er, La tour en 1993, Cachots / Cachotteries en 2001, et Les habitants du lundi, L’année des
13 lunes en 2003. Parallèlement, il collabore avec le Badaboum théâtre dirigé par Laurence Janner à
Marseille en tant que scénographe, metteur en scène, marionnettiste ou encore interprète pour diverses
créations « Jeune Public ». En mai 2005, il joue dans le spectacle Ubu Roi d’Ezéquiel Garcia-Romeu
d’après Alfred Jarry à l’auditorium du Musée d’Orsay, au Théâtre National de Nice, au Théâtre National de
Marseille, à la Scène Nationale de Forbach et à la Scène Nationale de Dunkerque. En 2007/2008 il joue
dans Anagrammes pour Faust le rôle de Méphisto auprès d’Hervé Pierre de la Comédie Française. En
2009/2010 il joue dans La jeune fille, le diable et le moulin, spectacle jeune public d’Olivier Py, créé par le
Théâtre du Fon du Loup.
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Fiche Technique et Fiche Financière
Espace minimum requis (gradins spectateurs inclus) : 8m*8m.
Espace idéal requis : 10m*10m
Durée du Spectacle : 1h
Jauge : 90 spectateurs
- Possibilité de 2 représentations par jour –
Spectacle tous publics à partir de 13 ans
Représentations scolaires à partir du Lycée
Cession du spectacle
1 jour (2 représentations maximum par jour)
2 jours (2 représentations maximum par jour)
3 jours (2 représentations maximum par jour)
3 000 € HT
5 500 € HT
7 500 € HT
Conditions générales
Montage la veille
Voyage pour 4 personnes en déplacement au Tarif Sncf en vigueur
Repas et hébergement au tarif Syndeac pour 4 personnes
Arrivée l’avant-veille de la représentation pour l’équipe technique
Arrivée la veille pour l’équipe artistique
Location d’un véhicule 12m3 pour le transport du décor
Fiche technique en cours
Le gradin circulaire, avec ses deux rangées (homologation en cours) est fourni par la compagnie.
Jeu au 6eme service.
Il est probable que l’aménagement de la salle soit demandé à l’avance par la compagnie :
installation d’une allemande, disposition de perches, tapis de sol noir, etc., selon l’équipement
Contact tournée Vanessa Anheim Cristofari
[email protected] - 06 50 96 53 99
Revue de presse Banquet Shakespeare
Ezéquiel Garcia Romeu est un artiste à part. Il pratique ce que l'on peut designer comme un « théâtre
d'objets » et de marionnettes. A chaque fois, il renouvelle son esthétique et met en scène des textes venus
d'horizons très différents. Pour ce « Banquet », il est parti du livre de Jan Kott Shakespeare notre
contemporain en compagnie de Laurent Caillon. Avec Christophe Avril, il manipule avec délicatesse
machineries et objets, tandis que la belle Odile Sankara est le coryphée. On a le sentiment d'être au Globe
et de voir naître les pièces du grand Shakespeare. Envoûtant et plein d'esprit ! Armelle Héliot - Le
Figaroscope
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Précipitez-vous au Théâtre de la Commune, à Aubervilliers, où se joue ce Banquet Shakespeare qui est un
vrai festin théâtral. Cela n'a rien d'étonnant : on le doit à Ezéquiel Garcia-Romeu, marionnettiste aussi
profond que ses grands yeux noirs qui, depuis le milieu des années 1990, nous a régalés de merveilles.
Laissez-vous faire : vous entrez d'abord, un à un ou deux par deux, dans un long couloir noir au fond
duquel brille une lanterne, et vous attend une jeune femme, passeuse vers un autre monde. Vous vous
asseyez sur des banquettes rouges, disposées en rond autour d'un petit plateau de bois circulaire, incurvé
vers le centre, comme un cratère.
Le noir se fait. C’est déjà magique, mais vous n'avez encore rien vu. Quand la lumière se rallume, elle
découvre la comédienne Odile Sankara, formidable griotte qui va vous conter « la triste histoire de la mort
des rois », telle que la déroule Shakespeare au fil de ses « dark plays », ses tragédies noires qui étaient
jouées le soir aux chandelles. Fabienne Darge - Le Monde
Installée au bord du théâtre de marionnettes octogonal au sein duquel Banquet Shakespeare ouvrira
bientôt les portes à un monde de théâtre d'une grande beauté, Odile Sankara regarde les spectateurs qui
s'installent à ses côtés. (…) Assis au plus près d'elle, plongés dans une atmosphère obscure et intime,
nous sommes immédiatement happés par sa voix, son regard, sa diction, ainsi que par l'étrange présence
des petites marionnettes qui, de-ci de-là, font leur apparition sans jamais prononcer un mot.
Richard III, Hamlet, Macbeth, Lear... s'inspirant de Shakespeare notre contemporain de Jan Kott, le
metteur en scène et marionnettiste Ezéquiel Garcia-Romeu rejoue les tragédies noires de Shakespeare.
Un monde de souffles théâtraux et de troubles poétiques. Magnifique. Manuel Piolat Soleymat - La
Terrasse
Assis sur quelques rangs de gradins, devant une scène circulaire et légèrement en creux, les spectateurs
découvrent une femme, debout face à ce plateau. Elle va leur parler de « Richard III », de Hamlet. Leçon,
mais déliée, plaisante. Tandis qu'elle s'adresse à nous, par de petites trappes qui s'ouvrent sur le plateau,
surgissent des personnages, des objets, toute une fantasmagorie qui n'est pas seulement illustrative, mais
suggère, dilate le propos de la belle conférencière. (…) Un délice de spectacle ! Le quotidien du médecin
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